A l'occasion de la promotion de Come Swim lors du Festival du Film de Sundance 2017, Kristen a shooté un portrait avec pour The Hollywood Reporter. Elle revient sur le fond de son projet et son développement, les réalisatrices à Hollywood et son prochain court métrage.
* Portrait
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Journaliste :
Est-ce que vous prévoyez de vous joindre demain à la Women's March
ici ?
Kristen Stewart :
Oui. Je suis très heureuse que cela se fasse ici aussi. Je me
sentais bizarre de venir ici et de parler de mon film alors que cette
marche avait lieu. Et j’ai pensé que je n’étais pas la première
personne à y avoir pensé et j’ai appris que la marche avait lieu
ici aussi. Je suis vraiment fière de tout le monde et j’ai hâte
d’y être.
Journaliste :
Pouvez-vous nous dire de quoi parle votre film ?
Kristen Stewart :
C’est en quelque sorte deux perspectives d’une même journée.
L’une est très graphique et irréelle et incrustée dans
l’expérience interne de quelqu’un et puis on en sort en faisant
trois pas en arrière et on se dit, 'Mec, tu es incroyablement
normal et ta souffrance n’est pas plus grande que celle de
quelqu’un d’autre'. C’est juste que la première fois et
vous vous dites, 'Oh mon Dieu, je pense que je peux boire de
l’eau, je pense que je peux respirer mais je ne l’absorbe pas'.
Journaliste :
A quelle moment avez-vous pensé pour la première fois à passer
derrière la caméra ?
Kristen Stewart :
Mon pote, cela m’a pris tellement de temps, pourquoi, j’ai 26
ans. J’aurais dû faire ça il y a cinq ans déjà.
Journaliste :
[Rires] 26 ans, c’est plutôt jeune.
Kristen Stewart :
Non, non. C’est honteux, sérieux je fais ce métier depuis l’âge
de dix ans. J’ai toujours été attirée par le processus et tout
cela. Le seul truc que vous pouvez faire quand vous êtes un petit
enfant sur le tournage d’un film, c’est d’être un acteur. Je
me disais, 'Ok, je vais faire ça, mais je fais totalement parti
de l’équipe pas vrai ?'. Donc oui, ça m’a pris un
certain temps mais ça a toujours été ce que je voulais faire.
Journaliste :
Comment cela s’est passé hier soir ? Comment était-ce de
regarder un film que vous avez réalisé avec un public ?
Étiez-vous nerveuse ?
Kristen Stewart :
Non. J’ai passé tellement de temps à le faire, voir les personnes
que j’aime en leur disant, 'Oh attend, attend mais il y a ça,
et ça va changer et les couleurs ne sont pas bonnes et attend que le
son soit le bon etc…'. Et hier soir je me suis dit,
'Terminé !'. Chaque image, chaque cadre des 17
minutes du film … Je pouvais les regarder et me dire, 'Oui'.
Journaliste :
Comment abordez-vous les choses lorsque vous entendez les
statistiques disant que les femmes ne représentent que 7% des
réalisateurs faisant le top 200 des films de nos jours à Hollywood.
Kristen Stewart :
Faites des choses que vous aimez. Le meilleur des arts vous traverse.
Ce n’est pas comme si vous deviez le faire, car l’idée est de
faire tomber des barrières. C’est juste que si quelque chose dit,
'Hmm, cela doit sortir de ma tête !', alors ça
sortira. Je pense que ça va plus facile maintenant, surtout
maintenant qu’on est toutes en colères. [Rires] Mon film parle
d’un gars qui traverse une peine de cœur et qui est très triste.
Et ça sonne comme des conneries de problèmes des blancs des pays
industrialisés. Et je suis venue ici un peu nerveuse, considérant
le timing [note du staff : le jour de la présentation du film
avait lieu l’investiture de Donald Trump]. Les gens allaient se
dire, 'Cela n’est pas important'. Vous n’avez pas besoin
d’être une personne politiquement engagée pour être plus que
conscient du fait que des idées humanitaires basiques sont
piétinées. Je sens que les choses vont changer d’une belle
manière. Lisez ce qu’écrivent les enfants, tout ce que nous
faisions quand les choses avaient besoin de changer. Et c’était
nettement différent, ce n’était pas juste à propos d’émotions
basiques, c’était vraiment à propos de quelque chose. Mon
prochain projet va déchirer.
Journaliste :
Vous avez déjà l’idée ?
Kristen Stewart :
Oui. Le contrôle des armes.
Journaliste :
Oh vraiment ?
Kristen Stewart :
Oui, oui.
* Photos dans les studios
* Photos BTS du shooting du portrait
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