A l'occasion de la press junket de Seberg lors du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2019, Kristen parle du film, de son personnage, de Charlie's Angels ou encore de son engagement politique et du mouvement #MeToo dans une interview avec The Hollywood Reporter.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.
Kristen Stewart
compare son activisme à celui de Jean Seberg : 'J'avais
envie de la venger'
L'actrice a également
évoqué le reboot de Charlie's Angels, dirigé par Elizabeth
Banks, qu'elle a qualifié de 'donnant le sentiment d'être
ancré dans un esprit uni'.
En tant que seule actrice
américaine à avoir remporté un César, l'équivalent de l'Oscar de
le pays, Kristen Stewart s'est sentie à l'aise pour raconter
l'histoire de son dernier film, Seberg, lors du Festival du
Film de Deauville après ses présentations à Venise et Toronto.
Lors d'une conférence de
presse, Stewart s'est félicitée du reboot imminent de Charlie's
Angels, scénarisé et réalisé par Elizabeth Banks, pour sa
camaderie féminine. Elle a grandi avec les versions de Drew
Barrymore, Cameron Diaz et Lucy Liu et elle a dit qu'elle avait
toujours voulu se lier d'amitié avec elles.
'Je voulais faire
partie de cette équipe. C'était kitsch et amusant et il y a un
facteur positif de puissance dans les chiffres, ce qui est vraiment
rassurant et chaleureux', a t-elle déclaré. Le reboot ne
sera pas hors contexte dans le monde post #MeToo. 'C'est
vraiment un bon moment pour raconter une histoire qui donne
l'impression d'être féminine et titillante, mais aussi profondément
ancrée dans un esprit uni'.
C'est
le pouvoir des filles avec un gang de soutien, dit-elle. 'Je
ne serais peut être pas capable de vous battre au bras de fer, mais
si j'avais mes amies, vous vous diriez, genre, je suis foutu'.
Néanmoins,
la star a déclaré que si le mouvement #MeToo a changé Hollywood
pratiquement du jour au lendemain, nous devons reconnaître les
différences entre les sexes et et créer de nouvelles opportunités.
'Si nous sommes tous égaux, alors pourquoi ne
pouvons-nous pas être ouverts à tout ? Parce que nous ne
sommes pas identiques – les hommes et les femmes ne sont pas
identiques, tout comme notre façon de communiquer, nos forces sont
différentes – donc ne pas reconnaître cette distinction en
conséquence, mutuellement, les uns aux autres, cela fait simplement
du mauvais boulot'.
Mais
elle donne un coup d’œil en biais à ceux qui disent que c'est allé
trop loin, trop vite. 'C'est vraiment clair,
lorsque les gens rechignent au mouvement #MeToo, c'est qu'ils ont
probablement fait quelque chose pour lequel ils se sentent un peu
coupable',
a t-elle averti.
Stewart,
qui dit avoir été avertie par les responsables de studio de garder
ses relations avec des partenaires du même sexe dans l'ombre pour
pouvoir jouer un rôle plus important, a déclaré, qu'elle 'portait
ses causes',
en faisant valoir l'égalité entre les hommes et les femmes. 'Mais
je ne suis pas nécessairement apposée sur une boîte à savon en
train de crier sur ce sujet',
a t-elle déclaré, préférant donner l'exemple.
Elle
a comparé son activisme discret à celui de le star de cinéma des
années 60, Jean Seberg, qu'elle incarne dans son dernier film.
Stewart a déclaré qu'elle se sentait obligée de raconter
l'histoire de son travail avec des groupes de défense des droits de
la personne et la façon dont elle a ensuite été espionnée et
harcelée par le FBI de J. Edgar Hoover.
'Elle
était vraiment impulsive, idéaliste, parfois naïve mais toujours
vraiment bien intentionnée', a déclaré Stewart au sujet de Seberg
qui s'était impliquée avec les Black Panthers. 'J'avais
envie de la venger et en quelque sorte de la valider'.
Lors
d'une soirée de cérémonie, Olivier Assayas, qui a dirigé Stewart
dans sa performance récompensée par un César de Meilleure Actrice
Dans Un Second Rôle dans Clouds
Of Sils Maria,
l'a louée dans un discours cinglant contre Hollywood. Les stars de
cinéma, a t-il déclaré, 'existent
dans les microscopes des médias, souffrent de la pression
quotidienne insupportable de la machine hollywoodienne, de son
cynisme, de sa sentimentalité idiote, de la brutalité de ses
relations de pouvoir et de l'argent'.
Le
réalisateur a déclaré que Stewart avait été en mesure de créer
son propre chemin par pure volonté. 'Elle
n'a jamais fait de choix conventionnel, elle n'a jamais cherché
autre chose que de préserver son indépendance dans sa vie, dans ses
actes et dans son art'.
Stewart,
nerveuse, a pris la parole pour dire qu'elle adorait parler de film
'comme une personne folle', maus qu'elle avait le sentiment d'être
chez elle dans une France cinéphile. 'Il
est rare de trouver votre peuple',
a t-elle dit. 'Dans un environnement comme
celui-ci où les films sont importants … Je me sens tellement bien
de paraître folle à ce sujet'.
Source: TheHollywoodReporter
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