jeudi 11 août 2016

Interview de Kristen avec The Red Bulletin

Dans une interview avec le magazine britannique The Red Bulletin [édition de septembre 2016], Kristen évoque la Saga Twilight et Café Society, ses amis et ce qui la guide dans la vie et sa carrière.


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

Journaliste : Maintenant vous avez 26 ans. Comment vous sentez-vous à propos de la Saga Twilight que a fait de vous une adolescente superstar ?
Kristen Stewart : Je suis fière de ces films. Je ne veux pas prendre de la distance vis à vis d'eux, si c'est que vous voulez dire.

Journaliste : De l'extérieur, il semble que vous ayez consciemment modifié la trajectoire de votre carrière : depuis la Saga Twilight, vous avez fait des long métrages d'art et essai acclamés, remporté un prix du cinéma français. Pour votre prochain film, Café Society, vous avez travaillé avec Woody Allen …
Kristen Stewart : Mais j'ai amené la même énergie et le même investissement émotionnel à chaque projet.

Journaliste : Alors, qu'est-ce qui vous fait dire oui à un film ? L'argent ? La célébrité ? Les personnes ?
Kristen Stewart : Je veux travailler avec des personnes qui me font avancer.

Journaliste : De quelle manière ?
Kristen Stewart : Il y a cette énergie addictive qui passe à travers un groupe lorsque vous aimez tous la même chose. Lorsque vous partagez cela, vous seriez un sociopathe de ne pas le toucher et le laisser vous affecter. J'ai tellement foi dans ce sentiment, je vais toujours le suivre, même si cela signifie des faux pas.

Journaliste : Quel genre de personne a cet effet sur vous ?
Kristen Stewart : J'aime m'entourer de gens qui peuvent me choquer, ce qui est vrai de tous mes amis. Ils ne sont pas paresseux ou complaisants ; ils sont exigeants mais également prêts à donner.

Journaliste : A quel moment avez-vous commencé à chercher ces genres [de personne] ?
Kristen Stewart : A 14 ou 15 ans, qui a été l'étape où j'ai commencé à penser, 'Je ne suis pas aussi cool que je pourrais l'être, ou aussi intelligente ou stimulée. J'ai besoin de rencontrer des gens qui peuvent m'aider à atteindre cet objectif'.

Journaliste : Cela n'est pas facile …
Kristen Stewart : Bien sûr que non. C'est pourquoi, au lycée, j'étais amie avec des gens avec lesquels d'autres ne voulaient pas l'être.

Journaliste : Qui avez-vous évité ?
Kristen Stewart : Je vais vous donner un exemple : il y a quelques années, je suis allée à une fête avec quelques amis – ils étaient encore au lycée – et je me sentais tellement mal à l'aise. C'était simplement une pièce de personnes qui ne parlaient pas. Je veux dire, ils parlaient, mais ils ne disaient rien !

Journaliste : Êtes-vous encore socialement mal à l'aise aujourd'hui ?
Kristen Stewart : Je deviens mal à l'aise lorsque j'ai le sentiment que j'ai mal été interprétée. Je ne dis pas que la perception qu'une personne a de moi est nécessairement fausse, mais ce que je cherche est d'être comprise. Je veux mes directions soient comprises, ce qui signifie que je dois être claire sur ce qu'elles sont. Je suis à l'aise aussi longtemps que cela donne le sentiment d'être réel.

Journaliste : Avez-vous un antidote lorsque les choses vont mal ?
Kristen Stewart : L'activité physique est la meilleure façon de se sentir de nouveau connecté et vivant. Simplement transpirer. Cela vous aide à vous remettre à zéro lorsque vous ne pouvez pas sortir de votre esprit ou lorsque vous éprouvez une crise d'angoisse. On se dit, 'Mec, sors et fais un footing et je peux te garantir que ton corps est plus puissant que ton esprit'.

Journaliste : C'est tellement vrai. Alors l'adrénaline fonctionne toujours ?
Kristen Stewart : Pas nécessairement. J'écris également de la poésie et je joue de la guitare ? Quelqu'un m'a demandé une fois si je m'identifie plutôt avec un arbre ou une voiture …

Journaliste : Et ?
Kristen Stewart : Aucun des deux exclusivement. Il y a des choses positives et négatives concernant les deux. L'arbre a des racines et ne change pas sur un coup de tête. Là encore, les temps changent, donc les idées également. La vie progresse constamment. La voiture n'arrête jamais de bouger, mais elle ne cesse de réfléchir sur des choses. Pour faire d'une histoire longue quelque chose de court, je voudrais être un arbre sur des roues. Ou une voiture électrique qui doit être branchée une fois de temps en temps. Je ne suis pas nécessairement 'née pour courir'. Vous ne pouvez pas continuer à chercher sans cesse ; certains jours, vous avez simplement besoin de marcher au soleil.  



Source: RedBulletin

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