samedi 23 juillet 2016

Cannes 2016 : Interview de Kristen & de la distribution avec Entertainment Weekly

A l'occasion de la press junket de Café Society lors du Festival de Cannes 2016, Kristen, Blake Lively, Jesse Eisenberg, Corey Stoll et Woody Allen reviennent sur le film et le tournage dans une interview avec Entertainment Weekly.





Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs



Blake Lively : Ce qui était méticuleux quand on était sur le tournage c’est que, souvent quand vous faite un film, ce film s’unit quand vous le regardez en tant que membre du public. Vous savez, vous voyez la musique et tout ça. Mais quand vous êtes sur le tournage et qu’il y a un groupe qui joue dans une scène, il y a vraiment un groupe qui joue là. Vous entendez vraiment la musique, donc nous nous regardions et nous nous disions, 'On est vraiment dans un film de Woody Allen'. Comme si vous ressentiez ça sur le moment, donc ça installe vraiment cette féerie qu’il apporte.
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Woody Allen : J’ai simplement eu l’idée, vous savez, j’étais chez moi et l’idée s’est imposée à moi à propos de ce gamin qui a eu ce job avec son oncle et qui est obsédé par la secrétaire de son oncle, et qui par la suite est romantiquement impliquée avec elle. Et ça semblait être une idée intéressante. Puis petit à petit j’ai eu l’idée de placer l’histoire dans cette période du temps et ça a évolué petit à petit.

Corey Stoll : Vous devez vous respectez vous-même en tant qu’artisan quand en tant qu’acteur vous travaillez avec Woody. De nombreux acteurs recherchent de la réassurance et des éloges. Je pense qu’il respecte assez les acteurs pour savoir qu’on va faire notre travail et il va faire le sien.
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Blake Lively : Je pense que la pression vient des acteurs eux-mêmes, car Woody est la première personne à dire, 'Je veux dire, dis ça ou dis ce que tu veux, c’est mauvais de toute façon'

Kristen Stewart : C’est vrai.

Blake Lively : Ce n’est tellement pas mauvais, c’est la plus belle écriture que je n’ai jamais lu. Il y a toujours un moment quand j’ai lu le scénario, que je l’ai à peine regardé et que je dis, 'Comment je peux dire ça avec mes propres mots pour rendre cela plus naturel ?'. Mais là, je me disais, 'Non, je veux ses mots, tous ses mots, et je veux improviser ses mots'. Mais il vous donne ça, cette confiance et cette liberté. 
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Jesse Eisenberg : La clé, je suppose, c’est son écriture qui est magnifique et qui s’explique toute seule. Les acteurs savent ce qu’ils font et comme l’a dit Corey, c’est une belle façon de dire ça et je n’y avais pas pensé sous cet angle. Il respecte les acteurs jusqu’au point où il suppose simplement qu’ils vont faire le travail qu’il attend d’eux. 
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Kristen Stewart : Il viendrait et dirait, 'Oui c’est sympa, mais je me suis endormi à la moitié de cette prise'. Et on se dit, 'Ok, on va reprendre'. Donc, je m’attendais à ce que le film – ne respire pas beaucoup. Tout ce qu’il utilise, en fait tous les moments entre … Il y a plus, je ne sais pas, aide moi.

Blake Lively : C’est la manière dont il vous dirige sans vous diriger. Il ne va pas venir et vous dire, 'Fais ceci mais différemment'. Mais c’est la manière dont il se comporte et qui fais ressortir ces choses de toi. S’il s’endort vous vous sentez gourde et pensez être un looser, et c’est en fait ce qu’il veut vous savez. Donc il ne dis pas ce qu’il en est directement, il vous le fait ressentir grâce à sa personnalité plutôt que essayant d’être un dirigeant. 


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