mercredi 19 juillet 2017

Kristen en couverture du magazine américain V Magazine [Printemps 2017]

Kristen, reine des magazines, le retour ! En effet, elle pose en couverture du magazine américain V Magazine, pour son numéro printemps 2017, qui la qualifie d' 'Esprit Libre'. Elle a réalisé un photoshoot sexy et coloré avec le photographe Mario Testino.
Dans une interview menée par Chloe Sevigny, sa partenaire dans le film Lizzie, elle parle son rôle dans Personal Shopper, son métier, la célébrité, les réseaux sociaux ou encore Karl Lagerfeld.


* Photoshoot

 


Photographie - Mario Testino
Stylisme - Paul Cavaco
Maquillage - Tom Pecheux
Coiffure - Adir Abergel
Manucure - Lisa Jachno


* Edition digitale du magazine







* Outtake




* Cliché BTS des coulisses du photoshoot


Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs


* Preview de l'interview


Notre star en couverture du numéro V106, Kristen Stewart, est une force à prendre en considération dans le cinéma et également dans la mode. Ici, elle se confie à Chloe Sevigny, discute de son rôle dans le thriller psychologique Personal Shopper et pose pour Mario Testino. Précommandez votre copie maintenant pour lire l'interview complète.

A propos de la représentation de la technologie dans Personal Shopper'Quand on parle à quelqu'un au téléphone, il y a un échange déchiffrable et compréhensible. Mais avec les SMS et les réseaux sociaux, c'est essentiellement un dialogue avec soi-même et son interprétation d'une ombre. Ce n'est pas que cela n'est pas valable ; c'est juste un nouveau langage'

A propos des médias – 'J'étais devant 500 appareils photo pour faire la promotion de mon film, mais pas devant le bon. Pas l'intime. Pas celui qui m'importe vraiment'

A propos de sa relation avec la mode et Karl Lagerfeld – 'Depuis le début, Karl m'a toujours fait sentir qu'être moi-même était la bonne attitude à adopter. Et dans le monde [de la mode], c'est rare.  C'est un artiste compulsif, obsessionnel et c'est contagieux. Et il est gentil. Il est ce qu'il est pour une bonne raison. J'ai de la chance d'être aussi régulièrement dans son univers'

A propos de l'impact des réseaux sociaux et de la technologie sur notre vie quotidienne – 'Mais vous devenez également accro que cela vous frappe vous-même et avec vous-même, toutes les sept minutes environ, et vous finissez par perdre tant de temps en validant simplement quelque chose de très superficiel en vous-même. Cela nous a vraiment changé'

A propos des exigences d'Hollywood et de la façon dont elle fait face – 'Je sais que cela ne semble n'être que quelques semaines ou quelque chose du genre, mais entre Cannes et le Festival du Film de New York, il semble que je dois me forcer à me dire, 'Ok non, cesse d'être externe. Assez du rendement'. Parfois, vous avez besoin – cela semble si cliché – méditer sur la reconstitution du puits'

* Interview  

Chloë Sevigny : Salut !
Kristen Stewart : Salut ! Chloë, merci beaucoup, honnêtement de faire ça. Je sais que tu n'avais vraiment pas à le faire. Ça va être génial et j’apprécie beaucoup.

Chloë : Eh bien, on aurait du faire cela dès qu'on avait du temps devant nous.
Kristen : Je ne sais pas, à ce moment là, je t'aurais probablement accosté pour parler du film que nous faisions. Çà aurait donné "Regarde ce qu'on doit faire!"

Chloë : Qu'est-ce que tu fais en ce moment ? Tu prends un peu de temps pour toi ?
Kristen : J'ai cultivé ma vie de manière assez intensive, ce que je n'ai pas eu la chance de faire depuis un moment car j'étais pas mal occupée. Pendant les fêtes, c'était à peu près le seul moment où les gens en général et le business s'endorment pour une seconde. Depuis, je fais des trucs stupides personnels d'acteurs. J'ai pains et écrit des poèmes, c'est comme cela que je vais trouver mon prochain court-métrage. Je viens juste de finir mon premier. Fini, fini, tu vas l'adorer. J'ai hâte de le montrer à Sundance. Donc oui, je passe un bon moment. J'apprécie cette pause. C'était vraiment génial. 


Chloë : Oui, j'ai vraiment besoin de recharger mes batteries. Souviens-toi à la fin du tournage j'étais "Je n'en peux plus d'avoir cette caméra qui me regarde."
Kristen : Je sais, j'étais devant 500 caméras en promouvant mes films, mais pas celle-là. Pas la caméra intime. Pas celle à laquelle je tiens. Parfois, tu réoriente ton esprit et deviens vraiment conscient du faire que tu ne travailles pas, et alors tu t'internalise. C'est en fait honnêtement, ce que je fais. Et je sais que cela ne semble être que deux semaines à ce moment ou n'importe, mais entre Cannes et le New-York Film Festival, j'avais l'impression de devoir me forcer à être "Okay non, extériorise toi." Assez du rendement. Parfois, tu as besoin de - ça sonne tellement cliché - de méditer sur l'approvisionnement des bonnes choses.
Chloë : Je suis d'accord, à 100%, je suis genre "Plus de photoshoots. Plus de tout ça.", car c'est que du travail et tout est épuisant et vous prend tellement de vous.
Kristen : Oui, et en même temps, ce genre de chose, c'est tout à propos de réflexion ou qu'importe, mais parfois je peux très facilement, d'une manière très mondaine, être consommée par les distractions. Depuis que nous avons fait Lizzie, je me suis fais mal plutôt sévèrement, je suis rentrée à la maison et je suis tombée vraiment malade : j'étais vraiment consciente de ma réalité physique. Il y avait une sérieuse manifestation physique de comment cette année c'est aussi terminée. J'étais genre "Mon Dieu, wow, j'ai besoin de m'asseoir et de rester calmer."

Chloë : Tu as dis que tu écrivais, dessinais et pensais à ton prochain court-métrage. Je me demandais, celui qui va être présenté à Sundance, il s'intitule Come Swim, c'est bien ça ? Je me demandais quelle en était l'origine ? Comment t'ait venu l'idée ? Il est non-narratif, c'est cela ? C'est plus comme une méditation ?
Kristen : C'est quelque chose d'un peu plus linéaire et je pense peut être que je vois plus de ça que d'autre personne, mais tout ceux à qui je l'ai montré ont eu une expérience différente, ce qui est cool. Mais il y a une ligne directrice au travers de toutes ces expériences qui a la même émotion pour laquelle je suis fière. J'y ai pensé il y a une paire d'années, j'avais cette image récurrente dans la tête et par laquelle j'étais vraiment obsédée - je voulais voir quelqu'un dormir au fond de l'océan. Il y avait cette image d'une chaise et de déchets et autres merdes jetés au fond de l'océan. Puis j'étais, mon Dieu c'est vraiment joli, ça à l'air tellement contenu et d'une manière assez... lointain, mais c'est aussi vraiment terrible et triste, et ce n'est vraiment comme cela que vous voulez vivre. Mais à ce moment là, j'étais juste, Oh mon Dieu, mettais moi au fond de l'océan.
Donc ça a commencé avec ça. Je pensais que cette image valait littéralement la peine d'être capturée et ensuite, quand j'y pensais et que j'ai relu tout ce que j'avais écris ces quatre dernières années, j'avais quasiment écris le même poème encore et encore et encore et encore. J'étais embarrassée par cela, j'étais là, Kristen mais p**** avance. Je l'ai alors mis dans ce film et j'ai engagé le petit ami d'une de mes meilleures amies, qui est aussi un très bon ami. Et quand on s'est tous rassemblé et qu'on a réfléchi sur ce projet tous ensemble, on est arrivé avec deux perspectives d'une même journée, voyant comment on encense notre propre peine et comment, peut être, à la surface les gens ne percoivent pas la même chose et comment vous pensez, que personne n'a jamais vécu cela. C'est pourtant la chose que tout le monde a déjà vécue. Je le sais. Je suis sûr que c'est différent. Je suis différent. Mais en fait, "Non tu ne l'est pas, mec. Tout le monde passe par cela et là c'est vraiment, genre, vraiment normal et en quelque sorte assez pathétique."

Chloë : Ils m'ont donné deux questions à te poser [à propos de Personal Shopper], je vais donc te les poser maintenant. J'espère que je fais du bon boulot avec tout ça.
Kristen : Tu fais de l'excellent travail.

Chloë : Un aspect interessant du film et le rôle que joue le fais de textoter, cette communication que ton personnage Maureen a avec un personnage inconnu. Quelles sont tes pensées sur la surveillance dans le film et plus généralement parlant ?
Kristen : Quand tu parle à quelqu'un au téléphone, il y a un échange déchiffrable et compréhensible. Mais avec le SMS et les réseaux sociaux, cela devient de suite un dialogue avec vous-même et votre interprétation d'une ombre. Mais avec la quantité de projection et d'investissement dans des choses qui pourraient ne pas réellement exister est un peu effrayant.
C'est un dialogue interne qui n'est pas toujours faux. Cela me rappelle ces expériences où ils vérifient si des souries aime ou non la cocaïne. Elles l'aiment. Cette bouffée de dopamine est quelque chose que nous avons dans la vraie vie avec les gens et les interactions et c'est moins étrange. Mais vous devenez aussi addict de cette bouffée par vous-même et avec vous-même, toutes les sept minutes environ, et vous finissez par perdre tellement de temps en validant quelque chose de tellement superficiel en vous. Çà nous a définitivement changé. Je pense que Maureen lutte avec le fait de vouloir être vu, mais aussi avec le fait de vouloir rester invisible. C'est étrange, elle se bat avec une crise d'identité car elle est en quelque sorte, genre, deux versions très distinctes d'une même personne. Et ce n'est pas une mauvaise chose, c'est simplement quelque chose de difficile à affronter.

Chloë : Ton personnage à cette relation d'amour/haine avec son travail en tant que personal shoppeuse. En fait, est-elle une personal shoppeuse ou une styliste personnelle ? Quelle est la différence ? Mais, oui, quelle est sa relation avec la mode et les vêtements ?
Kristen : Je pense vraiment que Maureen est en conflit avec tout ça. Il y a énormément de dégoût envers soi-même mais, en même temps, je pense qu'elle est très attirée par le monde de la mode, je pense qu'elle est fascinée par ces choses, ces choses brillantes qui nous obsèdent, mais qu'elle déteste aussi.

Chloë : La mode, bien sûr, joue un rôle important dans ta vie. Je me demande si tu pourrais parler de ta relation avec Karl Lagerfeld ?
Kristen : Karl m'a toujours fais me sentir, depuis le tout début, qu'être moi-même était la bonne chose à faire. Et dans le monde [de la mode], c'est rare. C'est un artiste compulsif et obsédé par ce qu'il fait, et c'est contagieux. Et il est gentil. Il est qui il est pour une raison. Je me sens chanceuse d'être aussi souvent autour de lui.
Honnêtement, j'adore les aspects mode de mon travail. J'aime vraiment ça. Les actrices ont, en quelque sorte, cette relation par défaut avec la mode - par pur coincidence, on nous permet d'entrer dans un monde avec lequel nous n'avons rien à avoir avec. Même si je n'ai aucun lien avec la création de robes, ça fait partie de moi, comme si elles trouvaient des aspects de moi; comme si j'étais "Wow, c'est". C'est une version de moi-même, et je suis tout à fait cool avec ça.


Chloë : Okay, donc attend je regarde un peu les questions - j'espère que je fais du bon boulot. [Rires]
Kristen : Absolument parfait.

Chloë : Alors, il y a cette question qu'ils m'ont donné à propos avec ton rôle avec Olivier et Clouds of Sils Maria et si il y avait ou non des similitudes avec les deux personnages.
Kristen : Je pense que les personnages sont vraiment différents. Je veux dire, le personnage de Maureen a, cette espèce de profondeur, ce conflit interne. Elle est coincée dans sa tête, essayant de comprendre ce sentiment de cette pu*** d'intense solitude.



Chloë : Dernière question. Dans Personal Shopper, le surnaturel joue un rôle important. Crois-tu au surnaturel, comme les fantômes et la vie après la mort ?
Kristen : En fait, il y a tellement de choses que nous voyons, que nous ne savons pas que cela est réel. Il y a certaines choses qui ne partent pas. Je ressens les gens intrinsèquement et je pense que cela laisse des ombres. Je suis consciente de mon environnement et je crois qu'il y a quelque chose qui me guide, mais je ne saurais définir quoi.

* Réseaux sociaux


'Notre star en couverture de l'édition #V106 est Kristen Stewart ! Rendez vous sur le lien dans notre bio où elle se confie à propos de @chloessevigny, à propos de son nouveau film Personal Shopper et resplendit dans un photoshoot coloré avec @mariotestino et @paulcavaco. Edition en presse le 9 mars, disponible en pré commande maintenant. #KristenStewart porte un blazer @chanelofficial'

'Quand on parle à quelqu'un au téléphone, il y a un échange déchiffrable et compréhensible. Mais avec les SMS et les réseaux sociaux, c'est essentiellement un dialogue avec soi-même et son interprétation d'une ombre. Ce n'est pas que cela n'est pas valable ; c'est juste un nouveau langage'. La star en couverture de l'édition #V106 #KristenStewart parle de la technologie, de son nouveau film Personal Shopper et plus dans le le lien dans notre bio. Edition en presses le 9 mars. Photographie par @mariotestino, stylisme par @paulcavaco' 



'J'étais devant 500 appareils photo pour faire la promotion de mon film, mais pas devant le bon. Pas l'intime. Pas celui qui m'importe vraiment'. Kristen Stewart se confie à @chloessevigny dans son interview pour la couverture du numéro #V106 photographiée par @mariotestino, stylisée par @paulcavaco.  Commandez votre copie maintenant sur vmagazineshop.com et voyez plus de l'interview dans le lien dans notre bio. Edition en presses le 9 mars. #KristenStewart porte un blazer Emporio @armani, des collants @hueofficials et des chaussures @jimmychoo'


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