Dans une interview avec Première, Kristen, Elizabeth Banks et Patrick Stewart parle de Charlie's Angels, de leurs personnages, du tournage ou encore le poids du projet.
Charlie's Angels : 'Je voulais qu'on sente que les coups font mal'
Sur le tournage, rencontre avec Elizabeth Banks, Kristen Stewart et Patrick Stewart.
Fin novembre 2018, Première bravait le froid glacial de Potsdam, près de Berlin, pour se rendre sur le tournage de Charlie’s Angels cuvée 2019. Une nouvelle version réalisée par Elizabeth Banks (Pitch Perfect 2), avec dans les rôles principaux le trio d’actrices Kristen Stewart, Naomi Scott et Ella Balinska. Cette fois, l’agence Townsend est devenue une firme multinationale qui opère un peu partout dans le monde et dirige de nombreuses équipes d’Anges, qui travaillent toujours en trio.
Au coeur des immenses studios historiques de Babelsberg - où ont notamment été tournés dans les années 20 Nosferatu le vampire et Metropolis -, Kristen Stewart enchaîne les high kicks dans une scène censée se dérouler dans un luxueux appartement situé sur les toits de Rio. Profitant d’une petite pause durant ce 45e jour de tournage, une partie du casting rejoint quelques journalistes dans un hangar où dix ans plus tôt, Quentin Tarantino a laissé sur un mur deux taches de (faux) sang, témoins du tournage d’Inglourious Basterds.
Journaliste : Pourquoi est-ce le bon moment pour relancer Charlie's Angels ?
Elizabeth Banks : Quand j'ai pitché le film à Sony à l'époque, je croyais qu'on allait avoir la première femme présidente, donc le timing aurait été parfait ! Ça ne s'est pas produit, mais paradoxalement c'est peut-être le meilleur moment pour raconter cette histoire. Charlie's Angels a toujours parlé d'empowerment féminin et on s’inscrit totalement dans cette tradition, tout en faisant en sorte qu’on puisse s’identifier à ces femmes.
Patrick Stewart : Elizabeth a raison quand elle parle d’empowerrment féminin et en tant qu’homme, c’est un sujet qui m'a toujours touché. Je suis fier de faire partie de ce film et d’avoir un rôle à jouer dans un univers cinématographique comme celui Charlie's Angels. C’est toujours très excitant de se retrouver dans un monde déjà existant, comme je l’ai vécu sur Star Trek et X-Men.
Kristen Stewart : Je trouve cette idée de réseau d’Anges vraiment cool. Ce sont des femmes qui s'entraident, qui font un boulot très important et se battent pour une vraie bonne cause. C’est chouette de faire un film d’action pas vraiment sérieux mais qui se veut réaliste dans l’intention.
Kristen Stewart : Je trouve cette idée de réseau d’Anges vraiment cool. Ce sont des femmes qui s'entraident, qui font un boulot très important et se battent pour une vraie bonne cause. C’est chouette de faire un film d’action pas vraiment sérieux mais qui se veut réaliste dans l’intention.
Journaliste : Le film se déroule dans le même univers que les deux précédents ? C’est moins un reboot qu’une sorte de suite ?
Elizabeth Banks : Exactement. L’histoire se passe dans la même timeline que la série TV de 1976 et des deux autres longs-métrages. En tant que féministe, je voulais que ces femmes aient été inspirées par celles qui sont passées avant elles. On est dans la prolongation de cette sororité, la notion d’héritage est très importante. Mais il n’y pas de propos politique là-dedans : on essaie juste de faire un film d'action avec des héroïnes et non pas des héros.
Journaliste : Quelles étaient vos références pour les scènes d’action ? On pense forcément à Atomic Blonde.
Elizabeth Banks : Oui, mais avec moins de sang ! Je voulais surtout qu'on sente que les coups font mal. Ces filles ne sont pas des super-héroïnes, elles se prennent aussi des raclées.
Journaliste : Il y a quelques années, Kingsman a donné un second souffle au cinéma d’action/espionnage. Ce film fait également partie de vos références ?
Elizabeth Banks : Ça a effectivement été une grande source d'inspiration. Kingsman a parfaitement su jongler avec les clichés de James Bond en apportant sa propre énergie. C'est très compliqué de faire un film Charlie's Angels à l’échelle internationale sans faire référence aux grands films d’espionnage et à l’Histoire. On s’amuse pas mal avec les événements qui se sont déroulés entre 1976 et aujourd’hui, comme la guerre froide. Avec cette question en fil rouge : à quel point la tradition pèse dans l’espionnage contemporain ?
Journaliste : C’est la première fois que plusieurs personnages portent le nom Bosley. Pourquoi ce choix ?
Elizabeth Banks : Comme l’organisation est plus importante et qu’il y a beaucoup plus d’Anges, il nous fallait des gens pour faire tourner les rouages, et les Bosley étaient tout indiqués. Je joue donc une Bosley, tout comme Patrick Stewart et Djimon Hounsou.
Patrick Stewart : Malheureusement, je ne peux pas vraiment vous en dire plus sur mon personnage dans le film, sinon spoiler alert ! Disons que les choses ne sont pas forcément ce qu’elles semblent être …
Kristen Stewart : La Bosley qu’incarne Elizabeth était un Ange auparavant. Il y a une progression dans la hiérarchie et une envie de former la nouvelle génération.
Elisabeth Banks : Et ça me semblait vraiment important qu’on montre que Charlie's Angels ne te fout pas dehors quand tu as 40 ans !
Charlie's Angels, le 30 octobre 2019 au cinéma.
Source: Première
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