Elle n'arrête jamais ! Kristen fait la couverture du magazine américain Marie Claire US pour le numéro d'août 2015 et consacre également une interview. Le magazine sortira en kiosques le 21 juillet prochain.
* Photoshoot HQ
* Mode
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* Vidéo BTS du photoshoot
KSF-MCA2015 par LJMD
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
* Interview complète
Présentons la vraie
Kristen Stewart, dans toute sa splendeur
Notre jeune fille faisant
la couverture du numéro d'août parle de prendre des risques, de se
battre contre les ennemis et d'apprendre à laisser les choses se
produire.
C'est une nuit tombante humide dans le centre ville d'Atlanta et Kristen Stewart est perchée sur un tabouret de bar trop grand pour elle au bar Saltwood & Bar de l'Hotel Loews, balançant ses jambes fines dans le vide alors qu'elle parle d'une prison pour femmes. Pas un centre pénitencier à la Orange Is The New Black au sens littéral du terme – mais plus l'incarcération psychologique et sociale que toutes les femmes ressentent à différents moments de leur vie, lorsque l'on attend de nous que l'on sourit, plaise, supporte, accepte, soit reconnaissant, acquiesce, présente des excuses, fléchisse, soit heureux. Stewart, 25 ans, connaît tout ça concernant la prison pour femmes : la façon dont une femme peut être punie de ne pas être retomber au bon endroit, de ne pas refléter ce que la culture estime qu'elle devrait être, de ne pas être, 'Je crois que les mots clés sont accessible, facile et simple', dit-elle avec un roulement des yeux exagéré.
C'est une nuit tombante humide dans le centre ville d'Atlanta et Kristen Stewart est perchée sur un tabouret de bar trop grand pour elle au bar Saltwood & Bar de l'Hotel Loews, balançant ses jambes fines dans le vide alors qu'elle parle d'une prison pour femmes. Pas un centre pénitencier à la Orange Is The New Black au sens littéral du terme – mais plus l'incarcération psychologique et sociale que toutes les femmes ressentent à différents moments de leur vie, lorsque l'on attend de nous que l'on sourit, plaise, supporte, accepte, soit reconnaissant, acquiesce, présente des excuses, fléchisse, soit heureux. Stewart, 25 ans, connaît tout ça concernant la prison pour femmes : la façon dont une femme peut être punie de ne pas être retomber au bon endroit, de ne pas refléter ce que la culture estime qu'elle devrait être, de ne pas être, 'Je crois que les mots clés sont accessible, facile et simple', dit-elle avec un roulement des yeux exagéré.
Stewart, en ville pour
tourner le drame militaire d'Ang Lee Billy Lynn's Long Halftime
Walk, n'est et n'a jamais été, comme de ceux-là. Elle a passé
des années durant lesquelles on lui demandé de prendre des poses
lugubres sur les tapis rouges ou de ne pas briller sur les plateaux
des talk shows ou de ne pas avoir l'audace d'avoir des désirs
au-delà de ceux que le public avait pour elle parce qu'ils croyaient
qu'ils avaient le droit de façonner son personnage depuis qu'elle
était une jeune fille dans une saga de blockbuster basée sur des
livres best-seller. Enfin, elle a décidé de prendre à bras le
corps les étiquettes interdites jetées sur son chemin et de dire,
'Allez vous faire foutre !'.
'J'ai mis mon
univers à feu', admet-elle avec un sourire narquois, 'Et
je l'ai regardé brûler'. Stewart laisse tomber sa tête,
tire sur l'ourlet de son sweat noir simple. Éloigne un moustique.
Tire d'un coup sec sur un fil de sa chaussette en coton dans sa
basket Converse. 'En parlant très franchement',
dit-elle enfin, en levant son menton et en avalant une gorgée sa
vodka tonic, 'Ce fut une période très
traumatisante au début de mes 20 ans qui a déclenché quelque chose
en moi qui était un peu plus',
elle fait une pause, puis insiste sur le mot, 'sauvage'.
Elle a choisi de ne pas élaborer, et elle n’en avait pas
besoin. La surveillance publique de sa vie privée est continue, les détails
dévoilés et divulgués par les médias comme des graines pour oiseaux. A ce
niveau, quand les tabloïds ont fait des ravages dans sa relation de longue date
en 2012, elle a livré un mea culpa sincère, mais baisser les
armes n'a guère apaiser les foules, et Stewart ne semble pas favorable à
reprendre ce chemin un jour. 'Les femmes disent toujours qu’elles sont
désolées. Je le dis tout le temps. Nous avons ce désir en nous de vouloir
plaire', dit-elle.
Comme dans la satire d’Amy Schumer où un
panel de femmes intelligentes ne font rien mais elles s’excusent pour chacune
de leur respiration, Stewart comprend cette volonté de fer de vouloir paraitre
généreux même quand cela vous précipite vers votre propre abnégation.
'C’est
bizarre car cet instinct est ce qui nous rend génial et admirable',
explique-t-elle. 'Les femmes nous
unissent. Mais ça craint que ce qui nous donne une certaine valeur et aussi ce
qui se met en travers de notre chemin'. Elle soupire. 'Dernièrement, je suis moins du genre à dire,
[prend une voix pleurnicharde] 'Je suis tellemeeeeeent désolée'. Et beaucoup
plus du genre à dire,[remonte de quelques octaves] 'Non. Putain. Bordel''.
Stewart prend une autre gorgée de son cocktail, la
délivrance de laisser son ancienne elle, derrière quelque chose d’enivrant à
contempler. 'Le public me brûle sur
le poteau en quelque sorte', dit-elle. 'Mais ça va, je peux le gérer. Je ne suis pas
morte'.
L’actrice a grandi au cœur de Woodland
Hills, en Californie, avec des parents ouvert d’esprit qui sont dans le
business (son père est régisseur et producteur TV, sa mère superviseur
scénariste et réalisatrice) ainsi que ses trois frères. Elle était très
compétitive même étant enfant, gravitant autour des circuits, du football, du
basketball – n’importe quel exutoire pour 'l’énergie cinétique que j’ai la plupart de ma vie'.
Elle reparle d’un accident au collège quand
son bon physique lui a bien servi. 'Il
y avait cette fille, qui faisait ce truc où elle attrapait les filles par les
cheveux et les renverser. Cette fois-là, elle s’approchait de notre groupe et j’étais
genre, 'NON ! Putain, tu veux vraiment faire ça ?' Pensant,
'Tu ne vas jamais pouvoir reculer devant ça'', rigole Stewart. 'J’étais une naine. J’avais le complexe qu’on
les hommes petits. Et je sentais que je devais protéger mon amie qui était
toute petite et qui n’avait pas autant de force que moi. Mais en fait, ça a mis
fin à tout ça'.
Un garçon manquée auto-décrit à travers le
collège, au teint frais, au look partagé, Stewart à galérer après qu’elle ait
eu 13 ans et 'tout à coup, ce n’était
plus cool d’être un des garçons'. Elle n’a jamais oublié un moment
très dur de son adolescence quand un de ses ami a dit, 'très fort, et devant tout notre groupe, 'Kristen n’est pas
une fille. Qu’est-ce qu’elle est ?’. Et là, je suis tout simplement morte. C’était
un moment de choc, d’une réelle rupture d’insécurité, totalement cliché, quand
j’étais là, 'Putain, je me déteste
tellement !'.
Stewart grimace au souvenir. 'Il y a tellement de personnes qui
disent, ‘Pfiouuuu, ça a dû tellement être facile pour vous.’ Vous pensez que parce
que je suis une actrice, je n’ai pas une progression normale du dégoût de
soi-même ?.
Cette même année du Je me déteste, elle a complètement quitté l’école pour construire
sa carrière (elle a commencé avec un rôle sans parole à la TV à l’âge de 9
ans), grandit devant nos yeux dans des films comme Panic Room et la Saga Twilight. 'J’avais
17 ans quand j’ai fait Twilight. C’était la première fois que je voyageais
seule. Je me disais, 'Enfin'. Elle a apprécié l’autonomie car en fait
elle ne s’est jamais considérer comme une enfant : 'Quand j’étais plus jeune, je voulais
vraiment être les adultes, comme s’adresse à moi comme à un adulte. J’étais la petite
enfant la plus confiante, ouverte et communicative. J’essaie toujours de
revenir à être comme ça'. Avec précaution, elle a refusé d’être dorlotée. 'J’étais toujours du genre à dire, Je vais bien, Je vais bien, alors que ce n’était pas le cas'.
Avec le recul, elle aurait pu gérer les choses qui l’ont dérangé de manière
différente. 'Il y avait des choses
que je n’ai pas dit à ma mère quand j’avais genre 5 ans que si je lui avais dit,
‘ J’ai tellement peur de ça,’ elle aurait pu être genre, ‘ Ne le sois pas,
ce n’est pas grand-chose.’ Et j’aurais était comme, ‘Je t’ai eu.’ Je vais insister
avec mes enfants, ‘Dis-moi ce qu’il s’est passé, parle-moi.’ Sachant qu’il
pourrait y avoir une chose de laquelle je pourrais m’occuper si facilement
pour, mais ils besoin de vous le dire'.
Penser que son 'but
n’a jamais été de devenir ultra célèbre en terme d’argent et de reconnaissance', »
son travail en tant qu’adolescente la projeter dans la liste de haut rang. Avec un succès
mondial et une exposition médiatique est venu un tout autre niveau de de brutalité
et d’humiliation.
'La première
fois que j’ai rencontré Kristen, c’était pendant le tournage de New Moon', se rappelle l’actrice Dakota Fanning, qui a aussi interprété la musicienne Cherie
Currie au côté du personnage de Kristen, Joan Jett en 2010 dans The Runaways. 'Tout le monde a été harcelé et mal compris.
Mais c’est à une telle ampleur avec Kristen. A ce moment-là, tout était perçu
comme si elle s’en fichait. Mais la connaissant, je savais que ça la
préoccupait beaucoup. Ca la contrariait, de savoir que les gens pensaient la
connaître'.
'Entre l’âge de
15 à 20 ans, c’était vraiment intense', ajoute Stewart. 'J’étais constamment anxieuse. J’étais une
obsédée du contrôle. Si je ne savais pas comment les choses allaient se passer,
ça me rendait malade, ou je me renfermais ou m’inhibais d’une manière
complètement débilitante'.
Elle a prononcé le dernier mot avec exaspération et explique
qu’elle apprend seulement maintenant, après 16 ans dans le business, à
contrôler le train à grande vitesse dans son cerveau, pour construire des
barrières émotionnelles saines, pour savoir ce qu’elle ne sait pas.
'A un certain
point, vous vous laissez aller et vous vous adonnait à votre vie. J’ai enfin
appris à faire ça et j’ai pu ressortir tellement plus de tout ça', dit-elle.
'J’ai vécu une vie tellement intense
pour une si jeune personne, j’ai fait ça à moi-même – mais j’en suis ressortie
de l’autre côté pas endurcie mais forte. J’ai l’habilité de persévérer que je n’avais
pas avant. C’est comme quand vous tomber sur vote tête de manière brutale'.
Elle frappe ses mains ensemble. Clap ! 'Et la prochaine fois, vous vous direz, 'Ouais, et alors ? Je suis déjà tombé sur ma tête auparavant''.
'Le truc avec
Kristen est que, qu’importe ce qu’elle fait, elle le vit, le dévore, s’endort
avec', explique Fanning. 'Ce
n’est jamais, 'Oh, cela pourrait être cool'. Elle est à fond dedans'.
Avec son dernier film, ce mois-ci American Ultra, un film d’action violent avec des camés, des crimes
réalisé par Nima Nourizadeh (Project X)
et avec en partenaire Jesse Eisenberg, Stewart apporte sa marque de fabrique, l’intensité,
dans une comédie pour la première fois. Elle n’est pas tellement inquiète sur
le fait d’être drôle que de célébrer que 'c’est
le premier film que j’ai fait depuis un moment qui était super fun'.
Eisenberg a connu Kristen quand elle avait 17 ans, quand ces
deux-là ont tourné dans le film sur le parc à thème, un drame-comédie, Adventureland. 'Kristen est la personne qui se connait le
mieux que vous pourrait rencontrer, sans regarder son âge', dit-il. 'Elle est dans une profession où vous devez
vous posez des questions, les femmes plus que les hommes. Elle a toujours été
très intuitive. Nous partageons le rejet de la prétention. Et nous prenons tous
les deux très au sérieux ce que nous faisons'.
Bien qu’elle essaye de se détourner des drames gratuits de
son monde, Stewart n’a pas entièrement abandonné sa face-caché émotive. Elle
lit et écrit toujours des poèmes. Elle pleure toujours quand elle écoute du Van
Morrison. 'Avant j’étais
embarrassée de la manière dont je pleurais tout le temps', » dit-elle. 'Maintenant je pense que c’est un
cadeau de ressentir des choses'.
Tandis que cela l’agace toujours d’être mal comprise – 'Je dis toujours de la merde que je ne pense
pas. Comme, 'Oh, Mon Dieu, c’est mal sortie. Ça sonnait faux'', -
Stewart a atteint une sorte de paix avec son image publique. De manière plus
critique, elle a atteint un niveau de paix avec elle-même.
'J’avais besoin
de me prendre quelques claques avant de comprendre cette leçon. Mais je ne voudrais
pas l’échanger, pour être honnête', dit-elle, souriante. 'Je suis vraiment fière de pouvoir aller de l’avant
et de ne pas tomber dans tous les cratères mentales. C’est quelque chose de
nouveau pour moi. L’âge m’a rendu plus intelligente et plus calme. Et c’est
génial'.
Son repas terminé, Stewart contemple les silhouettes des
immeubles d’Atlanta. Elle tapote sur ses extensions qu’elle porte pour le film
Billy Lynn. Dans le film, tiré du roman de Ben Fountain, elle joue la sœur d’un
vétéran de l’Irak, Billy Lynn (un nouveau venu Joe Alwyn), qui revient chez lui
après d’un tour de la victoire au Texas.
'J’ai coupé mes
cheveux quand j’ai eu 23 ans', dit-elle. 'L’effet était incroyable'. Quand on lui demande d’élaborer,
ses mots ne sortent pas assez vite. 'Mes cheveux étaient dans un tel état. J'avais l'impression d'être entre
guillemets 'sexy' peut être importe quoi. Je pouvais me cacher derrière ça. Dès
que je n'ai pas toute cette masse de cheveux, je dois laisser apparaître mon
visage. J'avais l'impression d'être plus confiante que je ne l'avais été depuis
un bon moment. Et je me sentais vraiment bien. C’était comme ne pas avoir son
iPhone pendant deux mois. C’était le même sentiment de liberté. Ça peut paraitre
tellement évident, mais c’est comme si mes cheveux me faisais vraiment sentir
comme une 'vraie fille'. Genre, je suis jolie, je suis féminine. Je
ne sais pas pourquoi ça m’importe autant, comme si c’était pour prouver quelque
chose'.
Stewart prend une grande respiration, et continue. 'Chacun des
mecs dans ma vie, hommes que je respecte', dit-elle, en montrant ses
extensions, 'me disent, ''Mon Dieu, Kristen tu es superbe maintenant. 'C’est
genre, Wow''.
'Peut-être
que pour la plupart des gens, les cheveux longs sont plus jolis', concède t-elle.
'Mais alors quoi ? Est-ce votre objectif principal dans la vie que
d'être désiré ? C'est foutrement ennuyeux'.
Il commence à se faire tard et Stewart a un appel très tôt le
lendemain matin. Alors qu’elle descend de son tabouret de bar, une blatte passe
sans faire de bruit à côté de son pied. Elle tressaute, et regarde cet insecte long
comme un pouce, penchant sa tête pour le voir de plus près. 'Nous avons
pas de cafard aussi gros en Californie', s’émerveille t-elle. Une
serveuse approche et demande à Stewart si elle 'va l’écraser ?'.
‘Oh, non', dit-elle, les sourcils froncés. 'Je
veux dire, pourquoi devrais-je le faire ?'. Au lieu de ça, elle l’a
gentiment mis sur le côté avec sa chaussure. Ensuite, elle s'est redressée et
a marché à grand pas, sans regarder derrière elle.
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