A l'occasion de la press junket de Billy Lynn's Long Halftime Walk lors du Festival du Film de New York [NYFF 2016], Kristen, Ang Lee, Joe Alwyn et Garrett Hedlund évoquent le format du film, le tournage et le contexte de la guerre en Irak.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Ang
Lee : Le problème de ces soldats en 2004, c’est qu’ils
étaient entraînés à se battre. Mais après la bataille, vient le
chaos. La dictature devient le chaos. Ils ne sont pas entraînés à
faire face au chaos. Ils doivent être la police … La police ne
fait pas ça, ils ne sont pas entraînés pour ça. Et
l’environnement a commencé à devenir hostile, ils ne se sentaient
pas en sécurité. Ces pauvres jeunes gens étaient nerveux et ils
deviennent l’ennemie du public. C’est mauvais pour tout le monde
là-bas.Il y a la mi-temps d’un match qui glorifie ces soldats et
il y une scène de bataille qui montre ce qui s’est vraiment passé
là-bas. Vous mettez ces deux choses ensemble… Et je devais trouver
un jeune visage innocent, un bon acteur comme Joe. Le film a une très
belle histoire humaine. Et je voulais vraiment faire remarquer que la
3D était meilleure quand on arrive à capturer les visages. Cela
devrait être fait avec les drames, plus qu’avec les actions
spectaculaires ou l’espace.
Kristen
Stewart : En une seconde, dans un film normal, on voit 24
images et ici on en voit 120. Il n’y a donc aucun moyen de se
cacher. Et en tant que membre du public, ça prend une seconde pour
s’acclimater à tout ça mais une fois que vous êtes plongez dans
le film, vous oubliez ce à quoi vous êtes habitué et vous vous
ouvrez à quelque chose de nouveau. Vous pouvez plonger dans le film
d’une manière dont vous n’avez jamais pu le faire avant. Il a
fait quelque chose de complètement nouveau, il a complètement
repoussé les limites et il a fait le premier pas dans quelque chose
de vraiment magique.
Joe
Alwyn : L’intensité et la clarté de l’image qui vient
avec ce format signifie que vous pouvez vraiment voir les détails de
la peau de quelqu’un et vous pouvez voir à travers leurs yeux. Et
c’est filmé d’une manière si intime et tellement proche des
acteurs que vous pouvez voir les pensées qui doivent se trouver
derrières les yeux. Et si ils voulaient ça, je veux dire Ang Lee
était très spécifique et si vous n’aviez pas des pensées il
vous dirait « je vois trop de votre jeu ou ce n’est pas
assez ».
Vin
Diesel : Ce que j’aimais le plus à propos du
personnage c’est qu’il était très philosophique. Il pouvait
considérer tellement de cultures différentes et les incorporer dans
sa compréhension la réalité du temps de guerre. Je veux dire, il a
essayé de traduire ça dans sa meilleure vision en tant que mentor
des plus jeunes soldats.
Video: Korita05xYT
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