A l'occasion de la press junket new-yorkaise de Charlie's Angels, Kristen parle du film, de son personnage, du tournage, de la réalisatrice Elizabeth Banks et de son prochain film Seberg dans une interview avec Entertainment Inquirer.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.
Kristen Stewart sur le
fait de devenir un 'Ange' drôle et de devenir une femme confiante,
une actrice
LOS ANGELES – Surprise,
surprise – Charlie's Angels est une continuation totalement
amusante de la série de films et constitue peut être même le plus
vivant et le plus agréable des épisodes.
La réalisatrice
Elizabeth Banks, qui joue également le rôle de Bosley, mérite
beaucoup de mérite pour donner un nouveau souffle à l'humour dans
la saga des trois détectives privées. Et pour rassembler une
nouvelle génération d'Anges qui ont une alchimie, un attirance et
apporter de l'énergie à ce qui aurait pu être une franchise
moribonde, datée.
Écoutons donc Kristen
Stewart (Sabina Wilson), Ella Balinska (Jane Kano) et Naomi Scott
(Elena Houghlin), qui sont toutes des Anges différents, parfaits du
XXIème siècle.
Ce sont les versions plus
crues, mais non moins gagnantes, des premières versions des Anges –
Jaclyn Smith (qui fait une apparition dans le nouveau film), Kate
Jackson, Farrah Fawcett, Cheryl Ladd, Shelley Hack et Tanya Roberts
dans la série télévisée originale, et Cameron Diaz, Drew
Barrymore et Lucy Liu dans le film de 2000.
Kriste est à la tête de
ce groupe de femmes détectives qui apportent leur énergie et leur
autonomisation au troisième volet, qui transforme l'Agence Townsend
en une entreprise internationale composée d'Anges intelligents et
percutants et de multiples Bosley dans le monde.
Patrick Stewart, Djimon Hounsou, Sam Claflin, Chris Pang et Jonathan Tucker font également partie de la distribution.
Patrick Stewart, Djimon Hounsou, Sam Claflin, Chris Pang et Jonathan Tucker font également partie de la distribution.
Dès la scène
d'ouverture, Kristen, dans un mode dans lequel nous ne l'avions
jamais vue auparavant – joueuse, séduisante, coquine, drôle –
nous a immédiatement attiré dans son rôle de Sabina et dans le
film.
'Le plus important
n'est pas de trop penser aux choses', a déclaré Kristen à
propos de son jeu léger et humoristique pour la première fois.
Elle a fait les louanges
à sa réalisatrice et partenaire, Elizabeth (Banks), qu'elle a
surnommé Liz.
'Sur
un film plus sérieux, mon travail consiste à tout repenser et à
vraiment réagir dans le vif. Et le timing de Liz est impeccable'.
'S'il y a une scène
amusante dans un film qui ne soit pas une vaste comédie en tant que
tel, je ne le ferai certainement pas de manière drôle'
[Rires].
'Elle (Liz) est une
très bonne réalisatrice. Occasionnellement, je lui ai demandé de
me donner des lectures de répliques. Dans, sans Liz, je serais moins
drôle dans le film'.
Et devinez quoi, cette
Kristen rafraîchissante de Charlie's Angels danse avec Ella
(Balinska) sur le succès disco de Donna Summer, Bad Girls.
'J'ai appris à
vraiment aimer danser', dit-elle avec un sourire. 'C'est
quelque chose que vous êtes autorisé à aimer en vieillissant'.
'Nous avons
chorégraphié une scène de combat énorme dans laquelle tout le
monde était et c'était un truc énorme'.
'Tout à coup, ils
ont réduit notre budget et nos jours de [tournage] et nous n'avions
pas le droit de le faire. Nous avons dû repenser toute notre
histoire. Liz est rentrée chez elle et elle a paniqué. Elle devait
accepter le fait qu'elle devait qu'elle devait tuer quelque chose
qu'elle chérissait et penser à un nouveau bébé. Et son nouveau
bébé était, 'Vous allez faire une scène de danse chorégraphiée'.
'Je me suis,
'Quoi ?'. Et nous avons dû apprendre la danse en une journée.
Une chorégraphe est venue et pendant que nous tournions, entre les
décors, au déjeuner et avant et après le travail, Ella et moi
étions dans ce studio de danse pour essayer d'apprendre cette chose.
Au début, je me suis dit, 'Tu te fous de moi ? C'est difficile
et impossible, nous n'avons pas le temps et cela va paraître stupide
et embarrassant'. Et ça a fini par être la chose la plus amusante
que j'ai fait sur le film'.
Kristen Stewart,
confiante à l'écran, se reflète également dans la femme que nous
avons vu se transformer d'adolescente extrêmement timide en une
personne interviewée articulée au cours des dernières années. Et
sa transformation s'incarne également dans le style tendance qu'elle
a exposé dans cette récente interview à New York – un tee shirt
David Bowie, un pantalon en tartan et des boots.
'Juste à temps,
littéralement juste en vieillissant', a t-elle répondu
quand on lui a demandé comment elle se transformait.
Très timide dans nos
entretiens précédents, elle évitait tout contact visuel, les yeux
souvent baissés. 'Quand j'avais 17 ans, peut êre 16 ou au
moins 15, lors de mes premières interviews, je parlais comme une
adolescente de 15 ans. Je ne me connaissais pas très bien moi aussi.
J'avais moins d'expérience'.
Kristen a également
expliqué que nous lui parlions souvent de films sérieux ; par
conséquent, son humeur était aussi grave.
'Je suis tellement
versatile', a plaisanté Kristen en riant. 'Cela dépend
donc totalement du film. Et aussi, encore une fois, en vieillissant,
j'ai plus de choses à exprimer, je parle mieux, je connais juste
plus de mots, j'ai plus de facilité à vous dire ce que je ressens'.
Dans son autre film qui
sortira plus tard cette année, Kristen est convaincante dans le rôle
phare du film Seberg, le drame de Benedict Andrews basé sur
des vrais événements dans la vie de l'icône du cinéma français
de la Nouvelle Vague et la star d'A Bout De Souffle, Jean
Seberg.
À la fin des années 60,
l'actrice américaine a été prise pour cible et harcelée par le
FBI à cause de son soutien au mouvement des droits civiques et de sa
relation amoureuse avec le militant Hakim Jamal (Anthony Mackie).
Lorsqu'on lui a demandé
lequel deux films elle avait tourné en premier, elle a répondu,
'J'ai fait Seberg avant Charlie's Angels. Il y avait beaucoup
de préparations différentes qui ont abouti sur les deux projets.
Avec Charlie's Angels, c'était pour me sentir physiquement
indestructible, car je savais que le tournage serait long et nous
l'avons fait à Berlin, il faisait donc très froid. Il s'agissait de
former une équipe qui s'est finalement constituée très
naturellement'.
'Je n'avais jamais
abordé un film comme celui-là auparavant. On ne m'avait jamais
donné l'occasion de faire la fête avec de bonnes intentions pendant
quatre mois'.
'Ce fut une
expérience éclairée. Il y avait une facilité à ça qui est si
nécessairement de voir les temps actuels représentés par les
jeunes femmes'.
Seberg
était une expérience totalement différente en raison du sujet du
film, selon Kristen. 'Avec Seberg, j'ai ressenti
une immense pression pour incarner une vie, tout en racontant une
histoire très spécifique sur quelques événements dans une
histoire beaucoup plus complexe et qui a plusieurs couches'.
'L'histoire de Jean
Seberg et un biopic auraient été beaucoupl plus volumineux. Sa vie
a eu plusieurs phases. Je voulais pouvoir la représenter et toutes
ces phases d'une manière ou d'une autre, sur une période de trois
ans'.
'Je voulais
vraiment mettre en valeur son imprévisibilité contagieuse et
féline. Avant de faire Seberg, je n'avais vu qu'A Bout De Souffle.
Je n'ai pas regardé ses autres œuvres, mais même dans ce film, sa
spontanéité me fascinait tellement, car pendant ce temps, les
actrices étaient des interprètes beaucoup plus préparées'.
'Elle m'a
immédiatement semblé être une personne profondément curieuse,
interrogatrice et en recherche. Quelqu'un qui s'autorisait à être
vu et qui voulait vraiment se mettre à nu, ainsi je pouvais
m'identifier à un acteur, quelqu'un qui est délicat, un peu
vulnérable et non un interprète prédéterminé, concis'.
'J'ai été
tellement choquée de savoir qu'en général, nous ne savions pas
pourquoi ne l'avions perdue si tôt. Elle a été dépeinte comme
cette femme excentrique qui a quitté les Etats Unis parce qu'elle
était devenue très enracinée dans la culture cinématographique
française et qu'elle se sentait mieux en périphérie. Elle a eu une
carrière qui a connu des succès commerciaux'.
'Ensuite, elle est
devenue une sorte d'alcoolique déprimée qui s'est suicidée et ce
n'est pas ce qui s'est passé'.
'C'est comme le
fait que son histoire a été si longtemps submergée et réussie.
Cela a du sens parce que le gouvernement [américain] est une chose
puissante et … Réussi à ne pas fournir cette connaissance au
public. Et donc, j'ai ressenti une énorme pression pour la valider
et montrer aux gens qui elle était et pourquoi toutes ces choses
aussi épouvantables sont arrivées'.
'C'était genre un
tournage de six semaines. J'ai donc vraiment travaillé ma voix et
pénétré dans une pièce avec une énergie différente. Elle avait
la légèreté alors que ma qualité tonale est différente. Elle
était claire, directe. Elle ne s'est jamais arrêtée au milieu
d'une phrase'.
'Parce qu'elle a
été tellement victime. Elle n'était plus autorisée à être
elle-même'.
Source: EntertainmentInquirer @nepalesruben
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