A l'occasion de la press junket de Come Swim lors du Festival du Film de Cannes 2017, Kristen parle de sa venue à Cannes en tant que réalisatrice, la naissance et le développement du projet, ses futurs films, son nouveau look et son métier d'actrice dans une interview HFPA.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Kristen Stewart à
Cannes : Derrière la caméra, faisant face à l'eau
kristen Stewart est à
Cannes, faisant son début de réalisatrice avec son court métrage,
Come Swim. Stewart, 27 ans,
n'est pas une nouvelle à Cannes – elle était ici en tant
qu'actrice avec Twilight
[note du staff : il s'agit en fait de Sur La Route]
et Café Society et de
nouveau l'année dernière dans Personal Shopper –
mais c'est la première fois qu'elle est ici en tant que réalisatrice
et scénariste.
Come Swim
s'inspire d'une série de peintures et de poèmes qu'elle a elle-même
développé pendant quatre années – comme elle l'a dit aux membres
de l'HFPA dans la suite Chanel à Cannes, [maison] pour laquelle elle
est un modèle et un porte parole. Elle a été subjuguée par
l'image d'un homme dormant au fond de l'océan, une image qu'elle
avait trouvé 'déconcertante' et
qui a inspiré, dans de nombreuses variantes différentes, la plupart
des poèmes qu'elle a écrit et les croquis qu'elle a peint au cours
des quatre dernières années. Le film, dont Kristen espère
éventuellement étendre à une version plus longue, suit l'histoire
d'un homme d'une trentaine d'années (Josh Kaye), pris dans divers
états de douleur, de dépression et de désespoir. Il boit dans
l'eau en continu et pourtant il ne peut pas calmer sa soif. Il est
trop saturé, coulant finalement au fond de l'océan, tandis qu'une
voix féminine (murmurée par Stewart elle-même), répète les mêmes
choses, alors que la sécheresse et l'extrême humidité se fondent.
Au
cours de notre interview, Kristen portait un petit top blanc sans
manches, un short court noir et des spartiates en cuir (Chanel, bien
sûr) ; ses cheveux – super courts – sont blonds peroxydés.
C'est un choc de la voir … Mais ses yeux verts magnétiques sont
les mêmes que ceux dont la moitié du monde est amoureuse. 'Je
suis plus décontractée cette fois à Cannes, j'ai le sentiment que
je n'ai pas la responsabilité vis à vis d'un réalisateur, comme
par le passé. Thierry (Frémaux, le délégué général du
Festival) a été gentil, il a dit, 'Nous t'adorons ici, viens dès
que tu le souhaites et profites-en !'.
Et
donc là voilà, pendant son deuxième jour à Cannes, heureuse de
parler du film et de l'eau. 'Vous êtes soumis à
l'eau, peu importe le domaine, vous en en avez besoin pour survivre,
en fait c'est tellement plus fort que vous même' ,
dit-elle. 'L'idée derrière le film, c'est que
la seule façon de vraiment flotter est de vous donner à quelque
chose de plus fort que vous. Je suis une malade du contrôle et je
déteste l'eau, personnellement, je suis claustrophobe, pas une
adepte de la plage, il est donc logique que quelqu'un qui a perdu
l'incapacité de mettre le doigt sur le pouls de la normalité, qui
ne peut pas communiquer, ce qui est tellement commun à tant d'entre
nous, le met dans un état épique. Si vous vous battez, vous allez
vous noyer'.
Le film, continue t-elle,
est également une réflexion sur l'état de l'océan. 'J'ai vu
des images de boue et de plastique au fond de l'océan, je me
souviens de l'image d'une chaise là-bas'.
Les cheveux courts,
explique t-elle, ont été d'abord été amenés sur le tapis par
l'exigence du personnage du film qu'elle est en train de tourner,
comme par hasard intitulé Underwater, dans lequel elle joue
un ingénieur sous marin ; le film, un thriller d'action réalisé
par William Eubank, l'oblige à porter un costume de 50 kilos – y
compris le casque – qui a laissé son corps entier aux proies aux
douleurs. 'Je suis épuisée et physiquement, j'ai besoin de me
reposer un peu', déclare t-elle. Mais pas pour longtemps.
Son prochain projet, JT Leroy
(réalisé par Justin Kelly) arrive à l'automne. Il est basé sur
l'histoire vraie de JT Leroy, une femme qui a écrit un livre de
mémoires fiction prétendant être un écrivain transgenre, un rôle
qui exigera d'elle de porter plusieurs perruques – d'où la
décision de garder les cheveux courts pendant un laps de temps plus
long.
Et
après ça ? 'J'écris',
dit-elle. 'Et je suis à la recherche d'un film à faire
en tant que réalisatrice, mais cela n'est pas facile'.
L'expérience d'un court métrage a été géniale parce que, 'dans
un court métrage, il n'y a pas de forme, vous ne devez pas divertir
[le public] d'une manière standard, ce qui vous permet d'intégrer
le récit visuel dans l'esprit ésotérique et l'émotion. Si vous
avez une heure et demi ou plus, vous vous obligez à une structure
narrative. Évidemment, en tant que réalisatrice, il vaut mieux
commencer par un court métrage ! Comme dans un clip musical,
vous pouvez faire et expérimenter n'importe quoi'.Et
après ça ? 'J'écris',
dit-elle. 'Et je suis à la recherche d'un film à
faire en tant que réalisatrice, mais cela n'est pas facile'.
L'expérience d'un court métrage a été géniale parce que, 'dans
un court métrage, il n'y a pas de forme, vous ne devez pas divertir
[le public] d'une manière standard, ce qui vous permet d'intégrer
le récit visuel dans l'esprit ésotérique et l'émotion. Si vous
avez une heure et demi ou plus, vous vous obligez à une structure
narrative. Évidemment, en tant que réalisatrice, il vaut mieux
commencer par un court métrage ! Comme dans un clip musical,
vous pouvez faire et expérimenter n'importe quoi'.
Source: HFPA
Via: TeamKristenSite
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