A l'occasion de la press junket de Billy Lynn's Long Halftime Walk lors du Festival du Film de New York [NYFF 2016], Kristen parle du film, d'Ang Lee, de Garrett Hedlund et de Come Swim dans une interview avec The Inquirer.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Los Angeles – 'C'est
drôle – mes réalisateurs préférés ne parlent pas beaucoup',
a dit Kristen Stewart avec un sourire. Elle est blonde et elle semble
plus jolie durant notre récente interview à New York. Dans sa
carrière relativement jeune, Kristen a été dirigée par quelques
uns de ce que le cinéma a de meilleur.
'C'est cet
environnement qu'Ang crée qui vous fait que vous tenez l'attention
d'une manière qui intrinsèque', a ajouté l'actrice à
propos du réalisateur vainqeur des Oscars et des Golden Globe qui
l'a dirigé pour la première fois dans Billy Lynn's Long Halftime
Walk. Elle est vêtue d'une veste noire, d'un chemisier dévoilant
son nombril et d'un pantalon vert.
Dans le drame adapté du
roman de Ben Fountain, Kristen joue Kathryn, la sœur du personnage
phare (le nouveau venu Joe Alwyn), qui rentre à la maison en héros
de la guerre en Irak en 2004. Mais les fissures apparaissent alors
que Billy et son Escouade Bravo sont honorés dans un show
spectaculaire de la mi-temps lors d'un match de football à
Thanksgiving. Kathryn pense que Billy souffre de troubles de stress
post-traumatique.
'Ang n'a pas grand
chose à dire', a continué Kristen à propos du réalisateur
connu pour donner peu d'indications. La star elle-même est toujours
une personne qui s'exprime bien en interview, mais ce matin, elle est
plus inspirée que d'habitude.
Pression immense
'Le scénario est
parfaitement assemblé, mais au-delà de cela, il y a une pression
qui est immense mais en fait douce. Parce qu'il y beaucoup de foi
dans le scénario'.
La pression partait du
fait que le film allait être filmé dans une cadence révolutionnaire
de 120 images par seconde, donnant un résultat de clarté qui
magnifie tout à l'écran, y compris les visages des acteurs. (Mais
le film sera montré en 2D aux Philippine [note du staff : pays
d'origine d'Entertainment Inquirer)
'La pressure était
compliquée', a admis Kristen. 'Ce film était
effrayant pour tout le monde. Non seulement en raison des
implications technologiques qui faisaient que nous allions être vus
d'une manière dont nous n'avons jamais été vus et qui faisaient
que nous allions devoir laisser tomber nos barrières ou encore
qu'elles allaient devoir ressembler à des façades'.
'Voilà ce que vous
essayez toujours de faire dans un film – être vu, ne pas mentir'.
Défis
Outre les défis de
l'interprétation pour la première fois avec deux caméras 3D
différentes, Kristen a savouré le style silencieux du réalisateur.
'Ang est très calme. Il est incroyablement zen. Il y a quelque
chose à propos de la manière dont il voit les choses et son désir
encourageant de trouver la vérité, ce qui semble être cliché'.
'Et je n'ai jamais
vu un groupe de gens qui travaillent plus ardemment. C'était genre,
tout le monde était terrifié – pas dans le mauvais sens, mais
dans un sens particulièrement bon'.
Pour
l'actrice, cela a aidé que son ami, Garrett Hedlund, soit dans la
distribution en tant que Sergent Dime, le chef des hommes de
l'Escouade Bravo qui développent des liens solides après avoir
survécu à des escarmouches mortelles.
'Je suis très
bonne amie avec Garrett',
a déclaré Kristen. 'Je le connais depuis des
années. Il était sur ce film depuis bien plus longtemps que moi. Je
suis arrivée et je pouvais voir ces gens qui étaient passés par
tant de choses, cela donnait le sentiment d'être tellement réel
pour moi. J'ai eu le sentiment d'être comme une sœur plus âgée.
Je me sentais protectrice de ces garçons. C'était réel. Ils
s'aiment les uns les autres'.
'C'est remarquable.
Il (Ang) est l'un des plus grands réalisateurs de notre époque'.
Points
de vue sur la guerre
Sur
ses propres points de vue à propos de la guerre, Kristen a réfléchi.
'Ce film met en lumière l'idée que personne, ou
très peu de gens, vont plus loint que ce qu'on leur a dit. Et cela
dépend de qui vous parle et quel média vous regardez à un instant
donné. Cette frustration pour ma génération est réelle. Cela
repousse les gens du fait de vouloir comprendre, parce que c'est trop
difficile. Nous avons été tenus dans l'ignorance de certaines
choses'.
'L'autre chose est
que le film vous encourage en fait à penser par vous-même. Cela
n'est pas ouvertement opiniâtre en aucune façon. Je sais que mon
personnage est une pacifiste. Et je le suis, pas dans une étendue
idéale, mais simplement à un niveau fondamental. C'est la manière
dont je fonctionne – et je me tiens à cela'.
'Je ne suis pas la
personne la plus politique, mais à dans les temps qui courent, il ne
s'agit pas d'une question de prétendre savoir comment vous feriez
mieux les choses pour faire fonctionner les choses. Il s'agit d'un
très bon moment pour ce film de sortir, parce que, que vous
souhaitiez opter pour cette partie ou l'autre, le côté pour lequel
je suis est plutôt clair. Possédez simplement ce que vous croyez et
s'il vous plaît votez'.
Écrire
et réaliser
Quant
à sa première expérience d'écriture et de réalisation du premier
court métrage, Come
Swim,
décrit comme 'un
portrait poétique, impressionniste d'un homme sous l'eau avec un
chagrin d'amour',
notre auteure en herbe s'est enthousiasmée. 'Cela
s'est bien passé. Je l'adore. C'est un grand plaisir. Vous n'aimez
pas toujours ce que vous faites. Je suis en train de colorer et de
finir la création sonore. Dans ce film particulier, la moitié de
l'histoire n'est que du son'.
'J'ai trouvé le
niveau suivant, honnêtement. Je ne trouve pas une énorme différence
entre l'interprétation et la réalisation. Pour moi, elles vont de
paire [avec] la façon dont j'ai toujours approché l'interprétation.
Mais la différence entre les deux serait qu'il y a quelque chose de
plus immédiat et désinvolte à propos de l'interprétation que
j'aime. Mais, vous pouvez faire quelque chose et vous éloigner.
Quotidiennement. Même en une heure. C'est momentané et plus comme
une réaction réflexe'.
'La réalisation
est gouverner une ville. Mais c'est toujours à l'instinct. Donc, la
chose que j'obtiens du fait de faire des films que j'aime est que
nous pouvons parler des choses, pour ne pas se sentir si fou. J'ai le
sentiment que nous pouvons devenir plus proche les uns des autres,
faire cela visuellement et affecter les gens. Et dire les choses
ensemble pour les dire plus fort'.
'C'est le meilleur
sentiment que j'ai jamais eu. Je n'ai jamais été plus heureuse de
faire quoi que ce soit. Je suis impatiente de faire plus de vidéos
artistiques. Je suis impatiente d'écrire mon long métrage. J'ai le
sentiment que je suis plus stimulée, plus déterminée que je ne
l'ai jamais été. J'ai le sentiment que mes yeux sont grand ouverts.
Parfois, dans la vie, il y a certaines étapes où tout semble
possible. Je ressens vraiment la possibilité en ce moment. Je
crédite carrément cette première expérience'.
Peut-elle
être plus précise sur le scénario du court métrage ? 'Oh,
c'est assez impressionniste et vous verrez',
a t-elle taquiné avec un sourire. 'Je ne veux
pas tout dévoiler. Il dure 15 minutes. Cela sera plus parlant que ce
que je peux dire maintenant'.
Source: TheInquirer
Via: @TeamK_1
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire