dimanche 1 septembre 2019

Seberg : Interview de Kristen avec le magazine italien ELLE Italia

Dans une interview avec le magazine italien ELLE Italia (édition spéciale pour le Festival de Venise), Kristen parle de Seberg, de son rôle, du tournage avec le réalisateur Benedict Andrews, le rôle de l'information dans la société et son futur en tant que réalisatrice. 



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.

Journaliste : Connaissiez-vous l'histoire de Jean Seberg et la persécution par le FBI ?
Kristen Stewart : Non, je n'en avais aucune idée, j'ai tout découvert en approchant le film. Mais je connaissais l'actrice, elle m'inspirait beaucoup. Au-delà du film, cependant, ce qui m'a toujours intéressé, c'est la forme extrême de compassion, le besoin d'aider les marginalisés. Une charge humanitaire qui ne l'a jamais abandonnée et pour laquelle elle a été diabolisée. Pour beaucoup, c'était sa folie, mais en fait, elle avait une idée politique simple, presque naïve : la révolution était pour elle du côté des perdants. À la fin, ils l'ont tous trahie.

Journaliste : Ses films sont mentionnés dans Seberg et la façon dont elle les réinterprète.
Kristen Stewart : Cela semblait juste de commencer avec la scène de l'incendie de Jeanne d'Arc tirée du film Saint Joan d'Otto Preminger, à ses débuts. Le spectateur ne sait pas si c'est vrai ou s'il s'agit d'une vision, mais cela représente la chasse aux sorcières dont elle a été victime.

Journaliste : Etait-ce plus excitant ou plus difficile de refaire l'une des scènes les plus cultes du cinéma, le final d'A Bout De Souffle ?
Kristen Stewart : Difficile. Nous avons travaillé sur les détails, nous savions que nous avions à faire à une icône, cela demandait une délicatesse extrême. Et ce que le film raconte, ce n'est plus la fille dans le tee shirt de Godard, mais une actrice qui voit son moment de grâce s'estomper. Nous avons essayé de saisir son extrême sensibilité et son énergie vitale, le tout avec un petit budget.

Journaliste : Cette histoire qui tisse le racisme et le rôle des femmes vous semble t-elle toujours pertinente ?
Kristen Stewart : Oh mon dieu, c'est plus important que jamais, mais il est particulièrement important de savoir ce qu'il révèle sur les fausses informations, les fausses nouvelles : ceux qui les contrôlent peuvent changer la vie des gens, et c'est ce qui me terrifie vraiment. Avec cette époque sociale, tout devient encore plus compliqué. C'est également un film qui parle beaucoup de mon pays, l'Amérique, aujourd'hui.

Journaliste : Après le rôle brillant dans Charlie's Angels, vous avez annoncé la réalisation d'un long métrage, The Chronology Of Water, tiré d'un livre de Lidia Yuknavitch, une ancienne nageuse qui, dans ses écrits, étudie les questions de genre et de sexualité. Ou en êtes-vous ?
Kristen Stewart : J'espère pouvoir le réaliser l'année prochaine. Je dois encore terminer quelques projets en tant qu'actrice qui m'intéressent. Il y a déjà un beau scénario, je dois m'engager dans la partie visuelle, la plus difficile, le vrai défi.

Journaliste : Votre avenir sera t-il en tant qu'actrice ou réalisatrice ?
Kristen Stewart : Certainement à mi-chemin entre les deux. Pour le moment, tout ce que je sais, c'est que je veux mettre fin à mes engagements en tant qu'actrice et étudier pour me préparer sérieusement à devenir réalisatrice.  


Source: ELLEItalia
Transcription: TeamKristenSite

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