Lors de la promotion de Still Alice à New York la semaine dernière, Kristen parle de sa partenaire Julianne Moore, du film, de sa carrière, de Clouds Of Sils Maria et Juliette Binoche et ses ambitions de réalisatrice avec Yahoo Movies.
Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.
Kristen Stewart fait
des éloges sur ses partenaires super talentueuses et discute de son
potentiel de super héros
Commençons par mettre
les choses au clair : Kristen ne va pas, à l'âge de 24 ans et
avec 33 films à son actif durant les 15 dernières années, quitter
Hollywood.
Mais Stewart a taillé
son propre cheminement de carrière depuis son rôle obtenu dans la
saga Twilight, se concentrant sur ces plus petits films
indépendants comme Camp X-Ray, Clouds Of Sils Maria,
et plus récemment, dans Still Alice, dans lequel elle joue
Lydia, une fille qui doit prendre soin de sa mère frappée par
Alzheimer – interprétée par la gagnante d'un Golden Globe,
nominée aux Oscars Julianne Moore.
Stewart, cependant, veut
conserver les choses imprévisibles et est toujours prête à saisir
une chance. Comme, peut être, un blockbuster Marvel ou un
comics DC. 'J'aime regarder ces films',
dit-elle à Yahoo Movies. 'J'aimerais montrer aux
gens que je peux faire plus qu'être simplement 'Kristen Stewart'
dans un film différent, dans des circonstances différentes'.
Elle note que son rôle passé en tant que Blanche Neige dans le film
d'aventure fantastique à gros budget Blanche
Neige et le Chasseur
pourrait être un barrage pour un rôle de super héros. 'Je
suis certaine que je pourrais monter à bord avec Captain America,
vous voyez ce que je veux dire ? … Ce serait tout simplement
la bonne chose'.
Dans une conversation de
grande envergure, Stewart a également discuté de sa profonde
admiration pour Moore ('C'est un génie') et un passage
dans Still Alice qui la fait grincer des dents ('J'ai
l'air foutrement ridicule'), explique pourquoi sa partenaire
de Clouds Of Sils Maria 'me rend foutrement folle'
et donne plus de détails sur ses aspirations de réalisation ('Je
veux commencer tout en bas').
Journaliste :
Qu'est-ce qui vous a attiré dans Still Alice ?
Kristen Stewart :
Je connais Julie [Julianne Moore] depuis un certain nombre d'années.
Sans rabâcher la plainte très communes disant qu'il n'y a pas
beaucoup de bons rôles pour les filles, lorsque l'un est plutôt bon
et indéniablement réel, il dépasse comme un cailloux sur la route.
Vous ne pouvez pas vous empêcher d'en arriver à penser, 'Oh mon
dieu, j'espère que je ne vais pas blesser mon visage pour que je
puisse jouer ce rôle, car il me terrasse'.
Je savais qu'elle allait
déchirer dans ce rôle et c'était important. J'ai grandi en pensant
que la maladie d'Alzheimer était une maladie d'un autre temps
également. La plupart des gens le pensent. Je voulais simplement
m'assurer qu'elle était soutenue. J'aurais fait n'importe quoi. Et
c'est en quelque sorte ce que Lydia fait.
Donc initialement
c'était Julianne qui vous a amené au rôle ?
Elle a en grande partie
orchestrer tout cela.
Vous jouez une actrice
en herbe dans le film. Avez-vous lu toutes les pièces auxquelles
votre personnage fait référence ?
Non,
mais je suis au Lincoln Center et j'ai regardé – car je dois faire
une scène tirée de Three Sisters et j'avais peu lu Chekhov.
Je me disais, 'Je ne sais pas ce que je fais. Je n'ai jamais été
sur scène de ma vie'. Donc ouais, je l'ai regardé et j'ai fait
du mieux que j'ai pu. Curieusement, c'était la partie la plus
effrayante car c'était un tel morceau … Même maintenant que
j'ai vu le film à quelques reprises … Oh mon dieu, tout se passe
si bien, vous êtes tellement dedans, vous êtes avec eux, et puis
tout à coup, je suis sur scène, j'ai l'air foutrement ridicule. Je
ne peux encore aujourd'hui pas penser à ça.
Depuis que vous avez
terminé la Saga Twilight, vous êtes apparue dans une série
de films indépendants et en regardant votre filmographie et ce qui
va sortir à l'écran, cela ne va pas changer de sitôt. Fuyez-vous
délibérément les films à gros budget ?
À
chaque fois que je lis quelque chose et que je suis prête à signer
de mon nom dans l'encart prévu, promettant que je vais donner vie à
ce rôle et pas seulement le détruire, le tuer sur le papier – je
suis réellement comme une personne folle, je dois ressentir cette
chose comme étant réelle et si ce n'est pas le cas, alors je le
détruis.
J'ai
ressenti ça pour Twilight. J'ai ressenti ça pour Blanche
Neige. Je ne m'attendais même pas à ce que Twilight soit
une saga et nous ne savions même pas que nous allions faire une
suite. Donc j'aimerais faire un autre gros film à l'avenir. Ce n'est
certainement pas quelque chose que j'évite. J'avais 17 ans lorsque
nous avons commencé l'ensemble de la Saga Twilight. J'étais
tellement excitée de faire un film pour adolescent. Tout ce que
j'avais fait était en quelque sorte lourd et j'étais vraiment à
fond dedans. J'étais simplement fascinée par ça, et c'est ce dont
j'ai besoin. Je veux faire des gros films. Vous pouvez jouer avec
plus de trucs et il y a tellement plus à votre disposition. Vous
arrivez à le faire à une plus grande échelle, vous arrivez à vous
connecter avec plus de gens. Je suis à fond pour ça. Je veux
simplement le faire pour les bonnes raisons.
Cela doit être
agréable que ces plus petits films dans lesquels vous avez joué ces
derniers temps, pour la plupart, sont chaleureusement accueillis.
Qu'est-ce que cela vous procure ?
Si
excitée. Je suis tellement contente. J'ai fait beaucoup de films
indépendants à l'époque où j'étais très jeune et certains ne
sont pas sortis pendant des années. C'est bizarre car vous les aimez
toujours. Je n'aime pas tout ce que j'ai fait dans le sens où c'est
de l’auto congratulation. En fait vous faites simplement quelque
chose avec des gens et le résultat est quelque chose que vous allez
observer et vous dire, 'Mec, nous avons fait quelque chose qui en
vaut la peine'. Cela donne l'impression que c'est bien lorsque
vous n'êtes pas seul là-dedans et lorsque vous avez plus que la
poignée de personnes qui vous fait sentir de cette façon. Mon dieu,
nous consacrons nos vies entières. Cela devient cette obsession
folle et vous avez le sentiment d'être fou si les gens ne sont pas
d'accord. Vous vous dites, 'Attendez, quoi ? Mais je viens
juste de l'avoir, j'ai mis tout ce que j'ai là-dedans, comment vous
ne pouvez pas le ressentir ?'.
Quelles sont vos
réflexions à propos du buzz des Oscars autour du rôle de Julianne
Moore ?
Je
suis tellement fière d'elle. Je suis là, peu importe où elle a
besoin de moi, pour quoi que ce soit, peut importe où elle veut que
j'aille. C'est drôle car elle a déjà délivré performance après
performance pour lesquelles elle aurait pu gagner … C'est un génie.
J'espère vraiment qu'elle sera reconnue pour ça car c'est le moment.
Qu'avez-vous appris
d'elle ?
Je
me sens bien à ses côtés. Je me sens confiante. Je reçois son
approbation et cela me donne de la force. J'apprends tellement que
c'est si difficile de mettre votre doigt dessus. Elle ne s'assoit
jamais et débite des conseils à mon attention. Elle ne ferait pas
ça. Mais être à ses côtés – cela a confirmé quelque chose
pour moi sur le plan technique.
J'ai
travaillé avec Juliette [Binoche dans Clouds Of Sils Maria]
et je savais qu'elle atteignait cette grandeur par un moyen que je ne
comprenais pas. Et elle me laisse perplexe et elle me rend foutrement
folle. C'est le type d'actrice qui fait beaucoup de préparation
émotionnelle et de travail préparatoire, et ensuite elle arrive
[sur le tournage] et elle ne veut pas savoir où est la caméra. Elle
est vraiment cette personne. Ce n'est pas Juliette. Elle ne peut pas
penser à ça comme ça.
Elle
approche les choses de manière si différente, alors que j'ai
travaillé avec Julie, avec Julianne [Moore] – c'est une
technicienne, une chirurgienne émouvante. Elle peut faire face à
cette préparation technique et elle est intelligente. Son esprit est
si vaste qu'elle peut effectuer plusieurs tâches avec une telle
étendue folle qu'elle travaille avec le directeur de la
photographie, le réalisateur, tous les autres acteurs ; elle
travaille sur le scénario, fait tout ce travail technique, puis elle
est quelque sorte en mesure d'arriver [sur le tournage] et de
transcender tout ça, de les associer et de ne pas trop s'attarder
sur chacun.
Nous
n'avons jamais cesser de parler l'une avec l'autre … Nous n'avons
jamais laissé l'une sans l'autre. Et je me sentie tellement,
tellement bien de travailler avec quelqu'un de génial et avec ce
grand talent, qui avait la même approche que moi, car généralement
je me dis, 'Oh mon dieu, je ne m'en sors pas moi-même … Je veux
savoir savoir où est cette putain de caméra !'. Et enfin
j'ai rencontré quelqu'un qui était aussi également comme moi.
Je
ne me sentais pas seule avec elle. Je déteste me sentir seule avec
les autres acteurs lorsque vous êtes là-bas, à l'autre bout de la
pièce, à faire votre travail. Pouvons-nous le faire ensemble ?
Vous avez dit que vous
voulez réaliser un film un jour. Est-ce que ce jour va bientôt
arriver ?
J'ai
écrit deux courts métrages que je défends bec et ongles en ce
moment. J'ai simplement besoin d'actionner la détonateur. Je veux
commencer vraiment bas. Lorsque j'étais enfant, je disais, 'Je
vais être la première réalisatrice de moins de 18 ans'.
Je voulais tout immédiatement. Plus je vieillis et plus je
travaille, plus je me rends compte que je veux bien faire les choses,
que je veux commencer tout en bas. Je ne veux carrément pas me
précipiter à cause des ambitions et attentes grandioses, genre je
veux quelque chose. Je ne veux pas être quelque chose, je veux faire
quelque chose et je veux le faire bien. Donc, ouais, j'espère que je
serais bientôt dans un petit festival bizarre avec un court métrage.
Source: YahooMovies Via: KStewartNews
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