La couverture définitive du magazine ELLE US du mois de Juin, dont Kristen fait la couverture.
Ajout de scan du ELLE US 2012 :
Traçant son chemin à travers une forêt d’arbres morts
devenus des livres, Kristen Stewart est à la recherche de sa prochaine lecture,
ayant juste fini de dévorer le livre d’Alberto Moravia. « Je l’ai adoré.
C’est marrant parce que le livre est une comédie mais le film est si
triste. » En Keds noires, jean slim noir, un sweat à capuche noir et un
T-shirt vert déjà beaucoup porté, Stewart pourrait passer pour un de ces
hipsters littéraires qui travaillent dans cette librairie sur Sunset Boulevard.
Elle passe un doigt le long des innombrables prétendants
potentiels posés sur les étagères sombres –un labyrinthe de rebondissements- et
s’arrête sur Steinbeck. « East of
Eden est mon préféré, c’est énorme et puis Cannery Row. Je les ai tous
lu. » Niché à côté de Steinbeck, William Styron. « Est-ce que vous
avez déjà lu Lie Down in Darkness ? » Demande Stewart avec
enthousiasme. « Je voudrais jouer Peyton plus que tout au monde. Je veux
la jouer tellement. » Peyton est une jeune fille brillante et magnifique
mais suicidaire, en proie à son père. Mais Stewart, 22 ans, voit que c’est
beaucoup plus compliqué que ça. «Mec, elle adore ça. Elle est amoureuse de lui.
Enfin je pense qu’elle est amoureuse de lui. Ce n’est pas de sa faute. Ils
représentent la famille la plus détruite. »
« Il y a un scénario d’une adaptation que j’ai lu qui
est vraiment bonne. » dit-elle tout en continuant l’allée. « Deux
personnes sont en lice pour jouer le rôle du père : Daniel Day-Lewis et
Colin Firth seraient parfaits. » Stewart s’arrête soudainement et sourit,
choisissant une autobiographie. « Ne soyons pas prétentieux, je prends
Snooki . » (Elle ne le fait pas).
Passant le coin, Stewart prends le roman de Jeffrey
Eugenidies, The Virgin Suicides. « J’adore tellement ce film ! J’adore
les filles adolescentes. » Dire qu’elles l’aiment en retour serait un
euphémisme. Son rôle de Bella Swan dans la franchise qui rapporte des milliards,
Twilight, a fait d’elle l’objet de la Bellamania, une condition obsessive qui
touche les adolescentes, mais aussi d’après la star, les femmes d’âge moyen. En
d’autres termes, chaque femme qui a ressenti l’amour exceptionnel mais chargé
sexuellement avec un magnifique et mystérieux, intense garçon qui se révèle
être un buveur de sang avec un régime alimentaire limité, et une famille
dysfonctionnelle et des loups hurlant à sa porte, et qui vous oblige à tout
abandonner pour être avec lui. Vous connaissez ça. Vous l’avait fait. Vous avez
lu les livres. Vous avez vu les films.
« Ohhh Martin Amis ! » Stewart arrache Money
de l’étagère. « Ma copie est trempée –mes toilettes ont débordé. » et
puis, « Oh mon Dieu, mon petit copain a joué dans ce film, » dit-elle
en faisant référence à Robert Pattinson tout en retirant une copie de Bel Ami. « Les
Français ne digèrent pas qu’il l’a fait. »
L’actrice a rencontré l’acteur anglais en 2007, pendant lors
d’un genre de test pour voir si le feeling passait. Elle avait déjà été casté
pour Twilight mais le rôle de son amour vampirique –L’éternel adolescent Edward
Cullen- était toujours à prendre. La réalisatrice Catherine Hardwicke a rétréci
le choix à quatre acteurs. « Toutes les deux heures, il y avait un mec qui
venait chez moi, » se souvient Hardwicke. « Rob et Kristen se sont
assis à la table et ont fait la scène du cours de biologie. J’ai ressenti
l’étincelle. Je pouvais voir l’attraction. Kristen était très expressive. –elle
savait qu’elle avait la plus grande connexion avec Rob. » Dit-elle.
«Laissez-moi regarder si j’arrive à le transmettre à l’écran. » Plaisante
Hardwicke. « Je l’avais prévenu, ‘Elle n’est pas majeure. Ne pense même
pas à ça ! C’est une loi dans notre pays. ‘»
La vie privée de Stewart est une zone qui ne faut pas
atteindre. Elle est connue pour répondre aux questions avec un regard de tueur
et des réponses vagues. Qu’est ce qu’il y a à dire de tout de façon ?
C’est ce que c’est. L’ironie étant que, pour l’alchimie, elle évoque avec
Robert Pattinson qu’à l’écran on dirait qu’elle est éteinte. Peut-être que la
cause est les lentilles marrons bizarres de Bella qui cache les yeux verts
sages de Stewart. (« C’est comme si que je portais tout le temps des
lunettes de soleil –des lunettes de soleil qui font des yeux globuleux. Vous
sentez vos globes oculaires. Elles m’ont ruiné. ») Ou d’un refus inconscient
de mettre à nu sa vie personnelle au public.
Elle est beaucoup plus émotionnellement exposée dans des
films plus petits, donnant des sentiments légers et sombres à la fois. C’est sa
performance d’une jeune fille solitaire, nostalgique et amoureuse dans le film
de 2007 Into the Wild qui a annoncé la venue d’une jeune mais sérieuse actrice
à Hollywood. Cela l’a mise sur le radar de Hardwicke et du réalisateur Jake
Scott. Le moment où Stewart est apparue à l’écran, Scott dit, « J’ai sauté
de mon fauteuil et j’ai couru dans le lobby. Je n’avais même pas encore fini de
regarder la scène. J’ai passé un coup de téléphone et j’ai dit ‘ Elle est
la bonne ! Trouvez la moi. ‘ Deux jours plus tard, Stewart était
casté pour le rôle de Mallory, la stripteaseuse dans l’exploration émouvante de
Welcome to the Rileys. Après ça, The Runaways est arrivé dans lequel elle
dépeint Joan Jett, détruisant les interdits sur l’idole qui aimait la drogue,
les femmes et le rock. ‘C’était dur,’ dit Stewart à propos de la réalisation du
film. « Mais j’adore Joan, je me jetterais d’un bâtiment pour elle et
m’écraser sur le sol. »
L’extrême loyauté et passion qu’elle a pour tous ses
personnages s’étend aux scripts. « On travaillait tout les jours à la
réécriture et de le rendre plus réel, » dit Hardwicke. « Kristen
est une personne intense –elle est à la recherche de la vérité d’une scène, de
la réalité. Même si on était supposé commencer à tourner et qu’il y avait
une équipe entière autour, si elle ne sentait pas quelque chose, on se mettait
de côté et on essayait de trouver un moyen de rendre les lignes meilleures, de
rendre l’émotion plus réelle. Et ça se voit, elle est convaincante dans chaque
scène. »
Scott est allé jusqu’à laisser Stewart battre de ses propres
ailes. « J’ai adoré qu’elle aille au-delà du livre, » dit-il.
« Parce qu’elle le fait vraiment, vous savez ? Elle prenait
l’essentiel : l’essence, le point important. Et le faisait à sa sauce. Je
la mettais dans une scène et je savais qu’elle allait en faire quelque chose
d’important. Même si chaque prise était
différente, ce qui était difficile dans la salle de montage, le personnage
qu’elle jouait était si erratique que ça fonctionnait. »
C’est de par son talent que Kristen est d’une aussi grande
latitude. Elle a appris à s’affirmer tout en travaillant avec William Hurt dans
The Yellow Handkerchief en 2008. « Il était le premier mec que j’ai vu
prendre son script et le balançait par-dessus sa tête. Il nous a tous
bluffés. » Dit Stewart avec tendresse. « C’était tellement cool de travailler
avec lui. Il est comme On the Road. Incroyablement intense. » Vous avez
cette impression que Stewart a conscience de ses projets –elle semble sans
pareille à ce stade. (C’est dur à croire que Lindsay Lohan a trois ans de plus
qu’elle.) « La chose qui rend Kristen si intéressante à regarder est
qu’elle est prête à jouer un personnage qui a par moments des comportements
difficiles mais s’y engage – elle ne se limite pas pour le bien de sa vanité,
comme certains acteurs, » dit Greg Mottola, qui a casté Stewart dans
Adventureland dans le rôle de Em, l’adolescente aux amours conflictuels avec un
super mignon Jesse Eisenberg et le marié Ryan Reynolds. « Kristen n’est
pas intéressée à mettre une sorte de ‘aimez-moi’ dans son jeune. »
Dérivant sur la section roman graphique, Stewart stoppe en
voyant Black Hole.
« Ce magasin est comme kismet ! » dit-elle.
« Je veux faire ce film ! » Le livre est à propos d’un fléau
sexuellement transmissible, « c’est gênant et grossier, »
s’enthousiasme Stewart. « J’adore la première image. » -elle montre
une page complètement noire avec une forme de vagin blanc au centre – « une
fente. Vous grandissez, avec genre des trous dans votre corps. L’imagerie est
tellement bizarre. Regardez » -elle tourne une nouvelle page- « Il
regarde sa main et bientôt il y aura une petite bouche ici. C’est tellement
sexuel, le désir est palpable mais ça semble sale, genre [les personnages] ont
tellement honte parce qu’ils ont une maladie. »
Est-il surprenant que le prochain projet de Stewart est inspiré
par un conte des Frères Grimm ? Dans Blanche-Neige et le Chasseur qui sort
ce mois-ci, Stewart joue le rôle épique qui a ‘la peau aussi pâle que la neige,
des lèvres rouges comme le sang, des cheveux noirs comme de l’ébène.’ Mais
s’arrête là les points communs avec le personnage classique. Ça et le fait que
la Reine veut manger son cœur. Promettant d’aller la chercher, le chasseur
s’allie à Blanche-Neige et la transforme en une princesse guerrière.
« Elle n’est pas une demoiselle en détresse qui s’appuie sur le beau
Prince pour qu’il vienne la sauver. » Dit le réalisateur Rupert Sanders.
« Elle est quelqu’un qui crée des liens avec les hommes pour reprendre le
royaume. Et Kristen était parfait pour la personnifier : dur, indépendante
et élastique. »
Chris Hemsworth qui joue le chasseur se souvient d’un jour
en milieu de tournage quand « à mi-chemin, Kristen a dit ‘Non, c’est un
désastre, ça ne fonctionne pas. On loupe quelque chose !’ Les lignes que l’on
avait n’étaient pas frappantes. Heureusement, elle en a parlé. Alors Rupert
nous a laissé improviser, et la scène a pris une toute autre dimension. C’était
comme, wow elle est sur quelque chose. »
En dépit d’être effrayée par les chevaux, Stewart est montée
sur la selle pour mener une armée de 250 hommes sur la page et sous la pluie. « J’ai
détesté ça, » admet-elle à propos de monter à cheval. « Je ne
comprenais pas bien le truc de lui ordonner ce qu’il devait faire –‘Avance
maintenant !’ En gros vous devez vous comporter comme un abruti. Je ne dis
pas que les gens qui ont des chevaux se comportent mal avec leurs chevaux. Mais
en gros vous devez lui dire qui est le boss et je ne voulais pas faire ça. J’étais
là genre ‘Non, fais ton truc. Je ne veux même pas être là.’ »
« Cherchons Bukowskit. J’aime sa poésie. » Stewart
continue d’avancer, sa voix trainant derrière elle. « Vous devriez lire
son poème Ham on Rye. «C’est autobiographique à partir de son premier
souvenir où il s’asseyait sous la table et piquait les chaussures des gens. C’est
vraiment viscéral. Et dans la tête d’un enfant. C’est un premier jet, une sorte
de seconde nature. Ça sort littéralement de son esprit. » Son premier
souvenir est celui de sa mère, une scénariste, rentrant du travail tard le
soir. « Je restais et je l’attendais. Je n’étais même pas assez grande
pour lui faire un câlin. Je courais et je m’accrochais à sa jambe, qui aurait
pu être un tronc d’arbre vu comme j’étais petite. Et elle ramenait des choses – j’aimais
fouiller dans son sac. Il avait une odeur particulière. C’est un réel souvenir
sensoriel pour moi. Je demandais
toujours ‘Et qu’est ce que tu as fais aujourd’hui?’ C’est pour ça que j’ai
toujours été attiré par les films. »
Grandir dans la Vallée, la fille de « deux parents excentriques,
bizarre et hippies » (son père, John, est réalisateur), Stewart a eu le
genre d’enfance tranquille qui est rare parmi les jeunes stars. Découverte à l’âge
de 9 ans dans la pièce de théâtre de l’école, elle a joué dans des petits films
et puis à 10 ans elle joue dans Panic Room de David Fincher, la fille
diabétique de Jodie Foster. Un rôle conduisant à un autre, Stewart est alors
scolarisée à la maison, quelque chose qu’elle regrette d’une certaine façon. « Parce
que je ne suis pas allée à l’école, je pense que j’aurais eu un petit truc en
plus si j’y aurais été allé, » dit-elle. « Peut-être parce que ma vie
est si parfaite, quand je vois l’autre côté de la vie, c’est comme si que je
voulais… » Stewart cherche ses mots. « Vous pouvez tellement
apprendre à partir des mauvaises choses. Je me sens ennuyeuse. Comme ‘Pourquoi
tout est si facile pour moi ? J’ai hâte que quelque chose de dingue se
passe. Juste la vie. Je veux que quelqu’un me détruise !’ Vous voyez ce
que je veux dire ? » Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ?
« Exactement. C’est l’une des raisons pour laquelle je veux être actrice.
J’adore vivre dans des mondes différents parce que la plupart du temps le mien
est cool et simple. » Questionné à propos de quel rôle de littérature
voudrait-elle le plus interpréter, elle choisit Cathy de East of Eden, la mère
monstrueuse qui abandonne ses jumeaux pour tenir une maison close. Comme le dit
Stewart, « c’est une psychopathe ! Je n’ai pas encore fait ça pour l’instant. »
Et ça serait beaucoup amusant !
Une employée déterminée approche avec une cargaison de
livres « Est-ce que je peux vous faire des suggestions ?» Demande-t-elle
sans hésitation. « Avez-vous déjà lu Our Lady of The Flowers de Jean Genet ? »
Elle le lui donne. « Il l’a écrit en prison sur du papier brun qu’il utilisait
pour aller aux toilettes. Ils l’ont brûlé et il l’a réécrit à partir de ses
souvenirs. C’est tellement passionné… C’est un jeune poète qui vit à Portland, »
dit-elle en lui tendant un autre. « C’est un poète surréaliste mais
vraiment sincère à propos de ça. Il est actuellement en voyage avec une troupe
de marionnettistes. Je vais vous lire le premier poème…. » Et ça continue.
«C’est le Persian Dostvoesky…. Y : The Last Man est un roman graphique. C’est
à propos d’une maladie qui fait disparaître tout les hommes sauf un et un
singe. C’est mon auteur préféré, Aleksandar Hemon. Sa fiction d’un immigrant
bosniaque est imprégnée d’un sentiment d’impuissance et de perte. »
« Tout ça sonne vraiment bien, » dit Kristen en
prenant les livres. « OK, je crois qu’on est prêt à payer. »
A la queue de la caisse, il y a un rayon de nouvelles
sorties. Parmi elles, le premier roman de Jack Kerouac, On the Road dans lequel
elle joue la sexuelle Marylou. Comme le fameux écrivain, « Kristen est
quelqu’un qui va à son propre rythme et j’apprécie ça, » dit sa co-star
Kirsten Dunst. « On the Road est un grand pas pour elle, après avoir été
connu comme quelqu’un étant dans
Twilight, ça va être parfait dans sa carrière d’adulte un peu comme Virgin
Suicides. » Assez intéressant, le réalisateur d’On the Road, Walter Salles
cite son moment préféré de Kristen dans le film comme étant celui où elle n’a
absolument rien à dire. Son cœur brisé, Marylou écoute une chanson à la radio. « La
caméra était tout le long sur Kristen, prenant la transformation de ses
sentiments, » se souvient Salles. « C’était tellement émouvant. »
Pendant que la caissière tape sur sa caisse, une femme tape Stewart
sur l’épaule. « Excusez-moi, »
dit-elle en tirant une petite fille joufflue vers elle. « Est-ce que cela
vous dérange de prendre une photo ave ma fille ? Sa sœur est à la maison
et elle est une grande fan et elle va me tuer si je ne le fais pas. »
Stewart sourit et met son bras autour de l’enfant, qui semble confuse. Flash !
Mère : « Merci ! » Stewart : « Pas de souci. »
L’enfant : « C’est qui ? » Mère : « Chut,
elle est dans Twilight. »
« On a eu chaud, on a presque failli se faire prendre,»
dit Stewart à propos d’être reconnu. Elle déverrouille une banale voiture de
location (elle ne peut plus conduire sa Mini Cooper sans être repérée par les
paparazzis), dépose les livres à l’arrière, s’installe dans du côté conducteur,
démarre et offre une Camel. Appuyant sur l’allume cigare, elle dit en rigolant « J’ai
pris de la voiture de location de luxe. Elle a toutes les options ! »
Eparpillé au sol du côté passager il y a une paire de Van,
une canette de boisson énergisante vide, une canette de Coca-Cola et un sac
plastique contenant un sandwich à moitié mangé couvert de moisissure. Un
gobelet pratiquement vide se trouve dans le porte gobelet, des mégots de
cigarettes flottant dedans.
Stewart met ses mains sur le volant, ses ongles courts
laqués de vernis rouge sang. Sur son pouce, il ya une bague en argent. « Tout
mes frères et mon père et ma mère l’ont, » dit-elle. « Ma mère a été
les acheter pour Noël. » Et l’anneau en or à son index ? « Tout
le monde veut savoir, » répond Stewart
sournoisement. Elle secoue sa tête. « Tout le monde le sait déjà –c’est
ridicule. » Aussi douloureux que ça doit être d’être publiquement poussé,
comment peut-elle concilier le désir d’être projeté sur un grand écran ? « Laurence
Oliver a déjà été demandé cette question, ‘Acteurs, qu’est ce qui est l’impulsion ?
Pourquoi ?’ Et il était juste là, ‘Regardez-moi, regardez-moi,
regardez-moi…’ c’était ça sa réponse. Mais en même temps c’est ‘Noooon, ne me
regardez pas. Regardez une version que je vais vous présenter. Laissez-moi
gérer.’ »
Plutôt que d’être contrôlée. « C’est ce que j’aime chez
Kristen. » Dit Charlize Theron, sa co-star de Blanche-Neige. « Toute
cette gloire et tout les projecteurs, ce n’est pas sa vie. Sa vie privée n’est
pas à prendre. Mais mec, à cause de ça tout va bien se passer pour elle. Elle
est l’une des rares qui aura une longue, régulière et étonnante carrière. »
Stewart hurle à celui qui a klaxonné. « Je ne savais
pas que vous alliez tourner parce que votre clignotant n’était pas mis ! »
Heureusement toutes les fenêtres sont fermées. Il ne peut pas l’entendre, ou
plus important voir qui elle est réellement. Qui le peut vraiment ? Elle
est jeune, elle est célèbre –Elle est toujours en train de se figurer.
Paragraphe numéro 5, elle dit quand même "My fucking boyfriend did this movie" en parlant de Bel Ami
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