Le Los Angeles Times a consacré tout un article, avec un mini interview de Kristen, sur le nouveau respect qu'a gagné cette dernière grâce à son rôle de Valentine, dans Sils Maria.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.
Quand les historiens regarderont en arrière, à cette décennie de cinéma, leur premier instinct pourrait être de couronner Birdman d'Alejandro Iñárritu comme la déclaration définitive sur la culture de la célébrité à cette époque. S'ils sont intelligents, ils présenteront un autre film qui est sans aucun doute en plein dans le mille, dans la manière qu'il portait l'inhérent narcissisme de l'industrie du film : Clouds of Sils Maria, d'Olivier Assayas. Les critiques ont bouillonné sur ce drame depuis qu'il est sortie au Festival de Cannes en 2014, et a surpris bien plus d'un en nous laissant en mémoire une de ses stars, Kristen Stewart, qui est sous les honneurs depuis un mois.
Un dimanche de ce moi-ci, Stewart a remporté le prix de 'Meilleure Actrice Dans Un Second Rôle' au New York Film Critics Circle et les Boston Society of Film Critics. Quelques jours plus tard, elle était la dauphine officielle dans la même catégorie aux Los Angeles Film Critics Association. Ceux-ci étaient des prestiges inattendus même quand vous considérez que Stewart est devenu la première actrice américaine à remporte un César, l'équivalent français de l'Oscar, pour sa performance dans Sils Maria en Février. Parce qu'il est sortie aux États-Unis dans le calendrier de cette année, le drame d'Assayas était éligible pour la majorité des honneurs des critiques pour cette saison des remises de prix, mais Stewart dit qu'elle ne s'attendait pas à l'adoration qu'elle reçoit.
'Pour ce film, recevoir une quelconque attention est une grande surprise, si l'on considère que ce n'est pas un film commercial et surtout si l'on considère tous les autres films qui sont considérés', dit Stewart. 'Çà me donne le tournis, pour être honnête'.
Dans Sils Maria, on retrouve Stewart jouant le rôle de Valentine, la jeune assistante d'une célèbre actrice hollywoodienne, Maria (Juliette Binoche), qui essaye d'accepter sa place dans le microcosme mondiale de la célébrité après avoir accepter de rejouer dans une pièce qui a lancé sa carrière deux vingt ans auparavant. La relation de Valentine et Maria est à cheval entre les lignes du monde personnel et professionnel, permettant à Stewart mettre en valeur une des performances les plus nuancées de sa carrière.
'Initialement, j'ai regardé ce projet comme quelque chose qui m’émouvait. C'était très émouvant, mais c'était en quelque sorte une plaisanterie intéressante entre deux femmes', dit Stewart. 'C'était un rôle intéressant à jouer pour moi considérant ma position dans le monde du cinéma et ma connaissance de la manière dont ce dernier peut être superficiel et étrange et de la façon dont il serait amusant de m'entendre dire certaines phrases'.
Binoche et Stewart forment une relation solide durant le tournage, et qui résonne encore. Un des moments les plus mémorables inclus une scène où Valentine et Maria sautent dans une rivière glaciale. Assayas voulaient que les acteurs laissent libre cours ensemble à leur imagination pour cette scène, et Stewart rigole de sa réaction était 'l'incarnation d'une jeune américaine'.
'C'est un bras d'un lac glacial et je regardais en l'air et avant que je le sache [Binoche] était complètement ... nue. Et je suis du genre, 'Je ne vais pas faire ça'. Et ensuite on a plongé', se rappelle Stewart. 'On a eu une telle montée d'adrénaline, et on avait déjà traversé tellement de chose déjà. Tous l'air était sortie de nos poumons. On ne pouvait pas respirer. Et ça a en quelque sorte amplifié l'expérience'.
Franchement, Stewart obtenant la reconnaissance pour son travail dans Sils Maria, n'est pas tellement surprenant maintenant. Elle sort d'une année et demie durant laquelle elle a aussi impressionné dans le drame de Festival de Sundance Camp X-Ray et l'émouvant film oscarisé Still Alice. Bien sûr, ce genre d'accolades est bien loin de ses pensées. Stewart essaye toujours de trouver des projets qui vont la pousser pendant ses pauses durant les quatre années où elle filmait et promouvait la franchise Twilight, mais elle dit "se sentir chanceuse" que tant de films intéressant se soient présentés à elle.
'Maintenant les gens savent que je suis un peu bizarre et prête à faire des choses par la suite qui n'est pas complètement commercial', note Stewart. 'C'est une sentiment étrange car j'ai toujours aimé les choses qui étaient un peu en diagonale concernant la façon dont les personnes allaient les consommer'.
Stewart a tourné cinq films en 2015, dont Certain Women de Kelly Reichardt, dont l'avant-première aura lieu au Festival de Sundance le mois prochain, ensuite le film pour le moment sans titre de Woody Allen, Billy Lynn's Long Halftime Walk 'dAng Lee et Personal Shopper, une réunion drastiquement différent avec Olivier Assayas qu'elle décrit comme 'entièrement existentiel et isolé, très poétique et vraiment vraiment cool'. Ou, en des mots plus simples 'très Français'.
'La personne que j’interprète maintenant est un peu bizarre, donc en fait ça marche un peu en ma faveur', dit Stewart à propos de ses douze mois non stop de boulot. 'Je suis chanceuse, c'est bon pour moi de paraitre un peu fatiguée maintenant'.
Source : LosAngelesTimes
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