A l'occasion du Festival du Film de Sundance 2018, Chloë Sevigny mentionne Kristen et parle de Lizzie, de son rôle, du tournage et des décors, de la famille Borden et de sa collaboration avec Kristen et le réalisateur Craig William Macneill dans une interview avec Vice.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Journaliste :
Dans Lizzie, vous jouez une personne réelle
entourée de plus d'un siècle d'iconographie, de légendes et de
folklore. Comment vous engagez-vous vis à vis de cela pour créer un
véritable être humain ? Ou est-ce vous ?
Chloë Sevigny : J'ai lu tellement de livres, regardé tant de choses et je me suis rendue et je suis restée dans la maison à trois reprises ; c'est une chambre d'hôtes. Ils vous font une visite et ils vous racontent toute l'histoire. Vous pouvez obtenir une séance, ce que nous avons fait. Comment ne le pourriez-vous pas ? Je suis allée au palais de justice de New Bedford, le cimetière où elle est enterrée et à la Fall River Historical Society pour examiner les documents et les objets anciens qui se trouvaient dans la maison. Je me suis vraiment immergée dans le monde.
Chloë Sevigny : J'ai lu tellement de livres, regardé tant de choses et je me suis rendue et je suis restée dans la maison à trois reprises ; c'est une chambre d'hôtes. Ils vous font une visite et ils vous racontent toute l'histoire. Vous pouvez obtenir une séance, ce que nous avons fait. Comment ne le pourriez-vous pas ? Je suis allée au palais de justice de New Bedford, le cimetière où elle est enterrée et à la Fall River Historical Society pour examiner les documents et les objets anciens qui se trouvaient dans la maison. Je me suis vraiment immergée dans le monde.
Une fois que [la
scénariste Bryce Kass] et moi avons décidé de l'histoire que nous
voulions raconter et la façon dont nous voulions la raconter, je
devais rester fidèle à cela. Il y a tellement d'aficionados qui
diront, 'Eh bien, cela n'est pas ainsi que cela s'est passé'
– il s'agit de notre interprétation du mythe, et le mythe ne cesse
de grandir. C'est un mystère non résolu. Lorsque j'ai commencé à
le développer, j'ai pensé qu'il serait intéressant de le faire
comme un jeu de Cluedo, où vous jouez tous les différents
scénarios. Cela ne s'est pas produit, mais je pensais que cela
aurait été un concept intéressant.
Journaliste :
Comment était la séance ?
Chloë Sevigny : [Rires]. L'air glacial est rentré. Il y en avait qui communiquaient avec [le père de Lizzie Borden, Andrew Jennings]. C'était terrifiant. La première nuit, j'étais là avec un ex petit ami qui est un gars très terre à terre et il était vraiment terrifié au milieu de la nuit. Il sentait une présence qui le repoussait. Lors des trois occasions où j'ai été là, cela m'a énervé.
Chloë Sevigny : [Rires]. L'air glacial est rentré. Il y en avait qui communiquaient avec [le père de Lizzie Borden, Andrew Jennings]. C'était terrifiant. La première nuit, j'étais là avec un ex petit ami qui est un gars très terre à terre et il était vraiment terrifié au milieu de la nuit. Il sentait une présence qui le repoussait. Lors des trois occasions où j'ai été là, cela m'a énervé.
Ils font énormément
d'affaires – les nuits des meurtres, ces chambres sont mises aux
enchères parce qu'il s'agit d'une marchandise tellement demandée.
Ils disent que les invités vont venir dormir sur le sol où le corps
d'Abby a été trouvé. Les gens sont fanatiques ! Et cela fait
partie de la raison pour laquelle nous voulions le développer – il
y a déjà un public convaincu. Je ne suis pas une idiote ! Je
veux faire un film que les gens veulent voir !
Journaliste :
C'est une marque !
Chloë Sevigny : Ouais et moi aussi ! Je ressentais une parenté, d'une manière qui me faisait mal. Des jeunes qui ont le sentiment peut être d'être mal compris ou qui gravitent autour de mes films et du genre de travail que j'ai réalisé – je voulais rendre hommage à une femme qui était une icône de ce genre.
Chloë Sevigny : Ouais et moi aussi ! Je ressentais une parenté, d'une manière qui me faisait mal. Des jeunes qui ont le sentiment peut être d'être mal compris ou qui gravitent autour de mes films et du genre de travail que j'ai réalisé – je voulais rendre hommage à une femme qui était une icône de ce genre.
Journaliste :
Le film est entouré de toute cette iconographie, mais il donne le
sentiment d'être tellement terre à terre et naturaliste. La maison
et la cellule donnaient l'impression de vivre dans ces lieux. Y at-il
quelque chose en particulier que l'équipe a fait pour créer cet
espace pour vous ?
Chloë Sevigny : Nous avons vidé la maison d'un collectionner invétéré à Savannah et nous l'avons reconstruite – nous avons retiré tous les papiers peints et les peintures, réparé les choses, recréé une cuisine d'époque. Il s'agissait de notre interprétation de la maison des Borden, parce que le 'bed and breakfast' est leur version – mais nous voulions que ce soit plus austère. [La chef décorateur, Elizabeth J. Jones] et Craig ont eu une idée de l'élégance qu'ils voulaient apporter au film, parce qu'il est tellement facile d'aller y faire un séjour. Nous voulions qu'il y ait une réelle retenue – une véritable base – et ne pas avoir à aller d'un endroit à l'autre vous aide à vous immerger dans le monde.
Chloë Sevigny : Nous avons vidé la maison d'un collectionner invétéré à Savannah et nous l'avons reconstruite – nous avons retiré tous les papiers peints et les peintures, réparé les choses, recréé une cuisine d'époque. Il s'agissait de notre interprétation de la maison des Borden, parce que le 'bed and breakfast' est leur version – mais nous voulions que ce soit plus austère. [La chef décorateur, Elizabeth J. Jones] et Craig ont eu une idée de l'élégance qu'ils voulaient apporter au film, parce qu'il est tellement facile d'aller y faire un séjour. Nous voulions qu'il y ait une réelle retenue – une véritable base – et ne pas avoir à aller d'un endroit à l'autre vous aide à vous immerger dans le monde.
Journaliste :
Je voulais parler de la collaboration avec Kristen Stewart, parce que
j'aime la façon dont vos personnages et vos performances se
contredisent. Une grande partie du film parle de la force de Lizzie
et de la façon dont cela équilibre la vulnérabilité de Bridget,
mais il y a des moments clés où ces rôles sont inversés et elles
doivent là l'une pour l'autre. De quelle façon avez-vous développé
cette dynamique ensemble ?
Chloë Sevigny : Elle est très consciente de la réalisation – de la caméra, de l'éclairage, de tout. Elle est une personne très consciente d'elle-même et elle est également très libre. Elle veut essayer des choses et c'est très immersif et émotif. Elle a apporté cette énergie réelle. Chaque jour où elle était sur le tournage, elle disait, 'Très bien ! Maintenant laissons-les choses se faire'. [Rires] Elle est une force tellement présente.
Chloë Sevigny : Elle est très consciente de la réalisation – de la caméra, de l'éclairage, de tout. Elle est une personne très consciente d'elle-même et elle est également très libre. Elle veut essayer des choses et c'est très immersif et émotif. Elle a apporté cette énergie réelle. Chaque jour où elle était sur le tournage, elle disait, 'Très bien ! Maintenant laissons-les choses se faire'. [Rires] Elle est une force tellement présente.
Kristen a dit que c'était
la première fois qu'elle faisait un film d'époque et qu'elle avait
un accent à faire, donc je pense qu'elle a eu du mal avec ça. Les
costumes étaient vraiment compliqués pour elle. [Rires] Elle
allait, eh bien, enlever sa jupe et elle allait sauter dans ses Vans
et ses jeans et fumer des cigarettes et devenir très mécontente.
[Rires] C'est une femme cool et c'est l'une des raisons pour
lesquelles nous voulions la caster : nous croyons vraiment en
elle en tant que personne – ce qu'elle sort d'elle, le genre de
films qu'elle choisit de faire et le genre de travail qu'elle veut
pour la représenter.
Source: Vice
Via: TeamKristenSite
Via: TeamKristenSite
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