Le magazine Best Movie International consacre une analyse percutante de Breaking Dawn Part.1, premier volet du grand final de la Saga.
Traduction faite par le staff de Kstew France merci de créditer AVEC lien
La fin de la saga continue à garder les fans heureux grâce à
une atmosphère romantique et sensuelle, mais elle répond aussi à ceux qui ne s’aventurent
pas dans l’extase de l’amour, avec des scènes d’horreur gore qui plairont à
ceux qui n’avaient jamais vu Twilight auparavant.
Les films ont toujours été connus pour prendre d’immenses libertés par rapport aux histoires de leurs propres livres ; mais où les super fans des sagas sont concernés, nous parlons d’objets de cultes qui doivent être traités avec le plus grand respect, sauf si vous êtes prêts à prendre une raclée de la part de leurs acolytes. Breaking Dawn, réalisé par Bill Condon (Gods and Monsters), repose sur les vœux d’Edward et Bella. L’atmosphère de toute la première partie du film est chargée et hypra romantique, mais un grand cauchemar guignolesque fait déjà une apparition entre les scènes picturales du film, dans une représentation freudienne des peurs déraisonnables de Bella concernant la fête du mariage au cours de laquelle la plupart des invités et le marié lui-même sont des vampires.
Le scénario répond
aux besoins de ceux qui estimaient que l’auteure Stephenie Meyer s’était un peu
trop emportée dans la description de la nuit de noces, créant une lune de miel
qui est peut être une peu longue avant d’arriver à la jouissance.
Le point d’orgue proprement dit, il ne porte pas atteinte au
bon goût, mais il propose une série de baisers et de câlins et quelques
préliminaires qui rendent justice au moment qui est tant attendu depuis pas
moins de 4 films. Le tournant arrive au milieu du film, avec une grossesse
imprévue pour Bella – impossible auparavant pour les deux amants, car ils
appartiennent à des espèces différentes. Mais comme dans toutes les sagas qui
se respectent, le destin est toujours placé en embuscade pour changer les plans
des gens, et le balancement entre l’horreur et les éclaboussures arrive pour la
joie de tous ceux (les petits amis qui ont été traînés pour aller voir le film)
qui devenaient malades du ton languissant de la première partie.
Condon, qui travaille pour la première fois sur le phénomène
Twilight, réussit à bien s’intégrer dans une adaptation fidèle, de la
sensibilité et de l’attention envers la personnification, dans laquelle l’élément
le plus important est la croissance des personnages principaux. D’un côté, il y
a Bella qui arrête de se tordre maladivement d’amour et prend enfin sa vie en
main propre, affrontant le mariage à 18
ans et décidant de garder un bébé qui pourrait entraîner sa propre mort. D’un
autre côté, nous avons Edward qui doit choisir entre l’amour de sa vie et son
fils. Enfin, Jacob, le personnage toujours le plus tourmenté et rebelle (et
pour cette raison le plus intéressant) qui assume le rôle de mâle alpha de la
meute. Ce n’était pas aisé de porter à l’écran le sujet le plus controversé de
Meyer (le plus controversé car unanimement considéré par les critiques comme le
plus long et le plus ennuyeux), mais Condon a réussi à le rendre plus stimulant en mettant le
thème de la croissance et les changements que cela implique au centre du film.
Le verdict : une adaptation fidèle du roman. Ultra romantique, mais avec des réminiscences d’horreur. Du sur mesure pour les fans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire