mercredi 3 août 2016

Equals : Interview de Drake Doremus avec le New York Times

A l'occasion de la press junket américaine d'Equals à Los Angeles, le réalisateur Drake Doremus parle de son intérêt de faire un film futuriste, du choix des lieux de tournages et du faire de faire un film où les émotions ont été supprimées dans une interview avec The New York Times.



Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs



Le drame de science-fiction Equals’imagine un futur où les émotions sont considérées comme étant des maladies et sont criminalisées. Nicholas Hoult joue un homme qui a été diagnostiqué avec le 'Syndrôme Inversé', que ses collègues voient comme une maladie qui commence par faire remonter à la surface ses émotions auparavant supprimées. Kristen Stewart joue l’objet de ses désirs oubliés. Dans cette scène, qui a lieu après plusieurs heures à l’intérieur de leur lieu de travail, les deux ne sont plus capables de jouer la comédie. Dans une récente interview, le réalisateur du film Drake Doremus, a discuté de cette scène.

Journaliste : Après avoir réalisé une paire de drames contemporains (Like Crazy, Breathe In), qu’est-ce qui vous a intéressé à faire un film plus futuriste ?
Drake Doremus : Ce qui m’a intéressé c’était d’essayer de faire quelque chose qui semblait vraiment en dehors de ma zone de confort et donc étrangère pour moi. Le genre semble être distant et froid et je voulais essayer de réfléchir pour en faire quelque chose de vraiment chaud. Je suis un très grand fan de Fahrenheit 451 de Truffaut et de Blade Runner de Ridley Scott. J’aime cette idée d’une odyssée émouvante, musicale et visuelle que vous laissez vous submerger. C’est ce que je voulais faire ici.

Journaliste : Le design du film et son architecture a un look épuré et uniforme. Pouvez-vous me parler des lieux de tournages ?
DrakeDoremus : Nous avons cherché partout dans le monde des endroits qui ont cette atmosphère stérile, concrètement froide mélangé avec une ambiance magnifique, Zen-nature. On a fini par trouver ces superbes structures partout au Japon. On a tourné le film dans plusieurs lieux, Kobe, Osaka, Awaji Island. Nous chassions ces magnifiques bâtiments. Je ne voulais pas faire un film sur fond-vert. Je voulais faire une film qui était très pratique et fondé sur quelque chose. Et être au Japon, être si isolé c’était génial, car cela a vraiment contribué à l’émotion du film.

Journaliste : Vos précédents films ont exploré les fortes émotions dès leur naissance. Comment c’était de faire un film où les émotions étaient si supprimées?
Drake Doremus : C’était la partie la plus difficile. Habituellement, nous créons les complexités émotionnelles. Ici, le processus était à propos d’enlever ça et de commencer avec une ardoise propre. Nous avons fait de nombreux exercices où les acteurs auraient à passer quelques heures où ils se forceraient à ne rien ressentir.

Journaliste : Qu’est-ce qui pour vous est le l’intérêt principal du film ?
Drake Doremus : Je dirais que le film est vraiment une métaphore pour une relation à long-terme. Vous tombez amoureux et c’est excitant et merveilleux. Puis le temps passant, la relation change et évolue et vous devez vous battre pour vous souvenir pourquoi vous êtes dans cette relation. Mais à la fin de la journée, ce n’est pas un film intellectuel. C’est un exercice dans les émotions. J’essaye toujours de dire au public d’éteindre leur cerveau et de mettre en marche leur cœur.


Source : NY Times

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