jeudi 13 septembre 2012

TIFF Press Junket: Interview de Kristen et Garrett Hedlund pour The Globe and Mail

Encore une interview de Kristen et Garrett mais cette fois-ci pour le site canadien The Globe and Mail

Traduction faite par le staff de Kstew France merci de créditer AVEC lien.

Kristen Stewart révèle plus que ce qu’elle ne veut.

« J’ai signé une copie de East of Eden la nuit dernière, » dit-elle. « J’étais du genre, ‘c’est quoi ce délire ?’ »

Vous devez la voir pour savoir qu'elle ne le croit pas elle-même. Il est ironique de noter l'accent mis sur Eden. Son sourire d’auto-dérision tourne mal. Il y a, dans chaque interview de Stewart, une certaine incrédulité déguisée envers les personnes qui l'ont rendu célèbre. 

En 10 minutes elle ne vous dit rien à propos d’elle, mais en l’espace de 10 mots elle dit tout.

Mais sur le tapis rouge pour Sur la Route, une présentation spéciale au TIFF, ses fans l’ont soit pardonnés soit ont été suffisamment intelligents pour ne pas s’en occuper. Elle ne ment pas pour Steinbeck, qui est entre parenthèse, son « auteur préféré-préféré ». De l’autre côté de la barrière, je l’ai vu signer un livre tout neuf d’un fan. Son talon aiguille droit tremblant plus que le gauche.



Aujourd’hui, cachée dans son Hôtel Intercontinental pour une session de torture d’interviews enregistrées, Stewart porte des chaussures plates. Elle est assise jambes croisées et impatiente, comme un enfant sur une chaise trop petite.

Après quelques minutes je montre du doigt ses genoux et elle pense que je compliment ses chaussures, qui font très fausse pirate punk. Non, je montre l’attelle qu’elle a au majeur. Elle rigole et se moque d’elle-même : « Mes chaussures ne sont pas belles ? »

Stewart est tellement confidentielle que quand je lui demande ce qui s’est passé, elle me répond qu’elle s’est seulement cassé le doigt. Et en personne elle est décontractée mais paraît forte et blessée, comme l’un de ces chats errants qui méprise votre gentillesse, que je n’ose pas demandé encore.

On parle un peu plus de livres. Stewart n’aime pas que les auteurs masculins, mais les mecs écrivains : Charles Bukowski, Henry Miller et Jack Kerouac qui les a menés vers d’autres.  C’est le rouleau original de Sur la Route, sensoriel vital et brut, que Walter Salles (Les Carnets de Voyage) métamorphose en cette divagation qui exauce les attentes d’un film.

« Je pense que si vous deviez regarder une véritable représentation du roman dans tous les aspects, si vous pouviez prédire chaque ligne, ça ne serait pas la même expérience que le lire. » dit Stewart, qui a lu et est tombée amoureuse du roman quand elle avait 14 ans. « [Salles] n’a pas changé des choses juste pour avoir un début, un milieu et une fin pour satisfaire les gens. Je ressens la même chose que quand vous lisez le roman : il y a tellement de choses qui s’offrent à vous, tellement de rues que vous pourriez choisir de prendre. »

Stewart a décidé de prendre l’autoroute. Avant que Twilight ne sorte, elle avait signé pour Sur la Route en tant que chérie de films indépendants. Après Twilight, plaisante son partenaire Garrett Hedlund, elle est la raison pour laquelle Sur la Route a eu le feu vert. (Hedlund et Stewart font toutes les interviews ensemble, on peut imaginer que c’est plus pour le bien de Stewart que le sien.)

Une semaine avant que Salles commence à tourner, Stewart a fait un road trip avec deux de ses amis. Est-ce qu’elle a conduit ? « Non, » dit-elle avec un ton à lever les yeux au ciel. « On m’a conduit. Sur mon propre road trip. »

Ils sont allés en Ohio. Ohio ? Cela paraît être l’aventure la plus triste. « Ce n’est pas triste ! C’était trop sympa. » Elle sourit presque. « C’est le trajet qui compte, bébé. »

Je sais que c’est facile de tomber amoureuse des personnes interviewées, surtout quand ils sont également des stars intergalactiques du cinéma avec des cheveux ‘au saut du lit’ et des yeux verts absinthes. Je sais qu’elles le font exprès. Je suis amoureuse.

C’est pourquoi je fais la grimace quand je lui demande si c’était un soulagement, compte tenu de l’attention qu’elle a, de jouer Marylou. Marylou qui fait tout ce qu’elle veut et ne se sent jamais mal là-dessus. Marylou, qui est libre.

Un regard passe sur le visage de Kristen Stewart qui me donne envie de quitter mon boulot et sauter de la fenêtre du dixième étage, alors ne me dîtes jamais qu’elle ne sait pas jouer.

« C’est marrant, » dit-elle finalement. « Apprendre à connaître les personnes derrière les personnages a rendu beaucoup plus facile le fait de la jouer. Je ne veux pas dire comme un accessoire, mais elle est… c’est juste qu’elle est comme un petit peu le décor. Vous pouvez relier les points et vous demander quel genre de personne il faudrait pour faire ça, mais la connaître, elle avait une capacité pour – honnêtement, je veux dire elle est une version féminine de Neal. Elle a grandit avec lui, elle a été comme élevé par lui, hum… »

Ce n'est pas avant que je réécoute la bande que je suppose que Garrett l’interrompt maintenant pour la protéger. En essayant de répondre à la question sur son personnage et pas d’elle-même, Stewart parle plus d’elle et son petit copain que ce qu’elle devait.

« J’étais en train de réfléchir à cette question, » dit Hedlund. « Et c’est comme si, nous avions vécu une vie sans peur pendant un instant avant de retourner à une vie dans laquelle nous avions quelque chose à perdre. »

Kristen Stewart ne lève pas les yeux. Elle dit simplement oui.


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