Dans une interview avec Collider, Kristen et Jesse Eisenberg parlent d'American Ultra, du tournage du film, du réalisateur et du scénariste et de leur nouvel collaboration
* ATTENTION cette interview peut contenir des SPOILERS sur le contenu du film !!!! *
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Journaliste :
C'était assez impressionnant de vous regarder faire les trucs
chorégraphiques aujourd'hui. C'est vraiment différent pour
vous.
Jesse Eisenberg :
Tout à fait, je ne fais jamais ça.
Journaliste :
Très différent de tous vos autres trucs.
Jesse Eisenberg :
Ouais, on s'est entraînés pendant un certain temps.
Journaliste :
Est-ce que vous appréciez ça, l'entraînement physique et les trucs
d'action ?
Jesse Eisenberg :
Ouais. J'ai commencé il y a quelques mois parce que mon personnage
doit être entraîné, mais il ne se souvient pas qu'il a été
entraîné donc ça lui vient en quelque sorte de manière
instinctive.
Journaliste :
Vous devez avoir ce physique, mais vous n'êtes évidemment pas censé
vous muscler parce que vous devez être le mec camé, donc il s'agit
beaucoup plus de la chorégraphie que l'entraînement physique et les
trucs comme ça ?
Jesse
Eisenberg : Ouais.
Je travaillais dans le Michigan le mois dernier, donc ils ont
embauché ces gars géniaux, et chaque jour de libre que j'avais, je
faisais de la musculation avec eux. Ils m'ont appris les méthodes de
combat du Sud Est de l'Asie, et Rob Alonzo est le coordinateur des
cascades, il est philippin et il connaît –
Journaliste :
Nous venons juste de parler avec lui.
Jesse Eisenberg : Oh, vous avez parlé avec lui, ouais.
Jesse Eisenberg : Oh, vous avez parlé avec lui, ouais.
Journaliste :
Tout d'abord comment avez-vous eu connaissance du projet ?
Est-ce que vous avez lu le scénario et vous vous êtes dit, 'Wow !
Je veux jouer ce personnage !'.
Jesse
Eisenberg : Ouais, c'était un rôle génial. Le scénario était
terminé, je pense, comme la semaine où je l'ai lu, et je l'ai
simplement aimé.
[Kristen
Stewart rejoint l'interview]
Journaliste :
Jesse était en train de nous dire qu'il avait d'abord lu le scénario
et la manière dont il est venu, pouvez-vous nous dire comment ça
s'est passé pour vous ?
Kristen
Stewart : J'ai lu le scénario d'une manière très directe
et conventionnelle, alors que les acteurs reçoivent ces scénarios
de la part de leurs agents. C'est un scénario vraiment original et
étrange, je n'avais jamais lu quelque chose comme ça et j'ai sauté
sur l'occasion de travailler de nouveau avec Jesse. On s'était
vraiment bien amusés sur Adventureland il y a quelques années
et j'ai en quelque sorte déclaré que l'on devait certainement faire
un film ensemble tous les cinq ans. Donc, pour rester raccord avec
cela, j'ai sauté sur celui-ci.
Journaliste :
Kristen, Max [Landis] nous disait, que c'est un rôle qui se dirige
plus vers votre personnalité. Avait-il raison de dire cela ?
Kristen
Stewart : Phoebe est une sorte de fille directe et douce,
honnête et modeste. Je n'avais pas à apporter quelconque
excentricité pour elle, je n'avais pas à apporter certaines choses
qui la rendent différente de moi-même. Je pense que c'était
simplement à propos de se plonger dans cette extrêmement
surréaliste, étrange, accrue, unique sorte de – pas incroyable,
c'est créé d'une certaine manière, mais dans une ligne mince,
c'est genre 'Quoi ?'. Cela ne se déroule certainement
pas dans notre réalité, mais c'est également très réaliste d'une
drôle de façon. Donc le personnage est en quelque sorte – la
difficulté pour moi a été de conserver ses vérités tout en ne
révélant pas les points d'intrigue dont je ne suis pas censée être
comme au début. Ensuite, il vous rassure [en disant] que c'est conforme et émotionnel
et aussi drôle. C'est comme, on est toujours sur le point de mourir,
nous sommes constamment sur le point d'être tué ou de devoir tuer
quelqu'un, et il y a aussi une large comédie en même temps, donc
trouver l'équilibre a été difficile. Je joue en quelque sorte
essentiellement moi-même, si je vivais dans cette –
Jesse
Eisenberg : Situation très bizarre.
Kristen
Stewart : Exactement.
Journaliste :
Parlez-nous un peu de l'apparence de vos personnages, nous savons que
vous avez teint vos cheveux, vous avez une apparence une peu
différente de la vôtre. Dans quelle proportion cela apparaissait
dans le scénario, dans quelle proportion avez-vous travaillé pour
le développer ?
Jesse
Eisenberg : Je voulais simplement avoir des cheveux plus
longs et une perruque, parce que le personnage est quelqu'un qui
n'aurait pas se faire couper les cheveux pendant plusieurs années.
C'est quelqu'un qui vient de se plonger dans rien, dans sa propre
paresse et jouissant dans sa propre paresse. Donc j'ai pensé, 'Il
ne se ferait pas couper les cheveux. Il ne prendrait pas soin de lui
de quelconque manière cohérente',
et cela donne une meilleure tournure quand il doit se défendre. Donc
c'est un gars qui ne pouvait pas être moins préparé pour faire ça.
Kristen
Stewart : On en avait un peu parlé à Max. Je pense que
l'idée de base avant que ce ne soit effectivement une chose réelle,
était de prendre les gens les plus improbables, comme deux petits
gamins paumés quelconques, Jesse Eisenberg et moi, et ensuite
soudainement, de les voir plongés dans ce film d'action à toute
vitesse, intense et réaliste de manière désarmante, c'est amusant.
Cela ne semble pas familier, c'est un peu choquant et c'est pour le
rendre percutant, ce qui est la base lorsqu'on veut faire le film.
C'est genre, je donne l'impression que j'ai aussi teinté mes cheveux
il y a peut être un an, que je ne m'en suis pas occupée à nouveau,
mes intérêts sont assez flippants. Nous sommes vraiment sans
direction. Il n'y a rien qui définisse vraiment nos looks, tout est
très aléatoire et confortable et pratique et nous sommes simplement
et essentiellement des paumés. Donc, c'était tout cela.
Journaliste :
Pouvez-vous nous parler un peu de la scène que nous voyons
aujourd'hui [sur le tournage] ? Je sais que cela va prendre
quelques jours. Vous bottez simplement des culs et faites des trucs
bizarres dans le supermarché. Quel est votre objectif dans la
scène ?
Kristen
Stewart : Dans cette scène ?
Journaliste :
Oui.
Kristen
Stewart : C'est compliqué parce que je ne sais pas ce que
je suis autorisée à dire. Vous voyez ce que je veux dire ?
Jesse
Eisenberg : Ouais, dans une tentative de conserver du suspense,
je ne sais pas …
Journaliste :
Ils nous ont presque tout dit.
Jesse
Eisenberg : Oh, ils vous ont tout dit.
Kristen
Stewart : Tout ? Ça craint !
Journaliste :
Je pense qu'ils nous en ont dit un peu plus que vous, vous
préférez sans doute que nous sachions, mais cela sera une interview
séparée, donc je ne sais pas ce que vous devez dire.
Kristen
Stewart : Je veux dire,
on a passé essentiellement tout le film – on a commencé à un
point dans notre relation que l'on pourrait appeler une petite
période de troubles, on n'est pas très heureux l'un avec l'autre au
début, et ensuite, alors que le film avance, on voit simplement
combien ces gamins sont amoureux. Ils sont vraiment, vraiment obsédés
l'un par l'autre et c'est quelque chose de très pur. C'est quelque
chose qui est réellement vrai. Fondamentalement, lui revenant dans
cette scène pour me sauver est une sorte de réconciliation. Lorsque
tout ce truc, cette histoire d'amour simple, vraiment douce, basique
[prend un tournant], cela devient un crève-cœur de manière
incroyable, donc tout ce truc c'est lui qui revient et qui assume son
… Il devient un homme et se rachète en quelque sorte dans tous les
domaines. Il endosse vraiment le rôle qu'il doit avoir avec elle,
celui d'être son putain de petit ami, ensuite il la récupère, elle
le récupère, c'est une fin heureuse.
Journaliste :
Jesse, Max Landis nous a dit que le but de votre personnage en
quelque sorte ne change jamais tout au long, que vous voulez la
demande en mariage et l'épouser. Est-ce une description exacte ?
Jesse
Eisenberg : Ouais, au
début du film, il a la bague de fiançailles et envisage de faire sa
proposition ce jour-là, et ensuite tout explose dans sa vie. Il
garde la bague dans sa poche tout au long du film et il essaie par
moment, mais ensuite les gens essaient de les tuer [rires], donc il
continue d'être interrompu. Mais c'est vraiment adorable. [Rires] Et
il n'a pas de tact, donc les fois où il choisit de faire sa demande
tout au long du film sont les pires moments possibles, donc il a de
la chance qu'ils soient interrompus. Mais c'est cette douce
plaisanterie, qui court.
Journaliste :Vous
parliez un peu du ton, mais je suis curieux. Est-ce que la comédie
passe par les situations ou le dialogue ou le jouez-vous de manière
directe et les choses gravitent en quelque sorte tout autour ?
Jesse Eisenberg :
Je pense qu'on est tous conscients de l'humour, mais les choses que l'on a eu ont été étonnamment si dramatiques. Lorsque vous
lisez le scénario, vous pouvez comprendre que celles-ci sont des scènes
très dramatiques. Les personnages expérimentent quelque chose qui
est très accentuée, mais ils doivent en faire l'expérience d'une
façon réelle. Je pense toujours à cela, et Kris et moi avons parlé
de ça pendant une répétition, mais ce sera le film le plus
émotionnel que nous avons fait depuis un moment même si c'est
probablement pour un public qui est plus amusant. Mais en tant
qu'acteur, parce que vous êtes dans ces situations accentuées et
parce qu'aucun d'entre nous ne font semblant, pour ainsi dire, on a
expérimenté des émotions réelles et ce sont en quelque sorte des
scènes histrioniques, mais elles devraient être drôles basées sur
le contexte, mais cela ne repose pas nécessairement sur nous de faire des trucs stupides.
Kristen
Stewart : Cela a été
très intéressant en quelque sorte de déterminer les blagues à faire – vous savez, parce qu'à la lecture du scénario, il y avait des
blagues que j'aimais qui me faisaient véritablement rire, et
ensuite on va sur le tournage et on se dit, 'On
ne peut pas faire ça ! Cela va totalement à l'encontre de ce
que l'on a construit'.
Jesse
Eisenberg : C'est
tellement stupide.
Kristen Stewart : Ouais, exactement. Et puis, dans certaines choses, on arrive là et on se dit, 'Je ne pensais pas que cela pourrait être drôle, j'ai pensé que cela allait être joué de manière complètement droite', mais le ridicule de la situation c'est de trop ignorer et l'un de nos personnages peut dire quelque chose de stupide et drôle. Il est vraiment drôle, hilarant, genre loyal, mais je pense que le film va être hilarant. Je ris tous les jours même quand on est en train de perdre nos vies.
Kristen Stewart : Ouais, exactement. Et puis, dans certaines choses, on arrive là et on se dit, 'Je ne pensais pas que cela pourrait être drôle, j'ai pensé que cela allait être joué de manière complètement droite', mais le ridicule de la situation c'est de trop ignorer et l'un de nos personnages peut dire quelque chose de stupide et drôle. Il est vraiment drôle, hilarant, genre loyal, mais je pense que le film va être hilarant. Je ris tous les jours même quand on est en train de perdre nos vies.
Journaliste :
De quelle manière Nima [Nourizadeh] orchestre tout ça et
vous introduit en quelque sorte dans cette scène ? Lorsque vous
venez sur le tournage et que vous dites, 'Cela pourrait être un peu
trop stupide'. Comment cela se passe-t-il ?
Jesse Eisenberg :
Nima fait la bonne chose, en tant qu'acteur, il va nous demander de
faire ce qui est émotionnellement réaliste avant toute autre chose.
Dans mon expérience, les choses sont généralement plus drôles si
cela est le cas de tout façon, parce qu'on ne perd pas en quelque
sorte le fil de la réalité. Il est génial, il a genre, une
attention obsessionnelle du détail, peut être qu'on l'aura vu dans
cette dernière … Je ne sais pas si vous avez regardé
attentivement, qu'il essayait d'obtenir une sorte de micro seconde
que quelque chose de correct. Et donc c'est génial, je pense que
cela prolonge le jeu également, il nous demande de faire des choses
Journaliste :
L'une des choses dont nous cessons de parler est la créativité de
la physicalité dans ce film et de la créativité de certains actes
de violence et des meurtres et évidemment nous avons vu votre
personnage pratiquer cela. Nous ne vous avons pas entendu,
Kristen. Est-ce que vous avez fait quelques trucs physiques et fait
quelques trucs de meurtre créatifs, amusants, bizarres ?
Kristen Stewart :
Je ne … Je suis en train de penser … Je ne tue aucun – eh bien
en fait, je tue deux personnes mais avec un pistolet, donc je suppose
que ce n'est pas très créatif. C'est la manière la moins créative
que vous pourriez utiliser pour tuer quelqu'un en fait.
Jesse Eisenberg :
Probablement que tu attends juste qu'ils meurent.
Kristen Stewart :
En fait, ouais, tu as raison. Mais ensuite, je ne serais pas vraiment
celle qui les tue … Et effectivement c'est extrêmement créatif.
Je vais simplement m'asseoir ici et attendre.
Jesse Eisenberg : [Rires] Ouais, verrouille la porte.
Journaliste :
Je suis curieux. Pour vous deux, travailler ensemble pour la première
fois depuis Adventureland, était-ce comme des
retrouvailles ?
Kristen Stewart : Fantastique. Je pense que Jesse et moi
travaillons d'une manière très similaire. C'est difficile de mettre
le doigt dessus, mais notre approche est simplement très similaire.
Je ne sais pas, je pense qu'on répète de la même manière, la
façon dont on se prépare pour les choses est similaire. On ne veut
pas aller trop au-delà des choses, cela semble un peu irrespectueux
envers le matériau lui-même. Vous voyez ce que je veux dire ?
C'est comme si vous pouviez surjouer, et ensuite vous avez ces
souvenirs étranges des répétitions dans une pièce. Je pense qu'on
veut simplement vraiment expérimenter quelque chose, et si on a
choisi un projet, c'est parce qu'on a un bon feeling avec lui. Les
répétitions ont simplement consisté à discuter et être sur la
même page, même si on était en quelque sorte totalement déjà sur
la même page, juste en réalisant qu'on l'était. Je suis vraiment à
l'aise avec lui, je me sens en sécurité, je ferais n'importe quoi.
C'est amusant. Je pense qu'il est aussi en quelque sorte une personne
cool avec qui traîner, qui fait que tout est une bonne expérience.
Jesse
Eisenberg :
Ouais, je ne pourrais jamais en dire assez à son sujet. C'est une
actrice phénoménale. Je me souviens lorsqu'on travaillais ensemble,
elle avait 17 ou 18 ans ou quelque chose comme ça, et après la
première scène, je suis allé vers le réalisateur et j'ai dit,
'Elle
est vraiment drôle !' et
il a dit, 'Ouais, je sais' et j'ai dit, 'Non,
non. Elle est vraiment drôle ! Elle est carrément super
drôle !'.
Elle le fait d'une manière, genre sans attirer l'attention sur
elle-même en étant drôle, elle a un sens de l'humour génial et
elle sert les autres acteurs.
Kristen
Stewart :
Cela ne m'a pas frappé, c'est juste que cela vient parfois comme ça
personnellement.
Jesse
Eisenberg :
Par accident.
Kristen Stewart : Ouais.
Kristen Stewart : Ouais.
Jesse
Eisenberg :
Mais elle est genre la personne la moins vaniteuse que vous allez
rencontrer et c'est aussi une jolie femme, donc –
Kristen Stewart :
Il est vraiment vaniteux toute la journée, je me dis, 'Mon
dieu !'. Il porte du
maquillage donc il est beaucoup plus long que moi.
Journaliste :
Topher [Grace] parlait des lignes et des monologues que son
personnage dit. J'étais vraiment curieux au sujet de l'écriture de
Max lorsqu'il en est venu à la plaisanterie de la relation et
il semblait simplement que vous aviez eu le temps de la rendre
vraiment excellente. Y a t-il simplement un dialogue particulier qui
collait quand vous regardiez votre scénario ?
Jesse Eisenberg :
C'est un écrivain tellement merveilleux et il écrit ces personnages
de cette manière tellement spécifique et réelle, ils semblent non
seulement nouveaux, mais ils semblent aussi identifiables de cette
manière très réelle. On a cette scène où on va à une fête de
son amie et je suis en quelque sorte mis de côté mais je lui dis
que c'est ok et qu'elle devrait en profiter et elle vient et elle me
sauve en quelque sorte, elle me sauve de la fête. Mais ensuite, plus
tard cette nuit-là, on est assis sur le capot de notre voiture et
une voiture s'écrase sur la route et le mec passe à travers le
pare-brise, vous ne le voyez pas tout est juste de notre point de vue
au loin, et je commence à lui dire que j'ai l'impression que je suis
l'arbre coincé dans cette voiture et elle est la voiture et cet
arbre est à l'arrêt depuis si longtemps et que cette voiture a
bougé depuis si longtemps, et soudainement que cet arbre dans cette
nuit a arrêté cette superbe, sensationnelle voiture qui a été en
mouvement, qui est cette voiture. Et je suis l'arbre. Et c'est
simplement cette totale douce, vous savez, ils sont en train de fumer
de l'herbe donc c'est en quelque sorte une pensée d'un camé, donc
c'est si beau et cela résume cette relations d'une manière si
douce, la façon dont les deux pensent l'un à l'autre et pour
Kristen, ça lui brise le cœur parce qu'en fait elle porte cette
culpabilité horrible.
Kristen Stewart :
Une culpabilité horrible, incroyable. Que vous ne saisissez
foutrement pas avant la page … !
Jesse Eisenberg :
Exact.
Kristen Stewart :
C'est tellement loin dans le film !
Jesse Eisenberg :
Donc, ce sont des trucs comme ça où tout donne l'impression d'être
si spécifique et significatif, parce que Kristen l'expérimente dans
deux manières différentes et je l'expérimente en quelque sorte, eh
bien d'une manière, mais d'une manière très personnelle. C'est un
écrivain extraordinaire, spécial.
Source: Collider Via: KStewartNews
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