A l'occasion d'un déjeuner presse pour la promotion de Café Society lors du Festival de Cannes 2016, Kristen est revenue sur le dress code cannois et ses fameuses baskets mais aussi Woody Allen et Hollywood dans une interview avec Vulture.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Que
vous aimiez ou non la façon dont Kristen Stewart a choisi de
travailler avec Woody Allen sur son nouveau film, Café
Society,
vous devez au moins acquiescer à la façon je m'en contrefous dont
elle évolue au sein du Festival du Film de Cannes. Du fait de porter
des baskets lors du dîner d'ouverture exigeant une tenue correcte
d'ouverture – rejoignant essentiellement Emily Blunt en faisant un
doigt d'honneur dans la polémique 'High Heels Gate' (obligation de
porter des chaussures à talons), dans laquelle les vieilles dames
gentilles avec des problèmes de chevilles ont été jetées hors du
tapis rouge pour avoir porter des ballerines sophistiquées –
jusqu'au fait de refuser toutes les tentatives des journalistes de la
faire se justifier à propos des personnes avec lesquelles elle
travaille, Stewart a montré un impressionnant mouvement de rébellion
dans un environnement si célèbrement ancré dans la tradition. Et
ce n'est pas tout ! Elle a toujours un autre film, Personal
Shopper
d'Olivier Assayas, qui doit avoir son avant première ! Jusqu'à
quel point Kristen a t-elle été punk à Cannes ? Brisons les
choses.
Dress
code, code charabia. Elle a ouvertement défié les règles rigides
et rapides de Cannes [imposant] aux femmes de porter des talons et
une robe à tous les événements officiels.
Lorsque
Stewart s'est rendue à cet incroyable dîner exclusif d'ouverture de
Cannes, escorté par nul autre que le directeur du Festival de Cannes
Thierry Fremaux, j'ai entendu plusieurs halètements audibles,
incluant une femme, qui, a murmure dans sa barbe,
'Comment est-elle rentrée avec ces chaussures ?'.
A ses pieds se trouvaient des baskets à carreaux noires et blanches,
allant avec son ensemble composé d'une jupe tricotée (probablement
Chanel), un crop top et une veste en cuir. J'ai donc interrogé
Stewart. 'Oh, je me suis simplement changée !',
a t-elle dit et elle s'est confortablement rendue à son siège.
Le
lendemain, lors d'un déjeuner presse pour Café
Society,
assise aux côtés du cofondateur de Netflix Greg Ellwood et Pete
Hammond de Deadline, Stewart a développé. Stewart s'était changée,
connaissant les règles à la perfection, mais rentrer dans le Palais
n'a pas été chose aisée. 'J'ai eu un homme qui
a essayé physiquement de me barrer le chemin avec le bras. Avec le
bras !',
a -telle dit, faisant la démonstration. Elle avait manœuvré pour
passer au travers de la foule massive et avait essayé de se faufiler
sous une corde. 'Je suis petite, donc en général
les gens ne me remarquent pas et je peux me faufiler dans les trucs
vraiment facilement',
a t-elle dit. 'Mais je me suis levée et ce mec,
littéralement, m'a passé un bras devant la poitrine. J'ai me suis
dit, 'Oh putain, je suis tellement désolée, est-ce que je peux
juste me faufiler là-bas ?''.
Le dîner d'ouverture, après tout, était en l'honneur de son film.
'Et il m'a dit, [Accent français], Oui vous
passez la ligne mais vous ne pouvez pas porter ces chaussures !''.
Elle
m'a dit qu'elle avait lu des choses à propos du scandale des talons
de l'an dernier et qu'elle s'en était révoltée. 'C'est
simplement si archaïque', a t-elle dit. 'De nos jours, on ne peut
simplement pas demander [ça aux femmes]'.
Elle a fait un geste envers les hommes de la table. 'Si
nous étions rentrés ensemble et que je ne portais pas des talons et
qu'ils m'avaient demandé de le faire, alors j'aurais dit, 'Est-ce
qu'il doit porter des talons ?'. Il ne peut simplement pas y
avoir une fracture et si on nous le demande, alors c'est foutrement
outrageux et je m'en vais'.
Mais
elle ne veut également pas s'excuser pour ses chaussures, point
final.
Si
Stewart est si ferme envers le dress code, alors pourquoi a t-elle
porter des talons avec avec une robe Chanel pour le tapis rouge de
Café Society
plus tôt ce soir-là ? 'J'aimais mes
chaussures pour le truc en question',
a t-elle dit. 'Et c'était un choix personnel
également'.
Fondamentalement, être punk ne signifie pas être anti talons,
simplement savoir faire des choix.
Si
vous n'aimez pas la raison pour laquelle elle a décidé de
travailler avec Woody Allen, c'est votre problème.
L'essai
de Ronan Farrow pour The Hollywood Reporter châtiant les médias
pour ne pas poser des questions plus difficiles à propos des abus
sexuels présumés d'Allen a frappé Internet en plein milieu de la
conférence de presse de Café
Society mercredi
matin, et Stewart s'est réchauffée depuis – d'accepter de faire
le film malgré tout ; de vouloir faire tellement faire le film
pour lequel elle a auditionné ; d'avoir l'air d'assimiler les
accusations de Dylan Farrow contre Allen avec les rumeurs des
tabloïds que Stewart et Eisenberg ont fait l'expérience ; de
dire ce qu'elle pensait au sujet des allégations et qu'elle a été
perturbée par celles-ci et d'en avoir parlé avec son partenaire
Jesse Eisenberg et d'avoir conclu qu'elle n'allait pas condamner
Allen sans avoir de preuve que les allégations étaient fondées et
toujours décider de faire le film.
Il
faut un genre particulier de force, alors, pour ignorer la pression
publique pour constamment réexpliquer la raison pour laquelle a a
décidé de travailler avec Allen ou pour trouver quelque chose de
poli à dire à chaque fois que la question se pose, ce qui est
souvent le cas. ''Je ne vais pas parler de ça',
a déclaré fermement Stewart hier, lorsqu'on lui a demandé ce
qu'elle pensait de l'essai de Ronan Farrow lors de la rencontre
presse. Elle a courageusement plongé dans tous les autres sujets que
nous avons abordé, mais sur celui-ci qui était sa déclaration
précédente et Allen, continuait à faire parler. Imaginez, je
devais demander, j'ai expliqué. 'Je le ressens',
a t-elle dit. 'Bon boulot!'.
Puis elle m'a frappé la main façon high five pour y mettre
l'accent. 'Tu l'as fait !'.
J'en ai même jeté un façon Hail Mary, plainte à la 'Mon
patron va me tuer !' qui
d'habitude suscite une sorte de réponse pitié. 'Ouais
ouais ouais ouais',
a t-elle dit et elle a laissé passé un moment de silence
inconfortable, mettant quelqu'un d'autre au défi d'essayer.
Besoin
d'une preuve qu'elle n'a pas peur des journalistes ? Stewart et
Blake Lively ont déclaré devant une salle remplie par eux qu'ils
sont un genre de parasite.
Interrogée
lors de la conférence de presse de Café
Society si
Hollywood est encore 'un chien qui mange le monde canin', comme cela
est décrit dans le film, qui se déroule dans le système des
studios de cinéma des années 30, Lively a répondu, 'Je
pense que remis dans le contexte des années 30, les studios étaient
probablement un peu plus dominant qu'aujourd'hui. Ils détenaient les
acteurs et les réalisateurs. Aujourd'hui je pense que ce sont plus
les médias sont plus les chiens qui mangent les chiens et qui sont
envahissant …'.
'Ouais !',
a crié Stewart dans son micro.
'Les
gens veulent avoir accès à la connaissance',
a continué Lively. 'Et s'ils n'y ont pas accès,
ils vont simplement l'inventer'.
'Voilà un bon
point !',
a dit Kstew, semblant sauté par-dessus Allen pour taper la main
façon high five avec Lively si elle le pouvait.
Non
pas que vous alliez recevoir des SMS de sa part, mais elle ne croit
pas dans l'adhésion aux règles de langage, non plus.
'Je suis tellement
une bonne rédactrice de SMS',
a t-elle dit lors du déjeuner presse alors que nous avons parlé de
l'écriture ce que nous faisons pour nous-mêmes. 'Je
vais tellement penser à la ponctuation et les espaces et les mots et
la façon dont ils sont commandés. J'ai mon propre langage de
ponctuation. Beaucoup d'espace, d'espace et ensuite un point,
certaines lettres majuscules. Tous mes amis ont reconnu la manière
dont je fais mes SMS. Ils ont commenté ma ponctuation. Ils disent,
'Je sais ce que cela veut dire, mais il n'y a que toi qui fait un SMS
comme ça'. Je vais faire un énorme espace et ensuite 'Yes !'
puis saut de ligne saut de ligne saut de ligne saut de ligne, 'Yes''.
Elle
a dénoncé Hollywood comme étant un endroit assez merdique pour
faire sa carrière et elle a grandi là-bas !
Quel
est l'opinion de Stewart à propos du Hollywood contemporain ?.
'C'est le concours de popularité le plus ardu du
monde',
a t-elle dit lors de la conférence de presse. 'C'est
comme si vous prenez le lycée et que vous le transférez dans le
monde réel, et tout est assez intense'.
Et si vous n'acceptez ces éléments pour ce qu'ils sont, alors vous
allez vivre un moment difficile. 'Il y a
certainement, indéniablement, une ferveur opportuniste, affamée,
folle qui se produit',
a dit Stewart. 'Mais c'est [également] vraiment
apparent lorsque les gens ne se soucient pas de ce genre de choses et
que ce qui vous pousse sont les choses qui vous font lever le matin.
Vous savez, si vous êtes en fait un artiste qui veut raconter une
histoire, c'est une contrainte ; ce n'est pas quelque chose que
vous faites parce que vous voulez divertir les gens ou si vous voulez
faire un tas d'argent'.
Pas
qu'il y ait quelque chose de mal à cela. 'La
plupart des gens veulent divertir les gens et faire un tas d'argent',
a t-elle continué. 'Ce n'est pas une mauvais chose, mais si cela ne
tient pas les mains avec simplement un désir sincère, alors ouais,
ça craint'.
Ne
laissez pas votre téléphone portable en marche pendant qu'elle
parle à moins que vous vouliez une humiliation publique.
Pas
une fois, mais deux fois, Stewart s'est arrêtée au milieu de la
conversation lors de la conférence de presse pour afficher les
fautifs dans la pièce qui ont oublié de les mettre en silencieux –
et tout en restant détacher gentiment. 'Qui
est-ce ?',
a t-elle dit, en riant et en levant les yeux, alors qu'une sonnerie
des journalistes a interrompu son débit de pensées la première
fois. Lorsque c'est arrivé à nouveau, elle s'est arrêtée en plein
milieu de sa phrase et elle a cherché dans la foule avec un regard
de tueur. 'Vraiment ?',
a t-elle dit, avant de partir de nouveau dans un rire. 'Je
plaisante. Désolée'.
Au
moins maintenant, nous savons quelle célébrité viendra dans des
chaussures confortables la prochaine fois que nous avons besoin de
nous battre face à un plan entêtée pour autoriser l'utilisation du
téléphone portable dans les cinémas.
Source: Vulture
Via: TeamKristenSite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire