Avouez, Kristen sur papier glacé vous avait manqué ? Eh bien elle est de retour en couverture du magazine américain ELLE pour l'édition de novembre 2016, numéro consacré aux 'Femmes d'Hollywood' .
Pour ce numéro, on retrouve également Lupita Nyong'O, Anna Kendrick, Amy Adams, Felicity Jones, Helen Mirren, Kathy Bates et Aja Naomi King.
Le magazine sortira en kiosques le 18 octobre prochain.
* Scans
Le magazine sortira en kiosques le 18 octobre prochain.
* Scans
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
ELLE – Women In
Hollywood
Dans notre vingt
troisième célébration annuelle des femmes qui illuminent l'écran
(et par conséquent nos mondes), nous honorons huit super talents
féminins : la magnétique Kristen Stewart, l'éblouissate
Lupita Nyong'O, la rayonnante Amy Adams, l'électrique Anna
Kendrick, la superbe Aja Naomi King, la féroce Felicity Jones,
l'incomparable Kathy Bates et la Reine elle-même Helen Mirren.
Photographie par Dan
Martensen
Stylisme par Samira Nasr
et Barbara Baumel
Kristen Stewart
L'initiée ultime de
l'industrie se considère elle-même comme une étrangère émouvante
– et dans le processus elle est devenue l'une des joueuses les
intrigantes d'Hollywood.
La première chose que
vous devez savoir à propos de Kristen Stewart, du moins selon son
partenaire sur trois films Jesse Eisenberg, est qu'elle un étalon
infaillible : 'Kristen est naturellement absente de faux
semblants', dit Eisenberg. 'Elle s'auto critique dans
une histoire, envers les autres. On était en train de filmer une
scène émotionnelle à la fin d'Adventureland, lorsque Kristen
venait juste d'avoir 17 ans et elle s'est stoppée [en criant
'coupez'] en plein milieu – pour elle-même. Elle a dit, 'Je suis
en train de mentir ! Je n'ai pas le sentiment d'être totalement
authentique !'. Elle a l'absence de vanité la plus insolite
dans une industrie qui ne semble pas promouvoir cela. Je l'utilise
comme étalon pour comprendre en quoi je dois avoir confiance'.
Stewart
est, avant tout, une actrice honnête, ce qui la rend si séduisante
à regarder. Elle ne force jamais l'émotion ou ne tente pas de
dominer une scène, mais elle peut retenir l'attention d'un public
avec seulement un regard de biais. Il y a peu d'acteurs qui peuvent
sembler complètement naturels à l'intérieur d'une performance,
mais le fait que Stewart ait été en mesure d'afficher une
expression véridique à un si jeune âge – elle a seulement 26
ans ! – a fait d'elle une sorte de star de cinéma singulière.
Mais
selon Stewart, le voyage pour le lieu qu'elle occupe aujourd'hui dans
l'industrie du cinéma a pris des décennies. La fille de parents de
l'industrie (son père est producteur TV ; sa mère est
scénariste et a réalisé le long métrage K-11
à propos d'un producteur de disques qui atterrit en prison à cause
d'un trafic de drogues), elle a commencé à jouer la comédie en CM1
(note du staff : 4th
grade dans le système américain). À 11 ans, elle a partagé la
vedette aux côtés de Jodie Foster dans Panic
Room
de David Fincher ; à 17 ans, elle a atterri dans l'une des plus
grosses franchises de l'histoire d'Hollywood – les cinq films
Twilight,
qui ont fait de Stewart un phénomène international. Ils ont
également été placé sur un microscope géant. Stewart a dû
apprendre à qui faire confiance (et comment faire confiance) alors
que le monde regardait. Dans un premier temps, l'examen des tabloïds
a fait bouillir son sang. 'J'ai un putain de
tempérament, bien sûr',
dit-elle en riant. Elle parle depuis un camping car en plein milieu
du désert de l'Arizona, où elle dirige son premier court métrage,
Come Swim,
une méditation à propos de l'isolement racontée à travers
l'histoire d'un homme nageant dans une piscine – qu'elle a
également écrit. 'Je transforme carrément
certaines sensibilités en colère. Mais aussi, je reconnais qu'il
n'y aura jamais un équilibre entre un individu et les médias en
général. Je suis devenue à l'aise avec le fait d'être prête à
parler de trucs qui me font avancer et d'ignorer les choses qui sont
désagréables'.
Il
s'agit du super pouvoir de Stewart ; elle n'a pas été défaite
par l'immense gloire – elle l'a enhardie. Après un adieu agité à
Bella Swan, Stewart a opté pour une série de films indépendants
qui lui ont permis de repousser ses propres limites. Dans le drame
d'Olivier Assayas sorti en 2014 Clouds
Of Sils Maria,
Stewart a joué une assistante intrigante qui utilise sa sexualité
pour exploiter l'insécurité de sa patronne, une actrice
vieillissante (Juliette Binoche). Le film a montré une facette de
Stewart qui était sensuelle et complexe et tordue – qui l'a amenée
à devenir la première actrice américaine à remporter un Césart
(la version française d'un Oscar). 'C'était à
propos de deux personnes dans des phases tellement proches, ce qui
nécessite tant de morceaux de votre personne, de votre animalité –
de tout',
dit-elle.
Le
prochain film de Stewart est le thriller psychologique Personal
Shopper,
également réalisé par Assayas, à propos d'une femme dans
l'industrie de la mode qui commence à voir des fantômes alors
qu'elle est aux proses avec une perte familiale tragique. 'Elle est
dans qui est si brillant et narcissique', dit Stewart au sujet de son
personnage. 'Et elle veut être dedans, mais elle
est juste à l'extérieur de cette sphère, en disant, 'Allez tous
vous faire foutre'. Il y a quelque chose qui se durcit chez elle,
mais elle n'abandonne pas'.
La
persistance est un grand thème pour Stewart ; elle travaille
sans relâche et intensément jusqu'à ce qu'elle ait finalement
accédé à quelque fondement de vérité. Kelly Reichardt, qui l'a
dirigé dans le rôle d'une avocate dans le Montana qui commence à
enseigner dans une classe de cours du soir et trouve un lien
inattendu avec une jeune femme ouvrière agricole dans le nouveau
long métrage, Certain
Women,
dit, 'Lorsque Kristen est arrivée sur le
tournage, on aurait dit qu'elle avait bu 14 tasses de café ;
ses genoux tremblaient. J'ai pensé, 'Comment vais-je la ralentir ?'
Et puis, quand la caméra se mettait en marche, elle devenait
complètement immobile. C'est une actrice extrêmement technique.
J'ai seulement réalisé dans la cabine de montage tout ce qu'elle
avait fait à ce moment-là'.
Le
sens technique vient facilement alors que Stewart passe de l'autre
côté de la caméra. Même si elle a connu une faste année 2016 –
elle a également joué dans la comédie d'époque de Woody Allen
Café Society
et l'élégie à propos de la guerre en Irak Billy
Lynn's Long Halftime Walk
– elle a refusé d'accepter de nouveaux rôles jusqu'à ce qu'elle
termine Come Swim,
dont la bande sonore a été faite par Annie Clark aka St. Vincent.
Stewart est ravie d'être aux commandes : 'J'ai
l'équipe la plus cool possible ; des personnes jeunes, avides,
ambitieuses, expérimentales, impressionnants',
dit-elle. 'Je ne me suis jamais autant amusée en
faisant quelque chose, honnêtement'.
Elle
a l'air heureuse et insouciante, comme si elle était enfin dans le
contrôle de son propre destin. Cela pourrait avoir quelque chose à
voir avec le fait qu'elle vient de parler au monde de sa petite amie,
la productrice en effets spéciaux Alicia Cargile, disant que si elle
était vraiment dans l'authenticité, elle avait besoin de s'ouvrir à
propos de sa vie amoureuse. 'Je
n'ai pas honte et je ne suis pas confuse',
dit-elle.
'Les
choses ont changé. Et pas seulement avec moi - on a vraiment
vraiment l'autorisation pour encourager cette nouvelle acceptation à
faire évoluer et être génial'.
* Vidéo BTS des coulisses du photoshoot
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