vendredi 9 octobre 2015

Equals : Interview de Nicholas Hoult avec The Hollywood Reporter

A l'occasion de la press junket d'Equals lors du Festival International du Film de Toronto, Nicholas Hoult parle du film et mentionne Kristen et Drake Doremus dans une interview avec The Hollywood Reporter.


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

L'acteur s'exprime à propos de la douleur du premier amour, le culte de l'écrivain et la manière dont il s'identifie à l'auteur reclus.

Equals, le nouveau film indépendant de Drake Doremus, a été nommé comme étant le film pour les rendez-vous nocturnes pour la prochaine génération.
Nicholas Hoult joue Silas, qui vit ans une société future qui a appris à supprimer les émotions à la faveur d'une productivité au travail. Silas est infecté par une nouvelle maladie énigmatique, le SOS, et commence à remarquer que sa collègue Nia, jouée par Kristen Stewart, est également infectée. Très vite, ils découvrent qu'ils ne peuvent pas réprimer leur attirance l'un envers l'autre. Ils risquent leur vie pour explorer cette nouvelle émotion du premier amour. Doremus avait une consigne pour les jeunes acteurs : être honnête et vulnérable. Hoult et Stewart amènent une lumière à l'écran avec un style d'alchimie que les dirigeants de studios tuent pour trouver.
A 25 ans, Hoult a été dans le mélange de films le plus éclectique cette année, de Mad Max à son autre film présenté à Toronto, Kill Your Friends. A à côté de ça, il travaillera sur la vie du célèbre écrivain J.D. Salinger.

The Hollywood Reporter a attrapé Hoult pour discuter des déprimes qui vous submergent, du fait d'être libre sur un tournage et du fait de jouer l'une des figures littéraires les plus énigmatiques d'Amérique.

Journaliste : Était-ce difficile pour vous dans ce rôle d'imaginer un monde sans amour ?
Nicholas Hoult : Ouais. C'est étrange lorsque vous voyez tant de niveaux opposés tous les jours dans les informations et vous voyez des vrais moments de gentillesse et de sincérité avec les gens et qui se soucient les uns des autres et vous vous dites, 'Voilà l'esprit humain. Il est là'. Ensuite, vous voyez d'autres moments qui sont juste wow. Les gens peuvent tout simplement passer dans la rue et ça s'est passé juste là et tout le monde est juste aveugle vis à vis de ça. Donc vous voyez les deux éléments de ça tout le temps.

Journaliste : Pour vous, y avait-il quelque chose de désirable dans ce monde de ne pas avoir à céder aux émotions ?
Nicholas Hoult : Je pense que tout le monde a eu ce truc à un certain moment lorsqu'ils sont dans une déprime réelle. Lorsqu'ils se disent, 'Oh, ça serait bien de zapper cette journée ou quelques jours'. Il y a également quelque chose pour laquelle j'ai en quelque sorte apprécié, qui semble un peu tordu, mais j'ai en quelque sorte apprécié de ressentir les déprimes. C'est ce sentiment que vous rend vivant. C'est cette chose qui équilibre nos hauts et nos bas.

Journaliste : En tant que personne, avez-vous grandi en surmontant les périodes de déprime ?
Nicholas Hoult : Ouais, vous revenez un peu plus sage espérons-le. Vous savez ce que c'est fait une fois que vous expérimentez plusieurs déprimes ; une fois que vous vous retrouvez dans une déprime, vous pouvez en quelque sorte voir le moyen d'en sortir. Tandis que, plus particulièrement, ce film était à propos du premier amour, le premier amour que nous avons tous eu, où vous craquez totalement pour quelqu'un et il y a souvent du chagrin et c'est bouleversant. Et vous ne réfléchissez pas. J'en ai parlé à mes parents et ils vont dire, 'Je sais que tu ne peux pas comprendre ça correctement maintenant mais ça va aller bien pour toi'. Et en même temps, vous vous dites, 'Non, personne ne comprend ça. Personne ne saisit ça'. Ensuite, vous vieillissez et vous devenez un peu plus cynique et vous avez de la bouteille avec la vie et vous pensez, 'Très bien, j'ai le sentiment d'être un peu merdique là tout de suite, mais ça va passer'.

Journaliste : Le film est également à propos des relations à long terme. Comment conciliez-vous ces hauts et ces bas ?
Nicholas Hoult : La communication. Vous interrogez la mauvaise personne. Je ne sais pas. Je pense que c'est le truc : personne ne sait vraiment. Je ne suis pas un expert. Mais trouver quelqu'un avec qui vous avez un accord dans la direction où aller c'est se dire, 'Regarde, je suis toujours moi, tu es toujours toi. Mais ça fonctionne bien'. Et ensuite travailler dur et s'engager. 

Journaliste : De quelle manière avez-vous capturer l'intensité du personnage à l'écran ?
Nicholas Hoult : Honnêtement, pour moi, c'était travailler avec Drake et Kristen. C'était un tournage très calme et très intime. Et John [Guleserian], notre directeur de la photographie, a été phénoménal ainsi que toute l'équipe, d'une manière où on avait le sentiment qu'ils n'étaient pas là. Donc, il y a cette chose, vous continuez à tourner, de telle manière que vous n'avez pas les gens qui viennent et qui font des retouches. Une grande partie du temps lorsque vous travaillez sur les films, on dit, 'Donc la caméra va bouger là, vous allez faire ça, il va y avoir un bip, une explosion par là-bas et ensuite vous allez dire votre réplique'. C'est une danse où tout le monde travaille ensemble pour faire en sorte que cela se produise. Alors qu'avec cela, il y avait une chose du style, 'Ok, nous savons en quelque sorte à quoi ressemble la scène, mais ressentez-la, et ne faites rien jusqu'à ce que vous ressentiez quelque chose'.
Il y a une vraie liberté et ensuite espérons-le l'honnêteté qui va de pair avec ça, où vous ne faites pas quelque chose pour le plaisir de le faire parce que c'est écrit dans le scénario. Vous le faites parce que c'est ce que vous l'avez ressenti à ce moment-là.

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