Que dire de cette interview à part que Elle Italie a dû bidouiller les réponses de Kristen ?! Oo
Traduction faite par le staff de Kstew France merci de créditer AVEC lien.
Kristen se distingue par son style – des vêtements
linéaires, simples et un goût cosmopolite – elle a joué dans certains films
indépendants magnifiques qui ont également été présenté au Festival du Film de
Sundance, lequel elle a toujours assisté même si elle n’était pas en
compétition. « Je ne suis pas une star, » dit-elle. « J’adore
faire partie d’un groupe de personnes qui partagent les mêmes projets. »
Ainsi, ce n’est pas une surprise quand elle dit « je voulais jouer Marylou
à tout prix. Sur la Route a été fondamentale pour mon éducation. »
Elle est introvertie, capable de refuse de répondre aux
questions qu’elle croit être inappropriées ou insignifiantes, mais aussi
marrante comme par exemple lorsqu’elle accepte le prix du Meilleur Baiser avec
son Robert et dit « le faire encore sur scène, entre réalité et fiction, m’embarrasse.
Je suis sûre que vous vous sentirez pareil. »
Kristen a choisi les meilleures robes pour Cannes, où Rob l’a
également applaudie pour Sur la Route. Elle a retourné l’enthousiasme pour la
performance de Pattinson dans Cosmopolis de Cronenberg. « Je suis allée
lui rendre visite sur le plateau à Toronto, » dit-elle. « Et je me suis
trouvée en fascination devant le décor et Juliette Binoche. J’ai relu le livre
pendant mon vol de retour. »
« Nous avons tous les deux travaillés dur ces derniers
mois, » dit-elle. « J’étais souvent à Londres pour tourner
Blanche-Neige et le Chasseur. C’est une magnifique histoire d’ombres et de
peurs. C’est passionnant de toujours changer de rôles et de genres. Pendant une
année, malgré le fait que nous devions toujours finir des trucs pour le dernier
Twilight, J’ai profondément absorbé par Sur la Route. »
Laissons-la parler d’elle-même, parce que si on lui balance
des questions, elle se referme comme une huître. Elle est honnête et
vulnérable, tout ce que vous avez à faire est de pas l’embêter avec l’histoire
habituelle que des adolescentes veulent son petit ami. Elle a des intérêts
différents et vivants, de la peinture (« Je suis stupéfaite devant
certaines œuvres impressionnistes. Visiter des musées est des vraies vacances
pour moi. »), à la mode (elle adore Marios Schawb, Alexander Mcqueen,
Monique Lhuillier et Christian Louboutin.) Elle rigole si vous lui dîtes que
les gens autour du monde connaissent ses goûts, comme sa prédilection pour la
confiture de myrtilles.
Mais ne lui demander pas la raison derrière certaines des
ses expressions sombres et sa tendance à s’isoler, parce que Kristen a une personnalité
sage et authentique. Elle s’ouvre petit à petit, sa célébrité immense lui a
donné beaucoup, mais c’est aussi à double tranchant. Elle admet avoir « une
protection de moi-même instinctive face à l’intrusion et la curiosité de la presse
et certains shows TV qui veulent vous démonter. »
Elle dit qu’elle veut vraiment être une actrice jusqu’à ce
qu’elle soit très âgée. Elle a 22 ans, on lui a beaucoup donné et elle veut
donner. « C’était génial d’être à Cannes avec le film de Salles. C’était
une expérience que je garderais toujours en moi. Peindre un monde, une culture,
la jeunesse de tellement d’artistes qui ont marqué des générations, aller sur
la route avec l’équipe était sans prix. »
ELLE: Vous n’avez eu aucuns problèmes avec ces scènes de sexe
explicites ?
Non parce que le sexe n’est pas la clé du film – l’identité
et les âmes des personnages l’est ; et je garderais toujours Marylou dans
mon cœur. Elle est une femme qui ne
cache pas ses émotions ou qui les réduits, elle vit pleinement, elle est
généreuse, sans manigances. Sur la Route est également désespérément idéaliste et
un film romantique sur la jeunesse. C’est une marche vers la maturité, avec les
chagrins et les changements que cela amène.
ELLE: Est-ce qu’il y a eu d’autres films qui vous ont marqué ?
Me marier et avoir un bébé dans Breaking Dawn n’a pas été
facile. Je me sens toujours jeune… En
plus, j’ai vécu tout ça dans le film avec Rob, mon vrai partenaire, alors cela
a été plus complexe.
ELLE: Comment choisissez-vous vos rôles ?
Cela dépend des scripts, des réalisateurs et la possibilité
qu’ils m’offrent de ne pas me coller une étiquette. Comme dans Blanche-Neige et
le Chasseur, la Reine Ravenna que joue Charlize Theron représente l’aspiration
à l’immortalité la plus tordue et maléfique, tandis que Blanche-Neige est la
vie. La Reine prend ses idées de part sa mère et d’une mauvaise société qui
vous demande d’être toujours jeune et belle. Ce chemin la mène à devenir
méchante et à la même insatisfaction et la misère de tellement de femmes de nos
jours.
ELLE: C’est facile de dire ça à 22 ans.
Ce n’est pas un problème d’âge mais de la vérité que vous
devez chercher. Il y aura toujours des femmes qui sont plus jeunes et plus
belles que vous. Vous devez vous ouvrir au monde et être capable d’accepter les
critiques. Ma Blanche-Neige représente la solitude que souvent une personne
ressent quand elle cherche la vraie maturité, la difficulté à trouver des
relations honnêtes, la prise de conscience amère que l’apparence compte de plus
en plus chaque jour.
ELLE: Vous êtes un modèle pour plein de jeunes filles. Qu’est ce qui
a le plus d’importance dans votre vie ?
Vivre tranquillement. Essayer de battre mes peurs. Grandir
en tant que personne et aider les autres à en faire de même. Et toujours être
ironique face au star system.
ELLE: Est-ce que vous arrivez à vivre une vie normale ?
Bien sûr, tant que j’évite les endroits avec 100 paparazzi à
l’affut. Je sors inaperçue avec mon jean, mon bonnet, mes baskets. Parfois cela
me dérange, mais le cinéma me donne tellement. Cela dépend de vous d’ouvrir ce
cercle de notoriété d’une façon positive. Je ne suis pas Bella, je n’ai pas des
obsessions amoureuses et Robert n’est pas Edward Cullen.
ELLE: En tant qu’élève, quelles matières aimiez-vous ?
L’histoire, l’histoire de l’art, la littérature, les
sciences naturelles… J’ai aussi toujours aimé le monde de la mode, je ne parle
pas de l’environnement mais du langage – mode en tant que l’expression authentique du style et de la
créativité. Je suis fascinée par le merveilleux travail de Stella McCartney, le
style de Gucci, par Prada, par des marques légendaires qui ont une histoire,
comme Balenciaga. Ce n’est pas frivole, les créativités des stylistes créent de
la beauté. Par ailleurs, les livres sont ma plus grande passion. Ils me tiennent
compagnie quand je voyage pour le travail. J’en ai toujours un dans mon sac.
Stei,beck et Carver sont mes préférés. Mes films ont généralement des liens
avec la littérature. Je suis fascinée par des vies de vagabonds et extrêmes
comme celle de Bukowski.
ELLE: Vous admettez être ambitieuse ?
Je pense qu’être ambitieuse est utile, cela veut dire que
vous croyez en ce que vous faîtes. J’ai fait au moins 20 films indépendants. J’avais
foi en chacun d’eux, et chacun d’eux m’a donné quelque chose. J’ai appris à jouer
de la guitare pour The Runaways. Le fait que plein de filles s’identifient à
Bella est positif. Elle aimerait un monde meilleur et se bat pour ça. J’aime
être capable de dire beaucoup choses aux filles de mon âge à travers mes
personnages.
ELLE: Vous ne reculez pas aux festivals, vous allez souvent à la
rencontre de vos fans et arrivez à dépasser votre timidité…
J’adore parler avec les gens et parler de mon travail. Vous
ne pouvez pas vivre dans une tour d’ivoire. La célébrité est dangereuse, mais
la rencontre authentique avec le public ne l’est pas.
ELLE: Est-ce vrai que pendant longtemps votre actrice préférée
était Gena Rowland, la femme et muse de Cassavetes ?
C’est vrai. Je suis
une folle de films. Mes amis et moi avions l’habitude d’aller au cinéma et voir
des films de Godard et d’étudier le style d’actrices Anglaises comme Julie
Christie ou d’actrices Françaises : Anna Karina était spéciale. Elles
avaient toutes un style.
ELLE: Pourquoi vouliez-vous devenir actrice ?
Mes parents sont dans le business, cela semblait être un
monde absolument créatif, fait de pleins choses, non pas que de grands égos et
d’ambition. Ma mère m’a transmis la passion pour les scripts. Je lisais les
siens et tombait amoureuse d’un personnage, je l’étudiai. C’est un processus
incroyable. C’est à partir de là que vient la possibilité de rencontrer le
public.
ELLE: La règle numéro 1 dans votre vie et votre travail ?
Etre honnête. Avec moi-même, les autres, mon petit-ami, mes
collègues. Je ne veux pas d’hypocrisie et de fausseté. Je deviens seulement
agacée quand les gens ne veulent pas parler de choses qui m’importent
réellement et qu’ils m’utilisent seulement comme un objet à potins. Robert et
moi avons grandi ensemble et ensemble nous sommes passés à travers plein d’expériences,
mais on a toujours été honnête avec notre travail et perdu toute pression. J’adore
les personnages difficiles et j’aime
être honnête quand je les joue.
ELLE: Vos emplois du temps vont encore une fois vous séparez, vous
et Rob. Est-ce que cela vous effraie ?
Non. C’est notre vie et c’est comme ça que ça se passe. J’ai
de moins en moins de peurs et d’insécurités. Je me réveille le matin et je
mange toujours du pain et de la confiture de myrtilles. Mais j’aime essayer des
nouveaux vêtements sur le tapis rouge, même si je me sens beaucoup moins sexy
que Charlotte Gainsbourg, j’adore sa grâce.
ELLE: Et à propos de vos futurs projets ?
Je vais travailler dans un film réalisé par Nick
Cassavetes, le petit fils de John. Et vais faire de longues promenades avec Rob
et son adorable chien.
C'est normal qu'il manque un grand bout de l'interview ?
RépondreSupprimeron le voit pourtant sur le lien que vous avez mis.
L'interview complète a du être ajoutée après que l'on ai traduit ce qu'il y avait de publier avant. On mettra la traduction de l'interview complète dans la journée.
SupprimerD'accord merci ;)
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