Kristen parle dans le magazine Total Film, de Still Alice ainsi que de Sils Maria et Camp X-Ray.
Traduction faite par le Staff de Kstew France. Merci de nous créditer AVEC lien si vous la reprenez ailleurs.
Kristen Stewart est maintenant de
retour avec six nouveaux films, passant de la sci-fi romance, à l’action
comédie et aux côtés de Julianne Moore dans Still
Alice. Total Film rencontre l’actrice la plus déterminée d’Hollywood.
S’il y a un mot pour décrire
Kristen Stewart c’est provocatrice. Elle est peut être plus connue pour avoir
jouer Bella Swan dans la franchise vampirique Twilight, mais il y a une
détermination inhérente en elle pour aller au-delà d’un rôle ou d’une relation,
pour ne pas être « englouti par la machine Hollywood », comme elle le
dit. Alors, quel est le secret ? « J’adore vraiment penser, »
explique l’actrice de 24 ans, « J’adore vraiment faire des films, et je me
fiche ce que vous pouvez en penser une fois fini. »
Si elle parait être sur la
défensive, c’est simplement car avec chaque couverture des médias quotidiens –
‘Kristen Stewart fait la gueule alors qu'elle va chercher un
café ?’ était une récente pique du Daily
Mail – K-Stew a été laissé sans aucune option que celle de se battre. Prenez
son attitude dans le système des studios. « J’aime toujours les film à
gros budget américains, » s’exclame-t-elle, exaspérée. « C’est avec
eux que j’ai grandi. C’est ma fondation. J’adore les gros films. Je veux
toujours en faire. Je ne veux définitivement pas être, ‘Oh, je veux seulement
faire des films artistiques maintenant.’ »
Nous nous
rencontrons sur le toit d’un hôtel à Cannes, je pensais que Stewart était plus
habillé pour aller au Skate Park. Portant ses éternelles Converses (noires,
avec les lacets noués autour de ses jambes), un jean avec un revers et un top
coupée sans manche couleur arc-en-ciel, elle a des lunettes de soleil relevées
sur ses cheveux auburn. Il y a aussi un tatouage sur son bras – un rectangle
noir avec un œil à l’intérieur – qu’elle a eu après avoir fait Clouds of Sils Maria, un des six projets
qu’elle a eu pour se lancer dans une phase post-Bella.
La dernière fois
que nous l’avons vu – du moins à l’écran – c’était il y a plus de deux ans,
dans Breaking Dawn – Part 2. A cette
époque, Forbes l’avait nommée l’actrice la mieux payée d’Hollywood, estimant
qu’elle avait gagné 34.5 millions de dollars entre Mai 2011 et Mai 2012. Mais
viens une période de turbulence. « Je n’ai pas fait de film pendant une
longue période parce que j’en trouvais pas un que j’aimais. » dit-elle.
« Quand je dis que je choisis les choses par instinct. Je ne me fou
vraiment pas de vous. Je n’ai pas travaillé pendant deux ans. Ce n’était
simplement pas là. Mais ce n’était pas planifié. C’était genre ‘Où est-il [le
bon film] ? Je ne le trouve pas ! »
Mais elle est
maintenant de retour avec de nombreux rôles – et il n’y a pas de romance
vampirique parmi eux.
Le premier est Still Alice, le drame très touchant de
Richard Glatzer et Wash Westmoreland où elle est au côté de Julianne Moore. Stewart
interprète Lydia, un des trois grands enfants du professeur de linguistique
(Julianne Moore) diagnostiqué avec une forme précoce de la maladie d’Alzheimer.
Ensemble avec ses frère et sœur (Kate Bosworth, Hunter Parrish) Lydia ne doit
pas seulement se préoccuper de sa mère dont la santé se dégrade peu à peu, mais
aussi en sachant qu’elle est génétiquement prédisposée à cette condition
dévastatrice.
Avec Lydia qui
étudie le théâtre – nous la voyions brièvement jouer la pièce Three Sisters de Chekhov – c’était à
peine un échauffement pour Stewart à ce point de vue. Mais devoir s’occuper des
conséquences de la maladie d’Alzheimer, c’est une autre affaire. Elle n’a
jamais été confrontée à la maladie avant de faire partie du projet. « J’ai
passé du temps avec une femme plus âgée qui souvent n’était pas vraiment là
avec moi, mais je pouvais quand même sentir comment elle pouvait ressentir les
choses de manière très intense, même si elle ne pouvait pas l’expliquer ce qu’elle
pensait ou comment elle se sentait. Puis ensuite, pendant un bref moment elle
était de retour dans son corps et c’était un moment vraiment génial à voir pour
moi. »
Comment la plupart des gens,
Stewart a été époustouflé par Moore (« une femme vraiment inspirante »),
qui a déjà été nominée aux Golden Globes pour sa performance [NT : elle a
été récompensé au GG]. Curieusement, elles se connaissent depuis presque la
moitié de vie de Stewart. Retour en 2004, elle a fait un de ses films moins
connus Catch That Kid (Les Petits
Braqueurs), avec le mari de Moore, le réalisateur Bart Freundlich. « Elle
n’est pas différente de la personne qu’elle était à cet âge, » dit Moore.
« C’est toujours la même personne. Avec tout ce qu’il lui est arrivé, avec
toute cette folle, immense célébrité et tout ça, c’est la même authentique
personne. »
Cela aide peut être que Stewart
soit née et élevée à Los Angeles, avec des parents dans le business. Sa mère
Jules, qui vient de Queensland, Australie, est superviseur de script (avec les
crédits de Flubber à Noab) qui a fait ses débuts en tant que
réalisatrice en 2012 avec un drame irréel dans une prison K-11, alors que son père John est régisseur et producteur TV.
Remarquée par un chercheur de talent quand elle jouait dans une pièce de théâtre
son école, Stewart a commencé à auditionner. Après quelques diverses
apparitions TV – et un rôle dans le bien estimé film indépendant The Safety of Objects – elle a décroché
le jackpot avec un rôle majeur en tant que fille de Jodie Foster le film de David
Fincher, Panic Room.
A seulement 11 ans, « Je
savais très bien qui était Jodie, » dit-elle. « Je n’étais pas un
enfant couvé. J’avais déjà vu Taxi Driver
et Le silence des Agneaux ! Les
gens me disaient toujours que je lui ressemblais, aussi. » Depuis de
moment-là, elle a joué dans de très nombreux films d’auteurs : Mike Figgis
(Cold Creek : Manor), David
Gordon Green (L’Autre Rive) et Sean
Penn (Into The Wild) – avant qu’elle
ne commence Twilight. En devenant
célèbre, les paparazzis comment à avoir un intérêt pour elle, jusqu’à la
prendre en photo fumant la pipe sur le pas de sa porte. « Je suis un peu
une fille bizarre, une fille créative de la Valley – qui fume, et alors ? »,
a-t-elle dit plus tard.
Pour être honnête avec Stewart,
elle n’a jamais tourné le dos à la franchise qui l’a placé dans la A-liste des
stars. « Je ne veux pas prendre mes distances avec Twilight, » dit-elle. « Si quelqu’un a eu une impression
de moi basée sur les films Twilight, et qu’ils le l’aime pas, on ne devrait pas
travailler ensemble ! Si vous ne les aimez pas, si vous n’aime pas tout ce
truc, alors trouvez quelqu’un d’autre ! Je ne pense pas que ça soit mal.
Je ne pense pas avoir loupé d’opportunités [en
faisant ces films]… C’était à l’endroit où j’étais dans ma vie. »
Maintenant, alors qu’elle se
rapproche rapidement de son 25ème anniversaire, elle est à la
recherche de rôles plus adultes – comme le film à paraitre Camp X-Ray, dans
lequel elle interprète un garde de Guantanamo Bay qui devient ami avec un
prisonnier. « C’est vraiment une fille simple, » explique Stewart. « Elle
s’est engagée dans l’Armée – sans direction, sans vraiment savoir quoi faire. En
fait, elle est du genre, ‘Je veux faire la bonne chose. Je veux simplement être
quelqu’un de bien, je ne pense pas vraiment à moi-même.’ » Et ensuite, elle
est embarqué dans une course poursuite avec un camé qui a des problèmes avec la
CIA. Mais avant tout cela arrive Clouds
of Sils Maria, un film dans lequel Stewart a déjà obtenu les louanges des
critiques (Variety clamant que le
film « marquera son entrée dans un nouveau jour » pour elle).
Bien sûr, c’est l’une de ses
performances les plus convaincantes. Stewart joue Valentine, l’assistante
personnelle de Juliette Binoche interprétant une actrice vénérée Maria Enders,
qui est devenu célèbre 20 ans plus tôt dans une pièce et un film intitulé « Maloja
Snake », qui parle d’une relation orageuse entre une jeune fille et une
femme plus âgée, qui finit par le suicide de cette dernière. Alors que Mari s’est
fait un nom en jouant cette fille, maintenant, à l’apogée de sa célébrité, on
lui offre la chance de remonter sur scène et d’interpréter le rôle de la femme
mûr.
Voyager des Alpes Suisses à la
ville de Sils Maria pour répéter ; le film explore la relation parallèle
entre Maria et Valentine. A-t-elle utilisé sa propre expérience avec PA ? « Vous
êtes sérieux ? »dit-elle, d’un air incrédule. « Je n’en ai pas
actuellement [NT : d’assistant(e)]. J’en ai eu un. Je comprends la
dynamique. Je pense que tout le monde a une relation différente avec leur
assistant(e). Cette relation parle spécifiquement que ce que j’ai pu voir dans
la vraie vie. Je pense que c’est un peu différent. Mais je n’ai jamais eu ce
genre de relation co-dépendante avec un(e) assistant(e). »
Quand Valentine n’est pas en
train de jongler avec ses téléphones dans l’effort que la vie de son patron
continue de fonctionner sans incident, elle répète les répliques avec Maria
dans une relation incroyablement claustrophobe. Mais il y a plus, avec l’auteur/réalisateur
Olivier Assayas utilisant les bagages de Stewart (comme dans le récent Birdman utilisant ceux de Michael
Keaton) – avec des références aux histoires dans les tabloïds et un clin d’œil dédaigneux
quant à la supposé augmentation des projets
de loup-garou à Hollywood.
« J’étais nerveuse car je
pensais que ça serait trop ésotérique et que les gens ne seraient pas
intéressés par quelque chose dont nous étions tous très intéressés, »
admet Stewart. « La raison pour laquelle ce film a été fait n’était pas
pour faire un discours sur à quel point les médias peuvent être superficiels.
Mais c’était super marrant d’être celle qui a pu le dire ! Ca tombé à un
très bon moment. J’ai était bien casté. Ce n’était pas un discours sur n’importe
quel truc de ma vie. Mais j’étais littéralement la personne parfaite pour dire
ces mots, parce qu’évidemment j’ai beaucoup d’expérience avec tout ça. »
Mais a-t-elle appris quelque chose sur elle-même ? « Oh, je ne sais
vraiment pas ! Jésus Christ ! »
Alors qu’elle a tous ces films
dans ses bagages, Stewart a une autre ambition. « Je veux commencer à réaliser
des films, j’en ai vraiment envie, et je n’ai jamais été à l’aise à dire ça. J’ai
travaillé avec tellement de personnes formidables pour dire ça facilement,» admet-elle. « Je
vais essayer de me concentrer sur ça maintenant. » Elle est déjà passée
derrière la caméra pour tourner un clip vidéo pour Sage + The Saints pour leur
chanson ‘Take Me To The South’ – au Tenessee
– qui montre la chanteuse principale Sage Galesi partir pour L.A. pour devenir
une star de la country.
Elle a aussi commencé a travaillé
sur un court-métrage.
« Ça ne va jamais se
produire à moins que je commence à y réfléchir maintenant, »
ajoute-t-elle. Pour le moment, promettant qu’elle va acheter un « endroit
pour pouvoir travailler » à Los Angeles pour qu’elle puisse s’y réfugier,
elle cherche à mettre de côté le cinéma pour un moment pour recharger les
batteries créatives. « La plupart des gens ne sont pas nés avec cette
impulsion d’écrire ou de créer dans l’argile ou de prétendre être d’autres
personnes… Il y a quelque chose ici qu’il faut absolument protéger, »
dit-elle, « parce que vous êtes différent et un peu bizarre. »
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