A l'occasion de la press junket américaine d'Underwater, Kristen parle du film, de son personnage, du tournage ou encore de son travail avec Vincent Cassel dans une interview avec Franck Ragaine.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Journaliste :
Pouvez-vous nous parler un peu plus de la logistique physique de ce
film ? Car vous parlez sous un casque, vous courrez dans l'eau, vous
êtes en sous-vêtements ... C'est assez différent de ce qu'on peut
voir. Comment était le tournage du film ?
Kristen
Stewart : Oui, dès le début du film, on place nos
personnages dans une situation vraiment cauchemardesque. Votre lieu
de travail, qui se trouve au fond de l'océan, explose au moment où
vous vous brossez les dents ... Le film était vraiment
claustrophobe, étouffant comme le voulait le scénario. Je dirais
que ce film suggère ce que l'on ressent quand on fixe l'obscurité,
ne sachant pas ce qu'il va vous arriver ou même sans savoir ce qu'il
existe dans votre réalité.
Journaliste :
Vous avez trois films qui sortent les uns derrières les autres, du
moins en France, avec Charlie's Angels, Underwater et Seberg.
Lequel était pour vous le plus éprouvant et lequel était le plus
personnel ?
Kristen
Stewart : Ils sont tous personnels d'une certaine manière, je ne
peux pas me projeter dans quelque chose qui est complètement
différent de moi-même. Quand je joue dans des films, j'ai
l'impression de d'essayer de me rapprocher un peu plus de qui je
suis. Je dois dire que je n'ai pas du m'éloigner vraiment de ma
personne pour tourner ces films, je voulais désespérement rester
proche de moi.
Journaliste :
Vous êtes l'une des rares artistes qui possède une forte palette
personnelle dans le jeu et dans la mode. Comment faites-vous pour les
faire se compléter et interagir l'un avec l'autre, d'un point de vue
artistique ?
Kristen
Stewart : Eh bien, beaucoup d'histoires historiques
élaborées et fortement développées ont en quelque sorte été
racontées à travers la mode et en tant qu'actrice, je suis toujours
une sorte de porte voix pour l'expression initiale de quelqu'un
d'autre. Et j'ai le sentiment d'avoir la même relation avec le
réalisateur que celle que j'ai avec un créateur lorsqu'il s'agit
d'essayer de réaliser en quelque sorte ces expressions physiquement.
Donc oui, je ne fais pas pas une énorme distinction entre les deux.
Elles sont juste deux formes artistiques complètement différentes
mais l'impulsion commence toujours du même endroit.
Journaliste :
Pouvez-vous me parler de votre travail avec Vincent Cassel ?
Est-ce que vous parliez un peu en français ou c'était plutôt en
anglais? Avez-vous eu des conversations avec lui ?
Kristen
Stewart : Oui nous avons carrément parlé ensemble.
[Rires] Principalement en anglais pour être honnête. Il est en
quelque sorte l'épitôme de … Je ne le connais pas très bien mais
sur ce film, il était notre capitaine et donc il était en quelque
sorte un mâle alpha qui disait, 'Allez les gars ! Pourquoi
les combinaisons vont embêtent-elles ? C'est rien du tout !
Allez on y va !'. Et on disait, 'Non, ces combinaisons
sont en train de nous tuer !'. [Rires] Alors pour moi, il
était juste ce gars qui fonce vraiment dans le tas, viril … Il
était en quelque sorte un acteur engagé.
Journaliste :
Dernière question. Un vœu pour 2020 ? Il peut être pour le
monde, pour vous ou pour un ami. Quelque chose que vous pouvez
partager.
Kristen
Stewart : Oh je ne sais pas. Mon dieu, c'est pas
évident ! Aidez-moi, s'il vous plaît ! [Rires]
Honnêtement, il y a tellement de points d'interrogation ! Je
n'ai même aucune idée de la façon de définir un vœu, vous savez.
Journaliste :
D'accord. Donc c'est une grande interrogation, n'est-ce pas ?
Kristen
Stewart : Ouais !
Journaliste :
Ok merci beaucoup !
Kristen
Stewart : Merci !
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