Dans une interview pour le magazine Elle Canada, Kristen aborde le métier d'acteur, Nicolas Ghesquière et Florabotanica, la peur des interviews, sa passion pour la cuisine ou encore ses années lycée.
Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de créditer avec LIEN
Vie révélée –
Kristen Stewart parle de grandir sous les feux des projecteurs. Par
Kathryn Hudson.
Lorsque vous parlez tous
de Kristen Stewart, il semble impossible de suivre la controverse
tourbillonnante de sa vie personnelle. J’ai parlé avec l’actrice
peu avant que ces photos infâmes ne soient dévoilées à propos je
n’ai pas de scoop. En fait, je vais laisser ça de côté pour
éviter des menaces de mort faites par des Twi-hards et des rumeurs
sur Twitter …
Voilà ce que je vais
dire…
Stewart laisse échapper
quelque chose de révélateur à propos d’elle-même avant même
que nous nous sommes présentées formellement. 'Salut Kat ? C’est
Kristen', dit-elle, sa voix sans équivoque résonnant à travers
les poteaux téléphoniques de Paris, où elle est jusqu’au
téléphone dans ma main.
C’est ça la chose
révélatrice.
Parce que ce n’est pas
comme ça que cela se passe en général. Normalement, un publiciste
appelle pour voir si vous êtes prêt à parler à ‘Mlle Stewart’,
ou n’importe autre personne assez célèbre pour faire paraître
impoli de les appeler par leur prénom (même si ils sont beaucoup
plus jeune que vous). Ensuite le publiciste vous met en contact avec
l’assistant, qui ensuite (et je n’ai pas de preuves mais cela est
souvent représenté de cette façon) tiens le téléphone à
l’oreille de la célébrité pour toute la durée de la
conversation.
Il semble que, à 22 ans,
Stewart remet au goût du jour les appels.
Mais comme le soleil se
couche sur Twilight, nous parlons de son rôle en tant que
visage du nouveau parfum Balenciaga, Florabotanica, des tyrans du
lycée, des tartes et apprendre à ne pas se soucier des interviews.
Elle Canada :
Félicitations pour votre nomination d'actrice la mieux payée selon
Forbes. Comment mesurez-vous le succès ?
Kristen Stewart :
Ces classements Forbes sont une p***** de connerie. Vraiment, ils
sont ridicules. Le classement en lui-même est un peu véridique mais
pas dans le détail – pas ce qui compte … je ne serais jamais le
genre de personne qui s'assoit sur une grande montagne d'argent. Les
choses deviennent stagnantes. Mais à une échelle de succès, je ne
me suis jamais aussi sentie défiée. Je suis prête à travailler
tout de suite. Si j'ai la sensation d'être toujours autant défiée
que je le suis, j'ai le sentiment que je vais connaître le succès.
Comment vous
sentez-vous maintenant que la franchise Twilight touche à sa
fin ?
La plupart des projets
dont j'ai fait partie étaient minuscules. Pour Twilight, nous
avons passé 4 ans d'obsession sur ce projet et être indulgent. La
chose étrange est que la raison pour laquelle vous démarrez, c'est
de le finir : vous voulez que l'histoire soit racontée. Mais
avoir cette [tension] pendant les quatre dernières années, c'est
remarquable. Le soulagement qui vient avec est encore plus palpable.
[Twilight]est quelque chose
dont j'ai été si proche, je ne peux même pas vous raconter. Quatre
ans … c'est le lycée, vous savez ?
Vous
semblez vraiment ambitieuse.
Lorsque
j'ai débuté, toute l'idée derrière cela, c'était que je voulais
juste un emploi. J'ai observé mes parents et pensé que ce qu'ils
faisaient était tellement cool. Je suis née sur les tournages et
voulais que les adultes me parlent, et cela a juste vraiment grandi à
partir de là.
Et
maintenant vous êtes impliquée dans la mode. Qu'est-ce qui vous
intéresse dans ce domaine ?
Dans
tous les horizons de la vie, vous rencontrez des esprits semblables.
J'ai rencontré Nic [Ghesquière] quand j'avais 15 ans. Lorsqu'ils
m'ont dit que j'allais faire cette publicité pour Balenciaga pour
Interview Magazine, je me suis dit, 'Whaou !'
Je ne connaissais aucun des noms des créateurs, mais je le savais.
C'est une étrange relation que les acteurs sont autorisés à avoir
avec la mode – je n'ai rien à voir avec ça ; je ne le fais
pas. Mon envie de créer n'a rien à voir avec les vêtements. Mais
mon intérêt est d'être autour de cette énergie créative, même
si elle n'a rien à voir avec la mienne. C'est tellement addictif.
Lorsqu'une collection défile, elle raconte une histoire. Cela a en
quelque sorte l'esprit d'un petit film.
Pourquoi pensez-vous
que Ghesquière voulait que vous soyez l'égérie du parfum ?
J'ai rencontré certain
réalisateurs et parfois vous le savez juste instantanément. Vous
serrez la main de quelqu'un et vous pensez, 'Whaou, nous avons
besoin de travailler ensemble'. Donc, il va probablement dire
que c'est parce que [se faisant passer pour lui] 'Elle a un esprit
semblable'. [Rires]
Vous
semblez vous excuser lorsque vous parlez de votre style décontracté.
Qu'est-ce qui vous fait vous sentir bien ?
Ouais,
je suis un peu désolée dans les interviews pour ça. Ce n'est pas
que je suis désolée … je me sens vachement bien dans un jean qui
me va bien. Patti Smith a toujours eu un trench-coat que vous pouvez
conserver pendant 15 ans et vous pouvez porter n'importe quoi en
dessous. Donc , bien, maintenant, je ne peux pas cesser de porter
cette veste motard de Balenciaga. Pour chaque déplacement que j'ai
fait au cours des six derniers mois, j'ai dormi dedans. Je ne pense
pas que je cesserai de la porter pour le reste de ma vie jusqu'à ce
que je devienne obèse. [Rires]
Kate
Moss est une icône de mode, et elle porte souvent des nus pieds et
des jeans. Il s'agit d'une esthétique personnelle, comme n'importe
quelle autre.
J'aime
être en mesure de bouger. J'aime paraître robuste. Je déteste les
vêtements qui ne vous permettent pas de vous déplacer. Les
vêtements peuvent vraiment vous tirer vers le bas.
C'est
drôle que vous vouliez paraître solide car je pense que beaucoup de
filles de nos jours veulent paraître délicates, en particulier en
talons.
J'ai
toujours l'impression que je vacille sur des escarpins, du moins sur
les tapis rouges – surtout en allant à la rencontre des fans. Je
déteste les dominer. J'ai tellement envie de descendre de ces
choses.
Vous
avez travaillé avec quelques rebelles cool, comme Joan Jett.
Qu'est-ce qui est rebelle pour vous ?
Avec
mon rôle récent de Blanche Neige, tout le monde dit, 'Vous
jouez tous ces personnages forts ; cela doit être si important
pour vous d'être une fille forte'.
Le fait est que dès que vous le dites, vous les discréditez. 'Oh
ouais, fort pour une fille. Merci'.
Je pense que lorsque votre point de vue est légèrement différent
des autres personnes et que vous avez la confiance en vous et la
force du cœur de suivre ça, c'est un rebelle.
On
se moquait de vous à l'école. Avez-vous rencontré l'un de ces
enfants ?
Non.
[Rires] Mon dieu, j'aimerais bien. Ce n'est pas que je ferais
n'importe quoi. Juste grandir et les voir à nouveau, en dehors de
tout cela, ce serait une chose intéressante … Oh ouais. C'est tout
naturel.
Vous
dites que ce que vous faites dans la vie est la chose la plus
intéressante vous concernant. Mais quelles autres choses
faites-vous ?
Le
travail est étrange car tout est mêlé. Mes meilleurs amis, qui
m'inspirent constamment, sont des réalisateurs ou des acteurs. C'est
toujours comme, 'Peut-être que nous devrions faire un film
à ce sujet'. Vous n'avez jamais
vraiment l'impression que vous travaillez et vous n'avez jamais
l'impression que vous ne travaillez pas. Je veux dire, j'aime
vraiment jouer de la musique – je joue de la guitare. Je ne sais
pas … Qu'est-ce qui vous intéresse ?
J'aime
cuisiner.
J'adore la cuisine aussi. Je suis obsédée par ça.
J'adore la cuisine aussi. Je suis obsédée par ça.
Quels
genres de choses faites-vous ?
J'aime
faire de l'italien et de la bonne nourriture américaine
traditionnelle.
Aimez-vous
faire de la pâtisserie ?
Pas vraiment. Ce qui m'a amené à la cuisine était la confection de tartes. Mais je détestais l'étape de la pâte. Je n'y arrivais jamais. La chimie derrière la pâtisserie est trop rigide. Vous passez tellement de temps à faire une pâtisserie, et ensuite à la fin, si ce n'est pas parfait, c'est simplement un gaspillage complet. Vous dites, 'J'ai passé ma journée entière sur cette m**** !' [Rires] Je suis la la cuisinière la plus orgueilleuse, arrogante. Je ne m'assois même pas ; je mets juste de mettre la table et je me lève et regarde tout le monde manger et puis je mange après.
Cela
vous semble facile de parler. J'ai lu tellement de trucs sur les gens
qui sont durs envers toi pour ne pas être super ouverte. Vous en
souciez-vous ?
Je
pense que c'est terrible quand les gens interprètent mal mon mal à
l'aise, comme, 'Je ne veux pas être là'.
C'est vraiment le contraire – je suis trop préoccupé. Je l'aime
tellement. Je ne m'attends pas à paraître cool pour tout le monde :
et je ne veux pas l'être. Je pense que c'est le contraire de la
définition de cool. Donc, je ne m'en soucie pas du tout.
Etait-ce toujours comme ça ?
J'ai
incroyablement grandi … j'étais vraiment crue, et je me fermais
complètement. Je pense que ce qui a été montré avant la formation
de ça était tellement difficile que j'ai effectivement réussi à
m'en débarrasser. Maintenant, j'ai créé une limite.
C'est
probablement le même ressenti, du passage de l'adolescence à l'âge
adulte, pour la plupart des gens
Je
pense que oui. C'est vraiment renforcé [car] maintenant tout le
monde le considère. C'est d'un tel niveau individuel, comme ça ne
signifie rien. Rien de tout cela vous touche, soit dit en passant.
Sauf si vous vous observez, vous n'allez jamais le voir. Bien que, à
partir de l'énergie dans certaines interviews, vous savez
instantanément. Vous dites, 'Vous devez absolument me
mépriser et vous ne savez même pas'.
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