lundi 13 novembre 2017

Come Swim : Interview de Kristen avec The New York Times

A l'occasion de la promotion et de l'avant première américaine de Come Swim, Kristen parle de la naissance et du développement de son premier court métrage, de son expérience côté réalisation et de sa carrière dans le futur dans une interview avec The New York Times. 


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Kristen Stewart plonge dans le chagrin pour ses débuts de réalisatrice

NEW YORK – Les ambitions de réalisation de Kristen Stewart remontent à l'époque où elle avait 11 ans et jouait dans le thriller Panic Room de David Fincher en 2002.

'Je travaillais avec Jodie Foster et je me disais, 'Je vais réaliser, je serais la réalisatrice la plus jeune qui existe'', s'est souvenue Stewart dans une interview. Lorsqu'elle a dit, bien des années plus tard, à Jodie Foster qu'elle était enfin en train de faire quelque chose, Stewart dit, 'Elle m'a dit, 'Ma pote, la première chose que tu vas réaliser c'est que tu n'as rien à apprendre''.

Il a fallu plus de temps à Stewart que prévu, mais aujourd'hui elle a fait un court métrage intitulé Come Swim. Après les avants premières au Festival du Film de Sundance et au Festival du Film de Cannes, Come Swim a fait ses débits vendredi sur le site de divertissement et lifestyle féminin Refinery29.

Le film annonce les ambitions cinématographiques de Stewart et ouvre un nouveau chapitre de la carrière de l'actrice de 27 ans, en pleine évolution. Stewart est déjà en train de développer plusieurs autres projets, y compris un scénario qu'elle écrit et qui est l'adaptation d'un mémoire (Stewart a refusé de dire de qui il s'agit). Elle prend un congé de deux mois de son métier d'actrice pour écrire et elle espère également transformer Come Swim en un long métrage.

'C'est ma première étape dans quelque chose que je voulais depuis très longtemps', a déclaré Stewart.

Stewart s'est exprimée dans plusieurs interviews – une sur un balcon à Cannes en mai, l'autre par téléphone jeudi. En ce qui concerne les récents scandales de harcèlements sexuels qui ont bouleversé Hollywood, Stewart l'a abordé dans son discours le mois dernier lors de l'événement des ELLE Women In Hollywood, où elle a parlé du harcèlement moins remarqué des membres des équipes de tournage. Stewart a refusé d'en rajouter à ces commentaires jeudi mais elle a reconnu que les déséquilibres de genre dans l'industrie derrière la caméra ont été dans son esprit.

'Je suis tellement chanceuse d'avoir pu faire ce film parce qu'il est évidemment plus difficile pour les femmes d'être entendues', a déclaré Stewart. 'Je suis évidemment très fière de tous ceux qui peuvent s'exprimer librement et c'est génial de vivre à une époque où ils peuvent le faire'.

Come Swim n'est pas le film typique d'un acteur qui fait ses débuts en tant que réalisateur. Il s'agit d'une interprétation métaphorique de 18 minutes d'un sentiment, de l'écrasante oppression du chagrin et de la peine. Un homme est submergé, littéralement, par l'eau, partout. Stewart décrit le film comme une 'douleur aggravée' et dit que son imagerie l'a hantée pendant quatre ans.

'Vous vous en rendez compte seulement lorsque vous vous promenez dans cette eau, vous vous sentez si seul', explique Stewart. 'Nous avons tous été là, mais lorsque vous y êtes, vous avez l'impression que vous ne pouvez pas participer à la vie'.

À bien des égards, Come Swim reflète quelque chose d'essentiel à propos de Stewart : elle est hyper alerte vis à vis de son environnement et de ses émotions. C'est une qualité qui a probablement contribué à faire d'elle, aux yeux de beaucoup, une interprète de la sensibilité vibrante et vivante.

'Je suis tellement sensible que cela me rend folle', dit Stewart. 'C'est drôle [que] le premier film que je voulais faire était essentiellement un film sur quelqu'un qui disait, 'Vous ne comprenez pas, c'est horrible !''.

Passer derrière la caméra était également un moyen pour Stewart d'être le genre de réalisatrice qu'elle apprécie elle-même – une personne qui préfère la découverte à un contrôle fortement scénarisé.

'Le pire est quand la réalisation devient correctrice', dit-elle. 'On vous dit, Faites-tout par vous-même. Pourquoi faites-vous même des films ?'. Je ne veux pas d'idées préconçues et emballées'.

Come Swim, abstrait et impressionniste, n'est certainement pas cela. Pour une actrice qui reste une valeur sûre au box office, son film se soucie peu des attentes du public.

À l'heure actuelle, elle essaie de consacrer plus de temps à la réalisation – un défi pour une artiste attirée par le projet. Faire Come Swim, dit-elle, est la période la plus amusante qu'elle ait vécu sur un plateau de tournage.

'Je faisais des films avant de regarder (beaucoup) de films', dit-elle. 'Donc je savais à quel point il était important de protéger quelque chose de vraiment précieux : j'ai vu des gens le faire et cela semblait être cet engagement d'honneur que tout le monde partageait et il y avait une personne qui le dirigeait. Lorsqu'un film est vraiment excellent, il y a une perspective singulière et très particulière que tout le monde sert et j'ai toujours voulu simplement conserver cela'.


Source: NYTimes

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