A l'occasion de la press junket américaine de Café Society à New York, Kristen revient sur le film de Woody Allen, Jesse Eisenberg et son personnages Vonnie mais aussi Equals de Drake Doremus et les répétitions avec Nicholas Hoult.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
C'est la semaine de
Kristen Stewart à Los Angeles – Et pourquoi ne serait-ce pas le
cas ?
La native de Woodland
Hills âgée de 26 ans est devenue l'une des actrices les plus
respectées du cinéma au cours des dernières années et non pas à
cause (ni en dépit) de l'énorme succès qu'elle a eu avec les films
de la Saga Twilight. Depuis
que la franchise est terminée est 2012, Stewart s'est lancée dans
une course de performances exigeantes dans des petits films
indépendants peu vus mais particulièrement appréciés [incluant]
Sur La Route, Camp
X-Ray, Clouds Of Sils
Maria et Still Alice.
Elle en a deux de plus
qui sortent localement vendredi [note du staff : le 15 juillet
aux USA], l'histoire d'amour dystopique de Drake Doremus Equals
et la toute dernière, sophistiquée histoire d'amour des années 30
de Woody Allen Café Society. D'autre part, elle a fait forte
impression dans les prochains Certain Women et
Personal Shopper lors
des derniers grands festivals de cinéma et elle apparaîtra
également dans le très attendu Billy Lynn's Long Halftime
Walk du doublement Oscarisé Ang
Lee plus tard cette année.
Les
sorties de ce week end montrent Stewart aux prises avec l'amour et
d'autres problèmes d'une manière que l'amourachée d'un vampire
Bella Swan de Twilight
aurait difficilement pu imaginer.
Equals
se déroule dans un futur post apocalyptique où les survivants
'civilisés' ont construit une société pacifique techniquement
avancée fondée sur la notion que les sentiments sont une maladie
qui doit être médicalement – ou à défaut durement –
supprimés. Comme dans 1984
et THX 1138
auparavant, la rébellion émerge lorsque les collègues Nia
(Stewart) et Silas (Nicholas Hoult de X-Men
et Max Max : Fury Road)
ne peuvent pas lutter contre leur attraction l'un pour l'autre.
Doremus, qui se
spécialise dans des drames émotionnels, intimes partiellement
improvisés comme Like Crazy, a investi sa matière grise dans
un processus unique qui consiste 'à apprendre à vous connaître'
pour sa première incursion dans le drame émotionnel de science
fiction, hum, intime.
'Les règles du jeu
consistent, d'abord, à dire simplement bonjour à l'autre',
explique Stewart. 'Il voulait que nous ayons la mémoire
physique de dire bonjour à l'autre 365 fois. Nos personnages qui se
sont vus tous les jours pendant un an et n'ont encore jamais eu de
conversation, ne se sont jamais abordés d'une autre façon que
bonjour. Mais après un an de cela, vous connaissez une personne. Je
ne connais pas sa date de naissance ni d'où il vient, mais j'ai une
perception de cet homme. A la fin de cette heure, j'avais le
sentiment que je l'avais vu dans ce bureau pendant un an et j'ai eu
cette curiosité et une sensation vis à vis de ses réactions'.
Ce fut simplement le rencontrer et le saluer.
'Le prochain jeu
était, vous pouvez parler et ce que vous dites n'a pas d'importance,
tant que chaque mot est honnête',
rapporte t-elle. 'Et ensuite le jeu suivant
était, vous n'êtes pas obligé, mais si vous voulez dire quelque
chose, cela doit être l'opposé de la vérité, cela doit être un
mensonge. Cela vous montre vraiment comment vous mentez et lorsque
vous ne savez pas mentir'.
Cela semble être un outil essentiel d'un acteur. Surtout lorsque
vous jouez quelqu'un qui doit cacher ses sentiments virtuellement à
tout le monde.
Stewart
est convaincue que cela a fonctionné pour elle, cependant. 'Cacher
et étouffer les émotions pour le bien de la présentation est
quelque chose que j'ai dû énormément faire',
admet-elle. 'Cela n'est donc pas unique.
Quiconque qui a dû aller travailler avec quelconque bagage, la
tristesse ou quoi que ce soit, le fait. Certaines personnes sont le
type [de personne] qui préfèrent ne pas partager. Je suis, genre,
une personne qui partage tellement, qu'en fait cela me torture un
peu. J'ai besoin que les gens soient sur ma page et cela nous relie.
Cela semble peut être égoïste, mais cette partie est facile pour
moi parce que je sais ce que l'on ressent'.
'J'ai pensé que je
me cachais très bien',
dit-elle au sujet du travail sur des lieux futuristes japonais pour
Equals.
'J'ai vu le film plusieurs fois maintenant et je
me dis, wow, je ne cache foutrement rien du tout ! Ce qui se
passe sur mon visage lorsque je ne veux pas montrer des choses, c'est
que je deviens simplement dure, comme un nœud. Je croyais que
j'étais juste inexpressive, mais je ressemblais genre, urghhhhhh, je
suis foutrement en train de mourir !'.
Elle
est inutilement dure avec elle-même. Surtout si vous prenez en
compte Café
Society,
un film qui met en valeur à plusieurs reprises l'expertise de
Stewart sur le fait d'afficher un arc en ciel d'émotions
contradictoires, beaucoup d'entre elles étant supprimées, par son
visage éclairé par Vittorio Storaro.
Stewart
joue Vonnie dans le film d'Allen, une assistante ambitieuse mais
particulièrement terre à terre de Phil (Steve Carell), un agent
hollywoodien très puissant. Lorsque le neveu de Phil Bobby (Jesse
Eisenberg, qui a déjà joué avec Stewart dans
American Ultra
et Adventureland)
débarque de New York pour s'essayer à l'industrie du cinéma, elle
lui montre les alentours de Los Angeles et capture son cœur. Il
touche une partie du sien également, mais lorsque les choses ne
fonctionnent pas, il rentre à la maison pour tenir un club en vogue
à Manhattan.
Leurs vies avancent, séparément et plus de manière plus ou moins
satisfaisantes, jusqu'à ce que Vonnie entre dans le club de Bobby la
nuit.
'Vonnie est
tellement différent de moi', dit Stewart, dont la propre vie
sentimentale, au moins par la façon dont cela a été rapporté, a
eu sa part de drame grimaçante. 'Elle a fait l'histoire
possible à cause de la manière dont son énergie est accueillante.
Pour qu'il n'y ait pas de culpabilité ou de honte entourant ses
motivations ou ses décisions ultimes est une façon assez avant
gardiste de raconter l'histoire d'une jeune femme à la fin des
années 30. Tomber amoureuse de deux hommes en même temps, l'un
étant beaucoup plus vieux, brisant un mariage … C'est vraiment en
dehors des limites en terme de conventionnel'.
'Je pense que la
célébration est l'appréciation momentanée de l'expérience et de
ne pas toujours savoir comment quelque chose va tourner mais de ne
pas le jeter parce que vous ne pouvez pas l'identifier et le
posséder. Cela lui permet à elle et lui d'avoir les deux en quelque
sorte et il y a ce gris mélancolique, réfléchissant ; voilà
mon ressenti à ce sujet. Il y a seulement un petit nombre de
personnes avec lesquelles je ne suis pas gênée et Jesse est l'une
d'entre elles, donc je pourrais en fin de compte être féminine et
en fait simplement pleine d'entrain. Et il y a quelque chose de
décontracté à propos de cela, tout n'est pas si méchant. Si vous
pouvez regarder quelque chose franchement, cela devient plus
poignant'.
Quant
au développement professionnel impressionnant de Stewart, est-ce
fortuit ou quelque chose qui est venu comme cela ?
'L'impulsion
véritable et le fait de vous laisser aller en côtoyant les gens
encourage cela',
dit-elle sans hésitation. Ou l'angoisse, mais avec un sérieux sans
appel.
Source: SantaCruzSentinel
Via: TeamKristenSite
Via: TeamKristenSite
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