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dimanche 12 janvier 2020

Underwater : Interview de Kristen avec Refinery29

A l'occasion de la press junket d'Underwater, Kristen parle du film, de son personnage, du tournage, du développement du projet ou encore de son approche avec l'eau et la claustrophobie dans une interview avec Refinery29.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.

Kristen Stewart dit qu'elle 'a à peine survécu' en faisant son dernier film d'horreur

Imaginez ceci : vous terminez une longue journée en tant qu'ingénieur en mécanique dans une installation de forage à sept milles sous l'eau en vous brossant les dents seul dans une salle de bain industrielle faiblement éclairée. Il est tard (ou est-ce – le temps perd son sens lorsqu'il n'y pas de lumière naturelle du soleil), vous portez une brassière de sport et un pantalon de survêtement et vous voulez juste vous coucher. Et puis tout à coup, vous voyez une gigantesque vague s'écraser à travers un mur et une crête dans votre direction. Il y a eu une rupture.

Ainsi commence Underwater, le nouveau thriller long métrage réalisé par William Eubank et mettant en vedette Kristen Stewart dans le rôle de Norah, sujet du scénario décrit ci-dessus. Avec un petit groupe de survivants (joués par T.J. Miller, Jessica Henwick, John Gallagher Jr., Vincent Cassell et Mamoudou Athie), Norah doit trouver un moyen de survivre dans un environnement pour lequel elle n'est absolument pas préparée – et ce n'est même pas compter les monstres cachés dans les profondeurs.

Stewart, – qui a filmé ce projet en 2017, avant que Charlie's Angels la ramène dans l'orbite des superproductions – ancre le film avec une dextérité caractéristique. Ses cheveux coupés et décolorés peuvent dégager des vibrations à la G.I. Jane, mais dans ses mains, Norah est songeuse, vulnérable et caustiquement drôle, même face à la mort. Eubank crée une atmosphère instantanément tendue, s'appuyant sur les ombres et les grincements pour l'horreur qui fait que le public a le sentiment d'être aussi claustrophobe que les protagonistes. Vêtu d'énormes combinaisons métalliques conçues pour repousser la pression écrasante de la fosse Mariana, le groupe décide de marcher le long du fond de l'océan pour atteindre une autre installation dans le but d'atteindre la surface. Et selon Stewart, le processus de réalisation du film n'étai que légèrement moins intense.

Journaliste : C'est l'un des films les plus stressants que j'ai vu récemment et qui inclut Uncut Gems.
Kristen Stewart : Uncut Gems était très, très stressant d'une manière très différente, mais ouais, c'est foutrement stressant.

Journaliste : Qu'est-ce qui vous a attiré dans ce film en particulier ?
Kristen Stewart : Je n'avais pas fait de gros film depuis longtemps et j'avais vu The Signal, qui était le premier film du réalisateur. Je savais qu'il était vraiment jeune et qu'il n'avait pas fait grand chose pour assembler ce film, et j'ai pensé qu'il avait fait une quantité incroyable de choses avec ce qu'il avait. Initialement, [le scénario] était grossièrement dessiné. C'était très fondamental. Les personnages devaient être des personnes. Et je [voulais] faire quelque chose d'inné et de physique, qui traitait avec des personnes traquant des choses et une sorte d'épuisement des ressources et d'être là où elles ne devraient pas être, et des répercussions de tout celui qui arrive à un point critique dans un film de survie assez différent qui a tourné en un film de monstre étrange. Je suis simplement dit, 'Ecoute, si je fais un grand film commercial, ça sonne comme quelque chose dans lequel je m'investis'.

Journaliste : Avez-vous reçu beaucoup de commentaires sur votre personnage ?
Kristen Stewart : J'ai sauté dessus et je suis venue à la Nouvelle Orléans et nous avons travaillé avec quelques écrivains pendant quelques jours. Cela s'est trouvé être en quelque immersif et basique. Dès que nous avons commencé à vraiment le vendre avec des trucs de type complot, c'était simplement faux parce que vous commencez avec des gens qui ne se connaissent pas vraiment et qui essaient juste de ne pas mourir. Si vous commencez à parler d'autre chose, vous vous dites, 'Est-ce vraiment le moment où vous allez dire ce truc ?'. Donc, nous avons simplement existé et essayé de survivre à l'expérience réelle de la réalisation du film et c'est ce que cela a fini par être.

Journaliste : J'ai toujours eu peur d'être en maillot de bain ou pieds nus en cas de catastrophe. Et c'est exactement ce qui se passe ici !
Kristen Stewart : Exactement ! J'ai pensé quie c'était une si bonne idée de commencer un film sans connaître la personne au-delà de cela et de me dire, 'Oh mon dieu, ça pourrait être moi'. Je vais être sous la douche, me brosser les dents et foirée.

Journaliste : Votre personnage porte un pantalon de survêtement et une brassière de sport ou une combinaison sous marine très lourde. Cela vous a t-il fait sentir vulnérable en tant qu'actrice ?
Kristen Stewart : Les combinaisons étaient l'une des plus – et je ne dis pas cela pour avoir quelque chose à dire ou être dramatique sur un scénario dans un film. C'était la putain de chose la plus difficile que j'avais faite physiquement. J'ai pensé à un moment donné qu'il y avait quelque chose de grave avec moi et j'aurais peut être été malade parce que mon corps ne fonctionnait plus. Nous avons à peine survécu à cela et ce n'est certainement pas quelque chose pour lequel se vanter. C'était stupide. Les combinaisons étaient trop lourdes. Nous ne pouvions pas faire notre travail dans nos combinaisons. C'était foutrement ridicule. Mais au début, avant d'entrer dans les combinaisons, je pensais que c'était une très bonne idée de la garder en sueur. Nous allions faire de vrais sous vêtements, mais je ne voulais tout simplement être une cinglée et je voulais avoir l'air nue dans le film. Mais, définitivement conservé les pieds nus et dans une brassière de sport et un pantalon de survêtement. Absolument, absolument pas préparée à faire face à ce qui s'est passé.

Journaliste : Etiez-vous réellement sous l'eau ?
Kristen Stewart : Oui. Il y avait une combinaison spéciale qui pouvait effectivement aller sous l'eau, mais c'était horrible. Elles ne fonctionnaient pas très bien car on n'entendait rien. L'air parfois ne fonctionnait, et puis il fallait dire, 'Eh les gars, relâchez la pression ou un truc du genre'. Mais ils disaient, 'Quoi ?'. Et vous essayez de faire de signaux manuels, mais vous avez des gants. Je me dis, 'Ca prend 15 minutes pour sortir du costume maintenant. Mon corps va exploser avant les 15 minutes'. Je ne sais pas si vous avez déjà été claustrophone – il n'y a pas de temps.

Journaliste : Vous avez réalisé un court métrage en 2017 intitulé Come Swim qui contient également beaucoup d'images sur l'eau. Qu'est-ce qui vous convainc dans l'eau ?
Kristen Stewart : J'ai totalement peur de l'eau. Cela a en quelque fonctionné de cette beau manière narrative dans ma vie et est définitivement devenu concomittant avec d'autres histoires que je veux raconter. C'est une ligne directe, c'est sûr. Mais, au sens littéral, je ne suis définitivement pas une bonne nageuse et je suis super claustrophobe. Donc tout mon truc pendant ce film, je me disais, 'Ne sois pas une trouillarde'. À un moment donné, tu dois essayer. Tu ne vas pas mourir en faisant ça. Mais je pleurais. Lorsque nous n'avions pas à porter ces combinaisons submersibles, ce que les autres acteurs n'ont pas trouvé trop pénible. J'ai dû prendre du Xanac et je n'y suis allée que trois fois. Et je ne recommencerai jamais tant que je vivrai.


Source: Refinery29

samedi 27 avril 2019

JT Leroy : Interview de Kristen & Laura Dern avec Refinery29

A l'occasion de la press junket de J.T. LeRoy à Los Angeles, Kristen et Laura Dern parlent du film, de leurs personnages, de la manière dont elles les ont appréhendé, de l'histoire ou encore du tournage dans une interview avec Refinery29. 



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Journaliste : Laura, votre personnage, Renata Klein dans Big Little Lies, fait partie d'une troupe de menteuses emblématiques. Laura Albert dans J.T. LeRoy est en quelque sorte un type de menteuse très différente. Entre Laura et Renata, qui est la meilleure menteuse ?
Laura Dern : Elles ne sont même pas du tout sur la même planète ! Je suis vraiment intéressée par les gens qui disent la vérité et ces femmes pensent qu'elles disent la vérité. C'est là où je pense qu'elles sont similaires. Leur vérité est leur vérité. Renata est une personne qui a le sentiment d'être tellement projetée par le monde. C'est qui est beau à propos de J.T. LeRoy, c'est malgré l'apparence d'un canular, que ces personnages féminins sont d'une grande pureté. Ils aspirent tous les deux à se retrouver eux-même et leur identité. Laura m'a donné le sentiment d'être comme un chat dans un sac. Brouiller pour trouver un moyen de faire connaître la vérité et de ne pas être vue. J'avais vraiment le cœur brisé et j'étais émue par ça.

Journaliste : D'une certaine manière, vous partagez le rôle de JT LeRoy. Comment avez-vous travaillé ensemble pour créer JT ?
Kristen Stewart : Nosu avions toutes les images et toutes les photos de leurs apparitions, ainsi que des interviews et les impressions des gens concernant ces entrevues de cette époque grâce au documentaire. Mais je devais prendre le rôle de Savannah. J'ai écouté Laura Dern lire une histoire en tant que JT, pas nécessairement Laura Albert. Nous devions le faire ensemble.
Laura Dern : Ce qui est extraordinaire. J'avais presque oublié ça, que nous avions toutes deux joué cette personne. Certaines scènes étaient difficiles à comprendre et à peaufiner, mais elles étaient également fascinantes – on avait l'impression de travailler sur une pièce de théâtre – étaient ces scènes dans son bureau où Laura fait entrer Savannah.
Kristen Stewart : Et en faisant sortir JT.
Laura Dern : Il y avait un besoin urgent d'avoir un avatar. Et de trouver une muse qui maintiendrait cet avater en vie. Je crois que c'était vraiment vrai pour Laura.
Kristen Stewart : Je pense qu'elle a vu une énergie déplacée en Savannah, et elle a dit, 'Eh, je vais te faire te sentir mieux en ayant ça, parce que je l'ai'.

Journaliste : Savannah et Justin ont déclaré qu'ils s'intéressaient au pourquoi et non au comment du stratagème des femmes. Avez-vous tiré des conclusions indépendantes quant aux raisons pour lesquelles Laura etr Savannah ont soutenu JT pendant six ans ?
Kristen Stewart : La manière dont cela s'est passé est un jugement. Pour dire comment : comment les gens voudraient-ils mentir à propos de quelque chose d'aussi personnel avec les autres ? Comment est-ce arrivé ? Mais pourquoi est-ce si logique ? Vu tous les détails, vous comprenez la raison pour laquelle Savannah voudrait côtoyer un artiste aussi compulsif et une personne aussi contagieuse – elle essayait de se retrouver dans un monde qui n'écoutait pas vraiment, dans un monde qui la trouvait définitivement déroutante et quand elle était confuse elle-même. Elle a trouvé Laura, un écrivain de talent, qui est aussi la petite amie de son grand frère, qui était capable de dire, 'Tu peux attraper ton sort par la peau du cou si tu veux'. Jusque-là, personne n'a dit cela à Savannah. Je sais tout à fait pourquoi Savannah a été entraînée dans cette situation et qu'elle a perdu le contrôle à mi-parcours. C'est facile, une fois que vous les connaissez, de ne pas juger si durement.

Journaliste : Et Laura a un autre ensemble de raisonnement.
Laura Dern : Je ne peux pas parler pour Laura Albert. Je suis une actrice en train d'essayer de trouver mon chemin dans un lieu empathique. Pour comprendre le pourquoi. J.T. LeRoy est du point de vue de Savannah – l'objectif était de créer l'expérience de Savannah de Laura contre les entrailles brisées de Laura. Mais je devais quand même les connaître. De mon point de vue et de ce que j'ai appris à l'extérieur, Laura était une personne qui avait le sentiment d'être mal à aise dans sa peau pendant très longtemps. Elle avait déjà inventé JT. Si une personne appelle les lignes d'assistance-suicide pour demander de l'aide, il y a beaucoup de honte et de traumatisme. Une invention d'un autre moi pour être entendu me brise le cœur. Au fond, c'est que Savannah a raconté et c'est ce qui est émouvant de ce film.
JT fait partie d'elle. JT était en vie en elle. Elle voulait donner à JT un corps et une voix. Cela a une réelle profondeur. Je ne pense pas que ce soit un mensonge ou un canular. Je pense que cela est imprégné de beaucoup de vérité. Cela devient alors incontrôlable – il y a des médias et des gens qui ont besoin de choses d'elle-même et de JT. Mais je pense qu'il s'agit d'un besoin de guérison.

Journaliste : Qu'est-ce que le déguisement de JT impliquait ?
Kristen Stewart : C'était trippant. En tant que Laura Albert et Speedy [le déguisement d'Albert an tant que manager de JT], le visage de Laura est vraiment accrochant . J'avais l'impression que j'étais John Malkovich. Je ne pouvais voir qu'un peu petit peu à travers les lunettes et les perruques. J'ai un peu râlé. Savannah parlait de l'immense angoisse qu'elle ressentait lorsque les gens s'adressaient à elle et elle devait parler en tant que JT. Elle s'est améliorée avec le temps et elle a pu développer des aspects de JT qu'elle possédait. En général, malgré tout, elle participait à cette simulation, ce que je ressentais également.
C'était bien, aussi. On avait beaucoup de figurants dans le film et souvent si je devenais consciente de moi-même ou timide avec beaucoup de gens, c'était bien d'avoir le déguisement . Ça fonctionne vraiment. J'ai disparu. Je n'existais plus.

Journaliste : Ce déguisement peut être votre nouveau truc lorsque vous en public.
Kristen Stewart : Ouais, ouais. Les gens vont penser que ça dépasse la normale. Ce serait vraiment bien pour moi.


Source: Refinery29

vendredi 10 novembre 2017

Come Swim : Le 1er court métrage réalisé par Kristen est enfin disponible !!!

Après des mois et des mois d'impatience et d'imagination, Come Swim, le premier court métrage écrit et réalisé par Kristen, avec Josh Kaye dans le rôle principal, est enfin disponible sur le site de Refinery 29 !!! Bon visionnage !!!





Source Refinery29: 1 2 3

Come Swim : Avant première du court métrage à Los Angeles [09.11.2017]

A la veille de la sortie de son premier court métrage en tant que scénariste et réalisatrice, Kristen a assisté à l'avant première de Come Swim, au Landmark Theatre, à Los Angeles, le 09 novembre dans un style avant gardiste comme elle seule sait le faire.
Elle était entourée de Josh Kaye qui tient le rôle principal dans le film, les producteurs David Ethan Shapiro et Michael Pruss et Amy Emmerich, rédactrice en chef des contenus chez Refinery29, qui a permis à Kristen de se lancer dans sa première réalisation dans le cadre de l'opération ShatterBox Anthology. 

* Photos





* Vidéos




* Mode

Kristen porte un pantalon type cabaret taille haute fuschia Zuhair Murad issu de la collection automne/hiver 2017, un tee shirt crop top Murmur, des escarpins noirs Giuseppe Zanotti, une bague Chanel et un collier cadenas Jillian Dempsey
Stylisme par Tara Swennen, maquillage par Beau Nelson et coiffure par Bridget Brager

Retrouvez l'ensemble des clichés de cet événement dans l'album Facebook dédié en cliquant ici.


mardi 7 novembre 2017

Come Swim : Le court métrage de Kristen enfin disponible le 10 novembre !

Tous les fans de Kristen l'attendaient avec frénésie et impatience ... C'est désormais officiel, on pourra découvrir Come Swim, le premier court métrage écrit et réalisé par Kristen avec Josh Kaye, le 10 novembre prochain sur le site de Refinery29 !!!!!!


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs



'Dans ses débuts en tant que réalisatrice, Stewart crée une imagination surréaliste, Come Swim ! Découvrez-le le 10 novembre ! #ShatterTheBox'

Découvrez le premier court métrage de Kristen dès le 10 novembre en cliquant ICI !!!


vendredi 26 mai 2017

Come Swim : Nouvelles images du film dévoilées par Refinery29

A la suite de la projection de Come Swim lors du Festival du Film de Cannes 2017, Refinery29 a dévoilé de nouvelles images de Josh Kaye dans le premier court métrage de Kristen. 




Source: Refinery29
Via: @Mel452

vendredi 7 avril 2017

Anna Hathaway mentionne Kristen dans une interview avec Refinery29

Dans une interview avec Refinery29, l'actrice Anne Hathaway mentionne Kristen et ce qu'elle représente pour elle et le message qu'elle véhicule. 




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Anne Hathaway : Je pense que oui. J'ai lu ce que Kristen Stewart a dit l'autre jour et cela m'a tout simplement frappée [à propos de] cette notion que les célébrités et les actrices – cette idée mythique de la femme, l'intouchabilité. Nous l'avons enfin crevée et les choses deviennent réelles et c'est tellement plus amusant. Et tout d'abord, tout au sujet d'elle, je me dit, Alléluia, mes mains [tendues vers] elle constamment, elle est tellement cool. Mais c'est la façon dont je me sens. Et plus libres nous sommes, meilleurs sont nos personnages et meilleures sont les représentations que nous voyons de nous-mêmes.


jeudi 26 janvier 2017

Come Swim : Nouveaux clichés & vidéo BTS de Kristen & l'équipe sur le tournage

Découvrez des nouveaux clichés BTS et une vidéo de Kristen, Josh Kaye, St Vincent et Amanda Beggs sur le tournage de Come Swim, le premier court métrage réalisé par l'actrice. 




 



* Vidéo BTS 






Come Swim : Amanda Beggs mentionne Kristen & le film dans une interview avec Refinery29

L'ingénieur son Amanda Beggs mentionne Kristen et sa collaboration avec l'actrice sur le tournage de Come Swim dans une interview avec Refinery29. 



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Si vous avez déjà été sur un plateau de tournage, vous savez que les ingénieurs son de la production ont une certaine réputation. Dévoué à la capture de la musique détaillée de la narration cinématographique, l'ingénieur son a l'un des boulots les plus fastidieux sur un film. C'est un rôle ingrat de bien des manières – les gens complimentent rarement le son qui croustille sur une image, mais vous pariez que les téléspectateurs se plaindront si le son est déviant. Amanda Beggs, qui a tenu le poste dans les débuts de réalisatrice de Kristen Stewart, Come Swim pour la série Shatterbox Anthology de Refinery29, porte le rôle avec fierté.

'En tant qu'ingénieur son, je suis l'alliée numéro un de l'acteur', me dit Beggs par téléphone. 'Mon but est de capturer la performance'. Elle a rencontré Stewart pour la première fois sur le tournage de Camp X-Ray, un film tourné en 2014 à propos des soldates stationnés à Guantanamo. Lorsque Beggs m'explique sa position – je ne prétends pas comprendre les subtilités d'un film – elle utilise la réalisatrice de Shatterbox comme exemple.

'[Kristen Stewart] donne tout ce qu'elle a lorsqu'elle se plonge pour jouer n'importe quel rôle', explique Beggs. 'Si elle donne 110%, vous ne voulez pas venir à elle et lui dire, 'Oh, en fait, nous n'avons pas vraiment capturé cette réplique', ou, 'Nous l'avons en quelque sorte raté', ou, 'Le son était un peu léger, pouvons-nous le refaire ?'. Stewart a croisé Beggs lors d'une soirée à Los Angeles quelques années après Camp X-Ray et recruté l'ingénieur son pour son projet avec Refinery29.

Come Swim est un portrait impressionniste de l'anxiété, de l'imagination et des ténèbres – en tant que tel, il ne s'agit pas d'un film particulièrement lourd en ce qui concerne le dialogue, ce qui a octroyé à Beggs une certaine liberté créatrice. (Il semble que le dialogue soit est cette ligne qui lie l'ingénieur son)

(…)



Source: Refinery29

mercredi 25 janvier 2017

Come Swim : Interview de Kristen avec Refinery29

A l'occasion de la promotion de Come Swim lors du Festival du Film de Sundance 2017, Kristen évoque son premier court métrage, l'élection de Trump ou encore les femmes réalisatrices dans une interview avec Refinery29.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Kristen Stewart nous dit à quoi cela correspond vraiment d'être 'une personne obsessionnelle'

De tout évidence, Kristen Stewart sait à quoi ressemble le chagrin.

Je ne le connais pas à cause de tous les gros titres des tabloïds ou parce qu'elle s'est confiée à moi ou parce qu'elle a finalement révélé l'histoire détaillée de sa vie amoureuse créant l'obsession dans une interview confessions. Je sais que Stewart a vécu une tristesse déchirante à cause de ce que j'ai vu dans ses débuts de réalisatrice, Come Swim, un court métrage de 17 minutes qui a été présenté en avant première lors du Festival du Film de Sundance la semaine dernière.

Stewart a écrit et réalisé le film dans le cadre de la série de films Shatterbox Anthology de Refinery29. Le court métrage se concentre sur la journée d'un homme, alternant entre les représentations abstraites, artistiques de son cœur brisé (des murs s'affaissant, des énormes vagues s'effondrant sur lui) et les scènes alarmantes réalistes le montrant dans un box, essayant d'affronter sa journée au travail. Tout au long du film, nous entendons des bribes de conversations passées entre notre héros (Josh Kaye) et son ex, des échanges apparemment sans importance à propos de la natation et de l'eau. C'est le genre de conversation que nous rejouons tous dans nos esprits après une rupture – en souhaitant les avoir appréciées à l'époque, souhaitant pouvoir les sortir de nos têtes).

Nous avons demandé à Stewart la raison pour laquelle elle a fait le film, le sentiment d'être un citoyen sous le président Trump et ce qu'il faudra faire pour que plus que de femmes réalisatrices fassent des films.

Journaliste : Où avez-vous l'idée pour Come Swim ? J'ai lu que vous étiez inspirée par l'une de vos propres peintures.
Kristen Stewart : J'étais fixée sur la capture de l'image de cet homme très satisfait de dormir dans le fond de l'océan. J'étais obsédée par le fait de mettre quelqu'un dans un endroit où il n'habiterait pas naturellement et de l'avoir en quelque sorte comme une habitation. A ce moment-là dans ma vie, c'était incroyablement attrayant pour moi, c'était simplement une sorte d'isolement. Les années ont progressé et j'ai été occupée à faire d'autres choses et j'ai réalisé que tout ce que j'avais écrit durant les cinq dernières années était la même chose. Il s'agit du même poème encore, encore et encore. Putain c'est tellement redondant et évidemment cela doit sortir pour que je puisse avancer. Donc, j'ai fait une peinture de cela. C'est assez simple – le point culminant du film est d'abord incroyablement grand et épique, dans sa propre expérience personnelle. Ensuite au second visionnage, c'est incroyablement régulier et un peu stupide, en quelque sorte amusant. [Le bus est de] cesser d'agrandir votre propre douleur. Putain tout le monde est pareil. Nous sommes clairs comme le jour, mon pote.

Journaliste : La plupart des gens n'ont pas encore vu Come Swim, alors expliquez-vous de quoi il s'agit.
Kristen Stewart : Oh mon pote, ce film est comme un chagrin frontal. Je ne vais certainement pas renoncer à cela, il s'agit absolument du sujet. C'est cette première chute dans ce monde existentiel. Vous pouvez vous attaquer avec des souvenirs ou, selon la perspective, vous pouvez faire un pas en arrière et vous dire, 'En fait, ce n'était pas si mal. C'était amusant, nous nous sommes bien amusés et c'était sympa'. J'avais donc mes deux acteurs jouant dans une piscine et parlant l'un à l'autre et je leur ai donné quelques mots clés. Mais ils ont dit certaines choses que nous avons retiré et qui l'ont rendu vraiment négatif et terrifiant et en quelque sorte sinistre au début.
Il est en train de se tuer avec ces souvenirs et son cerveau est tellement dispersé et il ne peut littéralement pas sortir les voix de sa tête, mais en réalité, cela n'était pas si mal. Il regrette tout ce qu'il a dit et il se dit, 'Ugh, pourquoi ne pouvais-je pas faire cela différemment ?'. Il réévalue tout et revient sur chaque mot qu'il lui a dit du genre, 'Comment aurais-je pu sauver cela, comment aurais-je pu le réparer, tout est de ma faute, j'ai tout foiré'. Dans la seconde partie du film, vous vous dites simplement, 'Mon pote, tu n'as pas tout foiré, cela est en quelque sorte tombé en morceaux, c'est ce qui s'est passé'. Je voulais simplement extérioriser une lutte incroyablement interne et ensuite la revoir de l'extérieur.

Journaliste : Comment vous décririez-vous en tant que réalisatrice ?
Kristen Stewart : Je suis une personne assez obsessionnelle, ce qui est je pense, totalement nécessaire. Vous devez être un peu fou pour vous mettre au cœur de quelque chose comme cela et effectivement faire en sorte que cela se produise. J'étais probablement un peu plus en contrôle que je pensais que j'aurais été. Ma chose préférée dans le monde est lorsque cela donne le sentiment que quelque chose commence à se lever et marcher de lui-même. Lorsque quelque chose est vraiment bon et que c'est rare – honnêtement, j'ai fait un million de films mauvais. Pas mal, c'est comme si parfois ils ne s'assemblaient pas d'une façon qui donne l'impression de flotter et vous soufflez en quelque sorte dessus pour le garder debout et vous vous dites, c'est vraiment arrivé. C'est tellement cliché, cela donne l'impression que c'est vraiment prétentieux de dire cela, mais vous avez le sentiment que cela vous guide et vous vous dites, 'C'était dingue, je ne sais même pas ce qui vient de se passer' et c'est juste foutrement réel.

Journaliste : Il y a beaucoup de discussions ces jours-ci à propos des femmes à Hollywood et la nécessité d'avoir plus de femmes réalisatrices. Comment voyez-vous le problème ?
Kristen Stewart : Je suis vraiment heureuse de vivre dans l'année dans laquelle je suis maintenant parce que cela a été un processus lent. Mais je vois ce progrès et tout est fondé sur le désir. C'est contagieux. Honnêtement, dès que cela se produit un peu plus, cela va simplement se mettre en mouvement et faire l'effet boule de neige. Les femmes regardent des films à prédominance masculine, tout comme plus de femmes regardent des films que les hommes. Nous avons besoin de commencer à nous rendre compte que nous pouvons nous concentrer sur nous-mêmes et explorer cela. Il y a tant d'histoires qui ne sont pas racontées, c'est dingue. Quelqu'un a besoin de faire une putain d'histoire d'amour moderne, quelqu'un a besoin de faire quelque chose qui est d'actualité maintenant, au lieu de la merde que nous avons régurgité depuis des années. C'est satisfaisant mais c'est n'est pas ce que les gens sont en train de traverser.
Pour ne pas évoquer [l'investiture de Trump], mais en ce moment, les gens sont tellement fâchés et cela donne le sentiment d'être tellement bon. C'est la chose la plus éloignée de la complaisance et je sais que c'est facile de tourner autour parce qu'il y a des putains de personnes foutrement manipulatrices qui disent, 'Les gars, pourquoi vous êtes tellement en colère, ne soyez pas si haineux'. Mais, 'Non, putain je te déteste et je vais en parler'. Je pense que nous vivre une révolution artistique sérieuse. C'est ma vie.

Journaliste : Est-ce que vous vous voyez réaliser des longs métrages prochainement ?
Kristen Stewart : Ouais. Honnêtement, cela m'a pris trop longtemps, je ne peux pas croire que j'ai déjà 26 ans et je viens juste de faire mon premier court métrage. Je ne vois pas une énorme distinction entre l'interprétation et la réalisation de la façon dont je l'aborde. Donc, je veux me permettre de prendre un certain élan et permettre de me donner confiance. Pourtant, j'aime ce que je fais. C'est en quelque sorte la même chose. C'est comme lorsque c'est bon et c'est foutrement cohésif et bon … J'ai des yeux heureux de maniaque, du genre je deviens foutrement ébahie lorsque quelque chose fonctionne, je ressemble littéralement à une personne dingue. C'est tellement satisfaisant, c'est fou. Je serre les dents.

Journaliste : Avez-vous des conseils pour les jeunes femmes qui veulent vraiment devenir réalisatrices ?
Kristen Stewart : Peu importe la personne que j'ai rencontré qui fait des choses pour elle-même et se force à les faire, vous ne pouvez pas l'attraper sur son chemin. Il n'y a simplement pas de moyen de les arrêter et je dirais, faites-vous confiance. Il y a des gens qui regardent simplement désespérément des choses et veulent simplement expliquer la beauté de quelque chose. Si vous avez ça, alors putain vous l'avez. C'est le pire conseil, mais simplement croyez dans le désir. C'est le pire sentiment du monde que de vouloir quelque chose et de s'en priver. Putain faites-le simplement.



jeudi 19 janvier 2017

Come Swim : Le teaser du 1er court métrage de Kristen dévoilé !

Découvrez les toutes premières images de Come Swim, le premier court métrage de Kristen avec Josh Kaye, dans une bande annonce teaser dévoilée par Refinery29.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

'Les débuts de Kristen Stewart à @sundancefest va étancher votre soif surréaliste. #ComeSwim avec nous'





Come Swim : Un aperçu du projet dévoilé ce jeudi 19 selon Refinery29

Refinery29 dévoilera un aperçu de Come Swim, le premier court métrage de Kristen, ce jeudi avant l'avant première du film lors du Festival du Film de Sundance 2017.


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


'#KristenStewart fait ses débuts de réalisatrice #ShatterTheBox lors du Festival du Film @sundancefest cette année. Jetez un coup d'oeil demain pour un aperçu de #ComeSwim'


Source: @Refinery29

vendredi 26 août 2016

Come Swim : Détails concernant la sortie du court-métrage de Kristen

Refinery29 qui a financé 12 court-métrages qui ont été réalisés par des femmes annonce le début imminent de la diffusion de ces derniers sur son site internet, dont bien sûr le court-métrage réalisé par Kristen "Come Swim".


Traduction faite par le Staff de Kstew France. Merci de nous créditer AVEC lien si vous la reprenez ailleurs.

" Refinery29 met en avant les cinéastes féminines avec le 28 Août le début de la série de ses court-métrages Shetter Box Anthology.

Dimanche, la compagnie numérique sortira le premier des douze court-métrages créés par les réalisatrices, des auteurs et animatrices féminines, en annonçant leur plan de sortir un de ces nouveaux court-métrage tous les mois sur leur site internet et via le service de vidéo en streming 'Comcast's Watchable'.

[...]

Pour distribuer les films, Refinery29 a  mis en place un espace dédié sur son site internet où les visionneurs peuvent voir les court-métrages et en apprendre un peu plus sur les femmes dans l'industrie du film.

[...] Refinery 29 va explorer les avant-premières dans les festivals pour le seconde partie des projets [NT: Incluant certainement 'Come Swim' réalisé par Kristen] avant de les sortir l'année prochaine. "



via : @queennn94


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