jeudi 24 novembre 2016

Citations de Kristen lors de la soirée 'An Evening With' lors du Festival du Film de New York [05.10.2016]

A l'occasion de l'événement 'An Evening With' organisé en son honneur lors du Festival du Film de New York [NYFF 2016], Kristen évoque sa carrière et un grand nombre de ses projets (Personal Shopper, Billy Lynn's Long Halftime Walk, Come Swim et Certain Women) dans un entretien avec Kent Jones, directeur du Festival.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Entertainment Weekly

Elle aurait probablement pu rougir un peu d'être appelée la belle du bal – mais mercredi, à 10 étages du lieu principal du NYFF, le hall Alice Tully Hall, Stewart était célébrée lors d'un dîner spécial organisé par The Film Society Of Lincoln Center. Pendant que les invités sirotaient du café et mangeaient des cronuts à la mode, elle s'est assise avec le directeur du festival Kent Jones pour une conversation drôle, pleine d'auto dérision et hautement verbale à propos de sa carrière et les trois longs métrages – ou plutôt trois et demi – qu'elle est excitée de soutenir.

Personal Shopper

Assayas, qui a mené Stewart à un César français (une toute première pour une actrice américaine) et l'a dirigé il y a trois ans dans Clouds Of Sils Maria, s'est réuni avec elle pour ce thriller semi surnaturel qui se déroule dans le monde de la mode à Paris.

'Je me suis rarement trompée à propos de ces sentiments', a t-elle dit, se référant à sa relation riche et fructueuse avec le réalisateur. 'Si je rencontre quelqu'un que j'aime vraiment et que nous ne tombons pas amoureux l'un de l'autre, je vais me dire, 'Attends, attends, attends, tu m'as trompé, tu es un sociopathe'. Mais ces expériences sont rares'.

'Donc, cela inclut Olivier ?', a plaisanté Jones.

'C'est un sociopathe', a t-elle dit d'humour pince sans rire, alors qu'Assayas riait gaiement à la table de Stewart. 'Mais il fait vraiment des bonnes choses pour ma carrière'.

Son sarcasme ironique s'est éteint alors qu'elle a parlé plus profondément au sujet du réalisateur. 'Ce qu'Olivier fait étonnamment bien est de montrer toutes ces autres choses qui viennent à la surface dans son film. Et toutes ces choses m'ont en quelque sorte retourné la tête. Nous sommes d'accord lorsque les choses sont bonnes et nous sommes d'accord lorsque les choses ne vont pas – et donc nous pouvons être beaucoup plus concentrés sur nos intentions. Je ressens ce mec. Ce sont les conversations qui surviennent lors de la fête de fin de tournage qui sont en fait les plus intéressantes, mais tout au long du film, ce sont simplement des regards entre nous et c'est presque comme si nous étions deux thermomètres – et habituellement à peu près la même température'.

Certain Women

'Kelly Reichardt fait des films sur les choses que les gens survolent tout le temps', a déclaré Stewart à propos de la réalisatrice de ce film sur la vie de trois femmes différentes. 'Je déteste faire tout le truc 'Parlons des femmes !'. La plupart des histoires centrées sur les femmes sont à propos de l'adversité à laquelle les femmes font face et les trois femmes dans ce film sont vraiment en difficulté, mais il n'y a pas de résolution. Se concentrer sur les choses banales et laisser les gens s'asseoir et être est si vulnérable. J'adore le point de vue de Kelly. Ses films sont su naturels et elle est vraiment vraiment costaud, tellement calme'.

Billy Lynn's Long Halftime Walk

Stewart a expliqué qu'elle est fascinée par le processus de réalisation (tout en admettant qu'elle avait le sentiment d'être timide de le dire), mais même sa curiosité a été testée par le drame à propos de la guerre changeant la donne, qui a été tourné dans un format super croustillant de 120 images par seconde qui n'a jamais été tenté auparavant dans un long métrage.

'Pour Joe Alwyn, qui joue Billy Lynn, c'était son premier film', a déclaré Stewart. 'J'aime travailler avec des acteurs débutants, tout particulièrement lorsqu'ils sont curieux. Je me dis, 'Ouais, mon pote, parlons-en !'. Mais souvent, il me posait des questions et je disais, 'Je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe'. C'était difficile. Chaque acteur rentrait à la maison en disant, 'Je n'ai aucune idée de ce que nous avons fait aujourd'hui'. Mais c'est également un excellent endroit dans lequel être. Ce n'est pas simplement normal. Mais je ne ferais jamais rien si je savais comment cela allait finir'.

Come Swim

Stewart vient également de terminer le tournage d'un court métrage intitulé Come Swim, qu'elle a écrit et réalisé. 'C'est assez pictural', a t-elle dit. 'Je ne me cache pas derrière quelque chose en faisant en quelque sorte un film avant gardiste, mais j'espère que tout le monde dans le public cessera de réfléchir jusqu'à la fin. Je voulais que cela ressemble à quelque chose qui vous submerge'.

Elle a décrit le court métrage comme 'la chose la plus satisfaisante que je n'ai jamais faite'.

Indiewire

Selon les traditions d'Hollywood, en tant qu'enfant, Kristen Stewart n'avait jamais imaginé qu'elle finirait par devenir actrice, espérant plutôt se plonger dans l'écriture et la réalisation, quelque chose derrière la caméra qui lui a encore permis activement d'explorer une industrie qu'elle a aimé la plupart de sa vie. Près de vingt ans plus tard, Stewart est finalement arrivée à faire exactement cela.

Tout en étant honorée à l'occasion de la soirée 'An Evening With Kristen Stewart', lancée conjointement par le Festival du Film de New York et the Film Society Of Lincoln Center, une Stewart frivole a confié quelques détails supplémentaires sur son premier court métrage, un projet qui a été annoncé en mai comme faisant partie d'une série Shatterbox Anthologie axée sur les réalisatrices féminines par Refinery29. Le film s'intitule Come Swim et Refinery29 le dévoilera en salles plus tard cette année.

Pour Stewart, qui joue la comédie depuis qu'elle a 8 ans et qui a grandi dans une famille qui a toujours été étroitement en contact avec l'industrie du divertissement – son père est régisseur de plateau et producteur pour la télévision, tandis que sa mère est une scénariste qui a été réalisatrice dans le passé – faire ses propres films semble maintenant être une progression naturelle d'une carrière qui se lance déjà dans sa deuxième décennie. Et il semble que cela a déjà abouti.

'Je n'ai jamais été aussi heureuse de faire quoi que ce soit, j'ai trouvé la prochaine étape, tellement excitée', a t-elle dit à la foule.

Malgré son affection pour sa nouvelle carrière, Stewart ne laisse pas le métier d'actrice dérrière elle pour le moment. En fait, elle a déjà trouvé avidement des parallèles entre entre son travail devant et derrière la caméra.

'Je ne vois pas de distinction entre les deux positions – elles semblent tellement similaires pour moi', a déclaré Stewart. 'L'une est plus sporadique et en quelque sorte impulsive et désinvolte dans un sens, car une fois que c'est fait, c'est fait. Il s'agit d'un giga éclair dans une bouteille. Et vous ne pouvez vous attribuer le crédit pour cela, et vous vous dites, 'C'était génial, je suis reconnaissante d'en faire partie et je suis fière d'avoir été capable de le faire'. En tant que réalisatrice, vous pouvez tenir quelque chose si près de vous'.

Stewart admet qu'elle n'a pas pris de risques énormes avec son premier court métrage, en expliquant à l'auditoire, 'C'est en quelque sorte expressionniste, c'est assez pictural. Je ne me cache pas derrière quoi que ce soit en faisant en quelque sorte un film avant gardiste'.

Pourtant, elle ne semble pas particulièrement sensible aux limitations spécifiques – et aux libertés – de travailler avec un format court, des éléments qu'elle a accueilli joyeusement.

'Ce que je veux faire est simplement m'assurer que tout le monde cesse de réfléchir jusqu'à la fin', a expliqué Stewart. 'Lorsque vous regardez un court métrage, vous essayez toujours de comprendre la raison pour laquelle le court métrage a été fait, parce que vous n'avez pas beaucoup de temps pour comprendre, 'Quel est le sujet [du film] ? Je sais. Je vais comprendre, je vais comprendre'. Je voulais que cela ressemble à quelque chose qui vous submerge'.

Pour la réalisatrice en herbe, l'élément de la collaboration semble avoir été une attraction majeure au fait de passer derrière la caméra et elle a savouré l'occasion de rassembler sa propre équipe de stars. 'Je me suis battue bec et ongle en terme d'équipe', a t-elle dit. 'Certaines personnes étaient vraiment jeunes et affamées et ambitieuses et tellement talentueuses et innovantes et bizarres et puis d'autres personnes étaient simplement des personnes dont je suis une grande fan'.

À titre d'exemple, elle a partagé en partie le processus découlant de son travail avec son monter, se souvenant, 'Je l'ai vu en quelque sorte comprendre, parce qu'il était excité et il a saisi et c'était contagieux. Et il disait, 'Je suis excité parce que tu es excitée'. Et j'ai dit, 'C'est génial mais ce que j'aimerais vraiment c'est que tu sois excité parce que tu es égoïste et que tu as ce désir que je t'ai donné'. Et cela s'est produit, c'était la chose la plus cool'.

Partager sa vision – vraiment la partager – semble être ce qui excite Stewart le plus en ce moment et elle ressentait cela intensément alors qu'elle créait son premier film.

'C'est la chose la plus satisfaisante que j'ai jamais faite', a t-elle dit. 'En tant qu'actrice, vous êtes comme une petite chose qui peut aider tout le monde à ressentir cela, mais lorsque cela vient de vous – c'est comme la validation la plus ultime. Vous n'êtes pas seule. Vous vous dites, 'Je te vois, mon amie. Je te vois et j'ai saisi'. On se dit, 'Oui !''.

Quant au produit final, Stewart ne peut s'empêcher de jeter quelques éléments de sa propre auto dépréciation.

'C'est probablement de merdique !', a t-elle dit en riant. 'Non, cela sera bien. J'aime vraiment cela et c'est un immense plaisir. Vous pouvez peut être ne pas aimez mais je ne pense pas que vous puissiez dire que cela n'est pas bien fait'.

Vulture

Le réalisateur français Olivier Assayas n'avait pas vraiment tort lorsqu'il a qualifié Kristen Stewart comme la plus grande actrice de sa génération – elle est la première actrice américaine à avoir remporté un César et elle est dans trois films différents distincts cette année au Festival du Film de New York, Personal Shopper, Certain Women et Billy Lynn's Long Halftime Walk, qui lui ont tous rapporté des éloges.

Mais Stewart n'est pas au-dessus de ses commentaires. 'Il a bon goût', a t-elle plaisanté avec Vulture lors d'un événement au Festival du Film de New York, avant d'ajouter, 'Non sérieusement, il a bon goût. Je sais également à quel point il est proche de son travail ; je sais à quel point c'est quelque chose de personnel pour lui. Donc, je sais qu'il dit cela parce que j'ai pu me rapprocher de cela comme lui. Et honnêtement, cela fait me sentir bien. Je ferais de phrases vraiment stupides pour satisfaire cette vision, donc qu'il dise cela signifie que je l'ai fait'.

Stewart a déclaré qu'elle est naturellement attirée par des rôles 'isolants et terribles' comme celui qu'elle a accepté dans Personal Shopper d'Assayas, dans lequel elle joue Maureen, une femme qui pleure la perte de son frère jumeau. 'Il s'agit simplement d'un réglage par défaut absurde que j'ai', a t-elle expliqué. 'C'est comme un instinct de survie : [me] pousser là où je me sens le plus proche … Je ne veux pas être dramatique et dire 'morte', mais là où je me sens le plus proche du fait de perdre le contrôle. Vous avez le sentiment d'être tellement en vie lorsque vous avez tout perdu. J'ai l'impression que, avec tout ce qui vaut la peine d'être fait, j'ai généralement ce sentiment'.


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