Kristen Stewart fait la couverture du numéro de juin de ELLE UK, magazine dans lequel elle accorde également un long entretien.
Ce qui est sympa quand tu es abonnée à un magazine, c'est que tu le reçois avant les autres et avec une couverture différente.
Traduction complète de l'article faite par le staff de Kstew France. Merci de créditer avec un LIEN
Kristen Stewart - En dehors du crépuscule
Kristen Stewart n'est pas
maussade. Ni concernant la durée de notre entretien, elle n'est pas
réticente à nous parler ou masquer son visage par une expression
douloureuse. Aucun énervement ne semble la toucher ou la froisser.
Elle ne se cache pas derrière sa chevelure, ni ne regarde la sortie
avec convoitise. Bref, Kristen Stewart n'est en rien semblable à ce
que je pensais.
Cette Kristen Stewart, hé
bien, elle est surprenante. C'est une jeune fille de 22 ans dont
chaque coiffure, préférence musicale ou marque préférée est
étudiée, scrutée de près et disséquée par des millions de personnes. Si elle
mentionne un album qu'elle écoute, iTunes verra ses téléchargements
augmenter. Lorsque nous avons tweeté à propos du photoshoot pour la
couverture à Los Angeles, le hashtag #KristenELLE est devenue la
tendance mondiale. Le détail intime de ce qu'elle aime, déteste ou
ses mouvements sont considérés comme des biens publics et partagés
comme il le faut. Ce qui signifie que lorsque cela touche Kristen,
vous pouvez être pardonné de penser que nous savons tout ce qu'il y
à savoir. Mais, comment fait-elle pour gérer ?
Certaines choses sont
exactement comme vous vous y attendez. Aujourd'hui, elle est habillée
exactement comme la 'Kristen de tous les jours', visible sur chaque
photo de paparazzi : une veste, un pull à capuche, un jean bleu et
des baskets jaunes (la paire qu'elle portait pour le rôle
d'Allison/Mallory dans Welcome To The Rileys). Et
physiquement, elle est instantanément reconnaissable de son
personnage à l'écran : pas la peau sur les os, mais si petite
que le fauteuil à haut dossier semble éclipser son mètre
soixante sept ; de longs cheveux shampouinés, savamment
repoussé sur le côté ; elle est très pâle, avec des tâches
de rousseur ; le tout est mis en valeur par des yeux si clairs
et scrutateurs, me donnant l'impression que je suis celle qui va être
interviewée.
Durant la journée, elle
s'est éloignée de l'animation des photographes et de ses
assistants, mais elle est à l'aise lorsqu'elle arrive vers le
portant des vêtements qu'ELLE a apporté, s'enthousiasmant pour le
top coupé et la jupe en satin Miu Miu qu'elle porte pour la
couverture des abonnés.
Elle est décrite comme
farouchement privée avec une tendance pour l'ennui, surtout car elle
ne veut pas – ou du moins ne voudra pas – parler de Robert
Pattinson, qui est vraisemblablement son petit ami, mais qui le sait
réellement - car – vous en souvenez-vous ? – elle
n'aime pas en parler. Elle a été claire concernant les raisons pour
lesquelles elle n'en parle pas, en disant : 'Je suis
égoïste. Je me dis, 'c'est le mien!'. Mais elle a également
dit : 'Allons, les gars, c'est tellement évident'.
Et, entre les démonstrations publiques d'affection durant les
avant-premières et les images de mauvaise qualité prises par des
téléphones portables montrant le couple pendant leurs sorties, mal
fagotés, beaux et jeunes, c'est plutôt clair.
Mais, malgré tout, elle
n'en parlera pas, donc nous allons changer notre fusil d'épaule pour
aborder des choses moins évoquées : qu'est-ce qui la rend
heureuse ? Quelle est sa passion dévorante ?
Qu'aime-t-elle vraiment ? La réponse explique à la perfection
pourquoi elle estime que les inconvénients de cette vie moderne
hollywoodienne en valent la peine. Car elle aime vraiment son
travail. 'C'est quelque de chose de physique', dit-elle
avec passion sans aucune hésitation. 'J'aime
foutrement tout ce qui concerne l'interprétation. J'aime les films,
j'aime ce qu'ils provoquent. Je me nourris tellement de ça, bien
plus que de toute autre chose dans ma vie'. (Pattinson,
il est intéressant de le noter, semble craintif concernant le virage
dans la vie professionnelle de Kristen. '[Elle] est extrêmement
concentrée sur le fait d'être actrice', a-t-il dit. 'Je
veux dire, c'est ce qu'elle est … c'est une actrice, alors que
mois, je ne sais pas vraiment'.)
Kristen a fait ses débuts
à Hollywood en 2002 dans Panic Room. Elle cite encore
le fait d'avoir travaillé avec Jodie Foster sur ce film comme l'une
de ses expériences préférées. 'J'ai été très chanceuse.
Jodie est incroyablement professionnelle mais elle n'est pas trop
professionnelle parce qu'elle est cool. Elle est juste un autre
membre de l'équipe. J'aime ça et ça m'a complètement influencé'.
Ce n'est pas vraiment difficile d'imaginer que c'est exactement le
genre de carrière que Kristen veut avoir ; ce n'est pas
difficile non plus d'imaginer qu'elle y parvient. Mais c'est son
caractère de fille normale nous dit-elle qui motive ses choix de
carrière. 'Je suis vraiment ennuyeuse. Les
choses que je voudrais lire ne m'arrivent pas. Mais c'est la raison
pour laquelle vous lisez ces livres et regardez ces films. Ce métier,
c'est un grand pas fou, différent avant de pouvoir regarder un
film . C'est comme si je me glissais littéralement dans la peau de quelqu'un d'autre, d'y vivre. Et je veux faire ça
parce que je suis presque sûre d'avoir quelque chose à apprendre à
chaque fois. Même si c'est apprendre à monter un p***** de cheval
dans Blanche Neige'. Blanche
Neige et le Chasseur
est le dernier projet de Kristen. Et malgré le mastodonte Twilight,
cette superproduction s'inscrit comme un choix inhabituel : en
dehors d'une romance vampirique, les personnages à fort caractère
dans des productions indépendantes sont plus sa spécialité. Après
le premier volet de Twilight – pour lequel elle avait signé
lorsqu'il s'agissait d'un petit budget et peu d'attentes – elle a
choisi le rôle d'une adolescente qui se prostitue dans Welcome
To The Rileys.
Son autre fait d'arme inclut les rôles d'une adolescente turbulente
dans Adventureland,
une performance acclamée en jeune Joan Jett dans The
Runaways
et bientôt à l'écran en Marylou dans l'adaptation du classique Sur
La Route
de Jack Kerouac (c'est le premier dans lequel vous pouvez sentir
qu'elle s'est le plus amusée).
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Juste
incarner une jolie fille ne garantit pas les services de Kristen,
alors qu'y-a-t-il dans Blanche Neige pour lui donner envie de jouer
une princesse ? 'C'est un film de guerre et
un film de crise d'identité',
explique-t-elle. 'Pour résumer, elle est envoyée
en prison lorsqu'elle a sept ans et en ressort lorsqu'elle en
dix-huit. Elle est tellement abasourdie et reste fondamentalement une
enfant, bien qu'elle soit déjà une femme. Lorsqu'elle sort, elle
doit sauver des gens, mais elle n'a pas vécu ce qu'ils ont vécu.
Elle est très isolée. Elle a tous ces sentiments et ne sait pas
vraiment pourquoi à ce moment-là, et je me sens concernée par ça'.
L'exactitude est peut être le secret qui fait que Kristen fait les
choses bien. Incarner des personnages compliqués, contradictoires
compréhensibles, semble être son talent. Même l'adolescente
classique amoureuse Bella représente un dilemme – est-elle prête
à mourir pour un garçon, un meurtrier, qu'elle vient juste de
rencontrer ? - mais Kristen rend chaque dilemme si réel. Le
thème du sexe dans Welcome
To The Rileys
semble compliqué à vendre, mais l'actrice a pris du plaisir en
prendre de court son public de Twilight avec ce choix. 'Je
pense que c'est génial d'avoir fait un film avec un sujet auquel
beaucoup de jeunes ne seront jamais confrontées. Je savais qu'ils
diraient : 'm****, elle joue une p**** de prostituée !'
Mais je pense que même aujourd'hui, tout le monde regarde en arrière
et se dit : 'C'est foutrement cool qu'elle ait fait ça''.
La
responsabilité d'être un modèle pèse-t-elle lourdement sur ses
épaules ? 'Je ne l'applique pas aux choix
que je fais',
dit-elle. 'J'ai le sentiment qu'être un modèle
n'est pas nécessairement une personne que vous voulez imiter, juste
quelqu'un que vous admirez. Parfois je regarde les personnages que je
joue et je pense : 'p*****, je voudrais être comme ça'.
Comme Joan Jett ? 'Exactement. Je comprends
pourquoi les gens ne regardent pas cette personne, ils me
regardent moi. Quiconque me choisit se dit : 'Mais je suis
carrément toi. Je considère comme modèle les personnages que vous
admirez d'avoir choisi pour moi''.
Mais
ce n'est pas juste une question de rôles. Elle a eu elle-même une
influence positive sur pas mal de monde. Elle préfère se sentir à
l'aise plutôt qu'endosser l'uniforme la starlette typique
d'Hollywood, autant sur qu'en dehors des tapis rouge. Une robe
d'Yigal Azrouel et des Converses étaient son choix de tenue pour une
une ancienne avant-première, et pourtant pour la projection de
Breaking Dawn à Londres deux ans plus tard c'était une robe noir
Roberto Cavalli qu'elle portait, ne tentant même pas de cacher le
moment où elle a troqué ses talons pour ses baskets. Je pense
qu'elle peut être reconnue de montrer à une génération de jeunes
femmes que c'est OK d'être différente.
Elle acquiesce tout en
considérant l’idée. 'C’est bizarre à l’école,
j’étais mise à l’écart parce que je ne portais pas une
certaine marque de jeans',
dit-elle. 'Ca m’a presque tué. J’étais
tellement embarrassé et peu sûre de moi, mais je savais que je ne
pourrais jamais les mettre. J’aurais eu l’air ridicule.'
Les débuts de Kristen depuis qu’elle est jeune signifie qu’une éducation classique est impossible. Je ressors un commentaire qu’elle a fait sur ses professeurs qui la laissaient tomber. Ses yeux clairs roulent. 'Quand je dis qu’ils m’ont littéralement laissé tomber, je le pense vraiment. J’avais toujours des F !'
Est-ce que cela la dérange d’être mal interprétée ? 'On s’endurcit',dit-elle nonchalamment. Ce qui pourrait être perçu chez les gens comme une personne secrète et froide. Elle reconnaît tout de même qu’il y a quelque chose avec l’image. 'Je ne dis pas que je ne suis pas attirée à paraître pleine d’auto-dérision', dit-elle. 'Je ne le suis pas … je suis assez douée pour…' Repousser les gens ? 'Ouais alors que pourtant j’adore les gens. J’adorais rencontrer plus de personnes. Je ne connais personne.'
Elle ne connaît pas
vraiment personne – bien qu’il parait clair qu’elle connaît
ses amis de part le travail, le fait qu’ils sont tous des personnes
qui l’inspirent d’une certaine manière, et c’est ça qu’elle
aime. Rupert Sanders, le réalisateur de Blanche Neige et le
Chasseur, par exemple, a gagné son adoration, 'considérant
à quel point il est jeune et frais, c’est incroyable à quel point
il est doué'.
Et puis il y a sa nouvelle copine de mode, Nicolas Ghesquière de
chez Balenciaga (qui semble être entouré de plein de filles cool
comme Charlotte Gainsbourg, Irina Lazareanu, Jennifer Connelly et
Françoise Hardy qui sont ses muses tout comme Kristen). Elle
explique qu’il y a plus que leur simple relation autour du parfum.
'Je n’avais pas besoin d’aller à Paris [pour
le défilé de Balenciaga en mars dernier], j’adore
vraiment Nicolas',
dit-elle. 'On est potes maintenant. J’adore être avec
lui'.
Kristen s’est assise au
premier rang non seulement du défilé Balenciaga mais aussi de
Burberry et de Mulberry, bien que la mode soit un monde qu’elle
choisit avec délicatesse de la manière et le timing pour y entrer.
'Ça m’enchante parce que j’ai très peu à faire avec',
dit elle en
parlant de à quel point elle était enthousiaste en voyant les
incroyable archives que lui a montré Ghesquière lors de sa dernière
visite. 'Son style naturel n’est pas expérimental',
admet-elle. 'Je porte juste des vêtements très fonctionnels.
Quand je suis à Londres, je ne me sens pas assez bien habillée,
jeune et californienne. Même si j’essaye de bien m'habiller quand
je sors dîner, je n’ai juste pas ce petit truc. Je porte jamais de
chaussettes et je me dis : ‘P*****, il fait froid mais
qu’est-ce que je fais ? ‘
Cela ne veut pas dire
qu’elle est forcée de porter ces tenues de tapis rouge. ‘Je
sais que beaucoup de personnes sont capables de les intégrer dans
leur vie, des personnes qui s’habillent de manière chic à
longueur de temps. Pour moi, il y a des lieux et des moments spéciaux
pour les porter - j’aime le faire mais c’est vraiment pour une
partie précise de ma vie.' Moments de sa vie comme les ELLE
Style Awards en 2010, quand elle portait une robe Pucci avec une
veste LA 1020 par Nicole. Elle travaille avec un styliste pour les
tournées promotionnelles, mais elle dit qu’elle est
'incroyablement difficile'. 'Je sais ce que je
vais mettre dès que je l’aurais porté, du genre « OK, je
vais mettre ça''.
A un certain moment du
futur, nous verrions bien Kristen Stewart réalisatrice. 'Je
veux réaliser des films. Parfois, je me dis : ' Mince, je
veux faire ça, je veux faire ça par la suite'. Mais ensuite, je
travaille avec des gens qui sont géniaux dans ce qu’ils font et je
pense alors : 'Je n’en suis pas encore là ''. Je
lui demande si elle ne veut pas échapper à ce monde pendant un
moment, mais, en dépit de la reconnaissance qu’une pause serait
une bonne idée, elle rejette cette idée.
N’y a-t-il rien, en dehors de l’exaltation de faire un nouveau travail, qui la motive ? Quand est-elle vraiment heureuse, lui demandais-je ? 'Dans ma voiture avec mes meilleurs amis – j’aime conduire et j’adore être à Los Angeles, on se sent toujours comme : 'Ahhhh '. Alors je dirais que si en plus il y a une bonne musique et les fenêtres baissées, c’est un pur bonheur.' Simplement être contente de bouger, d’être genre : « Nous voilà ''. Dernière question, je vous le promets, avant que la nuit ne tombe : comment vous décririez-vous ?
'Je
ne sais pas', dit-elle,
évasive. 'J’allais dire que j’aime vraiment
ce que je fais. J’adore vraiment ce que je fais. Je pense que mon
côté le plus intéressant, littéralement, est ce que je fais'.
Blanche Neige
et le Chasseur
sort le 1er
juin (13 juin en France).
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