vendredi 4 décembre 2020

Happiest Season : Interview de Kristen & Mackenzie Davis avec The Wrap

A l'occasion de la promotion d'Happiest Season réalisé par Clea DuVall, Kristen et Mackenzie Davis parlent du film, du tournage, de la réalisatrice, de la distribution, des films de Noël, de leur carrière ou encore de l'impact de la pandémie dans le monde du cinéma dans une interview dans une interview The Wrap.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Kristen Stewart sur la façon dont le film de Noël LGBTQ Happiest Season montre que 'l'amour a vraiment la même apparence sur tout le monde'


L'actrice a déclaré que le récit du coming out de Clea DuVall était personnellement 'familier' mais vu dans les grandes comédies romantiques.


Bien qu'elle ait joué dans l'une des relations hétérosexuelles les plus populaires à l'écran (Twilight), l'actrice ouvertement bisexuelle Kristen Stewart a déclaré qu'elle ressentait le besoin de faire partie du premier film de comédie romantique LGBTQ de Noël produit par un grand studio, intitulé Happiest Season.


'Non seulement c'est très, très drôle, mais cela me semble vraiment vécu et reflète quelque chose de vraiment familier pour moi et pour beaucoup de gens qui n'a pas été évident dans les très grands films commerciaux de type comédie romantique', a déclaré Stewart à The Wrap. 'Le film a vraiment montré à quel point l'histoire de coming out de chacun est totalement la leur et individuelle et il existe tellement de versions différentes de cette histoire. Nous avons beaucoup progressé – il y a beaucoup de gens qui ne vivent pas dans la peur et l'anxiété – mais il y en a tellement qui le font. Si ce film leur permet de rire de choses qui sont normalement vraiment douloureuses, c'est un sentiment de bienvenue. Et c'est aussi un une sorte d'invitation à tous ceux qui ont peut être encore du jugement à se rendre compte que l'amour est vraiment le même pour tout le monde quand il est vrai et qu'il vient d'un endroit réel'.


La partenaire de Kristen Stewart, Mackenzie Davis, a été intriguée de travailler avec la co scénariste et réalisatrice Clea DuVall et Stewart, ainsi qu'une 'équipe de femmes gay'.


'Les deux personnes que je connaissais étaient impliquées – à savoir Clea, que j'aime, et Kristen, que je n'avais pas encore rencontrée mais que j'admirais vraiment – je me disais, 'Oh ouais. Bien sûr, je veux faire ce film avec elle', a déclaré Davis. 'Et aussi juste cette vision pour la réalisation du film que Clea avait, cette sorte d'équipage féminin gay … Et beaucoup de gens vraiment adorables tout autour. C'était simplement la version la plus idéale pour un film'.


Happiest Season met en vedette Kristen Stewart dans le rôle d'Abby qui rencontre pour la première fois la famille de sa petite amie Harper (Davis) lors de leur dîner de Noël familial annuel. Cependant, Abby se rend vite compte que Harper a gardé leur relation secrète de sa famille et elle commence à remettre en question leur relation. Alison Brie, Aubrey Plaza, Daniel Levy, Mary Holland, Burl Moseley, Victor Garber et Mary Steenburge sont également à l'affiche.


DuVall a écrit le scénario avec Mary Holland. Sony Pictures et eOne ont cofinancé le film, qui fait ses débuts mercredi (25 novembre) sur Hulu.


Journaliste : Comment vous êtes-vous impliqués ? Qui a signé en premier ?
Kristen Stewart : Clea m'a envoyé le scénario en premier parce que je suis la star du film dans ce cas ? Le scénario est vraiment magnifique. Clea l'a écrit avec Mary Holland et, donc il est imprégné d'elles deux – leur nature émouvante. Et non seulement c'est très, très drôle, mais cela me semble vraiment vécu et reflète quelque chose de vraiment familier pour moi et pour beaucoup de gens qui n'a pas été évident dans les très grands films commerciaux de type comédie romantique. Et c'était tellement équilibré et vraiment intelligemment construit. Je me disais juste, mon dieu, je sais que je vais passer un bon moment, charmant, chaleureux et peut être transformateur sur le tournage en faisant ce film, et c'était ces toutes ces choses. Je suis tellement contente d'avoir rencontré tout le monde. C'est le meilleur groupe et la meilleure expérience.
Mackenzie Davis : Kristen m'a choisi et c'était tellement génial d'être invitée. [Rires] J'ai lu le scénario et je venais de terminer le tournage de quelque chose de très rigoureux et difficile. Et cela semble être la plus belle chose possible dans laquelle vous puissiez vous lancer – les deux personnes que je connaissais étaient impliquées – à savoir Clea, que j'aime, et Kristen, que je n'avais pas encore rencontrée mais que j'admirais vraiment – je me disais, 'Oh ouais. Bien sûr, je veux faire ce film avec elle'. Et aussi juste cette vision pour la réalisation du film que Clea avait, cette sorte d'équipage féminin gay … Et beaucoup de gens vraiment adorables tout autour. C'était simplement la version la plus idéale pour un film.



Journaliste : C'est le premier grand film de Noël LGBTQ de n'importe quel grand studio – en quoi pensez-vous que ce film soit 'révolutionnaire' dans ce sens ?
Kristen Stewart : Je pense que [je suis] quelqu'un qui aime vraiment beaucoup de confort et de liberté sans vergogne pour être moi-même et qui aime vraiment apprécier cela avec les personnes que j'aime le plus, pas seulement romantiquement. Je pense qu'il est vraiment important de se rendre compte à quel point c'est fringant et ce n'est pas tout à fait normal pour tout le monde. Le film montre vraiment à quel point l'histoire de coming out de chacun est totalement la leur et individuelle et il existe tellement de versions différentes de cette histoire et heureusement, nous avons beaucoup progressé. Il y a beaucoup de gens qui ne vivent pas dans la peur et l'anxiété – mais il y en a tellement qui le font. Si ce film leur permet de rire de choses qui sont normalement vraiment douloureuses, c'est un sentiment de bienvenue. Et c'est aussi un une sorte d'invitation à tous ceux qui ont peut être encore du jugement à se rendre compte que l'amour est vraiment le même pour tout le monde quand il est vrai et qu'il vient d'un endroit réel.
Mackenzie Davis : Une conversation que j'ai beaucoup eue au cours de ma carrière dans la promotion de film est la suivante – 'Qu'est-ce que ça fait d'être un personnage féminin fort ? Est-ce dont le monde a besoin ? Avons-nous fini avec ces autres personnages ? Et vous êtes une femme forte !'. Et je me hérisse toujours face à cette conversation. Je me dis, pouvons-nous arrêter d'avoir cette conversation et accepter simplement que je sois dans le film et que nous n'avons pas besoin d'en parler tout le temps ? Mais la vérité est que c'est là que se trouve la culture et que vous devez en quelque sorte franchir ce genre de seuil maladroit où vous adressez à ce qu'elle est tout le temps. Et ce film mérite d'être célébré comme étant la première grande sortie de la part d'un studio d'une histoire d'amour lesbienne. Mais j'ai toujours le sentiment que lorsque vous parlez du retard, où c'est à la fois excitant d'être le premier et que vous vous dites, 'Ok maintenant, soyons parmi mille et n'en parlons plus jamais'. C'est simplement la chose la plus normale au monde, car en parler, en quelque sorte, on a le sentiment d'être plus extraterrestre que de simplement se dire, 'N'en parlons pas'. Cela existe.

Kristen Stewart : Eh bien, c'est un peu comme quand les gens disent, 'Eh bien, je veux dire, le sexe disparaît. A un moment donné, nous n'aurons même pas à faire un coming out'. Et c'est un peu comme se dire non, mais c'est vraiment une chose utile pour quelqu'un.


Journaliste : Il y a des films et des séries télévisées sur les couples de même sexe. Mackenzie, vous avez incarné une lesbienne dans Black Mirror, par exemple. Comment ce film décrit-il différemment les couples de même sexe ?
Mackenzie Davis : Je pense qu'il y a un confort intégré dans une comédie romantique. C'est un genre vraiment sûr, car vous savez que tout va bien se passer à la fin. Et pour mettre les femmes lesbiennes au centre de cela ou tout couple gay qui, historiquement, dans les représentations médiatiques de ces relations – je veux dire, Clea vient de le dire si bien que, vous savez, la meilleure version que nous ayons la plupart du temps est que ces deux personnes qui ont une sorte de vie réprimée deviennent les versions les plus complètes d'elles-mêmes, puis s'embrassent et ne se parlent plus jamais. Et c'est l'une des représentations les plus positives que nous ayons de l'amour gay. Et puis il y a toutes ces autres interprétations torturées ou vraiment tragique d'histoires d'amour ou simplement de leur existence. Donc, prendre cette chose qui a été, vous savez, injustement chargée de tragédie et la mettre dans ce genre, où vous vous dites, 'Oh, je sais que j'aurai un peu peur qu'ils ne finissent pas ensemble, mais ils le feront parce que c'est le film' est juste une bonne chose à faire.

Kristen Stewart : Nous avons une tonne de films indépendants vraiment bruts, honnêtes … Qui explorent vraiment les troubles et la peur qui peuvent naître chez les homosexuels. Mais c'est aussi si amusant et joyeux de sortir avec votre meilleur ami et d'aller passer Noël avec eux. Mais je veux dire, ce n'est pas non plus toute l'expérience. Ce n'est pas seulement une pommade – c'est également vrai. Ce n'est pas comme si tout le monde était trop brutal et craintif.


Journaliste : C'est une comédie romantique, mais il y a aussi des moments lourds. Comment était ce ping pong entre ces moments ?
Kristen Stewart : C'était toujours si facile parce que je ne voulais jamais arrêter de rire avec mes nouveaux amis que j'aimais tant, puis une scène se produisait et ce serait triste ou aliénant ou difficile et ça faisait vraiment mal de s'éloigner, vous voyez, la joie de tout cela. Mais c'est tout. C'est la vie. Vous savez, tout est équilibré. J'étais tellement heureuse que quand j'étais triste, c'était vraiment extrêmement douloureux.
Mackenzie Davis : De plus, c'est un peu vrai que le fait d'être avec votre famille pendant les fêtes de fin d'année … Les choses sont vraiment belles et à l'emporte pièce et vous avez tous en quelque sorte ce plaisir maniaque où vous êtes à nouveau ensemble. Et puis la minute suivante, tout le monde est dans une pièce séparée en train de pleurer parce que, genre, quelqu'un a disparu.


Journaliste : Kristen, tout à l'heure, vous avez mentionné qu'il y avait des moments où vous ne pouviez pas arrêter de rire. Quelle a été votre scène préférée ?
Kristen Stewart : Eh bien, Mackenzie et mou ne pouvions pas arrêter de rire de choses qui n'étaient pas dans le film, mas nous aimions vraiment pleurer et prendre sur nous-même. Elle a dit quelque chose pendant que nous tournions la fin du film où le personnage de Mary Holland faisait une lecture de son livre. Nous sommes donc dans l'audience calme. Nous avions si peu à faire ce jour-là et le reste du film pour nous est vraiment lourd, alors ce jour-là, nous étions simplement les membres du public. Je me suis un peu perdue. Nous parlions simplement et elle a dit quelque chose de vraiment sale et dégoûtant ! Je ne peux pas tout dire. C'est trop personnel et ce n'est pas mon histoire.

Et honnêtement, cela m'a vraiment choqué. Et je ne suis généralement pas choquée. C'était tellement viscéral. De plus, dans toutes les scènes dans lesquelles Mary Steenburgen ou Mary Holland étaient, surtout quand elles étaient ensemble, je ne pouvais pas non plus être là parce que je ne pouvais pas arrêter de rire. Je n'étais pas la seule. Mary Steenburgen ne pouvait pas non plus s'arrêter de rire. Je pense que nous devions constamment respirer et nous contenir.


Journaliste : Le film s'est achevé avant le Covid – de nombreux autres projets sont verrouillés. De nombreuses personnes ont dû arrêter la production. Comment la pandémie a t-elle affecté vos autres projets ? Kristen, tu vas bientôt jouer Diana dans Spencer.
Kristen Stewart : Heureusement, c'est un film tellement contenu que notre mise en quarantaine va être vraiment particulière et nous allons avoir une toute petite bulle. Nous ne tournons pas avant fin janvier. Les choses changent si vite de nos jours. J'espère vraiment que rien ne nous gênera et ne gâchera cela parce que je suis très impatiente de continuer celui-là. Pas d'une mauvaise façon, mais je me dis, oh mec, je ne peux pas attendre un mois de plus ! Je veux vraiment me lancer et finir mon assiette. J'aimerais vraiment que ce soit derrière moi, même si j'ai hâte de voir comment ça va se passer. Mais oui, c'était vraiment une belle expérience à vivre juste avant d'enter en quarantaine parce que c'était une expérience tellement rassembleuse et tellement amusante et en quelque sort renforcée l'idée que vous devriez toujours cultiver vos expériences car en vieillissant, vous pouvez choisir avec qui vous voulez sortir et vous assurer de ne pas travailler avec des idiots que vous n'aimez pas. Le Covid et la quarantaine et juste la peur, l'anxiété et l'incertitude constantes ont définitivement conduit à beaucoup de création de limites et de culture d'expérience et faire le bon choix dans ce film m'a totalement aidé à le faire. Et je me dis, mec, si je ne ressens pas ce lien avec les gens avec qui je travaille, il n'y a aucune raison de le faire.
Mackenzie Davis : J'avais un mouvement de production … Je vais tourner cette émission qui a été déplacée cet été, qui parle d'une pandémie, à Toronto. [C'est] aussi excitant de travailler … Entre chaque travail, j'ai l'impression d'oublier comment être sur le plateau de tournage et comment être acteur. Et cela fait longtemps. Je suis donc vraiment anxieuse de voir comment vont se passer ces premiers jours. Mais je suis très, très enthousiaste à l'idée de me lancer à nouveau et d'être à nouveau utile. Non pas lorsque vous êtes acteur sur le plateau de tournage, vous vous dites toujours, 'C'est utile. Vous êtes le bienvenu pour mes compétences'. J'ai été tellement inutile toute l'année, donc ce sera agréable se sentir nécessaire.


Source: TheWrap

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