A l'occasion de la press junket américaine de Café Society à New York, Kristen parle des méthodes de travail de Woody Allen, Jesse Eisenberg et son personnage Vonnie dans une interview avec Made In Hollywod.
Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.
Journaliste : J’adore
Vonnie.
Kristen Stewart : Cool. Je l’aime
aussi.
Journaliste : Combien ce
rôle vous a fait sortir de votre zone de confort ?
Kristen Stewart : Oui, initialement
j’ai dû trouver le chemin vers cette énergie. C’est quelqu’un qui est très
attirante et son énergie est contagieuse et lumineuse. La seule manière pour
que l’histoire fonctionne, c’est que vous l’aimiez et que vous sentiez que vous
pouviez partager sa spontanéité sans ressentir de la culpabilité ou de honte de
ne pas comprendre dans quelle relation vous êtes, blablabla … J’ai donc
auditionné pour le rôle, la principale indication de Woody était, 'C’est
génial, c’est génial. Tu à l’air de marcher comme si tu passais les portes d’un
saloon mais…'. J’ai dû abandonner cette démarche et être … Mignonne.
Journaliste : Et vous avez
parfaitement réussi ça.
Kristen Stewart : Merci.
Journaliste : Comment c’était
de travailler à nouveau avec Jesse ? C’est le troisième film que vous faites
ensemble.
Kristen Stewart : Je l’adore. Il est
sincèrement l’une des personnes que je préfère. C’est bien quand vous n’avez
pas à fabriquer quelque chose, mais que vous avez tous les deux quelque chose
pour une raison et comprenez pourquoi. Vous trouvez tout ça ensemble et vous
vous sentez comme si vous ne pouviez pas échouer. C’est un bon sentiment.
Journaliste : Toutes les
choses que l’on expérimente dans la vie nous enseignent des choses ou révèlent
quelque chose sur nous-même. Avez-vous appris quelque chose sur vous-même à
travers Vonnie ?
Kristen Stewart : Je ne sais pas
spécialement ce que j’ai appris. Le film nous fait réfléchir. C’est quelque
chose qui regarde toujours en arrière et j’essaye d’être présente. Je veux dire
j’essaye d’être la plus présente possible. C’est un bon rappel qui vous suggère
de vous laisser apprécier tout ce par quoi vous êtes passé, que ce soit
difficile ou pas. Bref. Elle a cette incroyable capacité de pouvoir regarder en
arrière et de se dire, 'Vous savez quoi ? Tout ce qui s’est passé, c’est
passé de la manière dont cela aurait du se passer. Me voilà !'.
Journaliste : Absolument.
Comment c’était de travailler avec Woody ? Je sais qu’il a cette cadence
et ce style, mais il vous donne aussi cette liberté d’improviser un petit peu.
Kristen Stewart : Oui c’est bizarre.
Ses films donnent l’impression d’être très particulier pour lui. Il y a un
langage, un rythme et des choses qui respirent le Woody. Mais il ne vous dit jamais
comment faire ça. C’est écrit de cette manière. Il est vraiment décontracté. Il
n’est pas précieux envers son travail, pas du tout. Il dit par exemple, 'Dîtes ce
que vous voulez'. C’est choquant, vous comprenez ce que je veux dire ?
Il y a tellement dans l’écriture. Donc je ne sais pas comment il fait mais il
installe ce ton. Ça se passe simplement.
Journaliste : C’est
magnifiquement tourné, chaque scène est encore plus belle que la précédente. Est-ce
qu’il y a une scène qui résonne le plus pour vous, une que vous préférez le
plus ?
Kristen Stewart : J’aime la lumière
chaude. Tous les trucs de Los Angeles vs. New York, vous pouvez dires que ce
sont des pôles opposés. C’est magnifique. Je veux dire, il est incroyable. Mais
j’aime vraiment le contraste, et le ressentir c’était sympa. Car ces lumières
ce n’était pas le soleil, il nous surexposé avec de puissantes lumières. Et je
n’ai jamais eu ça avant. Vous pouvez le ressentir dans le film, c’est chaud en
quelque sorte.
Source: @MIHTV
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