jeudi 14 novembre 2019

Charlie's Angels : Interview de Kristen avec Entertainment Inquirer

A l'occasion de la press junket new-yorkaise de Charlie's Angels, Kristen parle du film, de son personnage, du tournage, de la réalisatrice Elizabeth Banks et de son prochain film Seberg dans une interview avec Entertainment Inquirer.




Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.

Kristen Stewart sur le fait de devenir un 'Ange' drôle et de devenir une femme confiante, une actrice

LOS ANGELES – Surprise, surprise – Charlie's Angels est une continuation totalement amusante de la série de films et constitue peut être même le plus vivant et le plus agréable des épisodes.

La réalisatrice Elizabeth Banks, qui joue également le rôle de Bosley, mérite beaucoup de mérite pour donner un nouveau souffle à l'humour dans la saga des trois détectives privées. Et pour rassembler une nouvelle génération d'Anges qui ont une alchimie, un attirance et apporter de l'énergie à ce qui aurait pu être une franchise moribonde, datée.

Écoutons donc Kristen Stewart (Sabina Wilson), Ella Balinska (Jane Kano) et Naomi Scott (Elena Houghlin), qui sont toutes des Anges différents, parfaits du XXIème siècle.

Ce sont les versions plus crues, mais non moins gagnantes, des premières versions des Anges – Jaclyn Smith (qui fait une apparition dans le nouveau film), Kate Jackson, Farrah Fawcett, Cheryl Ladd, Shelley Hack et Tanya Roberts dans la série télévisée originale, et Cameron Diaz, Drew Barrymore et Lucy Liu dans le film de 2000.

Kriste est à la tête de ce groupe de femmes détectives qui apportent leur énergie et leur autonomisation au troisième volet, qui transforme l'Agence Townsend en une entreprise internationale composée d'Anges intelligents et percutants et de multiples Bosley dans le monde.

Patrick Stewart, Djimon Hounsou, Sam Claflin, Chris Pang et Jonathan Tucker font également partie de la distribution.

Dès la scène d'ouverture, Kristen, dans un mode dans lequel nous ne l'avions jamais vue auparavant – joueuse, séduisante, coquine, drôle – nous a immédiatement attiré dans son rôle de Sabina et dans le film.

'Le plus important n'est pas de trop penser aux choses', a déclaré Kristen à propos de son jeu léger et humoristique pour la première fois.

Elle a fait les louanges à sa réalisatrice et partenaire, Elizabeth (Banks), qu'elle a surnommé Liz.

'Sur un film plus sérieux, mon travail consiste à tout repenser et à vraiment réagir dans le vif. Et le timing de Liz est impeccable'.

'S'il y a une scène amusante dans un film qui ne soit pas une vaste comédie en tant que tel, je ne le ferai certainement pas de manière drôle' [Rires].

'Elle (Liz) est une très bonne réalisatrice. Occasionnellement, je lui ai demandé de me donner des lectures de répliques. Dans, sans Liz, je serais moins drôle dans le film'.

Et devinez quoi, cette Kristen rafraîchissante de Charlie's Angels danse avec Ella (Balinska) sur le succès disco de Donna Summer, Bad Girls.

'J'ai appris à vraiment aimer danser', dit-elle avec un sourire. 'C'est quelque chose que vous êtes autorisé à aimer en vieillissant'.

'Nous avons chorégraphié une scène de combat énorme dans laquelle tout le monde était et c'était un truc énorme'.
'Tout à coup, ils ont réduit notre budget et nos jours de [tournage] et nous n'avions pas le droit de le faire. Nous avons dû repenser toute notre histoire. Liz est rentrée chez elle et elle a paniqué. Elle devait accepter le fait qu'elle devait qu'elle devait tuer quelque chose qu'elle chérissait et penser à un nouveau bébé. Et son nouveau bébé était, 'Vous allez faire une scène de danse chorégraphiée'.

'Je me suis, 'Quoi ?'. Et nous avons dû apprendre la danse en une journée. Une chorégraphe est venue et pendant que nous tournions, entre les décors, au déjeuner et avant et après le travail, Ella et moi étions dans ce studio de danse pour essayer d'apprendre cette chose. Au début, je me suis dit, 'Tu te fous de moi ? C'est difficile et impossible, nous n'avons pas le temps et cela va paraître stupide et embarrassant'. Et ça a fini par être la chose la plus amusante que j'ai fait sur le film'.

Kristen Stewart, confiante à l'écran, se reflète également dans la femme que nous avons vu se transformer d'adolescente extrêmement timide en une personne interviewée articulée au cours des dernières années. Et sa transformation s'incarne également dans le style tendance qu'elle a exposé dans cette récente interview à New York – un tee shirt David Bowie, un pantalon en tartan et des boots.

'Juste à temps, littéralement juste en vieillissant', a t-elle répondu quand on lui a demandé comment elle se transformait.

Très timide dans nos entretiens précédents, elle évitait tout contact visuel, les yeux souvent baissés. 'Quand j'avais 17 ans, peut êre 16 ou au moins 15, lors de mes premières interviews, je parlais comme une adolescente de 15 ans. Je ne me connaissais pas très bien moi aussi. J'avais moins d'expérience'.

Kristen a également expliqué que nous lui parlions souvent de films sérieux ; par conséquent, son humeur était aussi grave.

'Je suis tellement versatile', a plaisanté Kristen en riant. 'Cela dépend donc totalement du film. Et aussi, encore une fois, en vieillissant, j'ai plus de choses à exprimer, je parle mieux, je connais juste plus de mots, j'ai plus de facilité à vous dire ce que je ressens'.

Dans son autre film qui sortira plus tard cette année, Kristen est convaincante dans le rôle phare du film Seberg, le drame de Benedict Andrews basé sur des vrais événements dans la vie de l'icône du cinéma français de la Nouvelle Vague et la star d'A Bout De Souffle, Jean Seberg.

À la fin des années 60, l'actrice américaine a été prise pour cible et harcelée par le FBI à cause de son soutien au mouvement des droits civiques et de sa relation amoureuse avec le militant Hakim Jamal (Anthony Mackie).

Lorsqu'on lui a demandé lequel deux films elle avait tourné en premier, elle a répondu, 'J'ai fait Seberg avant Charlie's Angels. Il y avait beaucoup de préparations différentes qui ont abouti sur les deux projets. Avec Charlie's Angels, c'était pour me sentir physiquement indestructible, car je savais que le tournage serait long et nous l'avons fait à Berlin, il faisait donc très froid. Il s'agissait de former une équipe qui s'est finalement constituée très naturellement'.

'Je n'avais jamais abordé un film comme celui-là auparavant. On ne m'avait jamais donné l'occasion de faire la fête avec de bonnes intentions pendant quatre mois'.

'Ce fut une expérience éclairée. Il y avait une facilité à ça qui est si nécessairement de voir les temps actuels représentés par les jeunes femmes'.

Seberg était une expérience totalement différente en raison du sujet du film, selon Kristen. 'Avec Seberg, j'ai ressenti une immense pression pour incarner une vie, tout en racontant une histoire très spécifique sur quelques événements dans une histoire beaucoup plus complexe et qui a plusieurs couches'.

'L'histoire de Jean Seberg et un biopic auraient été beaucoupl plus volumineux. Sa vie a eu plusieurs phases. Je voulais pouvoir la représenter et toutes ces phases d'une manière ou d'une autre, sur une période de trois ans'.

'Je voulais vraiment mettre en valeur son imprévisibilité contagieuse et féline. Avant de faire Seberg, je n'avais vu qu'A Bout De Souffle. Je n'ai pas regardé ses autres œuvres, mais même dans ce film, sa spontanéité me fascinait tellement, car pendant ce temps, les actrices étaient des interprètes beaucoup plus préparées'.

'Elle m'a immédiatement semblé être une personne profondément curieuse, interrogatrice et en recherche. Quelqu'un qui s'autorisait à être vu et qui voulait vraiment se mettre à nu, ainsi je pouvais m'identifier à un acteur, quelqu'un qui est délicat, un peu vulnérable et non un interprète prédéterminé, concis'.

'J'ai été tellement choquée de savoir qu'en général, nous ne savions pas pourquoi ne l'avions perdue si tôt. Elle a été dépeinte comme cette femme excentrique qui a quitté les Etats Unis parce qu'elle était devenue très enracinée dans la culture cinématographique française et qu'elle se sentait mieux en périphérie. Elle a eu une carrière qui a connu des succès commerciaux'.

'Ensuite, elle est devenue une sorte d'alcoolique déprimée qui s'est suicidée et ce n'est pas ce qui s'est passé'.

'C'est comme le fait que son histoire a été si longtemps submergée et réussie. Cela a du sens parce que le gouvernement [américain] est une chose puissante et … Réussi à ne pas fournir cette connaissance au public. Et donc, j'ai ressenti une énorme pression pour la valider et montrer aux gens qui elle était et pourquoi toutes ces choses aussi épouvantables sont arrivées'.

'C'était genre un tournage de six semaines. J'ai donc vraiment travaillé ma voix et pénétré dans une pièce avec une énergie différente. Elle avait la légèreté alors que ma qualité tonale est différente. Elle était claire, directe. Elle ne s'est jamais arrêtée au milieu d'une phrase'.


'Parce qu'elle a été tellement victime. Elle n'était plus autorisée à être elle-même'.




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