lundi 10 février 2020

Underwater : Interview de Kristen avec iNews UK

A l'occasion de la press junket d'Underwater réalisé par William Eubank, Kristen parle du film, de son personnage, du tournage, de sa peur de l'eau, de ses parents, de sa carrière et de ses choix dans une interview avec iNews UK.



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


Kristen Stewart sur Underwater : 'C'est ridicule d'avoir même fait ce film'

Kristen Stewart explique sa décision de jouer un rôle dans le thriller Underwater et la raison pour laquelle la crise climatique ne devrait pas nous empêcher d'avoir des enfants.

Le sac à main de Kristen Stewart se déplace sur la table basse. En fait, il s'agit plutôt d'une boîte en carton avec une poignée, ce qui semble un choix de mode étrange pour une actrice de premier plan à Beverly Hills, entourée de femmes impeccablement soignées en tenue de créateur. Soudain, il commence à gesticuler de son propre gré.

'C'est un bernard l'hermite', explique Stewart avec enthousiasme. Comme il apparaît, elle revient d'une apparition télévisée, au cours de laquelle on lui a demandé d'identifier la créature en ayant les yeux bandés, dans un sketch pour promouvoir son nouveau [film] d'horreur en eaux profondes, Underwater. Elle ne faisait pas confiance à l'équipe de télévision pour le ramener en toute sécurité à l'animalerie par la suite, elle l'a donc ramené. Elle va installer un terrarium chez elle.

Dans Underwater, Stewart incarne un ingénieur [spécialisé dans] le forage en haute mer Norah, l'un des rares membres d'équipage qui survit lorsque leur plate forme se brise lors d'un tremblement de terre, les forçant à repousser les attaques de créatures terrifiantes au fond de l'océan. En tant que Norah, 'inaccessible et émotionnellement éloignée', sa performance rappelle Ripley de Sigourney Weaver dans les films Alien.

Underwater, réalisé par William Eubank, doit une dette au chef d'oeuvre de Ridley Scott. 'Il donne l'impression d'être énormément influencé par Alien', dit Stewart. 'Mon look, le look de l'alien, même notre plate forme, la façon dont elle est mise en place au hasard, le fait que les personnes vivant sur cette plate forme ne sont pas des soldats, ce sont juste des personnes avec des photos de leurs amis et des trucs farfelus qu'ils ont accrochés sur leurs casiers'.

Ce rôle a été un défi pour Stewart. 'C'est ridicule d'avoir même fait ce film', dit-elle, dans un discours avec pleine vitesse [qui est sa] caractéristique. 'Je n'aime même pas nager, encore moins la plongée. On ne fait foutrement pas partie de ça ! Je me suis sentie très claustrophobe et une sensation d'étouffement constamment'.

Sur le tournage, elle devait porter une combinaison de plongée 'horrible' de 45 kilos, ce qui lui donnait l'impression d'étouffer. 'Je voulais affronter les phobies que j'ai et je savais que si je mettais ma tête dans quelque chose qui me faisait peur, cela se manifesterait', dit-elle. 'Je n'avais pas fait de film commercial depuis longtemps et je n'avais certainement pas fait de film d'action, donc j'ai pensé que c'était vraiment une bonne idée de faire quelque chose qui n'était pas très intellectuel et purement physique … Jusqu'à ce que vous réalisiez que ces choses se tiennent réellement très intimement'.

Tourné sur une scène sonore de la Nouvelle Orléans, le film a utilisé une technique d'effets spéciaux 'humide pour sec', ce qui a limité le temps qu'elle a dû passer immergée. Mais, il n'y avait pas d'échappatoire à la combinaison. 'Cela n'était pas amusant et j'avais toujours peur', explique Stewart. 'Chaque fois, que nous allions sous l'eau, je pleurais. Je suis le genre de personne qui, si vous me serrez trop fort dans vos bras, je vais dire, 'Arghhh''. Ses mains embrassent son corps. 'Je déteste être retenue'.

Stewart a grandi à Los Angeles, faisant ses devoirs sur les plateaux des émissions télévisées de ses parents, où son père, John, était un régisseur, et sa mère, Jules, un superviseur de scénario. 'Mes parents étaient de la classe ouvrière', dit-elle. 'Ils ont fait des films. Je les admirais vraiment et j'ai toujours voulu faire des films et en faire partie. Je ne sais pas ce que je ferais si je n'étais pas actrice'.

Elle a commencé à jouer la comédie à l'âge de neuf ans et sa première percée est venue quelques années plus tard lorsqu'elle a joué la fille de Jodie Foster dans le thriller Panic Room. 'Je pensais que j'étais adulte à l'âge de 12 ans', explique t-elle, pour expliquer sa précocité. 'Je ne sais pas pourquoi. Mais je n'ai jamais été complaisante. Je n'ai pas été élevée de cette façon'.

C'était à l'âge de 18 ans, en 2008, lorsqu'elle a atteint la célébrité, en jouant Bella Swan dans la franchise vampirique Twilight. Mettant en vedette dans la série de cinq films, qui ont rapporté plus de 3,3 milliards de dollars (2,5 milliars de livres sterling), Stewart et sa vie privée sont devenues l'objet de communauté de fans sauvage et d'obsession, rendus plus intenses par sa relation avec son partenaire, Robert Pattinson.

Chaque jour était une frénésie médiatique (elle a été photographiée le trompant avec le réalisateur britannique Rupert Sanders). Elle avait besoin de gardes du corps, d'assistants et d'énormes SUV noirs avec des manœuvres tactiques pour éviter une poursuite implacable. Rien de tout cela ne semble la dérouter maintenant, cependant – et elle résiste à être cynique à propos de sa jeune renommée, en regardant en arrière. 'Étant donné que j'ai pu commencer à travailler à partir de si jeunes années, j'ai été au courant d'une telle abondance de bien'.

À l'exception de Blanche Neige Et Le Chasseur et du récent reboot de Charlie's Angels voué à l'échec, puisque depuis Twilight, Stewart a choisi des films indépendants plus discrets tels que Anesthesia, American Ultra, Still Alice et Seberg, pour lesquels elle a été saluée par sa performance dans le rôle phare. Elle insiste sur le fait que la trajectoire n'était pas une décision consciente. 'Aucune des façons dont je fonctionne de manière créative n'est tactique. Je n'essaie pas de planifier une belle trajectoire programmée'.

Aujourd'hui âgée de 29 ans, Stewart a appris à vivre avec minutie. Il y a trois ans, elle se décrivait comme 'tellement gay' alors qu'elle animait un épisode du Saturday Night, clarifiant plus tard qu'elle était bisexuelle (elle est sortie avec la chanteuse française Soko, le mannequin Stella Maxwell et la musicienne St Vincent). Elle est régulièrement prise en photo par les paparazzis alors qu'elle charge des courses dans la voiture avec sa petite amie scénariste Dylan Meyer et cela ne semble pas la déranger.

'Essentiellement …', dit-elle, 'Je me réveille heureuse. Je le fais vraiment. Même si les choses sont vraiment merdiques, je me réveille énergique en me disant, 'Très bien, allons-y'. Je suis reconnaissante pour cela et je sais que c'est en fait juste une chose chimique ; quelque chose avec lequel vous avez la chance de naître'.

'J'ai beaucoup d'amis brillament intelligents et engagés dans le monde qui se réveillent effrayés et tristes', poursuit-elle. 'Évidemment, nous vivons à une époque effrayante et polarisée, nous réveillant chaque jour incertain mais, en même temps, je suis vraiment si chanceuse et heureuse d'être quelqu'un qui est généralement heureux … Je sais que ce n'est pas ce que vous avez demandé mais je suis chanceuse d'avoir reçu de jolis gênes'.

Et il y a de quoi s'inquiéter – le réchauffement climatique, la pénurie d'eau et la pauvreté alimentaire figurent en haut de sa liste de préoccupations. Elle aura 30 ans en avril et des questions sur l'avenir commencent à se poser.

'Quiconque veut avoir des enfants, vous vous dites, 'Vraiment ? Etes-vous sûr ? Que pensez-vous qu'il va leur arriver ?'. J'ai eu quelques amis qui ont récemment dit, 'J'ai toujours pensé que je voulais avoir des enfants mais peut être que nous ne devons pas les avoir maintenant'. Et je dis, 'Regardez, les choses vont toujours être difficiles', même si nous pensons fatalement, 'Putain, ils n'ont que 10 ou 15 ans ou peut être 80'. Ca vaut le coup'.

'Je dis à mes amis, 'Putain mais fais-le ! Genre c'est quoi ce bordel ?'. Peut être que ça va se comprendre, et sinon, on ne peut pas s'arrêter ? Comme si nous devions continuer. Jusqu'à ce nous ne puissions plus'.

Elle espère que les thèmes environnementaux et les avertissements d'Underwater ne seront pas perdus sous les effets spéciaux. 'En tant que sous intrigue d'un thriller existentiel, qui est super effrayant et qui fait tout exploser, cela souligne le fait que nous ne devrions pas toucher des choses que nous ne devrions pas toucher. Et si nous le faisons … Alors le montre viendra nous chasser'.


Source: iNewsUK

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