mardi 12 juillet 2016

Equals : Interview de Kristen, Nicholas Hoult & Drake Doremus pour Made In Hollywood

Dans le cadres de la press junket d'Equals à Los Angeles, Kristen, Nicholas Hoult et Drake Doremus reviennent sur le film, les personnages et les émotions dans une interview pour Made In Hollywood.




Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.


Journaliste : J'aimerais vous parler de comment c'était si différent de tourner ce film ? Différent des autres productions, et spécialement sur la réalisation.
Nicholas Hoult : C'était génial de travailler avec Drake sur ce film, car ses approches, la manière dont il croise ses films, c'est vraiment une charpente pour l'acteur. Vous ne devez pas atteindre un certain niveau ou de rester coller au script pour varier, pour explorer; et être honnête et sincère c'est quelque chose de merveilleux.   
Kristen Stewart : Oui, il met de la musique sur le plateau de tournage, beaucoup de Michael Bolton. Il nous laisse exprimer nos émotions. Le processus de répétition est très ambigus et fluide en quelque sorte. Ce n'est pas une approche normale pour faire un film.

Journaliste : Comment était réellement le processus de répétitions ?
Nicholas Hoult : Nous étions assis l'un en face de l'autre pendant une heure, en se regardant dans les yeux, en disant seulement 'Salut Nia, Salut Silas'. Et vous faites ça. Puis ensuite vous réalisez qu'il y a beaucoup de micro expressions et de choses qui se passent derrière ça; vous comprenez ça et vous pouvez en quelque sorte apprendre à connaitre énormément quelqu'un même en ne répétant sans cesse les mêmes mots. Vous apprenez à les connaître. 

Journaliste : Où avez-vous pris ce style et cette approche ? Quand est-ce que vous êtes dit 'C'est comme cela que je vais faire !' ?
Drake Doremus : J'ai grandi dans l'improvisionnisme du monde de la comédie. Donc pour moi ...
Kristen Stewart : [Rires] Le monde de la comédie ! C'est mignon.
Drake Doremus : J'ai grandi dans le monde de l'improvisation. Nom de Dieu !

Journaliste : C'est comme quand vous faites le cours à une classe, mais qu'ils ne s'arrêtent jamais.
Drake Doremus : Non, mais grandir dans le monde de l'improvisation c'est quelque chose de cool. Apprendre et expérimenter de nombreuses techniques et différents exercices. Et pour ce film c'était de réduire le silence et de tout recommencer. Ils devaient donc essentiellement par des égratignures et ensuite être là où ils sont. J'ai supposé dans le sens inverse de la manière dont je fais supposément mes autres films.

Journaliste : Je pensais que c'était super intéressant que quand vous vous réveiller vous pouvez improviser, mais quand vous vous éteignez vous ne pouvez pas. Qu'est-ce qui a décidé cette décision ?
Drake Doremus : C'est essentiellement à propos de la retenu. Surtout avec le personnage de Nia. Elle montre tellement de retenue et Silas commence à comprendre qu'il ne sait même pas ce que c'est la retenue. Vous savez, je veux dire, essentiellement la forme doit suivre la fonction. Donc la structure de la manière dont nous avons fait le film vraiment a suivi les arcs des personnages.

Journaliste : Et parfois, vous aviez des prises qui duraient 30 minutes. Est-ce que cela se ressentait comme 30 minutes ou ces minutes passaient très vite ?
Kristen Stewart : En règle générale ça passait très vite. Il y avait cette scène sur le toit d'un immeuble. Ca n'avait aucune forme, c'était juste l'idée de passer du temps ensemble dans une période donnée. Honnêtement je ne sais pas combien de minutes il y a dans les dossiers. Mais une fois qu'on a fini et tu étais là, 'Ok les gars, stop !'.
Drake Doremus : On a tourné au couché du soleil. Il restait une demi-heure de soleil et nous avons tourné jusqu'à ce qu'il disparaisse.
Kristen Stewart : Je n'avais jamais fait ça.
Nicholas Hoult : Christian Bale était génial dans cette scène.
Drake Doremus : Oui, il est vraiment dans le fait de laisser les acteurs explorer leur personnage individuellement. Et c'est vraiment la dernière chose que vous voulez faire quand les personnages apprennent à se connaître. Vous faites beaucoup de ce genre de scènes, qui ne sont pas dans le script. Mais à la fin, c'est magnifique car c'est vraiment honnête. 

Journaliste : Comment c'est pour vous les gars, quand vous regardez plus tard le film terminéeet dans son entièreté ? Après y avoir travaillé dessus bien sûr.
Kristen Stewart : Ce film en particulière est assez étrange à regarder à cause de la manière dont nous y sommes plongés dedans. Dans une prise de 30 minutes, vous n'allez pas vous rapellez de tout ce que vous avez dit. Il y a des choses qui sont tombées à l'eau et des coups de têtes que vous avez suivis. Et puis vous oubliez les tangentes et vous vous dites, 'Qu'est-ce que j'ai dit ?'. Et typiquement, vous avez des souvenir des scènes que vous faites. Et donc je regarde généralement le film en étant là, je veux être bonne, je veux être d'une certaine manière, je veux transmettre une certaine émotion, qu'importe. Je me dis,  'Ca c'est fait, ça aussi, aussi ... Ok ça c'est bon ou pas, et oh nooon !!'. Mais dans ce cas là, je me disais juste, 'Peut importe ce que ça donne, se sera'. Car vous ne vous souvenez pas de tout. Ce n'est pas quelque chose que je contrôle, ce n'est pas quelque chose que j'ai sculpté. C'est quelque chose qui m'a été présenté. C'était bizarre.
Drake Doremus : Ce processus n'existe que sur la confiance à la fin de la journée. Avoir confiance, être capable d'échouer ou d'échouer, mais qu'à la fin de la journée on atteindra notre objectif. Le processus pour en arriver là est une exploration. Et c'est ok.
Nicholas Hoult : J'ai fais ceci en hommage à Tom Hiddleston  et Taylor Swift.

Journaliste : [Rires] A leur relation ?
Nicholas Hoult : Oui.

Source : @MIHTV
 




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