A l'occasion de la press junket d'Equals lors du Festival du Film de Venise (Venezia72), Kristen, Nicholas Hoult et Drake Doremus ont répondu aux questions de Rai Italia.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Journaliste : Nous sommes ici aujourd'hui pour parler avec Kristen Stewart, Nicholas Hoult et Drake Doremus d'Equals. Il est présenté dans ce festival en compétition. Ma première question est pour le réalisateur. Dans vos films précédents vous avez exploré l'amour et l'identité. Pourquoi avez-vous choisi d'explorer ces sujets ici dans un monde de science fiction ?
Drake Doremus : Eh bien, je pense qu'à chaque fois que je fais un film, il y a beaucoup de questions et jamais de réponses. Donc, pour moi je continuer l'exploration dans ma vie et dans mes relations. Et avec ce film je voulais essayer quelque chose de complètement différent de ma zone de confort, tout en continuant d'explorer les idées sur l'amour et les relations. Avoir pu travailler avec Nick et Kristen, c'était un rêve qui devenait réalité car on a réussi à faire ça pendant trois mois, à traverser ce processus ensemble et à faire quelque chose d’honnête.
Drake Doremus : Eh bien, je pense qu'à chaque fois que je fais un film, il y a beaucoup de questions et jamais de réponses. Donc, pour moi je continuer l'exploration dans ma vie et dans mes relations. Et avec ce film je voulais essayer quelque chose de complètement différent de ma zone de confort, tout en continuant d'explorer les idées sur l'amour et les relations. Avoir pu travailler avec Nick et Kristen, c'était un rêve qui devenait réalité car on a réussi à faire ça pendant trois mois, à traverser ce processus ensemble et à faire quelque chose d’honnête.
Journaliste : Combien est-ce marrant et fascinant de trouver le look d'un film qui se passe dans le futur ? Comment avez-vous créé votre monde futuriste ?
Drake Doremus : Et bien l'idée était, d'au lieu de le construire, c'était le réduire au minimum. Quand on a l'idée de recommencer à nouveau, l'idée était d'avoir un monde aussi minimaliste que possible. C'était vraiment à propos du progrès et une curiosité intellectuelle de l'univers. Ce n'était pas vraiment à propos d'avidité, de politique ou de religion ou quelque chose comme ça. Oui, le but c'était d'avoir l'essentiel et quelque chose d'aussi harmonieux que possible.
Journaliste : Pourquoi avez vous tourner le film au Japon ?
Drake Doremus : Ils ont les meilleurs sites au monde. On a tourné dans des musées, dans des établissements scolaires et plein d'endroits comme ça. C'était visuellement très propre, beau et concret, mélangé avec la nature. C'était super cool d'être là-bas, très relaxant.
Journaliste : Si je ne me trompe pas, c'est la première fois que vous travailler avec un scénariste. Comment avez-vous travaillé sur le scénario ?
Drake Doremus : Oui. On a travaillé avec des aperçus sur les autres films. Mais là, c'était très excitant de commencer à travailler sur les pages du scénario et de faire évoluer tout ça petit à petit. De laisser les scènes s'écouler organiquement. Donc, c'était excitant de commencer avec le scénario, de voir vos scènes écrites avec tous les dialogues, plutôt qu'un gros aperçu sur tableau. C'était cool de travailler avec un scénario. J'ai beaucoup aimé.
Journaliste : Ma prochaine question est pour l'actrice. Combien était-ce difficile de jouer le rôle d'amoureux dans un monde où les sentiments sont éradiqués et où en avoir est une maladie non la solution ?
Kristen Stewart : Oui je veux dire ... Le film dépeint un monde où il est question de vivre 'heureux' sans amour. Et pour moi, c'est bizarre de penser à ça, je suis peut être une fille ringarde mais je pense que tout se résume aux désirs comme l'amour. Si tu n'aimes pas ton travail pourquoi y aller, si tu n'aimes pas ... Il y a une chose qui vous fait sortir de votre lit tous les matins. Donc, pour moi, c'était facile de jouer quelqu'un qui est toujours toujours dans cet état d'esprit. Et qui ne s'arrête jamais. Je fais semblant au début du film mais c'était un rôle parfait à jouer pour moi, car je n'ai jamais compris comment cela pourrait être possible, c'est juste un concept avec lequel j'ai du mal. Mais je n'ai jamais été comme ça, je ressentais toujours, j'étais toujours émotive. Et aussi faire quelque chose d'aussi basique et de commencer d'en bas pour monter et de penser que tout ce que tu as pu ressentir durant toute ta vie va te frapper en un instant. C'était très intimidant, car j'ai ressenti beaucoup de choses et j'ai aimé ça, j'ai vraiment apprécié ça. Ça ne me dérange pas de ne pas être à l'aise, j'aime les expériences qui sont difficile mais qui vous apprennent tellement. Mais c'était aussi intimidant, car la seule façon de rendre justice à l'histoire, c'était de s'ouvrir d'une manière dont tu ne l'avais jamais fais. Donc je pense qu'avec Nick on a tout donné pour y arriver.
Nicholas Hoult : Oui, je dois être aussi un romantique, car en fait un projet où ça parle d'amour et j'en suis. Tout ce que Kristen a dit, ça se résumé à ça. Mais aussi ce que j'ai trouvé d'intéressant avec mon personnage, vous savez l'idée quand on expérimente son premier amour et qu'on devient fou, je veux dire l'amour ça rend comme ça parfois. Mais on peut se perdre et son équilibre de manière outrageante et on ne sait pas quoi faire. Et c'est ce que j'ai trouvé fascinant avec Silas, c'est tellement intense et inconnu, et l'expérimenter pour la première fois, c'est bizarre et effrayant. Mais aussi excitant et palpitant. Et quand elle commence à adopter ces sentiments et qu'ils deviennent mutuels, ça créé une belle histoire.
Journaliste : J'ai une dernière question pour vous. Il y a quelque temps de ça, j'ai lu une interview où vous dîtes, 'Je sens qu'une crise de moitié de vie va arriver'.
Drake Doremus : Oh, non.
Journaliste : Non ?
Nicholas Hoult : Je confirme que cela est arrivé. On y est en plein dedans en ce moment-même. Regardez, il perd complètement là tête. On a failli pas venir aujourd'hui.
Journaliste : Vous avez 32 ans. Vous êtes en phase avec ça ou pas du tout ?
Kristen Stewart : Ça va aller.
Drake Doremus : A chaque fois que je fais un film, je me sens si fatigué pendant, après tout le processus. Je pense que c'est parce que je suis si désespéré et excité à l'idée d'expérimenter une nouvelle expérience de la vie. C'est pour moi un processus fatiguant. A chaque fois que je fais un film, que je finis un film, il y a une dépression nerveuse. Je dois tout réinitialiser et repenser à ce qui compte, à la vie et mes relations. Et c'était définitivement ça, c'est comme un journal où tu changes de page et tu recommences encore et encore et tu deviens comme une autre personne en fait. Mais oui, je pense que la vie d'un cinéaste est une vie folle. Elle est déséquilibrée, c'est difficile. Je ne sais pas ...
Journaliste : Merci pour la réponse, mais je rigolais évidemment.
Drake Doremus : Oui je sais. Mais je fais des crises tout le temps. Je veux dire, s'il y avait n'importe quel moyen pour arrêter la projection, ça serait génial, je veux que personne ne puisse voir le film ![Rires] On espère qu'on ne puisse pas.
Journaliste : Merci beaucoup et bonne chance avec Equals.
Drake Doremus : Et bien l'idée était, d'au lieu de le construire, c'était le réduire au minimum. Quand on a l'idée de recommencer à nouveau, l'idée était d'avoir un monde aussi minimaliste que possible. C'était vraiment à propos du progrès et une curiosité intellectuelle de l'univers. Ce n'était pas vraiment à propos d'avidité, de politique ou de religion ou quelque chose comme ça. Oui, le but c'était d'avoir l'essentiel et quelque chose d'aussi harmonieux que possible.
Journaliste : Pourquoi avez vous tourner le film au Japon ?
Drake Doremus : Ils ont les meilleurs sites au monde. On a tourné dans des musées, dans des établissements scolaires et plein d'endroits comme ça. C'était visuellement très propre, beau et concret, mélangé avec la nature. C'était super cool d'être là-bas, très relaxant.
Journaliste : Si je ne me trompe pas, c'est la première fois que vous travailler avec un scénariste. Comment avez-vous travaillé sur le scénario ?
Drake Doremus : Oui. On a travaillé avec des aperçus sur les autres films. Mais là, c'était très excitant de commencer à travailler sur les pages du scénario et de faire évoluer tout ça petit à petit. De laisser les scènes s'écouler organiquement. Donc, c'était excitant de commencer avec le scénario, de voir vos scènes écrites avec tous les dialogues, plutôt qu'un gros aperçu sur tableau. C'était cool de travailler avec un scénario. J'ai beaucoup aimé.
Journaliste : Ma prochaine question est pour l'actrice. Combien était-ce difficile de jouer le rôle d'amoureux dans un monde où les sentiments sont éradiqués et où en avoir est une maladie non la solution ?
Kristen Stewart : Oui je veux dire ... Le film dépeint un monde où il est question de vivre 'heureux' sans amour. Et pour moi, c'est bizarre de penser à ça, je suis peut être une fille ringarde mais je pense que tout se résume aux désirs comme l'amour. Si tu n'aimes pas ton travail pourquoi y aller, si tu n'aimes pas ... Il y a une chose qui vous fait sortir de votre lit tous les matins. Donc, pour moi, c'était facile de jouer quelqu'un qui est toujours toujours dans cet état d'esprit. Et qui ne s'arrête jamais. Je fais semblant au début du film mais c'était un rôle parfait à jouer pour moi, car je n'ai jamais compris comment cela pourrait être possible, c'est juste un concept avec lequel j'ai du mal. Mais je n'ai jamais été comme ça, je ressentais toujours, j'étais toujours émotive. Et aussi faire quelque chose d'aussi basique et de commencer d'en bas pour monter et de penser que tout ce que tu as pu ressentir durant toute ta vie va te frapper en un instant. C'était très intimidant, car j'ai ressenti beaucoup de choses et j'ai aimé ça, j'ai vraiment apprécié ça. Ça ne me dérange pas de ne pas être à l'aise, j'aime les expériences qui sont difficile mais qui vous apprennent tellement. Mais c'était aussi intimidant, car la seule façon de rendre justice à l'histoire, c'était de s'ouvrir d'une manière dont tu ne l'avais jamais fais. Donc je pense qu'avec Nick on a tout donné pour y arriver.
Nicholas Hoult : Oui, je dois être aussi un romantique, car en fait un projet où ça parle d'amour et j'en suis. Tout ce que Kristen a dit, ça se résumé à ça. Mais aussi ce que j'ai trouvé d'intéressant avec mon personnage, vous savez l'idée quand on expérimente son premier amour et qu'on devient fou, je veux dire l'amour ça rend comme ça parfois. Mais on peut se perdre et son équilibre de manière outrageante et on ne sait pas quoi faire. Et c'est ce que j'ai trouvé fascinant avec Silas, c'est tellement intense et inconnu, et l'expérimenter pour la première fois, c'est bizarre et effrayant. Mais aussi excitant et palpitant. Et quand elle commence à adopter ces sentiments et qu'ils deviennent mutuels, ça créé une belle histoire.
Journaliste : J'ai une dernière question pour vous. Il y a quelque temps de ça, j'ai lu une interview où vous dîtes, 'Je sens qu'une crise de moitié de vie va arriver'.
Drake Doremus : Oh, non.
Journaliste : Non ?
Nicholas Hoult : Je confirme que cela est arrivé. On y est en plein dedans en ce moment-même. Regardez, il perd complètement là tête. On a failli pas venir aujourd'hui.
Journaliste : Vous avez 32 ans. Vous êtes en phase avec ça ou pas du tout ?
Kristen Stewart : Ça va aller.
Drake Doremus : A chaque fois que je fais un film, je me sens si fatigué pendant, après tout le processus. Je pense que c'est parce que je suis si désespéré et excité à l'idée d'expérimenter une nouvelle expérience de la vie. C'est pour moi un processus fatiguant. A chaque fois que je fais un film, que je finis un film, il y a une dépression nerveuse. Je dois tout réinitialiser et repenser à ce qui compte, à la vie et mes relations. Et c'était définitivement ça, c'est comme un journal où tu changes de page et tu recommences encore et encore et tu deviens comme une autre personne en fait. Mais oui, je pense que la vie d'un cinéaste est une vie folle. Elle est déséquilibrée, c'est difficile. Je ne sais pas ...
Journaliste : Merci pour la réponse, mais je rigolais évidemment.
Drake Doremus : Oui je sais. Mais je fais des crises tout le temps. Je veux dire, s'il y avait n'importe quel moyen pour arrêter la projection, ça serait génial, je veux que personne ne puisse voir le film ![Rires] On espère qu'on ne puisse pas.
Journaliste : Merci beaucoup et bonne chance avec Equals.
Source: RaiTV Koritax05YT
Via: TeamKristenSite
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