dimanche 6 décembre 2020

Happiest Season : Interview Kristen Stewart & Mackenzie Davis avec Glamour UK

A l'occasion de la promotion d'Happiest Season réalisé par Clea DuVall, Kristen et Mackenzie Davis parlent du film, des personnages, du tournage, de la distribution, des films de Noël et de coming out et d'homophobie dans une interview avec Glamour UK.


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Kristen Stewart à propos de la raison pour laquelle il est toujours important de raconter des histoires de coming out : 'Penser que la peur a été dissipée en le disant à tout le monde est ignorant'


La star d'Happiest Season se confie avec sa partenaire Mackenzie Davis.


Nous aimons tous un bon film de Noël, mais pendant très longtemps, ils ont été le pays des merveilles hivernales des récits hétéro normatifs. Mais Happiest Season est arrivé dans notre chaussette de Noël pour changer cela avec un couple LGBTQ+ en son centre festif.


Happiest Season suit Abby, interprétée par Kristen Stewart, qui envisage de demander en fiançailles sa petite amie, Harper interprétée par Mackenzie Davis, lors de la soirée familiale annuelle. Cependant, il s'avère que Harper n'a pas fait son coming out auprès de ses parents conservateurs et Abby doit faire semblant d'être 'l'amie'.


Ici, Kristen explique à quel point le film l'aurait aidé à grandir et la raison pour laquelle il est toujours important de raconter des 'histoires de coming out' et Mackenzie révèle l'homophobie dont elle a été témoin à l'école …


Journaliste : 'Happiest Season m'aurait tellement aidé à grandir et quelle que soit votre sexualité, c'est une histoire d'acceptation de soi et de respect des autres'. Comment cela vous aurait-il aidé plus jeune ?
Kristen Stewart : J'aurais adoré voir ce film quand j'étais plus jeune. Je n'avais pas en tant qu'adolescente ou en tant que jeune fille dans la vingtaine, à faire face à une énergie de jugement en ce qui concerne le fait d'être avec une famille qui ne vous accepterait pas nécessairement ou simplement être une personne gay. En même temps, j'étais totalement quelqu'un qui réagissait à 'l'étrangeté'. J'aurais aimé voir ce film, mais je le sais seulement que rétrospectivement et, parfois on a besoin de voir des choses avant de savoir que vous en avez besoin.

J'ai toujours voulu travailler avec Clea [DuVall]. Je sais pertinemment que lorsque je regardais But I'm A Cheerleader, je me disais, 'J'adore ce film pour des raisons gay probablement assez solides'. J ne le savais pas avant d'être adulte. Donc, si cela aide quelqu'un qui n'est pas au courant ou conscient du fait qu'il est parfois difficile de dire qui vous êtes autour de chaque groupe de personnes, alors cela me rend très heureux !

Mackenzie Davis : Plus important encore, c'est la raison pour laquelle la représentation est importante ! Je sais que cette phrase a en quelque sorte perdu un peu de sens, mais elle le fait vraiment parce qu'elle n'aide pas seulement les personnes qui sont représentées dans le chose, elle normalise également une chose qui jusqu'à ce point n'a peut être pas été normalisée en divertissement grand public. Je suis allée dans un lycée assez progressiste et j'ai grandi dans un environnement très libéral qui était très accueillant. Mais je repense aux choses qui se sont passées au lycée et à la manière – plus avec les garçons et la façon dont les garçons gay étaient traités ou les chuchotements à propos de l'homosexualité – et ce n'était pas normalisé. Cela n'était pas quelque chose qui était traité avec une acceptation à bras ouverts. Je pense que s'il y avait des films comme celui-ci et si c'est ce que nous allions voir le week end, ce ne serait pas cool. Je ne m'inclus pas là-dedans pour être claire, mais il y avait juste une culture d'homophobie, même dans les communautés les plus libérales. Je pense que ne pas avoir d'histoires représentatives qui la normalisent est le coupable de cette homophobie.


Journaliste : Quelqu'un m'a dit récemment que nous n'aurions pas l'égalité tant que les gens n'auraient pas à faire de coming out. Mais les histoires de coming out sont toujours si importantes et il est impératif d'avoir ces histoires de 'passage à l'âge adulte' et de 'réalisation'. Que pensez-vous qu'il est encore important de raconter en 2020 ?
Kristen Stewart : C'est une perspective vraiment fringante de penser que la peur a été dissipée par l'idée de, de le dire à tout le monde, vous voyez ? Ce serait une façon vraiment, vraiment naïvement optimiste ou simplement une façon stupide et ignorante de l'aborder. Regardez où nous en sommes uniquement aux Etats Unis. Je suis tellement heureuse d'être dans un film qui est invitant et de faire partie d'une conversation qui peut être controversée et source de division. Le film a les bras ouverts et il ne porte même pas de jugement sur les personnes qui portant un jugement dans le film. Penser que nous ne sommes pas aussi divisés que nous les sommes n'est en fait pas très utile parce que ce n'est pas réel. Je suis la personne la plus optimiste, qui voit le verre à moitié plein, mais en même temps, je pense que ce film pourrait être bon pour des gens qui ne manquent pas nécessairement toujours de jugement. Nous pourrions être bruyants et agressifs avec un film indépendant qui met les gens face aux choses et je veux en faire plein d'autres avec d'autres perspectives intégrées dans des choses un peu plus difficiles à digérer, mais je pense que c'est vraiment important de se dire, 'Nous sommes également vraiment gentils. Nous sommes comme vous et venez rire avec nous !'.


Source Glamour Magazine UK: 1 2



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