Dans une interview avec le magazine italien Venezia Made In Veneto, Kristen évoque sa carrière, la célébrité ou encore la Saga Twilight.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Liberté
avant tout
Du statut d'idole adolescente au statut d'actrice plus qu'établie.
Face à face avec Kristen Stewart
Cela
fait un sacré moment qu'elle n'est plus la jeune fille dans la Saga
Twilight. Elle n'est
plus Bella Swan, l'idole adolescente. Elle n'est plus, dans sa propre
vie, la petite amie de Robert Pattinson. Et elle n'est certainement
plus la jeune fille qui, dans Into
The Wild vivait dans
une caravane et qui, dans une scène, était sur le point de faire
l'amour avec Emile Hirsch. Mais elle était trop jeune ; et ils
finissent par chanter Angel
From Montgomery ensemble.
Aujourd'hui, Kristen Stewart a vingt sept ans. Mais cela donne la
forte impression qu'elle a déjà vécu trois vies. Elle a commencé
à faire des films quand elle avait à peine dix ans. Et à douze
ans, elle était déjà la fille de Jodie Foster dans Panic
Room.
Ensuite est venu le cyclone Twilight
et
elle a été catapultée vers la célébrité à l'âge de dix huit
ans. Une immense popularité, ce qui signifiait être traquée par
les paparazzi à chaque instant de sa vie. Kristen a toléré à
contrecœur toute l'attention. Alors qu'elle était fiancée à
Pattinson, les paparazzi qui la suivaient de manière obsessionnelle
l'ont surprise en train d'embrasser Rupert Sanders, le réalisateur
de Blanche Neige
Et Le Chasseur,
Kristen a présenté ses excuses publiquement, mais elle pense
toujours à ce qu'elle appelle 'le scandale' avec réticence. Dans
tous les cas, Kristen n'a pas renoncé à sa liberté. La liberté
d'embrasser la chanteuse française Stéphanie Sokolinski, mieux
connu sous son nom de scène Soko. Ou d'avoir une relation amoureuse,
depuis plus d'un an, avec son assistante Alicia Cargile, avec
laquelle elle a été de nouveau photographiée main dans la main sur
le tapis rouge de Cannes. La liberté, d'abord. Même les plus
petites libertés, comme les petites déviances par rapport
l'étiquette. À Venise, où elle est venue l'année dernière en
tant que star du film de Drake Doremus Equals,
Kristen a simplement quitté ses escarpins Louboutin coûteux dès
qu'elle a atteint la Sala Grande, pratiquement une seconde après
avoir fait son apparition sur le tapis rouge. Et elle a porté une
robe Chanel, étant la protagoniste de l'un des festivals du film les
plus importants du monde, là où même les photographes sont tenus
de porter des smokings. Le jour suivant la projection, elle
paraissait plus détendue et probablement plus heureuse dans un tee
shirt blanc, un jean noir et des baskets Adidas à la mode. La
liberté. Cela l'a conduit à choisir soigneusement des projets
cinématographiques indépendants, et bien souvent à refuser des
grands blockbusters hollywoodiens. Pour choisir, par exemple, les
deux films qui ont fait d'elle un protagoniste du Festival de
Cannes : Café
Society
de Woody Allen et Personal
Shopper
du réalisateur français d'origine turque, Olivier Assayas. L'année
2016 a commencé pour elle à Sundance, avec Certain
Women
de Kelly Reichardt, dans lequel elle joue le rôle d'une enseignante
dans une école donnant des cours du soir qui initie une relation
avec une élève. D'autre part, Equals,
le film qu'elle avait amené à la Mostra de Venise, est programmé
pour une sortie aux Etats Unis au mois de juillet. Et elle sera la
sœur d'un héros de la guerre d'Irak dans Billy
Lynn's Long Halftime Walk
d'Ang Lee, qui sortira à l'automne.
Journaliste :
Quand avez-vous décidé de devenir actrice ?
Kristen Stewart : Eh bien, je pense que j'ai décidé lorsque j'étais une personne très différente de celle que je suis aujourd'hui … Mes parents travaillent tous les deux dans l'industrie ; mon père est un producteur de télévision, ma mère une scénariste et réalisatrice. Je me suis retrouvée sur les plateaux de tournage en tant que petite fille et j'ai tout aimé de ce monde.
Kristen Stewart : Eh bien, je pense que j'ai décidé lorsque j'étais une personne très différente de celle que je suis aujourd'hui … Mes parents travaillent tous les deux dans l'industrie ; mon père est un producteur de télévision, ma mère une scénariste et réalisatrice. Je me suis retrouvée sur les plateaux de tournage en tant que petite fille et j'ai tout aimé de ce monde.
Journaliste :
Vous avez fait vos premières auditions et …
Kristen
Stewart : Et j'ai
commencé à faire des films. J'ai toujours dit que je voulais être
la plus jeune réalisatrice. Mais maintenant je pense, 'Non,
je veux attendre jusqu'à ce que je sois prête à faire cela'.
Et en attendant, je suis une actrice : j'ai fait mon premier
film lorsque j'avais seulement dix ans et Panic
Room avec Jodie Foster
lorsque j'avais douze ans.
Journaliste :
Comment était-ce de retrouver votre liberté après la fin de la
Saga Twilight ?
Kristen Stewart : Eh
bien, je dirais que les gens avaient une attitude qui disait,
'Maintenant, vous
voulez leur montrer que vous pouvez être une vraie actrice
sérieuse ?'.
Pourquoi, je n'étais pas déjà une vraie actrice sérieuse ?
Je peux comprendre que les gens qui n'apprécient pas Twilight,
mais il y a quelque chose dans ces films dont je suis et dont je
serais toujours fière. Si les gens n'acceptent pas la Saga
Twilight pour ce que
c'est, eh bien, qu'ils aillent se faire voir. Des millions de gens
ont aimé cette saga.
Journaliste :
Quelles différences avez-vous vu entre les autres pays et l'Italie ?
Kristen
Stewart : Eh bien, je
suis allée au Japon et là-bas, tout le monde est tellement
détaché ; je peux marcher dans les rues sans aucun problème
parce que personne, absolument personne ne viendra me voir, par
rapport à l'Italie où je ne peux même pas faire un pas parce que
tout le monde essaie de littéralement me faire un câlin et
m'embrasser et m'attaquer physiquement !
Journaliste :
Est-ce bon ou mauvais ?
Kristen
Stewart :
Dans certaines limites, c'est bon. Je pense que nous avons été
désensibilisés, à cause de toutes les images que nous regardons
dans les films ou à la télévision, des images qui nous sont jetées
au visage. Et à la fin, nous n'apprécions pas vraiment le corps, la
nature, un coucher de soleil. Nous voulons donner l'impression que
nous connaissons tout ou que nous ne sommes pas faibles ;
l'émotion est souvent confondue comme étant une faiblesse. Au lieu
de cela, lorsque les émotions vous affectent physiquement, je pense
que c'est un cadeau.
Source: @KStewITA
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