lundi 2 juillet 2012

Interview de Kristen dans Istoe Gente (magazine brésilien)


Traduction faite par le Staff de Kstew France. Merci de créditer avec LIEN.

Comment décrivez-vous l'expérience de jouer dans Sur la Route ?
K : C'était une super expérience de faire ce film. Je n'ai pas participé à toutes les parties du voyage qu'ils ont filmé. Mais je suis allée à Montréal pour rejoindre l'équipe et préparer le tournage. Après, je suis allée à la Nouvelle-Orléans, Phoenix et San Francisco. Ensuite, je suis rentrée et j'ai fais un autre film Twilight. Ce qui était bizarre parce que je voulais retourner à cette expérience avec Walter Salles, qui a été interrompu. Je n'ai pas eu le temps de penser à ce qui s'était passé pendant ces semaines sur la route. Ce qui ressemble beaucoup à l'expérience de mon personnage. 

Avez-vous eu peur de tourner les scènes de sexe ?
K : Au contraire, je voulais faire les scènes de sexe. J'aime les films qui testent mes limites. C'est une façon de me mettre au défi, de quitter la zone de confort. J'avoue que j'ai vécu les expériences les plus intéressante durant ces quatre semaines sur la route que dans ma vie normal.

Les scènes de nudité entre les personnages sont discrets et on ne voit pas les parties génitales. Ça les rendait plus calme ?
K : Je vois des actrices faire des fausses scènes de sexe ridicules dans des films et ensuite déclarer qu'elles se sentaient en sécurité sur le plateau. Dans la plupart des cas, les scènes semblent fausses, vous pouvez voir qu'elles ont des bandes couleurs peau pour couvrir les seins. Je ne voulais pas me sentir en sécurité. C'est beaucoup plus intéressant de voir de véritables scènes de sexe que quelque chose dont on voit que c'est faux. J'ai toujours voulu être le plus proche de l'expérience réelle que possible. 

Le livre de Kerouac était déjà familier pour vous ?
K : J'ai lu ce livre quand j'avais 15 ans. C'était mon premier livre préféré parce que ça a ouvert tellement de porte dans ma tête. Il a vraiment allumé un feu à l'intérieur de moi, il m'a inspiré à vouloir des sentiments que je voulais voir ou entendre de nouvelles choses, des choses que vous voulez et courrez après. J'ai bien aimé le style du texte mais aussi la narration du style montagne russe, le sens de liberté que les personnages ont. 

C'est courant pour les femmes de votre génération de lire Sur la Route à l'adolescence ?
K : Absolument pas. Il y a beaucoup de gens qui viennent me voir et me disent : "En tant que fille moderne, vous lisez des livres sur les gens étaient jeunes dans les années 40 et 50 ?" ou "Comment voyez-vous qu'une femme contemporaine peut raconter l'histoire d'une jeune à cette époque ?". On veut toujours savoir d'où ça vient. Donc c'était une question d'avoir des contacts avec mes racines, avec des personnages qui m'inspirent dans la vie. Et ces deux garçons avec qui elle partageait les moments importants de sa jeunesse, je les aurais sûrement rencontré. 

Qu'est-ce que vous admirez chez Walter Salles ?
K : Walter fait que les choses arrivent. Une des choses les plus étranges à ce sujet c'est qu'à la fin d'un essai, de la prise de vue d'une prise, ou d'une journée de travail, il ne prend pas d'honneur pour rien parce que ça vous est arrivé. C'est rare de trouver quelqu'un comme ça. Walter a cette capacité de rassembler les gens. Je sais que c'est le but de tout bon réalisateur, mais je ne me suis jamais senti aussi motivé par une personne comme je l'étais avec lui. Je ferais n'importe quoi pour ce gars. C'est son pouvoir. Pour une raison quelconque, vous voulez le suivre partout où il va.

Comment faites-vous face aux harcèlements des fans de Twilight ? Ce genre de fans vous dérange encore ?
K : Je ne sais pas... je ne penses pas grand chose sur ce sujet. Le fait est que je peux partager l'expérience de ces films avec des millions de personnes partout dans le monde. C'est fou, je sais mais c'est une expérience unique qui ne se reproduira probablement pas. C'est une chose folle, étrange et merveilleux de partager la même énergie avec autant de personnes différentes. Je ne sais pas comment ces personnes vont me voir après la fin de la saga

Les films à petits budgets, comme Sur la Route, sont-ils une façon de se distancer de l'image de l'héroïne des films à gros budgets comme Blanche-Neige et le Chasseur et Twilight ? 
K : C'est sympa d'offrir quelque chose de nouveau au public, de diversifier la perception du public sur vous. Mais j'aime Twilight, je suis très fière de la série. Je vois ça comme un compliment quand un fan me dit qu'il ne me voit pas dans un autre genre de film. Je sais qu'on se souviendra toujours de moi comme la Bella de Twilight. Et ce n'est pas une mauvaise chose. Il y a de la place pour toutes sorte de travail. J'aime aussi le petit film. Je ne vois pas Blanche-Neige et le Chasseur comme un film qui montre que je peux faire quelque chose de différent de Twilight.

Êtes-vous croyante comme dans le film de Blanche-Neige ?
K : Je ne suis pas croyante. Mais je me parle à moi-même. Il y a des moments où je fais certains mouvements comme des signes quand je suis sur le point de faire quelque chose d'important et que je ne sais pas le résultat que ça va apporter par exemple. Ce jours-ci, quand quelque chose de banal ne va pas, comme laisser tomber quelque chose sur le sol, je dis un gros mots et j'ai la nette impression que je vais avoir une mauvaise journée (rires). Parler à moi-même est un moyen de mettre de l'énergie positive dans le monde. Je suis obsédée par ça, ne pas gâcher une situation. Je pense que c'est ce que fait Blanche-Neige avec ses prières.

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