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jeudi 23 septembre 2021

Spencer : Interview de Kristen avec Variety

A l'occasion de la promotion de Spencer réalisé par Pablo Larraín lors du Festival du Film de Venise 2021, Kristen parle du film, du tournage, de son personnage, de la façon dont elle l'abordée et elle a voulue l'incarner à l'écran dans une interview avec Variety.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Kristen Stewart s'est sentie 'plus grande' dans le rôle de la princesse Diana et 'a pris plus de plaisir dans [son] physique' que n'importe quel rôle à ce jour


Kristen Stewart a déclaré qu'elle ne s'était jamais sentie 'plus grande' dans un rôle que lorsqu'elle interprétait la princesse Diana dans Spencer de Pablo Larraín.


S'exprimant lors d'une conférence de presse à la Mostra de Venise vendredi, quelques heures après l'avant première mondiale du film, Kristen a déclaré, 'J'ai pris plus de plaisir à faire ce film avec mon physique que sur n'importe quel autre [film]. Je me sentais plus libre, plus vivante et capable de bouger – et même plus grande'.


La représentation de Stewart en tant que Diana impressionnera les critiques de l'actrice, dont le casting en tant qu'ancienne princesse l'année dernière a choqué l'industrie. En plus d'un accent britannique chic et convaincant, Stewart incarne soigneusement les manières et le comportement de Diana tout au long du film, tout en donnant sa propre tournure à la princesse dans certaines des scènes les plus fantasmagoriques du film aux teintes pastel du réalisateur de Jackie, Larraín.


Stewart a déclaré que sa révérence 'l'a quittée dès qu'[elle est] arrivée sur le plateau'. La production, a t-elle dit, avait des conseilleurs royaux sur place pour entraîner les acteurs et l'équipe sur toutes les 'choses que vous ne pouviez pas savoir en tant qu'étranger [à la famille royale]'.


'Une fois que j'ai appris la révérence et appris que nous ne sommes pas censés aller nous-même dans la cuisine et voler de la nourriture, tous ces détails, je ne m'en souviens pas vraiment', a déclaré Stewart. 'Mais il y avait toujours quelqu'un pour s'assurer que nous ne sortions pas des limites et que nous restions authentiques'.


L'actrice, qui a assisté à la conférence de presse avec Larraín, a parlé avec passion de la défunte princesse, décédée dans un accident de voiture à Paris en 1997. 'Je la regarde, les photos et les vidéos éphémères et je sens le sol trembler et vous ne savez pas ce qui va se passer', a déclaré Stewart, notant que Diana 'ressort comme une maison scintillante en feu'.


'Je pense que c'est simplement quelque chose avec lequel elle est née', a déclaré Stewart en réponse à une question sur l'héritage durable de Diana en tant que 'princesse du peuple'.


'Il y a des gens dotés d'une indéniable énergie pénétrante. La chose vraiment triste à son sujet est qu'aussi normale et désinvolte et désarmante dans son air [comme elle est], elle s'est immédiatement sentie aussi isolée et seule. Elle a fait en sorte que tout le monde se sente accompagné et soutenu par cette lumière et tout ce qu'elle voulait, c'était la récupérer'.


En réponse à une question sur le style légendaire de Diana, Stewart a déclaré qu'en fin de compte, 'Ce qu'elle portait n'avait pas vraiment d'importance. C'était quelqu'un qui utilisait des vêtements comme une armure mais qui était constamment disponible et visible. Elle ne pouvait pas se cacher, elle portait son cœur en bandoulière et c'est, pour moi, la chose la plus cool qu'elle ait faite'.


Spencer de Larraín oscille entre une version de la réalité – le dernier Noël de Diana avec la famille royale dans leur domaine de Sandrigham à Norfolk avant de décider de quitter le prince Charles – et une fantaisie totale. À un moment donné, Diana de Stewart dit à une femme de chambre, 'Laissez-moi, je vais me masturber'. Pendant ce temps, au dîner du réveillon de Noël, Diana arrache un collier de perles offert par le prince Charles (qui a également acheté le même pour la maîtresse Camilla Parker-Bowles) dans sa soupe et les avale par bouchées.


Larraín a déclaré qu'il 'voulait simplement faire un film que [sa] mère aimerait'.


'Je voulais également faire un film qui pourrait en quelque sorte identifier ce que j'imagine d'une personne comme ma mère voit dans Diana. Diana était bien sûr une icône très célèbre et magnifique à plusieurs niveaux mais elle était une mère. Et plus important encore, c'était quelqu'un qui a créé quelque chose d'incroyablement beau [avec] le niveau d'empathie qu'elle avait', a déclaré le réalisateur.


Larraín et Stewart ont longuement parlé de l'inexplicabilité de la princesse et du fait que, bien qu'elle ait reçu une extrême attention médiatique, il était impossible de connaître la vraie personne.


'Tout le monde a l'impression de la connaître. C'est ce qui est beau chez elle, c'est qu'elle est accessible', a déclaré Stewart. 'Vous avez l'impression d'être ami avec elle, comme si elle était votre mère. Mais ironiquement, elle était la personne la plus incompréhensible... Dans l'imagination de ces trois jours, nous voulions que cela vraiment à un point critique'.


Le duo a également développé une séquence de danse dans le film vers la film, qui présente Diana dansant seule dans diverses scènes du film. Une partie du montage a été tournée chaque jour alors qu'ils tournaient différentes scènes et elles ont été finalement reconstituées.


'Il s'agissait d'habiter l'espace et de prendre toute votre impression d'elle et de tout ce que vous avez appris à l'intérieur et à l'extérieur du scénario et de l'exprimer en un instant', a expliqué Stewart au sujet du montage.


'Si j'essayais et faisais mon impression parfaite de Diana, vous commenceriez à perdre la vie qui était si écrasante dans sa personnalité'.



Source: Variety

vendredi 3 septembre 2021

Spencer : L'actrice Elizabeth Reaser mentionne Kristen dans une interview avec Variety

Dans une interview avec Variety, l'actrice Elizabeth Reaser mentionne Kristen et parle de son admiration et de sa fierté de la voir interpréter la princesse Diana dans Spencer réalisé par Pablo Larraín.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Journaliste : Et ensuite, il faut que je vous interroge au sujet de l'une de vos anciennes partenaires. Parlons de la transformation de Kristen Stewart [dans le rôle de la] princesse Diana.

Elizabeth Reaser : Oh mon dieu ! Je suis tellement excitée !

Journaliste : Est-ce que vous avez vu la bande annonce ?

Elizabeth Reaser : Oui !

Journaliste : C'est incroyable, n'est-ce pas ?

Elizabeth Reaser : Oui ! Je veux dire je la connaissais en tant que ma fille …

Journaliste : Exactement …

Elizabeth Reaser : Donc, je suis toujours très fière quoi qu'elle fasse et donc je ressens simplement tellement de fierté. Je suis époustouflée par elle, par son interprétation et ses choix et la personne qu'elle est et la façon dont elle fait bouger le monde. Je l'admire simplement et … Je pense que ce film semble extraordinaire et sa performance semble incroyable. Ce qu'elle fait est tellement difficile … Vraiment c'est tellement difficile et elle déchire !


Source: Variety @Variety

Vidéo: KristenTeamKristenYT



mardi 3 août 2021

Crimes Of The Future : Le tournage a débuté à Athènes !

Après un break de quelques semaines depuis la fin du tournage de Spencer, Kristen est de retour sur les plateaux de tournage aux côtés de Viggo Mortensen et Léa Seydoux en Grèce. En effet, le tournage du thriller de science fiction Crimes Of The Future réalisé par le canadien David Cronenberg a débuté à Athènes et ce pour plusieurs semaines. Il devrait se poursuivre ensuite à Toronto, au Canada.
La distribution s'étoffe avec l'arrivée de nouveaux acteurs pour jouer avec le trio principal : Tanaya Beatty, Nadia Litz et Scott Speedman, Welket Bungué, Don McKellar, Lihi Kornowski, Yorgos Karamichos et Yorgos Pirpassopoulos.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

La production du film de science fiction de David Cronenberg, Crimes Of The Future, a débuté en Grèce


Les caméras ont commencé à filmer le thriller de science fiction de David Cronenberg, Crimes Of The Future, avec Tanaya Beatty (Yellowstone) et Nadia Litz (Big Muddy) rejoignant la distribution aux côtés de Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart.


Le tournage du film a débuté à Athènes, en Grèce, où le tournage se déroulera jusqu'en septembre. Les autres membres de la distribution incluent Scott Speedman, Welket Bungué, Don McKellar, Lihi Kornowski, Yorgos Karamichos et Yorgos Pirpassopoulos.


'Alors que nous commençons à tourner Crimes Of The Future, deux jours seulement après le début de cette nouvelle aventure avec David Cronenberg, on a l'impression que nous sommes entrés dans une histoire sur laquelle il a collaboré avec Samuel Beckett et William Burroughs, si cela était possible', a déclaré Mortensen, dans un communiqué. 'Nous sommes entraînés dans un monde qui n'est pas tout à fait comme celui-ci ou un autre, et pourtant dans un monde qui semble étrangement familier, immédiat et assez crédible. J'ai hâte de voir où nous allons atterrir'.


Le film, qui est produit par Robert Lantos, collaborateur de longue date de Cronenberg (Barney's Version, Eastern Promises) réunit Mortensen avec l'auteur canadien, qui a collaboré pour la dernière fois sur le drame au sujet de la période freudienne A Dangerous Method (2011) avec Michael Fassbender et Keira Knightley. Avant cela, Cronenberg a dirigé Mortensen dans A History Of Violence (2005) et Eastern Promises (2007).


Cronenberg propose un scénario original rare avec Crimes Of The Future (son dernier était eXistenZ en 1999), ce qui ajoute à l'anticipation qui entoure le projet depuis que les premiers détails ont été divulgués ce printemps.


Selon le matériel promotionnel, le film longe dans un avenir pas si lointain où l'humanité apprend à s'adapter à son environnement synthétique. Cette évolution déplace les humains au-delà de leur état naturel et dans une métamorphose connue sous le nom de 'Syndrome d'Evolution Accélérée' qui modifie leur composition biologique. Alors que certains embrassent le potentiel illimité du 'transhumanisme', d'autres tentent de le contrôler.


'J'ai des affaires inachevées avec l'avenir', a déclaré Cronenberg dans un communiqué publié en avril.


Comme annoncé précédemment, Neon gère la distribution américaine du film. Les nouveaux acoords de distribution incluent : MK2/Mile End(Canada), Metropolitan (France), Weltkino (Allemagne, Autriche et Suisse), The Searchers (Benelux), Argonauts Productions (Grèce, Front Row (Moyen Orien), Capella (Etats Baltes), Moviecloud (Taïwan). L'agent commercial britannique Rocket Science s'occupe des ventes internationales.


Panos Papahadzis est producteur pour Argonauts Production, basé à Athènes et Steve Solomos est coproducteur. Les producteurs exécutifs incluent Joe Iacono, Thorsten Schumacher, Peter Touche, Christelle Conan, Aida Tannyan, Victor Loewy, et Victor Hadida. Bonnie Do et Laura Lanktree sont productrices associées.


Le film réunit également de fréquents collaborateurs de Cronenberg, la conceptrice de production primée Carol Spier et le compositeur triplement primé aux Oscars Howard Shore. Douglas Koch est le directeur de la photographie, avec Mayou Trikerioti comme créatrice des costumes, Dimitris Katsikis comme directeur artistique et Stefanos Efthymiou comme preneur de son.

Crimes Of The Future est une coproduction Serendipity Point Films et Argonauts Productions.


Le rapprochement Canada – Grèce est réalisé en association avec Ingenious Media, Coficine,

Telefilm Canada, Bell Media, CBC et le Fonds Harold Greenberg Fund, avec le soutien d'EKOME et du GFC.


Source: Variety @Variety

dimanche 31 janvier 2021

Spencer : Kristen parmi le top des '36 Performances Les Plus Attendues En 2021' selon Variety

L'interprétation de Kristen dans le rôle de la princesse Diana dans Spencer réalisé par Pablo Larraín fait partie du top des '36 Performances Les Plus Attendues En 2021' selon le prestigieux Variety.



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Kristen Stewart

Film : Spencer (Neon)

Rôle : Princesse Diana


On a l'impression qu'une importante population de cinéphiles a enfin compris à quel point Kristen Stewart est incroyablement talentueuse après que son film de Noël Happiest Season soit diffusé sur Hulu. Elle comprend la complexité de la princesse Diana, sous la coupe de Pablo Larraín, le réalisateur chilien qui a dirigé le sombre long métrage Jackie au sujet l'ancienne Première Dame Jacqueline Kennedy après l'assassinat de son mari. Ce sera l'un de ses rôles les plus difficiles à ce jour, avec l'ajout éventuel en tant que réalisatrice en 2021, elle pourrait être une force avec laquelle il faut compter.


Réalisé par : Pablo Larraín

Écrit par : Steven Knight


Synopsis : Pendant ses vacances de Noël avec la famille royale au domaine de Sandringham à Norfolk, en Angleterre, Diana décide de mettre un terme à son mariage avec le prince Charles.


Mettant également en vedette : Timothy Spall, Sally Hawkins et Sean Harris


Autres projets en 2021 : The Chronology Of Water (réalisatrice – Kristen Stewart)


Source: Variety @Variety

jeudi 28 janvier 2021

Spencer : Le scénariste Steven Knight mentionne le projet dans une interview avec Variety

Le scénariste Steven Knight mentionne Spencer réalisé par Pablo Larraín avec Kristen dans le rôle phare de la princesse Diana et évoque le début du tournage en Europe vraisemblablement début février dans une interview avec Variety.





Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Journaliste : Où en êtes-vous avec Spencer, votre projet au sujet de Lady Diana avec Pablo ?
Steven Knight : Nous sommes prêts à nous lancer. Nous sommes sur le point de commencer le tournage. Je ne me souviens plus de la date exacte, mais nous sommes très proches du tournage. Nous sommes prêts pour vis à vis du Covid. Nous avons une distribution en place et nous sommes prêts à commencer et Pablo est brillant. Travailler sur le scénario a été un plaisir. Je pense que c'est une perspective différente sur une histoire que nous ne connaissons pas tous très bien, mais nous avons tous le sentiment d'en faire partie. Et j'ai simplement trouvé tout ça fascinant. Parler à des gens qui la connaissaient et essayer d'avoir une vue sur cette personne – qui était vraiment cette personne – qui était une personne ordinaire dans des situations extraordinaires, c'est la façon dont je pense à elle.


Source: Variety @Variety

dimanche 20 décembre 2020

Happiest Season : Le film parmi le classement des '10 Films Outsider Qui Méritent l'Attention des Oscars' selon Variety

Happiest Season réalisé par Clea DuVall avec Kristen, Mackenzie Davis, Dan Levy, Aubrey Plaza, Alison Brie, Mary Steenburgen, Victor Garber et Mary Holland fait partie du classement des '10 Films Outsider Qui Méritent l'Attention des Oscars' selon Variety.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Happiest Season (Hulu)

Devenue le sujet de conversation de Thanksgiving, la comédie romantique de Clea DuVall déploie tous les meilleurs traits de Kristen Stewart et présente un magnifique virage de la part d'Aubrey Plaza.


Source: Variety

vendredi 4 décembre 2020

Happiest Season : Interview de Kristen avec Variety

A l'occasion de la promotion d'Happiest Season, Kristen mentionne longuement Mackenzie Davis et la réalisatrice Clea DuVall et parle du film, des personnages, du tournage ou encore de la représentation du monde LGBTQ+ dans le monde du cinéma américain dans une interview avec Variety.


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Kristen Stewart à propos d'Happiest Season et la 'zone grise' des seuls acteurs gay jouant des personnages gay


Dans Happiest Season de Clea DuVall, Kristen Stewart incarne Abby, une étudiante en histoire de l'art, dont la petite amie Harper (Mackenzie Davis) l'a invitée chez elle pour Noël. Bien qu'elle hésite au début à y aller, Abby décide alors qu'elle va en fait demander en fiançailles Harper, en supposant que la rencontre avec la famille va bien se passer – mais Harper avoue à Abby qu'elle n'a pas encore fait son coming out auprès de ses parents et elles doivent toutes les deux faire semblant d'être hétéro. C'est une comédie romantique avec une touche étrange et une comédie de Noël conventionnelle rendue radicale simplement en centrant l'histoire sur un couple de lesbiennes.


Depuis ses années Twilight, Stewart a pris des décisions de carrière éclectique qui sont passées de films indépendants tels que Clouds Of Sils Maria et Seberg à des longs métrages plus traditionnels comme le reboot de Charlie's Angels en 2019 – mais elle n'a jamais été particulièrement associée aux comédies romantiques. Pourtant, la scénariste et réalisatrice DuVall voulait une actrice capable de faire à la fois de la comédie et du drame, alors quand elle l'a mis en place Happiest Season, elle s'est envolée vers le plateau de tournage de Charlie's Angels en Allemagne pour rencontrer Stewart. 'Je la voulais déjà avant', a déclaré DuVall à Variety à propos de ces premières conversations avec Stewart. 'Mais après l'avoir rencontrée, je ne pouvais pas imaginer faire le film avec quelqu'un d'autre'.


Happiest Season a été soutenu par Tri-Star Pictures de Sony dès le début et était sur le point d'être le premier film LGBTQ d'un grand studio hollywoodien à être produit comme un grand véhicule commercial. Mais avec l'activité des cinémas dans son état actuel presque inexistante, Sony a dû se plier aux réalités de la pandémie du coronavirus et vendre Happiest Season à Hulu – où il sera présenté en avant première sur le service de streaming le 25 novembre. Dans une récente interview, Stewart a parlé de la construction de la relation Abby-Harper avec Davis et DuVall, comment travailler avec Daniel Levy l'a amenée à élever son jeu et la question épineuse de savoir si seuls les acteurs gay devraient jouer des personnages gay.


Journaliste : J'ai trouvé qu'Happiest Season était un délice. Comment est-il arrivé vers vous ?
Kristen Stewart : Clea l'a envoyé pour voir si je voulais m'associer avec elle pour trouver le reste de la distribution et commencer tôt pour définir le personnage et en faire quelque chose entre nous deux. Je pensais que c'était une offre vraiment généreuse parce que lorsque j'ai lu le scénario, cela me semblait tellement personnel – comme une histoire qu'elle attendait depuis longtemps.

Nous avons eu une réunion dès le début et j'ai tout de suite su que nous allions nous lancer là-dedans ensemble et que cela allait être quelque chose qui refléterait nous deux. Et je l'ai toujours aimée – j'étais un peu choquée qu'elle soit si douée pour la comédie, pour écrire quelque chose de drôle. Je l'ai prise très au sérieux toute ma vie, vous voyez ce que je veux dire ? Le scénario m'a rendu vraiment curieuse à son sujet.


Journaliste : Avez-vous construit le personnage d'Abby ensemble ?
Kristen Stewart : Abby est tellement complètement Clea. De toute évidence, elle comprend très bien ces deux personnages. Mais Abby est absolument elle, comme toutes ses idiosyncrasies. Chaque fois que j'avais besoin de retrouver Abby et d'arrêter de jouer moi-même – ce qui était facile à faire dans ce cas – il y a un pragmatisme et un sérieux honnête chez Clea qui ne me ressemble pas, que j'ai vraiment adoré faire entrer dans le répertoire de cette personne. Quel que soit le couple de femmes lesbiennes pour les masses, qui ne sont pas nécessairement habituées à vivre chez elles pour Noël, je voulais vraiment que ces personnes se sentent complètement incarnées et se réalisent. Même si l'histoire parle de quelqu'un qui accepte son identité, je pense toujours que ces filles dans le vide se connaissent implicitement. Et elles ne sont pas confuses – ce sont d'autres personnes qui ont plus de mal à les accepter.

Je voulais que ces gens soient à part entière avant de commencer parce que le film commence si vite. Ce serait une sorte de fusion entre Clea et moi et nous deux expériences impliquant de faire son coming out et d'avoir des relations et d'être des idéalistes romantiques. Et puis aussi des gens qui sont des maladroits un peu bizarre et pas très bons dans un nouveau scénario familial – pour mettre en évidence la comédie en cela.

Et donc fondamentalement, pour faire une réponse très simple très compliquée, elle est vraiment ce personnage et j'ai été autorisée à apporter des aspects de moi-même. Je me suis définitivement énormément inspirée de sa qualité tonale – elle s'exprime très directement. Elle dira, 'Bonjour, comment vas-tu ? J'ai pensé à toi'. Je suis une sorte de communicant plus latéral.

Je voulais être fière du couple. Je voulais dire, j'aime ces gens. Vous voyez ?


Journaliste : Oui ! Avez-vous déjà interprété quelqu'un de maladroit et de charmant auparavant ? Je ne peux pas penser à un autre cas.
Kristen Stewart : Non, je ne pense pas. Je veux dire, peut être dans ma vraie vie – genre, gémir à coup sûr. Charmant, toujours en train d'essayer. Mais non. Pas dans un film.


Journaliste : Quels types de conversations avez-vous, Clea, Mackenzie Davis et vous sur la nature de la relation ?
Kristen Stewart : Nous avons trouvé que Mackenzie était un tel atour dans notre manche. Je ne pouvais pas vraiment imaginer quelqu'un dont je ne pourrais pas dire à la moitié du film, 'Très bien, je me barre d'ici !'. Elle a cette nature ouverte, extrêmement gentille, consciente et charmante. Je ne peux pas me mettre en colère contre cette personne ! Genre, je l'aime vraiment, vraiment beaucoup.

Elle est présentée au début du film comme quelqu'un qui donne l'impression d'avoir mon encouragement. Et puis soudain, elle devient cette personne qui manque vraiment de cette assurance et qui n'est pas vraiment honnête et cela ne reflète même pas à distance la personne dont Abby s'imaginait qu'elle était au début. C'est une révélation tellement choquante. Bien sûr, le public devait avoir peur qu'elles ne finissent pas ensemble, mais c'est une comédie romantique – elles vont se remettre ensemble !

Mon truc, c'est que je n'ai jamais voulu perdre l'affection pour elle. Je n'ai jamais voulu que les gens se disent, 'Honnêtement, elle a besoin de s'occuper de ses conneries plus tôt – genre, dégage la !'. Je disais constamment à Clea, 'Tu ne penses pas que je devrais dire, 'Eh bébé, ça va ?''. Et elle disait, 'Non ! Tu es en colère contre elle !'. Nous avons avancé très attentivement et en tenant compte du fait que la relation est si solide qu'elle pourrait réellement résister à quelque chose d'aussi traumatisant. Parce que si vous résumez l'histoire à ce dont il est réellement question, c'est une femme adulte, genre une femme de 31 ans, qui fait son coming out auprès de sa famille. Je veux dire, d'une génération à l'autre, c'est remarquable. Et c'est tellement banal en termes d'accélération de cette croissance – nous n'avions pas de film comme celui-ci il y a à peine quelques années. Et maintenant, si vous deviez dire à quelqu'un qui a 10 ans de moins que moi que nous sommes en train de faire un film sur une fille qui fait son coming out auprès de ses parents quand elle avait 30 ans, ils diraient, 'Quoi ? C'est dingue'.

Que ces gens aient toujours eu l'impression d'être dans une vraie relation et qu'ils gagneraient à se remettre ensemble – cela semblait simplement plus important à cause de la bizarrerie.


Journaliste : Dan Levy et vous ensemble – de l'or pur. Comment avez-vous établi cette dynamique ?
Kristen Stewart : Chapeau bas à Clea pour avoir vu le potentiel de cette dynamique, puis aussi à l'énergie de Dan qui est quelque chose de facile à élever. J'ai tendance à être lente, émotionnellement parlant. Je ne sais pas si c'est parce que je suis nerveuse – ou qui le sait foutrement – mais je vais parfois embrouiller un peu les choses. Dans une comédie, ce n'est tout simplement pas bon. Et je ne pouvais pas faire ça avec lui ! J'avais juste l'impression de vouloir suivre le rythme.

Au moment où il me regarde et décrit son histoire de coming out et m'encourage à voir à quel point cela peut être difficile d'un point de vue différent – cela semble historique. Je me dis, on est dans un film, mais envoyons chier le film ! Nous sommes en 2020 et le regarder dire ça dans cette scène est tellement différent et cool.

Je me sens tellement chanceuse de l'avoir côtoyé. À ce moment-là, c'est comme une occasion rare d'avoir le sentiment se de dire – merde, nous avons définitivement planté un petit drapeau là-dedans.


Journaliste : Totalement. C'est un film tellement intelligent, parce qu'il est si conventionnel, en termes d'être une comédie romantique et une comédie de Noël. Mais le simple fait qu'il s'agisse d'un film de Noël lesbien, cela devient politique et important. Y a t-il eu un sentiment de ça pendant que vous le filmiez ?
Kristen Stewart : Absolument. J'admire vraiment Clea pour ne pas être provocante et ne pas être réactive au monde – et faire quelque chose qui est accueillant. J'étais tellement contente d'avoir été invitée sur quelque chose qui, faute de meilleur terme, cachait les choses. Parce que je ne pense pas que nous cachons des conneries ; ce que nous disons est assez clair.

En même temps, il est simplement présenté d'une manière qui est très inversement différente de quelque chose qui a peur ou qui est en colère. Il donne l'impression d'avancer et d'être ouvert. Je veux dire, il n'est pas nécessaire que ce soit ce truc surmené pour être politisé !

Cela semble très vrai et très présent. J'aime un peu de défi et de colère et une vraie exposition brute passionnée. Mais dans ce cas – le fait que vous ayez téléphoné et que vous disiez que c'était un 'délice', je suis si heureuse de l'entendre. Parce que c'était le but.


Journaliste : Il y a beaucoup de gens qui estiment qu'il est important que les acteurs gay jouent des personnages gay, après tant d'années que ce n'était pas le cas. Quelle est votre position à ce sujet ?
Kristen Stewart : J'y pense tout le temps. Étant quelqu'un qui a eu tellement accès au travail, je viens de vivre avec une telle abondance créative. Vous savez, une jeune fille blanche qui était hétéro et qui n'était vraiment gay que plus tard et qui est, genre, maigre – vous voyez ce que je veux dire ? Je reconnais tellement que je viens juste de me mettre au travail.

Je ne voudrais jamais raconter une histoire qui devrait vraiment être racontée par quelqu'un qui a vécu cette expérience. Cela dit, c'est une conversation sur une pente glissante parce que cela signifie que je ne pourrais jamais jouer un autre personnage hétéro si je veux obliger tout le monde à respecter cette loi particulière. Je pense que c'est une zone grise. Il existe des moyens pour les hommes de raconter des histoires de femmes ou pour les femmes de raconter des histoires d'hommes. Mais nous devons vraiment nous en préoccuper. Vous savez en quelque sorte où vous êtes autorisé. Je veux dire, si vous racontez une histoire sur une communauté et qu'ils ne vous accueillent pas, alors allez vous faire foutre. Mais s'ils le sont et que vous devenez un allié et en faites partie et qu'il y a quelque chose qui vous y a conduit en premier lieu qui vous rend unique doté d'une perspective qui pourrait en valoir la peine, il n'y a rien de mal à apprendre les uns sur les autres. Et donc s'entraider à raconter des histoires. Je n'ai donc pas de réponse sûre à cela.

Je dirai que Mackenzie n'est pas quelqu'un qui s'identifie comme lesbienne. Elle était la seule personne dans mon esprit qui aurait pu jouer ça avec moi. Parfois, habilement parlant, vous êtes simplement attiré par un certain groupe de personnes. Je pourrais défendre cela, mais je suis sûre que quelqu'un avec une perspective différente pourrait me faire du mal à ce sujet – et ensuite me faire revenir sur tout ce que je viens de dire. Je reconnais le monde dans lequel nous vivons. Et je ne voudrais absolument jamais perdre l'opportunité de quelqu'un d'autre de faire cela – je me sentirais mal à ce sujet.

Donc ma réponse est de foutrement penser à ce que vous faites ! Et ne soyez pas un connard.


Source: Variety @Variety

mercredi 11 novembre 2020

Happiest Season : Interview de Kristen & Clea DuVall avec Variety

A l'occasion de la promotion d'Happiest Season, Kristen et la réalisatrice Clea DuVall parlent du film, du tournage, de Mackenzie Davis et de la carrière de la réalisatrice dans une interview avec Variety.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Comment le film de Noël lesbien de Clea DuVall, avec Kristen Stewart, radicalise un genre conventionnel


Clea DuVall a grandi en aimant les films de Noël. Et après avoir vécu à Los Angeles toute sa vie, l'actrice de 43 ans devenue scénariste/réalisatrice aurait hâte de voir comment Noël a rendu la ville différente pour une fois. 'C'est comme la chose la plus proche de Los Angeles pour les fêtes de fin d'année et c'est quelque chose que j'ai toujours attendu avec impatience quand j'étais enfant', dit DuVall. 'Parce que Dieu, qu'est-ce que ça devient monotone'.


DuVall avait été actrice omniprésent dans les films et à la télévision pendant des années – dans des drames tels que Girl, Interrupted, Argo et Carnivale, et des comédies comme But I'm a Cheerleader et Veep – quand elle a eu l'idée d'Happiest Season, une comédie romantique de Noël avec un couple de lesbiennes en son centre. 'Je n'avais jamais vu un film qui représentait vraiment mon expérience', dit-elle. 'Tout personnage LGBTQ+ était, s'il y en avait, des personnages secondaires'.


Ce n'est certainement pas le cas dans Happiest Season, le deuxième long métrage de DuVall en tant que réalisatrice après le drame de Sundance en 2016, The Intervention. Dans celui-ci, Kristen Stewart (Abby) et Mackenzie Davis (Harper) jouent un couple au bord des fiançailles – jusqu'à ce que Harper invite Abby à la maison pour Noël pendant un moment si joyeux qu'elle a en quelque sorte oublié qu'elle est enfermée dans sa famille. Harper doit alors enrôler un jeu totalement compliqué mais toujours fort, Abby devant garder son secret, promettant qu'elle ferait son coming out auprès de ses parents (Victor Garber et Mary Steenburgen) après les fêtes de fin d'année. ('Ils pensent que je suis hétéro', dit Abby à son meilleur ami, John – joué par Daniel Levy – au téléphone. Un John incrédule demande, 'Ont-ils déjà rencontré une lesbienne ?').


Dans Happiest Season – écrit par DuVall et Mary Holland (qui joue également la sœur bizarre de Harper, Jane) – les malentendus abondent, les sentiments sont blessés et la relation est menacée. En quelque sorte : comme le dit Stewart, 'Le public devrait avoir peur qu'elles ne se remettent peut être pas ensemble, mais c'est une comédie romantique – elles vont se remettre ensemble !'.


C'est délicieusement conventionnel, tout en étant complètement subversif en raison de la tournure lesbienne du film sur le genre. Et si tout se passe bien pour Happiest Season, Abby et Harper devraient prendre leur place aux côtés des couples de Love Actually et The Family Stone, installés pour toujours dans un visionnage confortable pour Noël.


Cela fait 15 ans depuis Brokeback Mountain, qui a rapporté 78 millions de dollars dans le monde entier – et a prouvé qu'un film sur les personnes LGBTQ pouvait être un succès auprès du public. Il y a certainement eu des films indépendants tels que Carol, Call Me By Your Name et The Favorite, donnant peut être l'apparence d'abondance. Mais à part Love, Simon en 2018, de la Fox 2000 désormais disparue, et une comédie romantique gay Billy Eichner-Nicholas Stoller d'Universal (la production est suspendue à cause du coronavirus), le paysage des films gay des studios ont été stériles.


Ce qui rend d'autant plus significatif qu'Happiest Season a été soutenu par Sony Tri-Star Pictures dès le début. Avant que la pandémie ne saborde sa sortie en salles, ce devait être le premier film LGBTQ d'un studio hollywoodien produit en tant que grand véhicule commercial – et la première comédie romantique de Noël lesbien de n'importe quel studio. Ajoutez DuVall, ouvertement lesbienne, en tant que co-scénariste/réalisatrice, et Stewart en tant que star, et les jalons se multiplient.


'J'étais tellement heureuse d'avoir été invitée à quelque chose qui, faute d'un meilleur terme, cachait les choses', dit Stewart. 'En même temps, il est simplement présenté d'une manière qui est à l'inverse différente de quelque chose qui a peur ou est en colère. Il donne le sentiment d'avancer et d'être ouvert'.


'Je veux dire, il n'est pas nécessaire que ce soit un truc exagéré pour être politisé !'.


Mais comme nous sommes en 2020 et que nous ne pouvons pas avoir de belles choses, il est devenu clair qu'Happiest Season ne pouvait pas sortir aux Etats Unis – pas avec l'activité cinématographique nationale dans son état calamiteux actuel. En conséquence, en octobre, Sony, tout en conservant les droits de distribution internationaux, a annoncé qu'elle avait vendu Happiest Season à Hulu. Le film sera diffusé le 25 novembre, programmé pour le week end de Thanksgiving.


C'est décevant, mais, 'Dans le monde dans lequel nous vivons, cela ressemble vraiment au meilleur des cas', déclare DuVall. En finissant le film, elle a lutté avec l'éthique de la sortie d'un film en salles alors que le Covid continue de tuer des milliers de personnes à travers le pays. DuVall dit que Sony l'a incluse dans les discussions sur ce qu'il fallait faire, et une fois qu'Hulu est devenu la solution, elle s'est sentie 'soulagée'.


DuVall veut vraiment que les gens voient Happiest Season bien sûr. 'Mais je ne veux pas qu'ils risquent la chose la plus important qu'ils ont à voir'.


DuVall avait 13 ans lorsqu'elle a commencé à suivre des cours de théâtre et elle est diplômée de la L.A. County High School For The Arts. Elle a commencé à auditionner à 18 ans et a rapidement été engagée pour des rôles d'invités dans des émissions de télévision à succès (ER, Buffy The Vampire Slayer), suivi de rôles plus importants dans des films (Can't Hardly Wait, The Faculty). Même si elle avait fait son coming out dans sa vie depuis qu'elle était barista adolescente au Buzz Coffee à West Hollywood, elle était profondément enfermée publiquement – d'autant plus qu'elle devenait plus reconnaissable en tant qu'actrice.


Alors DuVall, plus que quiconque, est surprise de se retrouver ici – une cinéaste ouvertement lesbienne vantant sa comédie romantique de Noël lesbienne. Pour illustrer sa stupéfaction, elle mentionne le classique culte de Jamie Babbit But I'm A Cheerleader (2000), qui fait partie d'un boom des films indépendants gay et lesbiens des années 90, pour reprendre la terminologie de l'époque qui, avec les shows télévisés The Real World, Ellen et Will & Grace ont été le début de la vie des personnes gay, finalement représentées à l'écran.


Dans But I'm A Cheerleader, DuVall joue Graham, une adolescente lesbienne issue d'une famille riche envoyée dans un camp conçu pour 'guérir' l'homosexualité. Là-bas, elle tombe amoureuse de Megan (Natasha Lyonne), qui n'aime pas faire semblant d'être hétéro comme Graham – et veut proclamer leur amour au monde.


DuVall dit, 'Si vous m'aviez dit lorsque nous faisions But I'm A Cheerleader que je serais comme ça et que je ferais un film lesbien et que je parle du fait que j'étais lesbienne, et que mes expériences lesbiennes informaient quelque chose, j'aurais dit que vous étiez fou – pour la quantité de peur que je ressentais alors, et combien je voulais me cacher. Et combien je me suis cachée'.


Babbit, l'amie de DuVall (et la mienne aussi) dit qu'elle a basé Graham sur DuVall, y compris la détermination de rester à moitié dans le placard. La promotion du film était un exercice d'équilibre. 'J'essayais de respecter ses limites, mais aussi de la convaincre d'être sur tous les chars de chaque Gay Pride pour la presse', dit Babbit en riant. 'Il n'y a pas de moyen facile d'être enfermé. Vous allez toujours rendre votre famille gay timide'.

Et c'était le cas pour DuVall pendant des années, alors même que son personnage androgyne et son effet caustique dans un film comme Cheerleader finiraient par lancer un nombre infini de GIF adorables sur Tumblr.


Le tournant est survenu lorsqu'elle s'est assise en 2012 pour écrire The Intervention, ses débuts en tant que réalisatrice. C'était une histoire de type Big Chill sur un groupe d'amis d'un âge jeune, se réunissant pour un week end de confrontations et de révélations – et une histoire personnelle aussi, puisque DuVall était récemment devenue sobre. Lorsqu'elle a commencé à écrire le personnage qu'elle jouerait, elle se souvient avoir pensé, 'Eh bien, peut être que mon personnage a un petit ami !'.


Mais attendez, elle voulait créer un personnage proche d'elle-même – alors DuVall a vérifié ses impulsions de lavage direct, ritualisés après tant d'années. 'Je me disais, 'Qu'est-ce que tu fais ? Putain, écris-le juste !', dit-elle.


Son personnage, Jessie, a fini par être une lesbienne phobique qui, après le week end éclairant, est prête à abandonner à son joueur les moyens d'emménager avec sa petite amie Sarah (interprétée par Lyonne, l'une des meilleures amies de DuVall). The Intervention a bien fait au Festival du Film de Sundance 2016, où il a été nominé pour un Grand Prix du Jury et Melanie Lynskey (l'autre meilleure amie de DuVall) a remporté un Prix Spécial du Jury pour son interprétation. Il s'est vendu hors du festival à Paramount Home Media pour une sortie en août.


Plus important encore, le film a donné à DuVall l'occasion de faire son coming out publiquement facilement. 'Ce n'est pas comme si j'avais fait une grande campagne ou une repise de 'Yep, I'm Gay', ou quoi que ce soit du genre', dit DuVall. 'Je viens de commencer à vivre ma vie – me faire photographier avec ma partenaire et ne pas être méfiante à propos des pronoms dans les interviews'.


Si The Intervention était le premier film de DuVall – réalisé en 18 jours pour 450 000 dollars – Happiest Season était une entreprise beaucoup plus grande. DuVall avait déjà décrit le scénario lorsqu'elle a rencontré Holland sur Veep pendant la saison 6, dans laquelle DuVall jouait l'impassible agent des services secrets Marjorie Palmiotti, et Holland avait un rôle récurrent en tant que Shawnee Tanz. Elles se sont bien entendues. 'L'écriture est si solitaire, surtout l'écriture de comédie', dit DuVall. 'Elle était fondamentalement une étrangère et je me suis dit, 'Eh, tu veux travailler sur ce truc avec moi ?'.


Après avoir terminé le scénario, elles ont commencé à travailler avec le producteur Isaac Klausner chez Temple Hill (Love, Simon) et ont cherché un studio pour le film. Ils en ont rencontré 'plusieurs', dit DuVall. 'Mais c'est chez Sony qu'ils ont vu le film de la même manière que moi'.


DuVall a décidé d'auditionner les rôles principaux. 'Et Kristen a donné le sentiment d'être le seul choix possible pour Abby'. Après lui avoir envoyé le scénario, DuVall s'est envolée pour l'Allemagne, où Stewart filmait le reboot de Charlie's Angels en 2019. 'Le scénario m'a rendu vraiment curieuse à son sujet', raconte Stewart, notant que DuVall se penchait sur l'interprétation dramatique (Veep et Cheerleader étant des exceptions). 'J'ai été un peu choquée qu'elle soit si douée pour la comédie, pour écrire quelque chose de drôle. Je l'ai prise très au sérieux toute ma vie, tu vois ce que je veux dire ?'.


Alors que DuVall construisait le reste de la distribution, elle et Stewart ont parlé de qui devrait jouer Harper, ce qui selon DuVall, 'est la partie la plus difficile de tout le film'. Quand Davis (Halt et Catch Fire) a remporté le rôle, cela semblait juste pour Stewart : le personnage doit être tellement gagnant, dit Stewart, que le public croira 'que je ne serais pas à mi-chemin du film, 'Très bien, je suis foutrement ici !'. Quant à Davis elle-même, 'Elle a cette nature ouverte, extrêmement gentille, consciente et charmante', ajoute Stewart. 'Je ne peux pas me mettre en colère contre cette personne'.


Au lieu de démarrer la production à Pittsburgh au printemps 2019, alors que tout était en plus avec Sony, DuVall a attendu pour tourner en hiver. 'La qualité de la lumière est différente et je voulais simplement qu'elle soit réelle', dit-elle. Dans l'intervalle, elle, Stewart et Davis ont pu passer du temps. 'Nous avons passé beaucoup de temps à parler du scénario, à parler des scènes et à trouver des petites choses pour elles en tant que couple. C'était une expérience très collaborative qui, je pense, se manifeste vraiment à l'écran'.


Le public verra bien assez tôt – peut être se disputer au sujet de Thanksgiving pour savoir qui vole le plus le film. (Aubrey Plaza en tant que petite amie du lycée de Harper, Holland en tant que Jane maltraitée et Levy dans son premier rôle depuis Schitt's Creek, sont tous des paris solides).


Et bien que, contrairement à The Intervention, DuVall ne s'est pas castée elle-même cette fois-ci, elle joue toujours dans les productions d'autres personnes. Bien qu'elle ne sache pas encore si elle participera à la prochaine saison de The Handmaid's Tale, elle est comédienne, co-créatrice et productrice exécutive de la prochaine série animée de Fox Housebroken, sur un chien qui dirige une thérapie de groupe pour les animaux du voisinage. (DuVall joue Elsa le corgi). Son prochain projet est le développement de High School, une adaptation des mémoires sorties en 2019 de Tegan et Sara Quin. En collaboration avec Plan B et Amazon Studios pour IMBb TV, DuVall a écrit le pilote et le dirigera également.


Citant Céline Sciamma et Denis Villeneuve en tant que réalisateurs qu'elle admire, DuVall dit qu'elle adorerait imiter la carrière éclectique de Danny Boyle. 'Les films qu'il réalise sont en quelque sorte partout sur la carte, là où vous vous dites, 'Attendez. Vous avez fait ce film, et vous avez fait ce film ?'.


'En tant qu'actrice, j'ai vraiment aimé jouer dans tous les genres. Et j'ai l'intention de le faire aussi en tant que réalisatrice'.


Stewart, pour sa part, est ravie de voir DuVall s'épanouir. 'J'ai hâte de voir ce qu'elle fera dan le futur', dit Stewart. 'Elle est très douce pour convaincre tout le monde de comprendre exactement quel est son plan, ce qui la rend vraiment puissante en tant que réalisatrice. Et ses intérêts sont si vastes'.


'Tellement cool, tu as fait un film de Noël gay – putain, qu'est-ce que tu vas faire ensuite ?'.


Source: Variety

Via: @TeamK_1

samedi 4 janvier 2020

Seberg : Kristen & Shia LaBeouf dans une interview croisée pour 'Variety Studio : Actors on Actors'

Pour assurer la promotion de Seberg réalisé par Benedict Andrews, Kristen participe à l'événement 'Variety Studio : Actors on Actors' avec l'acteur Shia LaBeouf pour son film Honey Boy. Il s'agit d'une interview croisée autour de leurs films respectifs, de leur carrière, de leur métier et de l'industrie du cinéma.




* Portraits

 


* Photos de l'interview croisée




* Vidéos




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Shia LaBeouf et Kristen Stewart s'expriment sur leurs insécurités, leurs peurs et leur croissance sur le plateau

Shia LaBeouf (Honey Boy) et Kristen Stewart (Seberg) se sont assis pour discuter lors de l'événement 'Variety Studio : Actors on Actors'.

Shia LaBeouf a écrit et apparaît dans Honey Boy, ses mémoires sur sa croissance à Hollywood. Son personnage, basé sur le propre père de LaBeouf, est un alcoolique qui dirige la carrière d'acteur de son fils et encaisse ses chèques de paie. Dans Seberg, Kristen Stewart met à profit ses propres souvenirs de décors de films, dépeignant Jean Seberg, l'icône des années 60 de la Nouvelle Vague du cinéma français.

Shia LaBeouf : En parlant de Seberg, tu es une fan de la Nouvelle Vague. J'ai l'impression que tu regardes beaucoup de …
Kristen Stewart : Non. J'avais vu A Bout De Souffle. En aucun cas mes connaissances cinématographiques ne sont ancrées dans le cinéma de la Nouvelle Vague.
Shia LaBeouf : Tu étais fan de quoi ?
Kristen Stewart : Je regardais ses films et je ne comprenais pas comment nous ne pouvions pas en savoir plus sur elle. Je me sentais vraiment protectrice envers cette nana que personne ne connaissait, que tout le monde pensait connaître. Il y avait tellement de choses sur elle qui ont été décrites dans des titres malhonnêtes. Je voulais l'aider un peu.
Shia LaBeouf : Est-ce que tu savais qu'elle était hantée avant que tu te lances ?
Kristen Stewart : Honnêtement, elle est possédée. Lorsqu'on la regarde dans un film, on ne sait jamais ce qu'elle va faire et elle est effrayante.
Shia LaBeouf : Sur le plateau, tu es seule ? Tu ne t'appuies sur personne ?
Kristen Stewart : Non, je m'appuie sur les gens.
Shia LaBeouf : A quoi ça ressemble ? Est-ce que tu bouges au milieu des prises ? Est-ce que tu parles ?
Kristen Stewart : Je suis plus silencieuse que toi.
Shia LaBeouf : Tu dois aussi connaître le pouvoir de ton silence.
Kristen Stewart : Lorsque j'étais enfant, j'étais extrêmement timide et je n'étais pas quelqu'un qui pensait vouloir devenir une actrice. Je ne sais pas comment tu étais quand tu étais petit, parce qu'on a fait ça tous les deux, et c'est une chose étrange à avoir en commun. Je devais creuser. J'étais masochiste. Je pense que je suis vraiment bavarde maintenant. Je parle foutrement à tout le monde maintenant.
Shia LaBeouf : J'avais l'habitude de me promener avec un stylo et un bloc notes, presque de manière litigieuse, en disant, 'Eh, comment tu t'appelles ? Oh cool'. Ensuite, je l'écrivais dans un petit bloc notes.
Kristen Stewart : Est-ce parce que tu voulais que les gens t'apprécient ?
Shia LaBeouf : Je voulais avoir l'air studieux, parce que je ne suis pas allé à l'école et je n'ai pas appris à faire ce métier d'acteur.
Kristen Stewart : J'ai ce truc ici aussi.
Shia LaBeouf : Qu'est-ce que ça t'a fait ?
Kristen Stewart : J'ai beaucoup lu. Je me suis toujours dit, 'Je ne suis pas allée à l'école, mais …'
Shia LaBeouf : Si tu rencontres un mec comme [Anthony] Mackie [un partenaire sur Seberg] qui est allé à l'école, il a de la technique. Ces gens me font très peur.
Kristen Stewart : Pourquoi ?
Shia LaBeouf : Je me sens jugé, comme si je suis un outsider. Si mon aiguille à tricoter se casse, je n'ai plus de putain d'aiguille à tricoter. Les gars comme ça, leur aiguille à tricoter casse et ils se disent, 'Laissez-moi aller dans la cuisiner et on va fouetter quelque chose ensemble et je vais tricolter cette chaussette pour toi'.
Kristen Stewart : Vrai. Je viens de regarder Honey Boy. Je ne peux littéralement pas croire que tu aies fait ça.
Shia LaBeouf : C'est une co signature, Mesdames et messieurs.
Kristen Stewart : Combien de temps as-tu mis à composer avec ça tous les jours ? De toute évidence, c'est une histoire très personnelle. On essaye tous de créer nos propres produits, mais ce sont en fait tes propres produits.
Shia LaBeouf : J'ai eu une équipe. J'ai été aimé très fortement. Je m'appuyais fortement sur les gens. C'était super intime. On a peut être eu six personnes autour de la caméra.
Kristen Stewart : Qui l'a dirigé ?
Shia LaBeouf : Une femme nommée Alma Har'el, qui est une nana droite.
Kristen Stewart : Dans quelle mesure as-tu le sentiment de faire une impression par rapport au sentiment que tu pourrais être des versions de cette personne qui est ton père ?
Shia LaBeouf : Mon père me foutait des bouchons dans le nez. Je devais juste rester branché toute la journée, ce qui était dégoutant.
Kristen Stewart : Dans ton nez ? C'est dégueulasse.
Shia LaBeouf : Les premiers jours, je retirais les bouchons, les remettais, les retirais. Ça a commencé avec moi, parce qu'à chaque fois que le son recommençait, je me disais, 'Tu es un clown'. Plus tard dans le tournage, on les a simplement gardé à l'intérieur et j'ai commencé à me perdre un peu. Combien de temps a duré ton tournage ?
Kristen Stewart : Six semaines. Beaucoup en journée, donc on ne pouvait pas tourner très longtemps.
Shia LaBeouf : Tu restais dedans ?
Kristen Stewart : Non. Je suis énormément soulagée chaque fois que quelque chose est fait et je fuis juste le plateau de tournage. La gestion du temps est une chose énorme avec le travail. Le simple fait de ne pas contrôler le temps m'énerve vraiment. Je ne peux pas supporter des choses, parce que je les gaspille. Si je dépense quelque chose, si quelque chose s'écoule au mauvais moment, je suis désespérément malheureuse parce que je me dit, 'Eh bien, tout ça pour rien'.
Shia LaBeouf : Ouais. Je sais de quoi tu parles.
Kristen Stewart : J'ai des rêves à ce sujet. C'est mon rêve d'anxiété avec le travail. Que le timing est mauvais ou qu'il ne défile pas.
Shia LaBeouf : Tu as tourné sur pellicule ou en numérique ? Parce qu'il y a une énorme différence dans la gestion du temps.
Kristen Stewart : On a tourné sur pellicule.
Shia LaBeouf : Ouch. Je ne peux plus du tout travailler sur pellicule, parce que le numérique le laisse en suspend.
Kristen Stewart : Tu vas opter pour ça pour toujours ?
Shia LaBeouf : Je préfère ça. Je préfère le laisser courir, jouer puis tomber.
Kristen Stewart : J'ai récemment lu ce scénario qui est si précis et je veux tellement le faire, mais ça me fait peur parce que je ne suis pas très précise.
Shia LaBeouf : Tu vas certainement le faire.
Kristen Stewart : Ouais. Je pense que lorsque je te regarde dans les films, c'est effrayant. De la même façon que je parlais de Jean ; je n'ai aucune idée de ce qui va se passer. Tu te prépares beaucoup ?
Shia LaBeouf : Oui. Je n'ai aucun esprit de direction. Je ne peux pas faire un zoom en arrière. Je commence juste à être un meilleur joueur en équipe. Je suis super obsédé par cette seule petite chose sur laquelle que je dois me concentrer. J'ai l'impression que mon corps a de meilleures idées que ma tête. Je me prépare très durement et puis c'est presque comme danser. Je sens que mon instinct est meilleur que mes idées, alors j'essaie de ne pas trop penser. Qu'est-ce que le jeu d'acteur te donne que le reste de la vie ne le fait pas ?
Kristen Stewart : C'est vraiment mon impulsion initiale de vouloir être proche de la narration et du cirque. Même quand je lis un livre, je lis à haute voix. Je veux m'occuper de la chose autant que je peux, parce qu'il y a quelque chose là-dedans dont j'ai besoin. La chose la plus cool à faire sur le plateau de tournage est que tu dois le faire de la façon la plus harmonieuse que je n'ai jamais ressenti. Ma famille est formidable, mais je ne me suis jamais sentie plus proche des autres, comblant ces lacunes, que par le biais de la réalisation de films. Et toi ?
Shia LaBeouf : Je pense vraiment que les moments les plus intimes de ma vie se sont passés sur un plateau de tournage.
Kristen Stewart : Ca semble être vraiment foireux, mais cela ne l'est pas du tout. C'est beau.
Shia LaBeouf : Je pense que je suis profondément insatisfait de la vie.
Kristen Stewart : Mais c'est ta vie.
Shia LaBeouf : Exactement. C'est là que les choses se compliquent pour moi. Ce n'est pas toute ma vie. Je dois être d'accord avec ça. C'est généralement là où les choses tournent mal pour moi, c'est quand je ne suis pas sur un plateau de tournage. La vie devient difficile.
Kristen Stewart : Tu fais autre chose ?
Shia LaBeouf : C'est ce que j'essaie de développer, d'essayer de grandir.
Kristen Stewart : Prends un cours de poterie.
Shia LaBeouf : Peut être que le ferais. Je ne vais pas aimer la poterie dans la vie. Mais j'aimerai la poterie sur le plateau de tournage. Je n'aime pas les glaces dans la vie. Mais si tu me donnes de la glace sur un plateau de tournage, j'aime foutrement la glace. Je pense que c'est ce que cela fait pour moi. Ça me fait aimer les choses. Ce travail me semble être un vecteur d'amour pour moi. Je le considère comme sacré.
Kristen Stewart : Je te comprends.
Shia LaBeouf : En parlant d'amour, diriges-tu avec amour sur un plateau de tournage ou diriges-tu avec peur ?
Kristen Stewart : Amour tout le long. Je ne veux pas que quiconque ait peur. Je n'aime certainement pas la peur/l'intimidation.
Shia LaBeouf : Même d'un réalisateur, malgré tout, as-tu des cicatrices ?
Kristen Stewart : Non. J'ai travaillé avec des personnes formidables, adorables et talentueuses, puis des personnes moins talentueuses, qui n'étaient pas très agréables. Je ne peux faire que que je peux faire. J'essaie de réfléchir. Un mec m'a fait pleurer sur le plateau de tournage un jour, le premier jour d'un film, mais c'était mon dernier souci que de me soucier de lui. Je ne disais simplement, 'Je suis seule et tu es terrible'. Il a fait un mauvais film.
Shia LaBeouf : Cela ne devait pas affecter une scène ? C'était juste être un connard ?
Kristen Stewart : Je le pense. Qui sait. Et toi ? Aimes-tu avoir peur sur le plateau de tournage et as-tu travaillé avec des personnes qui t'ont fait ressentir cela ?
Shia LaBeouf : Carrément, ouais. Mais comme toi, je n'aime pas ça. Crois-tu au talent ?
Kristen Stewart : Je ne sais pas. Voulons-nous dire la même chose ?
Shia LaBeouf : Te considères-tu comme l'une des plus talentueuses ?
Kristen Stewart : Je me considère comme extrêmement  impulsive et compulsive. Parfois cela fonctionne, et parfois non. Quand les gens sont vraiment fiers de leur travail, je me dis, 'Bien sûr, vous avez rendu cela possible, je suppose. Vous êtes en quelque sorte au bon endroit'.
Shia LaBeouf : Comme si un papillon se posait sur ton épaule ou quelque chose du genre.


* Vidéo BTS du photoshoot




dimanche 17 novembre 2019

Charlie's Angels : Interview de Kristen, Elizabeth Banks, Ella Balinska & Naomi Scott avec Variety

A l'occasion de la press junket new yorkaise de Charlie's Angels, Kristen, Elizabeth Banks, Ella Balinska et Naomi Scott parlent du film, et de l'importance de faire plus confiance aux femmes dans l'industrie du cinéma dans une interview avec Variety.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Journaliste : Pourquoi est-ce la période idéale pour ramener Charlie's Angels au premier plan en 2019 ?
Kristen Stewart : On parle tous énormément du regard masculin aujourd'hui en opposition à quelque chose qui semble être un peu plus intégré et à l'intérieur de la perspective d'une histoire à propos de femmes. C'est vraiment sympa de voir à quel point les motivations sont en quelque sorte non intentionnelles. Cela n'est pas comme si on dit, 'On a besoin de responsabiliser les femmes !'. Genre non, en fait, c'est une histoire racontée par une femme responsabilisée donc c'est en quelque sorte imprégné avec ce sentiment.
Elizabeth Banks : Premièrement, je pense que c'est toujours le bon moment pour avoir une franchise d'action menée par une femme et il n'y pas de mauvais moment pour ça. Je voulais que les gens abandonnent le sentiment de super espoir à propos du monde merdique dans lequel on vit … [Rires]
Ella Balinska : Inspirée est le mot que j'aime …
Naomi Scott : Awww j'adore ton visage avec tes yeux comme ça … [Fait un regard d'adoration]
Ella Balinska : Inspiré. J'aime … On s'est tellement amusées en faisant ce film et j'espère que cela montre … Et tu ouvres littéralement le film avec la réplique, 'Je pense que les femmes peuvent tout faire' … Et avoir ça en quelque sorte comme mantra toutes … Ouais c'est vraiment formidable. Et avoir le sentiment qu'elles peuvent sortir et tout faire …
Elizabeth Banks : 87% des films sont encore dirigés par des hommes … La chose principale que je veux est de convaincre les responsables de studios qu'ils peuvent faire confiance aux femmes. S'ils m'ont fait confiance, si j'ai fait un bon film … Cette distribution exceptionnelle a fait quelque chose de très drôle que les gens veulent voir … Alors j'espère simplement que j'ai convaincu plus de responables de studios de nous faire confiance … Faites confiance aux femmes dans le travail.


Source: Variety

dimanche 3 novembre 2019

Kristen rendra hommage à Charlize Theron lors du gala 'American Cinematheque Awards 2019' à Los Angeles le 08 novembre

Grandes retrouvailles pour les deux actrices phares de Blanche Neige Et Le Chasseur ! Kristen rendra hommage à l'actrice sud africaine notamment aux côtés de l'actrice Seth Rogen lors du gala 'American Cinematheque Awards 2019' à Los Angeles, le 08 novembre prochain.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.

L'hommage à Charlize Theron par l'American Cinematheque s'annonce comme une soirée remplie de stars.

Theron et Kristen Stewart, sa partenaire dans Blanche Neige Et Le Chasseur, se retrouveront lors du gala de charité de l'American Cinematheque au Beverly Hilton Hotel le 08 novembre.

La Cinemathèque a annoncé que Seth MacFarlane, Patton Oswalt, David Oyelowo, Jason Reitman et Jay Roach, le réalisateur de Bombshell, lui rendront également hommage sur scène. Seth Rogen – qui a partagé l'écran avec la lauréate d'un Oscar dans la comédie romantique Long Shot plus tôt cette année – présentera le prix à Theron.

Theron apparaît actuellement dans le film d'animation The Addams Family, incarnant la voix de Morticia Addems, et joue le rôle principal de Megyn Kelly dans le drame à venir, Bombshell – une performance qui l'a solidement menée en position pour une troisième nomination à l'Oscar de Meilleure Actrice. Margot Robbie et Nicole Kidman participeront à l'émission via des messages pré-enregistrés. 

Source: Variety
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