A l'occasion de la press junket de Certain Women lors du Festival du Film de New York [NYFF 2016], Kristen et Laura Dern ont réalisé une série de portraits pour Yahoo Style. Elles parlent également du film, du tournage dans le Montana et d'Hollywood.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Kristen Stewart et
Laura Dern parlent de la vie dans le Montana, de l'éducation à Los
Angeles et le tournage de Certain Women
Dans le nouveau film
indépendant de la réalisatrice Kelly Reichardt Certain Women,
Kristen Stewart et Laura Dern, aux côtés de Michelle Williams,
forment un trio de femmes qui s'entrecroisent vivant dans le Montana
qui font face à des défis paisibles dans leurs vies
professionnelles et personnelles. Même si les personnages ne
partagent pas de temps commun à l'écran, Stewart et Dern ont
l'alchimie de vieux amis. Elles se sont confiées à Yahoo Style à
propos des femmes à Hollywood, des hipsters du Montana et des
fantômes.
Journaliste :
Il y a un tel règne du lieu dans le film. Comment était le
Montana ?
Kristen Stewart : Oh mon pote, j'ai conduit depuis Los Angeles.
Laura Dern : Oh, c'est vrai ?
Kristen Stewart : Mon personnage passait tellement de temps dans une voiture et je voulais en quelque sorte faire cela. Lorsqu'on en vient à la beauté physique des Etats Unis, mon pote, il se pourrait que ce soit l'endroit le plus impressionnant dans lequel je sois allée.
Kristen Stewart : Oh mon pote, j'ai conduit depuis Los Angeles.
Laura Dern : Oh, c'est vrai ?
Kristen Stewart : Mon personnage passait tellement de temps dans une voiture et je voulais en quelque sorte faire cela. Lorsqu'on en vient à la beauté physique des Etats Unis, mon pote, il se pourrait que ce soit l'endroit le plus impressionnant dans lequel je sois allée.
Journaliste :
Que faisiez-vous lorsque vous n'étiez pas en train de tourner ?
Kristen Stewart :
Je restais en quelque sorte assise dans ma caravane, dans ce coin
imposant de la propriété au milieu de nulle part, autour du feu.
Laura Dern :
C'était en hiver en allant vers le printemps. Je n'ai jamais eu
aussi froid. La ville, Livingston, où nous étions, est incroyable.
Kristen Stewart :
Une sorte d'Hipsterville au milieu du Montana. Vous allez à
l'épicerie et vous voyez les des gars avec des barbes et des bottes
qui achètent du lait d'amande.
Laura Dern :
Je suis restée au Murray Hotel, ce qui fut une expérience
importante. C'était hanté.
Journaliste :
Avez-vous vu un fantôme ?
Laura
Dern :
Je n'en ai pas vu, je ressentais simplement quelque chose de bizarre.
Et toute l'équipe, tout le monde parlait de cela, de l'énergie
là-bas. Donc, je suis allée à la réception et je disais, 'Je
suis un peu flippée mais je sais que c'est ridicule, mais les gens
disent que cet endroit est hanté'.
Et elle disait, 'Oh
ouais, je vois des fantômes tout le temps'.
Cette femme qui est apparemment une personne
ordinaire, pas une personne farfelue.
Journaliste :
Qu'avaient ces trois histoires distinctes en commun ?
Laura
Dern : L'une des choses,
je pense, qui est si belle à propos du travail de Kelly est qu'elle
intéressée par les personnages qui ont été dépouillés de ce le
monde extérieur tente de projeter. Donc ce sont des gens qui
choisissent, pas nécessairement pour être en dehors du système,
mais pour en quelque sorte vivre une vie au sein d'un système, mais
pas pour devenir le système. Et très précisément, ces personnages
avaient affaire à la commission scolaire, au monde des tribunaux et
des avocats, et, honnêtement, la dynamique du mariage. Ces trois
endroits dans lesquels vous devez négocier avec les hommes du monde.
Kristen
Stewart : Regarde toi !
Laura
Dern : Je viens juste
d'y penser, j'ai cerné le sujet.
Kristen
Stewart : Il y en avait
un autre qui était intéressant également.
Laura
Dern : Ouais !
Allons dans celui-là.
Kristen
Stewart : Ils veulent tous quelque chose qu'ils ne peuvent pas
avoir. Ils sont tous en quelque sorte contre des objets fixes. Il y a
une lutte calme. Ce que j'aime vraiment à propos de cela également,
c'est qu'elle pense que cela vaut le coup de le regarder même si
cela n'est pas ce grand exploit auto glorifiant que ces femmes ont
réussi à surmonter.
Journaliste :
Est-ce important pour vous d'avoir des personnages féminins forts ?
Ou avez-vous des rôles qui vous sont proposés pour lesquels vous
vous dites, 'Oh mon dieu, pas cette fois encore' ?
Kristen
Stewart : Ouais, il y a des mauvais rôles pour les filles. Je
pense que j'ai un bon agent, je ne pense vraiment pas qu'il m'envoie
des trucs pour lesquels je dirais, 'Putain
qu'est-ce que tu fous ? Pourquoi suis-je en train de lire
cela ?'.
Journaliste :
Que regardez-vous en premier chez un réalisateur ?
Kristen
Stewart : Je pense que
c'est vraiment important de donner un coup de pouce aux nouveaux
arrivants. J'ai besoin de rencontrer quelqu'un. Je dois les voir ;
je dois les connaître. Parce qu'honnêtement, vous pourriez ne pas
m'aimer. Comment pourriez-vous savoir si vous voulez que je sois dans
votre film si vous ne m'avez jamais rencontré auparavant. Je trouve
toujours cela vraiment bizarre. Pour moi, les offres directes sont
simplement trop bizarres, sans une rencontre ou une lecture. Je me
dis, 'Ok, cool, alors
en fait, je vais faire que votre film soit fait ? Vous ne me
connaissez même pas'.
Journaliste :
Que se passe t-il s'il déteste tout ce que vous faites ?
Kristen Stewart : Ouais, genre si littéralement vous pensez simplement que je suis ennuyeuse ? Vous ne m'avez jamais rencontré !
Kristen Stewart : Ouais, genre si littéralement vous pensez simplement que je suis ennuyeuse ? Vous ne m'avez jamais rencontré !
Journaliste :
Cela fait beaucoup de temps à passer avec quelqu'un dont vous pensez
secrètement qu'elle est ennuyante. Donc, vous êtes toutes les deux
originaires de Los Angeles ?
Laura
Dern : Tu viens là
aussi ?
Kristen
Stewart : Oh, je suis
originaire du nord d'Hollywood, ma chérie.
Laura
Dern : Où es-tu allée
à l'école ?
Kristen
Stewart : J'ai fini par
faire l'école à la maison.
Journaliste :
Comment était-ce de faire l'école à la maison ?
Kristen
Stewart : Ce fut une
expérience. J'ai vraiment aimé parce que j'ai dû en quelque sorte
concevoir mon propre curriculum vitae. Et tous mes amis devaient
genre lire des trucs qui étaient ennuyeux jusqu'aux larmes et je
devais tout choisir. Par exemple, lorsque j'étais élève en
troisième, j'ai lu Sur
La Route. Où es-tu
allée ?
Laura
Dern : Buckley. Ce qui
est choquant, parce que c'est tellement traditionnel et mes parents
étaient des hippies. Ce pour lequel, par ailleurs, je suis
reconnaissante. Qui savait que je terminerais à faire des films en
quelque sorte politiquement subversifs et que je finirais par devoir
débattre avec des gens sur CNN.
Kristen
Stewart : J'ai travaillé
avec ton père.
Laura
Dern : Oh c'est vrai !
Il t'adorait.
Kristen
Stewart : Je l'adorais.
Journaliste :
Quel âge aviez-vous lorsque vous avez fait The
Fabulous Stains ?
Laura Dern : 12 ans. J'ai commencé à 11 ans, c'était mon premier travail au cinéma !
Laura Dern : 12 ans. J'ai commencé à 11 ans, c'était mon premier travail au cinéma !
Kristen
Stewart : J'aime ce
film.
Laura
Dern : J'ai quitté
[l'école] à partir du '7ème grade'. J'ai coupé mes cheveux et
j'ai passé quatre mois avec les Clash et les Sex Pistols. J'ai fêté
mon treizième anniversaire et lorsque je suis rentrée, je me
disais, 'Je ne serais
plus jamais capable me lier à quoi que ce soit'.
La raison pour laquelle je ne suis jamais devenue consommatrice de
drogues était ce film. Lorsque vous pensez, genre, comment puis-je
aider mon enfant à naviguer avec toutes ces questions, c'est comme
les mettre dans un film avec les Sex Pistols. Pas ce dont j'ai été
témoin, mais à cause d'eux me disant, 'Ne
fais pas ces trucs'.
Je me suis dit, 'Ok !'.
Kristen
Stewart : Tu dois me
rappeler de t'interroger à propos de l'un de tes amis proches qui a
travaillé avec eux et dont je ne me souviens plus de qui il s'agit
et que je dois confirmer avec toi.
Laura
Dern : Je suis
impatiente !
Journaliste :
De quoi s'agit-il ?
Kristen
Stewart : Oh je ne peux
rien vous dire !
Source: YahooStyle
Via: KStewartNews
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