A l'occasion de la press junket de J.T. LeRoy à Los Angeles, Kristen et Laura Dern évoquent le film, leurs personnages, l'histoire, la sexualité ou les femmes dans l'industrie du cinéma dans une interview avec The Mary Sue.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Knoop a expliqué avoir
vu leur propre histoire à l'écran, en disant : 'C'est
très étrange et très méta. Je suis reconnaissante que ce soit
fait lentement [Kelly et Knoop travaillent sur le projet de manière
intermittente depuis près de 10 ans], et c'est aussi comme se
plonger soi-même, son expérience, comme devenir son propre objet et
regarder le personnage comme une fourmi qui se déplacer à travers
la table est libérateur … Et il y a quelque chose dans ce
processus et le fait d'avoir une distance crée une nouvelle
compréhension'.
Kelly
a confié ce qu'il pensait savoir de l'histoire, par opposition à ce
qu'il avait appris en connaissant Knoop et en lisant ses mémoires.
'J'ai lu les mémoires et je ne pouvais pas
croire l'histoire. J'ai vécu à San Francisco pendant toute la saga
JT, donc je savais tout à son sujet, mais les versions des gens
étaient 'deux femmes qui voulaient la gloire et l'argent et qui ont
créé ce personnage factice' et en lisant le livre, j'ai pensé …
C'est une histoire tellement incroyable, bien plus compliquée qu'on
ne le pense, et ça m'a permis de comprendre vraiment pourquoi'.
Une
partie de ce qui rend le film si convaincant est la chimie entre Dern
et Stewart, qui apporte une intimité immédiate à leur relation à
l'écran. Les deux ont eu 48 heures pour se préparer avant le début
du tournage et elles se sont rapidement connectées pour trouver le
lien entre Albert et Knoop.
Dern
a déclaré : 'Je me rend compte que lorsque
je parle de mon amité avec toi [Stewart], lorsque tu n'es pas là et
que quelqu'un évoque Kristen Stewart, je me dis, 'Je posséde
Kristen Stewart, je suis Kristen Stewart, je sais tout sur Kristen
Stewart !'. Il y a une arrogance à cela et je réalise que pour
faire ça, c'était comme se dire, 'Je dois toucher et être à
l'aise avec chaque partie de ton corps, putain je dois te prendre et
on va faire ce truc''.
Stewart a acquiescé en disant, 'Le truc, c'est
que j'ai aimé, alors c'est ok'.
Dern
a continué : 'On a senti que la connexion
Savannah/Laura était établie. Elle était disposée à faire ce
trajet. Son sens de soi, son corps, sons sens de la propriété, son
identité sans frontières et l'identité étaient au cœur de
l'histoire'.
Stewart a acquiescé, 'C'était foutrement
génial'.
Stewart
a également parlé du rôle de Knoop et de ce qu'elle pensait que
son personnage avait trouvé captivant au sujet d'Albert. 'Sur
le papier, vous pouvez comprendre pourquoi une personne de cet âge,
l'âge de Savannah, qui avait cette impulsion créatrice mais qui
était peut être déroutant pour elle, et la façon de la faire
sortir était juste, comme imprévisible à ce moment-là. Et
ensuite, vous rencontrez quelqu'un qui dit, 'Mon dieu, je vois chaque
partie de toi et tu dois commencer à courir, tu dois commencer à
faire des trucs et tu dois le faire avec moi', c'est fou mais ce
n'est pas comme si elle disait, 'Nous allons créer le canular le
plus extrême et le plus fou de tous les temps'. Cela ne semblait pas
si fou au début'.
Les
deux actrices ont discuté de leur travail sur des projets féminins
(Dern venait de terminer la deuxième saison de Big
Little Lies
et Stewart venait de filmer Charlie's
Angels)
et de leur enthousiasme pour le contenu produit par des femmes. Dern
a dit : 'Je pense continuellement, toujours
désireuse de jouer des personnages, de raconter des histoires qui
examinent 'l'autre', qu'il s'agisse littéralement de représentation
et que les voix soient entendues d'une manière que nous n'avons
jamais vue auparavant dans le cinéma et la télévision … Nous ne
sommes pas une chose ! Nous sommes compliquées, nous sommes
manipulatrices, nous aspirons à quelque chose, nous sommes
désespérées, c'est vrai c'est un mensonge, c'est tout. Nous voyons
cela dans les nouvelles tous les jours. Simplement pour pouvoir jouer
de tels personnages féminins imparfaits, brisés et compliqués,
qu'aucune d'entre n'aurait, même en tant que filles lorsque nous
avons commencé'.
Stewart
a acquiescé, en déclarant : 'C'est
tellement expansif, tellement excitant de se dire, 'Whoa il y a
tellement de choses que nous n'avons pas reconnues'. C'est une
période excitante dans les films … Nous avons tellement plus
l'opportunité de raconter des histoires étranges … Je suis
vraiment intéressée par l'histoire 'du passage à l'âge adulte'
pour une fille, nous n'avons même pas mis le doigt dessus, alors
oui, c'est excitant'.
Source: TheMarySue
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