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dimanche 6 décembre 2020

Happiest Season : Interview de Kristen avec Associated Press

A l'occasion de la promotion d'Happiest Season réalisé par Clea DuVall, Kristen revient sur le film et les raisons qui lui ont données envie de le faire dans une interview avec Associated Press.


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Kristen Stewart : C'est la raison pour laquelle je voulais faire [le film]. J'aime ce genre-là. Vous savez, ce sont des films qui sont drôles. Ils sont agréables à regarder, ils sont réconfortants. C'est vraiment chouette de voir que la dynamique potentielle entre deux femmes va devenir … Vous savez ce qui est majoritairement … La comédie dans un film contre le fait que ce soit toujours une garçon et une fille, ce qui est bien sûr toujours amusant mais que j'ai déjà vu un million de fois. Hum, c'est sympa de voir une histoire qui vous fait rire et pleurer et tout ces trucs qui vous faites … Et vous savez ce n'est pas [un truc pour] Sundance, c'est en fait quelque chose qui va sortir sur Hulu  et un film produit par Sony ! [Agite les bras] Vous savez, en tant que personne plus jeune, cela aurait été un tout autre film …


Source: @APEntertainment
Video: KristenTeamKristenYT



lundi 3 février 2020

Underwater : Interview de Kristen avec Associated Press

A l'occasion de la press junket d'Underwater réalisé par William Eubank, Kristen parle du film et des conditions de tournage notamment avec les difficultés engendrées par les combinaisons sous marines dans une interview avec Associated Press.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Kristen Stewart : Lorsque je l'ai découvert pour la première fois, j'étais excitée de ce à quoi il allait ressembler. Je me suis carrément demandée si nous allions tous ensemble être capable de maintenir la croyance que … Que nous serions capables de maintenir la vie à 7 milles lieues sous la surface de l'océan et dans des combinaisons. Et que nous ne serions pas écrasés par leur poids. Et donc je me suis dit, 'Waouh ! Comment est-ce que ce truc fonctionne ? Oh attend, on ne peut même pas bouger !'. Vous savez, c'est comme une pièce de torture complètement dysfonctionnelle et tout. Et donc, la première fois que je suis entrée dans la combinaison, il a fallu genre 25 minutes. Et ensuite, l'un de mes amis a dit, 'Ma pote, je ne sais pas si j'aurais pu faire ça ! Genre, comment tu te sentais là-dedans ? Tu es coincée là-dedans !'. Et j'ai dit, 'Oh wow … Je ne peux même pas y penser' … C'est vraiment flippant ! [Rires] J'ai dit, 'Tu as … Tu as totalement ruiné mon processus de réflexion !'. C'était une expérience plutôt éprouvante.

Kristen Stewart : Je me suis sentie un petit mal pour le réalisateur sur ce film genre … C'était une histoire difficile à raconter. Vous savez, il a juste fait un autre film. C'est un jeune réalisateur. Et il a avait genre juste … Combien ? Genre six ou sept personnes qui lui mettaient la pression. Juste en lui disant, 'C'est impossible ! Je ne sais pas ce que tu attends de moi en bossant comme ça !'. [Rires] Et je pense que nous sommes tous contents de l'avoir fait. Et c'est le seul film pour lequel nous étions en quelque sorte autorisés à parler avec une honnêteté totale, en disant qu'il était horrible … Parce que c'est un film d'horreur. Il n'y avait rien de philosophique le concernant. Nous étions tout simplement tous ensemble … En train de souffrir ! [Rires]


dimanche 24 novembre 2019

Charlie's Angels : Interview de Kristen, Elizabeth Banks & Ella Balinska avec Associated Press

A l'occasion de l'avant première de Charlie's Angels à Los Angeles, Kristen, Elizabeth Banks et Ella Balinska parlent du film, des personnages et du poids féminin avec avec la franchise Charlie's Angels dans le monde du cinéma dans une interview avec Associated Press.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.

Journaliste : J'ai le sentiment que les messages sont indignés.
Kristen Stewart : Nous en avions conscience. Parce que malgré tout c'est toujours très amusant. Et je pense qu'à la fin, c'est comme se dire, que tu ne sais pas que ta petite amie s'est moquée de toi. Et je pense qu'ils [les hommes] vont se dire, 'Ah ah, ouais totalement. C'était trop drôle !'. Mais vraiment, on voulait jouer. Et pour n'importe qui qui a le sentiment qu'il a été mis de côté … Vous savez, l'infrastructure de la façon dont nous vivons en termes de genre … On dit, 'T'inquiète, on est là pour toi !'. Mais, cela n'est en aucun cas offensif … Littéralement … En même temps … La plupart des personnages héros dans les films sont des hommes … Mais on dit, 'On va prendre le pouvoir sur grand écran'. Et n'importe quel mec qui est bon … N'importe qui dont vous voudriez qu'il soit bon … Votre frère, votre père … Sera avec nous.

[Extraits du film]

Elizabeth Banks : Vous savez, je pense que si j'ai inspiré quelqu'un en faisant ce film, alors j'espère avoir inspiré des jeunes femmes … A être elles-mêmes … A raconter leurs propres histoires. Et j'espère avoir inspiré plus de responsables de studios à engager plus de femmes et à nous faire confiance !

Ella Balinska : C'est incroyable. Je pense, tout particulièrement, pour une si grande franchise. Cela parle majoritairement de l'inclusivité. Chaque personne dans le public peut s'identifier à quelqu' un [dans le film]. Je me souviens, lorsque j'étais plus jeune, dire, 'Oh, ces femmes extraordinaires sur grand écran … Ce qu'elles font et ...' … C'était tellement inspirant pour moi … Et le fait, je suppose, que chaque personne dans ce distribution se disent à un moment ou un autre, 'Oh je vais inspirer quelqu'un maintenant !'. [Rires]


vendredi 11 octobre 2019

Seberg : Interview de Kristen & Benedict Andrews avec Associated Press

A l'occasion de l'avant première de Seberg lors du Festival du Film de Zurich 2019, Kristen et Benedict Andrews parlent du film, du personnage de Jean et du contexte dans une interview avec Associated Press.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

[0'44]

Kristen Stewart : Oui, certaines expériences ou souvenirs que j’ai, sont vraiment attachés avec de personnages que j’ai joué. La plupart de ces souvenirs ne sont pas forcément les miens, ils ont fait de moi celle que je suis aujourd’hui, vous voyez ce que je veux dire ? Une grande partie de ma vie a été consacrée à créer des personnages et apprendre d’eux. Oui, je pense que je les porte tous un peu en moi.

[1'21]


Benedict Andrews : D’une certaine manière, on a montré la partie privée de sa vie à cette époque-là. On ne voulait pas faire voir les clichés et les images que le monde connaissait, je voulais faire voir le tumulte, le chaos et les turbulences de cette période de la vie privée des personnages. Je voulais créer des mondes authentiques entre lesquels navigue le film ; le monde de Jean entre Paris et Hollywood, avec l’élégance et le côté avant gardiste de son monde au sein de la surveillance du FBI et le monde des activistes des Black Panthers. On navigue à travers ces différents univers à Los Angeles, et j’étais ravi de pouvoir recréer cette période d’une manière originale.


Source: Korita05xYT

mardi 1 octobre 2019

Interview de Kristen, Elizabeth Banks, Ella Balinska & Naomi Scott avec Associated Press

A l'occasion de la soirée des 'Will Rogers Pioneer Of The Year Awards 2019', Kristen, Elizabeth Banks, Naomi Scott et Ella Balinska parlent du film, des personnages, du tournage et de leur collaboration dans une interview avec Associated Press.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.

[A partir de 0'24]

Elizabeth Banks : Je ne me sens pas vraiment méritante, mais je me sens encouragée à continuer de travailler dans cette industrie pour devenir méritante de ce prix. Je vais donc continuer de m'inspirer des précédents honorés, surtout par les femmes que j'ai rencontrées ou avec lesquelles j'ai travaillé ou bien par toutes celles qui m'inspirent. Je suis très contente de les rejoindre ce soir.

Kristen Stewart : Elle est fascinante. Les histoires qu'elle raconte et les choses avec lesquelles elles s'associent ... Ils ne paraissent pas être fait de manière égoïste, mais ils proviennent d'une envie de connecter avec les gens et de rendre les choses meilleurs, afin de se sentir mieux. Ce n'est pas quelque chose de facile à faire dans ce climat. Et quand on sait qu'elle s'est lancé dans ce business à 26 ans et que ça lui a pris autant de temps pour pouvoir raconter ses propres histoires ... J'aurais aimé qu'elle commence plus jeune... j'aimerais qu'on se tienne tous par la main pour pouvoir raconter maintenant ses histoires d'une manière qu'elle l'aurait fait quand elle avait 17 ans. Aujourd'hui c'est sa deuxième franchise ... J'aimerais qu'il y en ai déjà 6 de sa réalisation.

Naomi Scott : Elles ne parlent pas seulement des problèmes, elle travaille aussi à régler ces derniers, vous voyez ce que je veux dire ? C'est ce qu'elle fait quand elle travaille. Elle fait le boulot, vous savez ? Il y en a qui parle beaucoup mais qui ne font rien. Elle, elle est dans l'action ! Et je la respecte vraiment pour ça.

Ella Balinska : Oui, vous savez tout est dit dans ce mot 'pioneer' (note du staff - pionnière) ! C'est une leader. Et elle nous a guidé dans nos aventure, surtout dans ce film où elle a dirigé la production de A à Z. Elle a écrit le scénario, réalisée et produit le film ... Vous voyez ce que je veux dire, elle est dans le film ! C'est tellement inspirant qu'une femme puisse être une pionnière pour d'autres personnes, quelqu'un que l'on puisse regarder et par qui l'on est inspiré.

Elizabeth Banks : C'est une aventure extraordinaire, le public était à fond ! Ils ont ri à toutes les blagues. Ils ont spontanément applaudi, surtout pour Kristen ! Et le plus important, ces trois femmes méritent d'être vu sur grand écran !


Source: Korita05xYT

mercredi 1 mai 2019

JT Leroy : Interview de Kristen & Laura Dern avec Associated Press

A l'occasion de la press junket américaine de J.T. LeRoy à Los Angeles, Kristen et Laura Dern parlent du film, de leurs personnages, de leurs interactions, de la sexualité et de The Chronology Of Water de Lidia Yuknavitch, le premier long métrage de Kristen en tant que réalisatrice, dans une interview avec Associated Press. 



Traductions faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.



[Extrait du film]

Kristen Stewart : Le film parle de la manière dont vous menez votre vie, votre histoire et de la manière dont vous voulez la raconter et de la manière dont vous voulez que les gens vous perçoivent, sans pour autant comprendre vous-même tout ce cheminement pour le moment. La moitié de mon histoire, celle de Savannah ... C'est une histoire de découverte d'identité. Donc je pense, être propulsée dans cette espèce de célébrité ... Comment pourrait-on le décrire ... Euh ... Être propulsée au milieu de quelque chose de si frénétique et complètement fou, et si exigeant ... C'est intéressant quand une personne arrive elle-même à maturité. Et en prenant en compte le fait que l'histoire est à propos de quelqu'un qui prétend être une personne qu'elle n'est pas, mais qui se rapproche de la personne qu'elle est à l'intérieur. Et qu'il y ait des personnes qui critiquent ça, en disant que tout ça est un mensonge ... Même si c'est vrai, c'est un mensonge ! Parfois il y a plus de vérité sur des choses qui paraissent fausses aux autres. C'est une question morale pour Laura Albert. Mais vous savez, à côté d'elle, Savannah vivait la même chose.

[Extrait du film]
Laura Dern : Je pense que c'est magnifique qu'il y ait deux trajectoires dans cette histoire de deux personnes qui apprennent à devenir qui elles sont vraiment. Il y a une trajectoire 'normale', avec laquelle tout le monde peut se rattacher. Celle où on se dit, 'Qui suis-je ? Comment je m'identifie ? Pourquoi le monde se projette sur moi, alors que je n'arrive pas à trouver ma propre histoire ?'. Et celle d'une autre personne qui vit déjà cette vie ... Où, je pense ... Du point du vue de Laura, être qui elle est n'est pas une option. Ce n'est certainement pas une option sûre ! Alors qu'elle [Savannah] essaie de se rapprocher de la vérité, j'essaie de me raccrocher aux autres que je pourrais être, pour y cacher ma vérité. Car ensuite je peux présenter qui je suis, je peux  aussi vous dire exactement ce qu'il m'est arrivée dans se déguisement ... Car vous n'allez pas me permettre d'être qui je suis. Mais pour ça, ma génération c'est juste ! Et heureusement, entre ces générations, il y a eu suffisamment de changements pour qu'une histoire comme celle-là nous apparaisse différemment que si elle n'avait été racontée il y a 20 ans en arrière. Et j'espère ... Comme tu l'as dit ... Cette histoire nous paraît différente depuis qu'on a tourné le film ... Savannah s'identifiait comme 'elle', maintenant elle s'identifie comme 'ils'. On apprend d'elle, en même temps qu'elle grandit ... Qu'elles grandissent dans leur propre confort sur la façon dont elles veulent s'identifier. Et qui sait comment nos enfants connecteront avec le sujet de l'identité ?

[Extrait du film]



Kristen Stewart : Ça me rend vraiment heureuse car on m'a posé cette question tellement de fois. Je pensais que cette immense responsabilité ... Une minute j'étais vraiment inquiète au sujet du fait que si je n'étais pas capable de dire d'une manière ou d'une autre que je ne voulais pas choisir ... Les gens me regardaient en disant, 'Vous ne montrez pas l'exemple !'. Mais non ce n'est pas moi ! Et le fait qu'on ait plus à le faire maintenant, on est tellement plus sincère. On se pose la question, 'Et donc pour rester pertinent et être authentique ... Est-ce que je dois faire mon coming out ? Car je ne sais pas si c'est vrai !'. Aujourd'hui, si vous aviez cette conversation avec un lycéen, il lèverait probablement les yeux au ciel en disant, 'Pourquoi est-ce que vous compliquez autant les choses ? Tu fais ce que tu as envie de faire !'. Mec, j'ai attendue ça pendant tellement longtemps, merci ! Les enfants mènent la voie ! C'est vraiment bien !

[Extrait du film]

Kristen Stewart : A moins que tu aies les réponses ... Tu sors toutes ces choses du chapeau qui ne s'appliquent pas vraiment à toi. J'ai été assez chanceuse pour laisser tout ça à distance jusqu'à ce que j'ai le courage de parler et d'avoir une 'interaction' avec le public et mes pairs à propos de mon identité ... Mais en même temps, pour moi ce n'est pas un réel problème, comme ça l'a été pour certains de mes amis ou les personnes que l'on incarne dans ce film, pour lesquels c'est beaucoup plus compliqué. Vous voyez ce que je veux dire ? Beaucoup plus ambiguë. Il y a des choses qu'elle, qu'il, qu'ils ... peut importe que vous aimiez les filles ou les garçons, ce ne sont pas des choses qui décrivent qui vous êtes à l'intérieur ! Pour que ce vocabulaire soit la seule manière de décrire ... Oui, je pense qu'aujourd'hui on n'a pas de mot pour décrire la complexité de l'identité.

[Tapis-rouge avant première J.T. Leroy]

Journaliste : Combien de cette énergie et de cet esprit mettez-vous dans la réalisation de votre premier long métrage, sur lequel vous travaillez ?
Kristen Stewart : Oh, tellement ! Tellement d'énergie ! Le film parle de trouver un nouveau langage, vous voyez ce que je veux dire ? Et comprendre que votre 'référence de mots' comme on pourrait dire, est construit par vous-même. Vous pouvez avoir des millions de définitions de n'importe quel mot que vous voulez ... Ils seront toujours ouverts à interprétation. Les mots sont source de réconfort car ils peuvent être utilisés comme des armes, ils sont des héros de guerre. J'ai hâte de faire ce film ! Je viens juste de terminer la première ébauche, donc j'espère ... Et j'en ai jamais réellement parlé avant ... L'auteure du livre est une bonne amie maintenant je vais lui dire d'aller chercher cette interview sur Google. [Rires]



vendredi 12 octobre 2018

Interview de Kristen à propos du mouvement #MeToo avec Associated Press

Dans une interview avec Associated Press, Kristen parle brièvement du mouvement #MeToo et de son impact sur l'industrie du cinéma. 



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Kristen Stewart a remarqué un plus grand intérêt pour les reportages davantage axés sur les femmes au cours de la dernière année, même si elle note qu'il existe une certaine hypocrisie.

'Je pense que beaucoup de scénarios qui existent probablement depuis longtemps, sont à nouveau étudiés', a déclaré Stewart, qui travaille sur son premier long métrage. 'C'est en quelque sorte quelque chose dont je suis tout à fait prête à tirer parti, mais vous devez en être consciente pour pouvoir vous moquer un peu et l'utiliser ensuite à votre avantage. Il y a maintenant des gens qui, il y a cinq ans, disaient, 'Non, non, non', et qui maintenant disent, 'C'est en fait une belle histoire de femme pleine de pouvoir et je pense que vous serez formidable dedans'. Genre, 'Cool ! Donnez-moi l'argent pour ça''


Source: APNews

mardi 18 septembre 2018

Lizzie : Portraits & interview de Kristen & Chloë Sevigny avec Associated Press

A l'occasion de la press junket américaine de Lizzie de Craig William Macneill, Kristen et Chloë Sevigny ont réalisé une série de portraits promotionnels pour Associated Press. Dans l'interview, elle parle du film, du tournage, de la réalisation et du fait d'avoir du goût pour choisir des projets.






Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.

Questions & réponses : Sevigny, Stewart à propos de Lizzie Borden, de la réalisation et du fait d'avoir du goût

LOS ANGELES (AP) – Chloë Sevigny s'efforce depuis plus de dix ans de faire une nouvelle version de l'histoire de Lizzie Borden.

Un voyage fatidique dans la maison de Fall River, dans le Massachussetts, l'a convaincu de regarder la vie des Borden à travers un autre regard, plus empathique, en tirant le rideau sur les circonstances suffocantes entourant les meurtres de son père et de sa belle-mère en 1892 et ce sont vraisemblablement [ces raisons] qui l'ont poussé à le faire. Borden a été jugée et acquittée pour les meurtres mais elle continue d'être une source d'intrigue aujourd'hui.

Après des années de faux départs, Lizzie, un thriller psychologique tendu et magnifiquement réalisé mettant en vedette Kristen Stewart dans le rôle de Bridget Sullivan, la femme de chambre et figure incontournable de la vie de Borden, parvient finalement à sortir en salles vendredi [note du staff : le 14 septembre aux États-Unis].

Sevigny, 43 ans et Stewart, 28 ans, des it-girls de différentes générations, ont parlé du tournage avec Associated Press, de la raison pour laquelle la nudité [dans le film] est 'punk' et de la réalisation de courts métrages avant les longs métrages. 

Journaliste : Comment avez-vous décidé de démarcher Kristen ?
Chloë Sevigny : Bryce (Kass), le scénariste, a parlé de Kristen et je me suis dit, 'Oh ouais. Personne d'autre'. Alors ensuite, nous avons essayé de la séduire.
Kristen Stewart : Je suis vraiment facile. Ce n'était pas difficile.

Journaliste : La visite de la maison vous a aidé à comprendre l'histoire ?
Chloë Sevigny : Cela a confirmé notre décision de raconter l'histoire de cette façon. Non seulement nous étions intéressés par l'histoire d'amour, une histoire d'amour tragique à ce sujet, et elles cherchaient toutes les deux la liberté et elles se sont trouvées l'une l'autre, mais aussi le côté pratique qu'elle (Bridget) état en dehors de la maison. Il était impossible qu'elle ne sache pas ce qui se passait.

Journaliste : Kristen, qu'avez-vous trouvé de fascinant au sujet de Bridget ?
Kristen Stewart : Je me suis sentie protectrice d'elle. Elle n'a vraiment aucune voix. J'ai vraiment aimé le genre de vision qu'elle nous a fourni de Lizzie. La façon dont elle la voyait était vraiment douce et innocente mais également pure.

Journaliste : Cela montre des femmes de différentes classes à cette époque.
Chloë Sevigny : Elles sont toutes des prisonnières d'Andrew (Borden). Moi et Abby et Emma et Bridget. Nous sommes tous prisonnières de cette maison sans options.

Journaliste : Parlez-moi de la décision d'être complétement exposée dans ce film.
Chloë Sevigny : Le film le méritait. C'est ce dont le film avait besoin. Je pense que c'était même ma décision. Je voulais que le film ait cela. Et je pense que c'est un peu punk pour une femme âgée de 43s d'être nue. J'ai l'impression que nous sommes bombardés de ces idéaux de beauté et j'essaie dans mon petite chemin (avec mon compte Instagram) de dire, regardez cette femme, regardez Anna Magnani, elle est d'une grande beauté et les filles le voient, elles voient plus de diversité et des formes et des tailles et des looks et elles savent que ces gens sont également appréciés pour ce qu'ils apportent, non seulement pour leurs apparences, mais aussi pour leur talent.

Journaliste : J'ai vu sur votre compte Instagram que vous avez passé du temps dans ce bar, Original Pinkie Masters, pendant le tournage en Géorgie.
Chloë Sevigny : C'était je crois le premier bar gay de Savannah. Et il y a une école d'art là-bas, dont beaucoup d'étudiants en art et de professeurs y étaient. C'était un écart de génération sympathique. Ils avaient un excellent juke box avec toute cette musique obscure incroyable et c'était simplement notre local.
Kristen Stewart : C'est un bar simplement génial.
Chloë Sevigny : Une foule cool. Personne ne la [Kristen] dérangeait. Ils me dérangeaient plus qu'elle.
Kristen Stewart : Ce qui signifie que c'est VRAIMENT un bar cool.
Chloë Sevigny : Cela signifie simplement qu'ils sont plus âgés.

Journaliste : Pourquoi avez-vous commencé à réaliser des courts métrages avant les longs métrages ?

Chloë Sevigny : En tant qu'actrice, j'étais frustrée, me donnant toujours la vision de quelqu'un d'autre. Ce n'est pas que je n'ai pas toujours été d'accord avec leur vision ou que je ne voulais pas en faire partie ou que je pensais qu'ils étaient de grands cinéastes, mais que tant que vous n'êtes toujours pas dans la salle de montage, c'est le truc de quelqu'un d'autre. Je voulais avoir mon propre truc et exprimer mes propres idées, visions et amours.
Kristen Stewart : Oui pareil, j'ai commencé si jeune, je ne me suis jamais sentie plus vue ou exprimée ou autorisée à être vraiment comme lorsque tu as vraiment bien raconté une histoire, une histoire qui a pénétré en toi. Je ne fais pas une grande distinction entre le fait de jouer la comédie et le fait de diriger. Je pense en tant qu'actrice que j'adore l'indulgence, mais je ne veux pas parler de manque de contrôle parce que je contrôle très bien, je suis toujours dans la tête du réalisateur en train de me dire, 'Comment est-ce que cela va être vu ?'. Je veux être capable de m'intégrer parfaitement dans votre cadre. Je vais savoir à quoi ça ressemble.
Chloë Sevigny : Pas moi. Je deviens trop consciente de moi. 
 
Kristen Stewart : Mais je voulais faire un court métrage avant un long métrage parce que je ne l'avais jamais fait auparavant. Directement. Et j'adore ce que les courts métrages font pour les gens qui ont la volonté de faire des choses étranges. Vous n'essayez pas pas de divertir les gens, pas que ce soit quelque chose qui ne m'intéresse pas, je suis aussi pour, mais c'est amusant de faire véritablement un poème avec des vers libres.
Chloë Sevigny : Plus une expression.
Kristen Stewart : Il ne doit pas faire une heure et demie, il ne doit pas être digeste. Il faut simplement le goûter.
Chloë Sevigny : Les gens se disent, 'Pourquoi faites-vous un autre court métrage, pourquoi ne faites-vous pas un long métrage ?'. Et j'ai un tel respect pour les réalisateurs de longs métrages, mais je ne suis pas encore prête. Je suis encore en train d'expérimenter et d'apprendre.

Journaliste : Et en tant qu'actrices, vous vous révoltez souvent contre la grande entreprise d'Hollywood, en choisissant constamment des projets intéressants et des réalisateurs avec lesquels travailler.
Chloë Sevigny : On appelle ça le goût.

Kristen Stewart : Et elle frappe encore ! Mec ! Honnêtement, si je disais ça, cela donnerait l'impression d'une telle prétention, mais parce que c'est elle, parce que tu as réellement le pouvoir, tu peux réellement élever cette déclaration et [en jurant] la dégueuler.  



dimanche 6 mai 2018

Chanel : Interview de Kristen avec Associated Press

A l'occasion du défilé Chanel Cruise 2019 qui s'est déroulé au Grand Palais, à Paris, Kristen a évoqué le Festival du Film de Cannes, où elle sera membre du jury, la raison pour laquelle elle fait du cinéma et les défilés Chanel dans une interview avec Associated Press. 




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Stewart est venue au défilé de Paris sur le chemin du Festival du Film de Cannes ce mois-ci dans le sud de la France où elle sera présente comme l'un des membres du jury.

'Cannes est un endroit qui valorise la raison pour laquelle les gens font des films qui correspondent à la raison pour laquelle je le fais', a déclaré la star de Twilight, âgée de 28 ans. 'Je me sens comme un petit enfant qui marche dans quelque chose auquel je ne suis pas autorisée'.
 
Le bateau, qui a évoqué des images de la Côte d'Azue, a également chamboulé Stewart.

'Leurs défilés sont toujours comme entrer dans un rêve très élaboré', a t-elle dit.

 
Source: APNews

jeudi 15 juin 2017

Come Swim : Interview de Kristen avec Associated Press [Cannes 2017]

A l'occasion de la press junket de Come Swim lors du Festival du Film de Cannes 2017, Kristen évoque le processus d'élaboration de son premier court métrage, le tournage et sa présence sur la Croisette en tant que réalisatrice dans une interview avec Associated Press.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs



Kristen Stewart : Vous pensez qu'un acteur qui fait ses débuts en tant que réalisateur va habituellement … Les gens parlent les uns avec les autres des films … Ce que j'aimerais également faire. Mais il s'agissait plus d'externaliser un sentiment vraiment interne dont vous ne parlez pas vraiment. Hum et je pense que nous avons en quelque sorte bien réussi [à faire] cela dans la première partie. La première partie est principalement … Simplement comme cette douleur vraiment gigantesque que ce mec est juste en train d'expérimenter de manière viscérale et ésotérique comme … Comme si jamais personne n'avait autant vécu cette douleur [que lui] … Qui est en fait toujours ce que vous ressentez lorsque vous êtes super triste … Et ce que vous ne réalisez pas lorsque vous cheminez péniblement à travers cette eau … Vous avez le sentiment que vous êtes … Vous êtes seul là-dedans … Lorsque vous êtes en dehors de cela, vous réalisez et vous vous dites, 'Mec ! Tout le monde est en train de te regarder ! Tu as simplement l'air d'être triste et j'ai compris et on est tous passé par là !'. Mais lorsque vous êtes en plein dedans, vous ne pouvez pas participer … A la vie …



Kristen Stewart : Je suis tellement sensible que cela me rend dingue. C'est amusant, le premier film que je voulais faire était essentiellement simplement … Il s'agit d'un film à propos de quelqu'un qui dit, 'Tu ne comprends pas ! C'est horrible !'. [Rires] Et je réalise que tout le monde passe par cela … Mais ouais je suis en quelque sorte une petite nature ! Je veux dire j'aime également jouer la comédie, donc je ne veux pas, vous savez, échanger l'un contre l'autre. Mais, jouer la comédie dans les films demande tellement de temps que j'ai en quelque sorte besoin de me dire, 'Non !'. J'ai en quelque sorte besoin de me donner l'autorisation mais de ne pas être cupide ou quelque chose du genre. Je deviens toujours nerveuse, je me dis, 'Oh, attendez ! Laissez-moi lire absolument tout à propos de cela !', s'il y a quelque chose que je veux … Et à la fin, vous finissez par juste jouer la comédie dans les films. Donc, je veux étendre ce court métrage vers un truc plus long et j'ai un autre court métrage que je veux faire donc là maintenant, c'est le truc sur lequel je me focalise.



Kristen Stewart : Cela m'a pris tellement de temps pour faire un court métrage alors que je pensais que j'allais être la plus jeune réalisatrice. Je travaillais avec Jodie Foster sur Panic Room et je disais, 'Je vais réaliser, je vais être la plus jeune réalisatrice qui va exister !'. Et hum … Pour moi, ce processus c'est genre … C'est lent … C'est vraiment, vraiment lent. Mais, je lui ai dit que j'étais en train de faire ce court métrage et elle m'a dit, 'Génial ! Enfin ! Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ?'. Et je lui ai dit, 'Je ne sais pas je vais trouver le bon truc et l'écrire et assembler tout cela …'. Je ne sais pas j'ai travaillé avec des personnes tellement incroyables qui m'ont rempli avec … Vous savez ils détiennent un genre de clé et ils débloquent des choses … Hum je ne sais pas si je peux faire cela, je ne sais vraiment pas si je peux faire cela … Je veux dire beaucoup de doute en soi peut vous tenir éloigné des choses … Mais ensuite elle m'a dit, 'Mec, la première chose que tu vas réaliser, c'est que tu n'as rien à apprendre !'. Et tous les jours, sur le tournage, j'allais travailler avec … Pas vraiment en étant super nerveuse mais en quelque sorte j'anticipais les choses en me disant, 'Cela va être la jour où quelqu'un va venir à moi et me poser une question dont je n'ai pas la réponse'. Et cela ne s'est jamais produit ! Et au contraire, c'était simplement combien de questions pouvons-nous nous poser les uns les autres … C'est là où je me suis le plus amusée en faisant quelque chose et ouais … Les choses se sont simplement faites par elles-mêmes, en s'assemblant comme cela, 'Bim bam boum' … Et je me disais, 'Wow je ne peux !!!'. Et nous avons trimé en donnant de nous-mêmes mais à la fin, je me suis dit, j'ai regardé les choses et cela s'est fait par lui-même et je me dis, 'J'en suis super fière !' Pas que je sois fière de moi-même à proprement parler, mais je suis fière [du film].





Kristen Stewart : Oh mon dieu, je suis en plein délire. C'est fou. Honnêtement je veux dire, je pense que Thierry [Frémaux, le délégué général du Festival] est gentil avec moi ou quelque chose du genre. Il dit simplement, 'Ok, tu peux montrer ton petit film ici'. Je dis, 'Merci !'. Non je veux dire, je suis venue ici quelques fois … Donc je pense qu'ils se disent, 'Bien sûr, tu peux montrer ton petit court métrage !'. [Rires] Chose que j'apprécie vraiment !


* Interview écrite 

Les ambitions de réalisation de Kristen Stewart remontent à l'époque où elle a joué la comédie à 11 ans dans Panic Room le thriller de David Fincher en 2003.

'Je travaillais avec Jodie Foster et je me disais, 'Je vais diriger. Je serais la plus jeune réalisatrice qui existe', a déclaré Stewart lors d'une interview au Festival du Film de Cannes.

Il a fallu plus de temps que Stewart n'imaginait, mais elle a maintenant réalisé un court métrage intitulé Come Swim qui, après avoir fait ses débuts à Sundance, est venu à Cannes.

Il annonce ses ambitions cinématographiques et ouvre un nouveau chapitre dans la carrière rapide de l'actrice de 27 ans. Stewart développe déjà plusieurs autres projets et prévoit de développer Come Swim en un long métrage.

Lorsqu'elle a dit à Foster qu'elle allait finalement faire quelque chose, Stewart dit, 'Elle me disait, 'Ma pote, la première chose que tu vas réaliser, c'est que tu n'as rien à apprendre''.

Come Swim, qui sera lancé plus tard sur le site internet féminin Refinery29, n'est pas votre début de réalisation classique de la part d'un acteur. Il s'agit d'une représentation métaphorique de 17 minutes d'un sentiment, de l'oppression écrasante du choc et du chagrin. Un homme est submergé, littéralement, par l'eau de partout.

Stewart décrit le film comme une 'douleur amplifiée' et dit que son imaginaire l'a hantée pendant quatre ans.

'Vous ne vous rendez pas compte lorsque vous naviguez à travers cette eau, vous avez le sentiment d'être tellement seul', dit Stewart sur un balcon donnant sur le littoral de Cannes. 'Nous sommes tous passés par cela. Mais lorsque vous êtes dedans, vous avez le sentiment que vous ne pouvez pas prendre part à la vie'.

À plusieurs égards, Come Swim reflète quelque chose d'essentiel à propos de Stewart : elle est en hyper alerte vis à vis de son entourage et de ses émotions. C'est une qualité qui a probablement contribué à la construire, aux yeux de beaucoup (particulièrement les Français, qui ont fait d'elle la première actrice américaine à remporter un César pour le film sélectionné à Cannes Clouds Of Sils Maria), une artiste d'une sensibilité nerveuse, vivante.

'Je suis si sensible que cela me rend dingue', dit Stewart. 'C'est drôle (que) le premier film que j'ai voulu faire soit fondamentalement un film à propos de quelqu'un qui se dit, 'Tu ne comprends pas ! C'est horrible !''.

Cannes a été un lieu particulièrement significatif pour Stewart, [puisqu'elle est] venue ici avec ses deux collaborations avec Olivier Assayas, Personal Shopper et Clouds Of Sils Maria et l'adaptation de Jack Kerouac, Sur La Route.

Pourtant, venir à Cannes en tant que réalisateur est ce dont la plupart des réalisateurs rêvent.

'Oh mon dieu, je suis en plein délire. C'est fou. Honnêtement je veux dire, je pense que Thierry [Frémaux, le délégué général du Festival] est gentil avec moi ou quelque chose du genre', dit Stewart. 'Il dit simplement, 'Ok, tu peux montrer ton petit film ici'. Je dis, 'Merci !''.

Passer derrière la caméra a également été un moyen pour Stewart d'être le genre de réalisateur qu'elle est apprécie elle-même – un [réalisateur] qui favorise la découverte sur un contrôle fortement structuré.

'Le pire est lorsque la réalisation devient correctrice', dit-elle. 'On se dit, 'Alors faites tout par vous-même. Pourquoi est-ce que vous faites même des films ?'. Je ne veux pas des idées emballées et livrées'.

Come Swim, abstrait et impressionniste, n'est certainement pas comme cela. Pour une actrice qui fait des scores remarquables au box office, son film se préoccupe peu des attentes du public correspondantes.

À l'heure actuelle, elle essaie de consacrer davantage de temps à la réalisation – un défi pour une interprète attirée par les productions indépendantes.

'Je veux dire, j'aime également jouer la comédie. Je ne veux pas échanger l'un pour l'autre. Mais jouer la comédie dans les films prend tellement de temps que je dois en quelque sorte dire non. Je dois en quelque sorte me permettre de ne pas être gourmande ou quelque chose du genre', explique Stewart.

Faire Come Swim, dit-elle, est le truc le plus amusant qu'elle est fait sur un plateau de tournage.

'Je le regarde et c'est une chose en elle-même et je me dis, 'Je suis tellement fière de cela'', dit Stewart. 'Cela n'est même pas comme si j'étais fière de moi. Je suis fière du projet'.
 
Source Associated Press: 1 2

vendredi 24 mars 2017

Personal Shopper : Interviews de Kristen lors de l'avant première à New York [09.03.2017]

A l'occasion de l'avant première de Personal Shopper à New York, Kristen évoque le projet et son personnage de Maureen, de sa nouvelle coupe de cheveux pour Underwater et de l'émisssion Saturday Night Live aux micros de plusieurs médias.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

* ET Canada



Kristen Stewart : Je joue quelqu'un qui, vous savez, est au service d'une autre personne et d'une façon, qui est pour elle, vraiment sans intérêt … Et, mon expérience avec les personnes qui travaillent dans la mode a toujours été … Il y a toujours eu deux perspectives … Soit les personnes adore vraiment cela et le talent artistique qui en découle et la beauté et l'esthétique et vous savez cela imprime leurs vies ... Cela n'est pas seulement un boulot, c'est en quelque sorte une forme d'art et j'adore ces personnes. Je ne crée pas de vêtements mais je les admire vraiment. Et puis il y a ceux qui … Essaient simplement de gagner un concours de popularité, vous savez, du genre, vous voulez être spécial et cela signifie [que c'est] vide et concrètement étrange et hum … Mon personnage ressent cela ou quelque chose qui ressemble à cela.

* ENews




Présentatrice 1 : Maintenant, Kristen Stewart est habituellement une personne plutôt privée. Lorsque nous étions avec elle, elle était d'humeur très partageuse.
Présentatrice 2 : Ouais de sa sexualité à ses insécurités, voici une nouvelle KStew !
Kristen Stewart : Vous devriez essayer … Vous savez, on ne vit qu'une seule fois à ce que je sache !
Voix off : Des mots délivrés en direct par Kristen Stewart qui a dévoilé une toute nouvelle coupe de cheveux hier soir.
Kristen Stewart : C'est extraordinaire ! C'est un sentiment tellement bon !
Voix off : Eh bien, elle avait l'air sexy dans une robe brillante Chanel.
Kristen Stewart : Je voulais le faire depuis un sacré moment et j'ai enfin trouvé une excuse pour le faire !
Voix off : L'excuse est le nouveau film intitulé Underwater, mais l'actrice a révélé qu'elle a d'abord hésité à tout raser !
Kristen Stewart : Au début, j' étais un peu appréhensive de ne pas tenir le coup. Mon dieu, je suis tellement consciente de cela ! Et je me suis dit, 'Hum ok …'. Je veux dire si je parais être un peu ridicule, cela va humaniser ce personnage et cela semblera intentionnel.
Voix off : Lors de l'avant première de son nouveau film, qui est en salles dès à présent, Personal Shopper, elle a fini par faire les gros titres avec un autre sujet, sa sexualité.
Kristen Stewart : Je suis heureuse que cela ait attiré l'attention si cela a de l'importance.


* Extra TV



Journaliste : J'adore la coupe de cheveuuuuuux !
Kristen Stewart : Merci !
Journaliste : Qu'est-ce qui l'a inspirée ?
Kristen Stewart : Je vais faire un film cet été … Eh bien en fait je pense dans quelques semaines … Il s'intitule Underwater. Je vais porter énormément des casques enquiquinants. Alors vous savez, je ne voulais pas à affaire un processus casse pied.
Journaliste : Est-ce que vous l'aimez ? Est-ce que c'est plus amusant ? Est-ce que c'est plus cool ? Vous avez juste à vous lever et c'est parti … 
Kristen Stewart : Ouais ! Je ne l'ai que depuis quelques jours mais c'est sympa. C'est vraiment joli. Je suggère à ceux qui veulent le faire de vraiment se lancer.
Journaliste : C'est vrai ?
Kristen Stewart : Oui oui !
Journaliste : Comment s'est passé votre premier jour en vous réveillant avec votre nouvelle coupe ?
Kristen Stewart : En fait j'étais en retard pour attraper un avion pour venir ici. Je me suis carrément réveillée avec une heure de retard et j'ai bondi hors du lit et jeté quelques trucs dans mon sac et je suis allée me brosser les dents … Et je me suis dit, 'Ohhhh mon dieuuuuu ! C'est moiiiiii !'. Je l'avais totalement oublié !
[...]
Kristen Stewart : C'est vraiment un regard pensif, très très étrange sur une fille qui est en plein milieu d'un processus de deuil, qui se retrouve en quelque sorte dans une spirale existentielle.
Journaliste : Est-ce que vous voulez de nouveau présenter le SNL [l'émission Saturday Night Live] ?
Kristen Stewart : Ouais bien sûr ! Je veux dire s'ils veulent à nouveau de moi. J'étais terrifiée toute la semaine [auparavant] et je me disais, 'Pourquoi est-ce que je m'impose cela ? A quoi ai-je pensé ? Pourquoi est-ce que j'ai pensé que je pourrais le faire ?'. Et puis hum … Ouais cette dernière heure c'est redescendu et on s'est tellement, tellement, tellement amusés !


* N News



Kristen Stewart : Eh bien, je veux dire j'ai toujours voulu conserver ce qui est à moi et privé parce que je ne voulais pas faire partie d'une industrie qui en retirait de l'argent. Cela n'était pas que ne voulais pas que les gens sachent que j'étais … C'est simplement que cela semblait être futile et bizarre. Et puis, j'ai aimé … Vous savez, vous vous confiez un peu et si vous pouvez aider une ou deux personnes, alors cela en vaut la peine.
[…]
Kristen Stewart : Peut être une coupe de cheveux … Mais raser, carrément ! Hum je suis contente que cela ait fonctionné. Vous savez, j'aurais pu avoir un crâne tout biscornu … Et j'ai eu de la chance j'ai eu la tête que je pensais avoir … Donc cela a fonctionné.


* Associated Press

Kristen Stewart : Hum c'est la seconde fois que je travaille avec ce réalisateur et nous avons vraiment trouvé un point de connivence … Et hum un qui ne nécessite pas de mots. C'est en quelque sorte une compréhension intrinsèque et nous avons en quelque sorte des similitudes … Et j'ai un certain type de processus … Nous abordons le travail de la même façon. Et hum, vous savez, cela signifie simplement que vous pouvez prendre des choses complexes et aller super loin avec elles sans avoir trop de souci à vous faire pour les résultats. Vous savez c'est vraiment quelqu'un qui prend des risques et je pense qu'il est tout simplement un esprit vraiment vraiment brillant et je ferais n'importe quoi pour lui alors je suis impatiente que les gens le voient.

Kristen Stewart : Je joue quelqu'un qui, vous savez, est au service d'une autre personne et d'une façon, qui est pour elle, vraiment sans intérêt … Et, mon expérience avec les personnes qui travaillent dans la mode a toujours été … Il y a toujours eu deux perspectives … Soit les personnes adore vraiment cela et le talent artistique qui en découle et la beauté et l'esthétique et vous savez cela imprime leurs vies ... Cela n'est pas seulement un boulot, c'est en quelque sorte une forme d'art et j'adore ces personnes. Je ne crée pas de vêtements mais je les admire vraiment. Et puis il y a ceux qui … Essaient simplement de gagner un concours de popularité, vous savez, du genre, vous voulez être spécial et cela signifie [que c'est] vide et concrètement étrange et hum … Mon personnage ressent cela ou quelque chose qui ressemble à cela.


Source: NNews

mercredi 15 mars 2017

Personal Shopper : Portraits & interview de Kristen & Olivier Assayas avec Associated Press

A l'occasion de la press junket américaine de Personal Shopper, Kristen et Olivier Assayas ont réalisé une série de portraits pour Associated Press. Dans une interview, ils évoquent également leur collaboration et leur amitié, le projet et le tournage compliqué, Hollywood ou encore la vie privée de l'actrice.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Stewart et Assayas trouvent une voie dans l'ombre de la célébrité
NEW YORK (Associated Press) – Dans l'arrière salle débraillée d'un restaurant d'East Village, Kristen Stewart est en train de motiver sarcastiquement le réalisateur français Olivier Assayas pour une séance photo.

'Tu es en Amérique maintenant, mon pote !', plaisante Stewart. 'Putain on doit vendre ce film !'.
Stewart, un vétéran des blockbusters agée de 26 ans, est bien informée des exigences de la promotion des films. Mais avec Assayas, elle a trouvé une liberté issue de telles préoccupations. Le réalisateur et elle ont formé une amitié improbable mais formidable qui a donné naissance à deux films très acclamés, les deux faits en Europe, très loin des règles d'Hollywood.
Ils sont une duo étrange : elle, une star de haut rang rebelle originaire de Los Angeles qui est devenue l'une des actrices les plus excitantes et intransigeantes ; lui, un Parisien réservé dont les films superposés, cérébraux oscillent entre la réalité et la fiction.

Qu'est-ce qui les fait accrocher ? Ils rigolent.

'Je ne suis pas sûr', dit Assayas. Stewart hoche de la tête. 'C'est la question principale', dit-elle. 'Je ne sais pas. Nous nous adorons'.

Leur dernier film, Personal Shopper, est plein de mystères également. Il s'agit d'une histoire de fantômes, qui se déroule dans un monde contemporain de SMS et de recherches sur Google. Dans le film, qui est sorti vendredi, Stewart joue une jeune femme dont le frère jumeau vient juste de mourir. Son travail journalier est de faire du shopping dans Paris pour une célébrité barrée, mais elle est également une médium et une série de rencontres étranges lui font croire qu'un esprit (son frère?) la contacte.

Personal Shopper suit leur film précédent Clouds Of Sils Maria, un film singulièrement énigmatique dans lequel Stewart a joué un membre du personnel (une assistante du personnage de comédienne de Juliette Binoche) d'un personnage encore plus célèbre. [Le rôle a offert un César à Stewart, la première Américaine à remporter la récompense française]. Mais en s'intéressant à des personnages en dehors de la lumière des projecteurs – et dans des films en dehors des standards hollywoodiens – Stewart n'a jamais été autant elle-même à l'écran.
'Je pourrais faire des films à propos de Kristen étant une star de cinéma ou n'importe quel autre personnage qu'une actrice à sur les réseaux sociaux', dit Assayas. 'Mais ce qui m'intéresse, c'est la personne. Donc je jette le fardeau de la célébrité sur quelqu'un d'autre, afin qu'elle puisse être libre de cela'.
'Peut être que pour le prochain, je pourrais jouer une actrice célèbre', plaisante Stewart. 'Essaye de normaliser cela !'.
Il y avait beaucoup de moments tout en faisant Personal Shopper où la célébrité de Stewart a été envahissante. En tournant dans les rues de Paris (Stewart conduit un scooter à travers la ville dans le film), ils ont été entourés par les paparazzi. Assayas reconnaît pour cela et d'autres raisons (une équipe difficile, sa sous estimation de la complexité d'une longue séquence avec des textos) que le film avait 'une énergie étrange'. 'Nous avons lutté pour ce film', dit-il.

Mais Stewart dit qu'elle a canalisé les intrusions dans son personnage hanté. 'J'ai pensé que j'étais enlevée et c'était bien', dit-elle. 'Cela m'a rendu plus sensible. Mes nerfs étaient très proches de la surface'.

Dans les deux films, Stewart a savouré la chance de faire une remarque sournoise sur le complexe industriel des célébrités.

'En tant qu'étranger, vous êtes autorisé à commenter très honnêtement des choses qui sont indéniablement, objectivement étranges', dit Stewart. 'Mais si vous êtes la personne qui est au centre de cela, alors tout d'un coup, ces commentaires deviennent cinglants et vous êtes ingrat et compagnie. C'était sympa de pouvoir dire la vérité et ne pas être alpaguée pour cela'.
Pourtant, l'ancienne actrice de Twilight, avec des cheveux fraîchement décolorés, a obtenu à juste titre une réputation d'être une star particulièrement franche et directe. Elle a accepté rôle après rôle, habituellement dans des petites productions indépendantes (Certain WomenEquals, Café Society) avec une insatiable envie de travailler, de continuer à explorer. Stewart a également présenté un court métrage qu'elle a réalisé à Sundance cette année.
Dans un monologue mémorable pour l'émission Saturday Night Live plus tôt cette année, elle a réfléchi lorsque Donald Trump en 2012 a tweeté à plusieurs reprises que son petit ami de l'époque Robert Pattinson aurait dû 'la larguer'. 'C'était inconcevable, en fait', dit Stewart. 'A l'époque, je le considérais comme une star d'une émission de télé réalité. Je me disais, 'Qui est ce mec ?''.
'Pour être honnête, il y a tellement de choses importantes et qui ont vraiment des répercussions qu'il a dites et qu'il dit encore tout le temps', continue t-elle. 'C'était simplement un étranger, fascinant parce que c'est tellement ridicule en termes d'importance. Cela en valait la peine que tout le monde sache cela parce que c'est foutrement bizarre'.

Elle a également, dans une réprimande adressée à Trump et une inspiration pour les autres, annoncé, 'Et je suis tellement gay, mon pote '.

'Je me suis vraiment permise d'être vraiment libre et sans égards envers les autres de vivre ma vie', dit Stewart. 'Il y a simplement un moment où je suis me suis rendue compte que les choses que vous faites et que vous dites, lorsque vous avez tellement de gens qui vous regardent … Elles affectent les autres. Donc je suis vraiment fière de cela. Mais, en même temps, je déteste que ce soit un si gros truc. C'est un fait de la vie maintenant, mais c'est comme, peu importe. Pour moi, cela n'est pas personnellement une grosse affaire mais je sais que cela peut l'être pour les autres'.
Stewart et Assayas peuvent, à bien des égards, être les opposés. Mais ils sont tous les deux enclins à suivre leurs instincts dans des directions imprévisibles et de poursuivre des questions dont ils savent qu'elles ne mèneront à aucune réponse. Peu importe la raison, cela colle entre eux.

'C'est un fait qu'un film comme Personal Shopper se fait à cause de Kristen', explique Assayas. 'La façon dont nous fonctionnons me permet d'essayer, finalement, des choses plus audacieuses. D'une certaine manière, elle me protège'.

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