Traduction by KstewFrance: merci de créditer avec lien si vous utilisez celle-ci.
Hollywood est une endroit difficile pour se cacher.
Surtout quand tout le monde autour de vous serait prêt à vendre leurs propres grand-mères pour être vu, entendu, filmé, payé, puis vu, entendu, filmé et payé (le double) pour faire la suite (en 3D) avec Jason Flemying (jouant le mauvais garçon). Andy Serkis (jouant le singe intelligent qui a une rancune contre l'humanité) et Hans Zimmer (pour faire la BO). Mais comme n'importe quel agent loueur d'Audi R8 dirais; si c'est la gentille, calme vie dont vous êtes après, alors vous devriez rester aussi loin d'Hollywood que vos jolies petites jambes vous le permettent. Sortez du jeu. Retournez à votre élevage de cochon à Albuquerque, Nouveau Mexique. Rentrez chez vous. Ayez des enfants. Enseignez. Oubliez votre débile conte de fées de star de cinéma...
Mais vous voulez être une star ? Vous voulez être célèbre ? Alors sautez du canapé, et je vous verrais -sans votre facilitateur- au Château, chambre 69, pour parcourir vos motivations. Oh, mais vous voulez être un acteur ? Quelqu'un de respecter pour votre métier ? Eh bien, j'ai entendu qu'il y a un duplex aller mendier à côté de l'appartement de James Lipton à TriBeCa. Après cinq ans d'échec, je vous verrais au drive de Mel's, sur Sunset Boulevard, où vous attendrez le reste de votre triste, seule, précieuse, petite vie. Prenez ma commande ! Jus d'orange frais, des pancakes, une assiette de huevos rancheros avec deux oeufs trop-facile et un coté de çan'arriverajamais. Aussi long. Et fermez la porte -sur votre carrière- en partant !"
"Slam !"
Une telle scène pourrait être un peu violente, mais ça ne veut pas dire que ça n'arrive jamais. Pour être une star à Hollywood prenez un coup de chance, une émission de télé-réalité, un pitbull comme agent, une rédemption sur une dépendance, plusieurs arrestations pour conduite sous influences, et une rechute spectaculaire ou, du moins, une grande tranche de népotisme. Pour être un bon acteur, cependant, -peu importe combien vous pourriez être sceptiques de cette industrie- il faut avoir du talent. Heureusement Kristen Stewart -la magnifique star de Twilight de 21ans- n'est pas d'Albuquerque, n'a pas de cousins éleveur de porcs (auquel cas on le saurait), n'a jamais sciemment "sauté des genoux d'un agent" (sauf, bien entendu, si il fallait atteindre son visage avec son poing -avec trois frères plus âgés, elle peut prendre soin d'elle), ni a été près de n'importe où représentant la Mecque de l'industrie qu'est le tristement célèbre Château Marmont. En bref, autre que son compte bancaire (Forbes a mis ses gains au côté de ceux de Julia Roberts plus tôt cette année) il n'y a rien de "Hollywood" chez Kristen.
En fait, cette dernière partie n'est pas vraie. Kristen a été au Château. Environ un million de fois. Et dire que ce n'est pas vraiment son genre c'est comme dire que Dominique Strauss-Kahn va se battre pour engager de l'aide à domicile. C'est juste une donnée.
"Je pense que si nous serions allés là-bas [au Château], je serais en train de regarder derrière mon épaule tout le temps." convient Kristen quand nous prenons nos places dans un restaurant Mexicain poussiéreux à environ une heure de route de tout ce qui ressemble à de la civilisation. Trouvé dans les montagnes de Topanga Canyon, le restaurant est une cabane accueillante où chaque bière froide est servie avec un panier rouge en plastique de nachos chaud et de sauce salsa maison. L'endroit me rappelle toutes les salles d'attentes avant les grand huit à Disney. "C'est à peu près le seul endroit où je peux encore venir à LA où j'ai un iota d'invisibilité. Et..." -son délicat, sublime, raffiné visage perd tout humour tout à coup- "je préfère le garder ainsi."
C'est clair que Kristen est très protectrice de son propre terrain. Même dans cet endroit sûr, sa voix tombe toujours dans un murmure quand un client claque la porte. Je ne dirais pas que c'est de la paranoïa, mais elle devient un peu crispée quand elle est entourée d'étrangers. Particulièrement avec les journalistes. Ce qui n'est guère surprenant. Depuis qu'il a été annoncé en 2007 qu'elle serait prise pour le rôle d'Isabella "Bella" Swan dans l'adaptation cinématographique des livres de Stephenie Meyer au succès sensationnel, Kristen est surveillée.
Et regardée. Et traînée. Et poursuivie. Traquée. En ligne. Par les paparazzi. Par les fans. Par les gens qui la déteste. Par les membres de Mumsnet et leurs chats. Par des jeunes filles pré-pubères qui cherche désespérément à mettre leurs griffes sur Edward Cullen, le personnage joué par Robert Pattinson. A LA. A Hollywood. En Grande-Bretagne. Ecosse. L'île de Wight. Pendant qu'elle conduit sa Mini grise. Dans les taxis. Aux premières. Pendant ses vacances. Au travail. Quand elle ne travaille pas. Pendant qu'elle dort. Dans ses rêves. Dans ses cauchemars. Pour dire que le succès de la franchise de vampire a retourné la vie de Kristen (de façon à la fois brillante mais aussi terrifiante) jusqu'à ce qu'elle ne sache plus où sont ses propres entrailles est un euphémisme. Mais maitenant, enfin, tout comme il l'a été cette été pour tout ces fans d'Harry Potter "Tout se termine".
"Oui nous avons fini. Nous avons filmé toutes les scènes." Le prochain mois verra la sortie de Twilight: Breaking Dawn - Part 1, tandis que, la deuxième partie en véritable franchises modernes, qui vole de l'argent, sortira en novembre 2012. Alors est ce que Kristen est soulagée que tout soit fini ? Son sourire désabusé éclate alors en un large sourire où vous pourriez ranger un canoë. "C'est tellement rare dans une carrière de sentir qu'un chapitre se referme mais il y a quelque chose de final à ce sujet. Plus de scènes épiques et symboliques..."
Sauf si vous êtes un des millions de fans de Twilight -ou "Twihards" en tant que fans les plus fervents- alors vous êtes sans aucun doutes totalement ignorant de l'hystérie. Pour les Twihards, cependant, ce dernier film est LE moment, quand l'abstinence cruelle cède la place à l'abandon aveugle (c'est à dire quand Bella et Edward le font sous une cascade). Premièrement, il y a "le Mariage"; dans Breaking Dawn, le personnage de Kristen Bella Swan se lie avec le vampire Edward Cullen. Après "la Conception"; après une longue nuit d'amour avec son immortel, suceur de sang, Bella tombe enceinte de leur mi-humain, mi-vampire enfant faisant parti du club des loups.
"J'étais nerveuse pour la scène du mariage" admet-elle. "Quand j'ai regardé le plateau, avec les bancs et les lumières, et je pouvais voir tout le monde qui était là dans leurs tenues, j'ai pleuré. Mon Dieu, cette putain de robe !"
Bien qu'elle peut porter une robe simple et courte - très courte- pour une avant-première, Kristen va pour un ensemble de son choix: des Converse abimées et un vieux T-Shirt de Rob'. "J'étais coincé dans ce truc pendant une semaine , je pouvais à peine bouger. Mais ça paraissait tellement cérémonieux. On aurait vraiment dit un réel mariage."
Toutes leurs peurs (et espérances) vont être vites réalisées. Twilight était destiné à devenir un véritable raz de marée chez les jeunes et Kristen, ainsi que, l'anglais Pattinson, les stars principales du tourbillon, notamment en raison des rumeurs de relations entre eux. L'élan alimenté par l'énorme base de fans a aussitôt été piqué par Summit Entertainment, la compagnie a la barre de l'adaptation cinématographie. Rien ne fait plus saliver les producteurs que la perspective d'encaisser des millions grâce aux jeunes, facilement influençable et véritablement obsédé. Ou, comme les fans les plus ardents de Robert Pattinson sont connus au milieu des recoins les plus sombres d'internet, les 'Robsessed'. "A partir de ce moment-là, les gars du studio se promenaient avec des dollars dans les yeux. Et puis ça a commencé. La folie. Les horaires. Les exigences. Les interviews."
Le plus loin les jeunes stars ont été jeté, plus le phénomène de Twilight gonflait. Bientôt, tout les aspects de leurs vies a été affectés par le phénomène culturel. "Le plus grand pas pour moi, je pense, était d'avoir une sécurité. Et je veux dire, aller partout avec vous. Juste un grand mec à côté de moi tout le temps. JB c'est son nom -c'est mon garde. Et il me tuerait pour avoir dire ça, mais même lui a son site de fans. Toutes ces filles l'ont identifié et il est maintenant connu comme 'HBG'- HottieBodyguard (sexy garde du corps)."
Comme Twilight, New Moon, a frappé les cinémas en 2009, Kristen et Pattinson n'ont pas pu quitter leur hôtel par peur d'être attaqués par des foules de Twihards hurlant. Des scènes des stars fuyant les rues de New York poursuivis par des centaines de fans en pleurs et choquées ont été vu à travers le blog. Est ce que la jeune actrice a déjà craint pour sa vie ? "Bien sûr. Je veux dire, les gens sont fous. Chacun fait ce qu'il peut pour se protéger, mais ça serait faux pour moi de m'asseoir là et dire que les gens ne sont pas fous. Je suis sûre que beaucoup de gens se répugnent à répondre à cette question parce qu'ils veulent s'assurer d'être 100% appréciés tout le temps et ça c'est toujours la chose la plus étonnante... Mais à la fin, les gens sont fous putain ! J'aurais été très heureuse simplement de travailler d'un job à l'autre, payer mon loyer un film à la fois. Je n'ai jamais voulu être si connu. Je n'ai jamais imaginé cette vie pour moi-même."
Kristen Stewart, une californienne, a travaillé dans le cinéma depuis l'âge de huit ans. Dès le départ elle savait qu'elle était préparé de battre son propre coin et faire le genre de travail qu'elle croyait, plutôt que de prendre l'offre lui apportant de l'argent facilement et d'être vue dans des pubs de céréales avec un singe parlant. Ce n'est pas qu'elle savait quelle sorte d'actrice elle voulait vraiment être, c'est plus qu'elle savait quel genre d'actrice elle ne voulait jamais être.
Son vrai premier rôle a été dans le film The Safety Of Objects, à l'origine, un livre sur la dysfonction et l'agitation dans une petite ville d'Amérique. Kristen jouait la fille garçon manqué d'une mère troublée (Patricia Clarkson). "J'ai fait Safety... c'est vers la fin de cette période où j'ai pensé que je devais continuer de jouer. Etant une petite fille, tu passes des auditions pour tellement de moments embarrassant -et mes mots auraient été à peu près la même à cet âge aussi..."
Vous avez peut-être remarqué, Kristen aime bien utiliser un bon gros mot. Certaines femmes qui jure ne leur vont pas. Avec Kristen, son langage convient parfaitement à son esprit indépendant. "Je serais genre 'Pas la peine'. C'est pourquoi j'ai eu beaucoup de ces genres de rôles. J'aurais juste à aller avec les mouvements. Même dès que j'ai commencé j'ai pris les choses sérieusement: je n'étais pas le genre de gosse qui ferait une pub pour une poupée ou faire une série pour Nickelodeon. Ils m'ont demandé de faire des choses débiles, et je n'étais pas un enfant débile."
Kristen est souvent critiqué pour sa maussaderie et son mauvais tempérament -elle l'a compris. "C'est marrant. J'ai sorti un vieux sac à dos du placard l'autre jour, un que j'avais l'habitude de porter tout le temps quand j'étais adolescente. Il est couvert de signes anarchistes, toutes ces citations et clous en métal. J'étais genre 'Wow, tu devais beaucoup l'aimer vu à quoi il ressemble !' Malgré ce que les gens pensent, je suivais les règles à l'école. J'adorais le genre je m'en foutisme genre 'Hé, je m'en fous, qu'importe' mais si je ne faisais pas mes devoirs je paniquais."
Viens 2001, et Kristen obtiens sa chance d'Hollywood face à Jodie Foster, castées par l'influent réalisateur David Fincher dans Panic Room. C'est un thriller sombre, violent et intelligent à propos d'un cambriolage raté dans un des immeuble de briques de Manhattan. "Ce fut difficile, et les prises étaient interminables, comme vous vous y attendez avec David Fincher. Il a une fille de mon âge donc ça a permis à notre relation d'être beaucoup plus simple- il savait comment gérer ça. Il est intense, mais j'en connais aucun autre."
Après Panic Room est venu une foule de rôles, la plupart appelant Kristen à jouer la complexe, intelligente fille qui se cache derrière ses longs cheveux bruns tout en passant par une sorte de crise, qu'elle soit réelle ou existentielle, hormonale ou autre. Speak (2004) était un téléfilm au sujet d'une lycéenne qui -après avoir été violé- arrête tout contact verbal avec ceux qui l'entoure. Il a récolté les louanges de l'actrice de 13 ans des critiques, pour avoir arriver à avoir une telle maturité sur un sujet aussi sensible.
"J'étais vraiment consciente du sujet du film," dit-elle, "Et ce n'était pas à cause de ce qui s'était passé dans ma propre vie- pas du tout. J'ai grandi dans un ménage heureux."
Un autre de ses film a été celui de Sean Penn Into The Wild, un film de 2007 qui raconte les aventures de Christophe McCandless, un jeune homme qui fait du stop à travers l'Amérique dans le début des années 1990 -vers le Nord vers l'Alaska- dans le but de devenir qu'un avec la nature plutôt que d'exécuter les ordres de ses parents et aller à l'université et avoir un emploi comme tout le monde. McCandless a été joué superbement par Emile Hirsch, tandis que Kristen a été casté comme l'adolescente qui développe un béguin pour le jeune rêveur. "Ces bons rôles sont les témoins des scripts que j'ai reçu. Vous auriez du être une brique ou une pièce de bois pour ne être en mesure de s'engager avec une telle partie de matériel."
Pendant qu'elle parle, il est clair que ce n'est pas seulement une actrice qui se protège des médias qui pratique l'auto-dévalorisation pour le bénéfice de notre interview. Kristen a, en fait, une vue saisissante fondée sur son travail, et sur le fait d'être acteur en général, peut-être révélateur de la facilité qu'elle trouve l'idée même de devenir quelqu'un qu'elle n'est pas. "Je ne veux pas discréditer l'individualité des gens, mais je pense que la plupart des gens sont les mêmes. Les gens sont assez similaires. Si vous avez une assez grande imagination alors vous pouvez sentir des choses que vous n'avez jamais personellement faîtes. C'est ça le jeu d'acteur."
"Je pense que quand j'étais plus jeune, j’essayais très dur de ne pas paraître prétentieuse. A cet âge, j'étais si amèrement consciente de moi-même, et tellement désespérée de ne pas sonner comme une débile. Je ne me sens plus du tout comme ça maintenant. Je pense que c'était quelque chose que j'avais entendu mes parents dire."
Les parents de Kristen travaillent dans l'industrie du film, en tant que membres de l'équipe, derrière la caméra. "Mes parents m'ont toujours fais constater à quel point j'avais le truc" admet Kristen "Mon père disait toujours 'Oh va juste t’asseoir dans ta loge , pratique tes lignes et va mentir pour vivre.' 'était quelque chose que je disais quand j'étais gosse. Ne vous inquiétez pas, j'ai une vision beaucoup plus prétentieuse sur le métier d'acteur de nos jours."
Pour être parfaitement honnête, j'aurais pu tout a fait navigué à travers la vie sans jamais enduré une seule fois le phénomène Twilight. Les non-morts ne le font pas pour moi, vous voyez. Comme ça arrive, je me suis assise au milieu d'elles peut-être plus à contre-coeur que les autres, mais elles n'étaient pas faites pour moi autant pour ma nièce. Si j'avais une nièce de 14 ans accro au porno abstinent. Kristen admet "Twilight est un attrape-souris pour ces jeunes filles innocentes." Parler à Kristen des prochaines étapes pour sa carrière, cependant, elle semble plus heureuse de tourner la page.
L'adaptation du roman de Jack Kerouac, On The Road est prévue pour une sortie l'année prochaine en Janvier et Kristen a été casté pour la belle "grande gueule" Marylou. Bien évidemment c'est un tout autre phénomène littéraire que Twilight de Stephenie Meyer, mais encore une fois c'est un livre avec une grande base de fans. Sans parler que c'est une des oeuvres les plus connus dans la littérature américaine moderne. Aucune pression, donc.
"C'est un assez gros truc pour moi" explique t-elle. "Bien sûr, tous les acteurs ont pris la responsabilité d'apporter un tel travail à l'aspect visuel incroyablement sérieux. Mais nous savions ce que nous faisions: Walter [Salles, le réalisateur du film]nous l'a exigé. On a eu une période de 4 semaines de répétitions où on a été dans une sorte de camp d'entraînement Beatnik - ça semble un peu ringard, mais c'était génial. On pouvait danser et écouter de la musique et il nous a fait regardé Shadows un tas de fois. Des biographes de Kerouac sont venus et nous ont donné des conférences, et la fille de Marylou - ou plutôt la fille de LuAnne Henderson [sur qui Marylou est basée] - est venue passé du temps nous tous, et ça nous a donné un aperçu brillant." Kristen était déjà t-elle une fan du livre ? "C'était mon premier livre préféré."
Kristen a décidé de quitter l'école régulière en début de son adolescence et de passer à l'enseignement à domicile, en partie parce qu'elle était absente pour tourner et en partie aussi parce qu'elle sentait que le système scolaire ne la soutenait pas. "L'école est devenue véritablement inconfortable," explique t-elle. "Je manquais un peu d'assurance à propos d'être actrice avec mes camarades, mais aussi mes profs sont devenus un problème. Ils n'avaient pas envie de faire du travail supplémentaire ou mettre les cours ensemble pour que je puisse continuer pendant mon absence. Ils m'ont fait échoué. Mes profs m'ont fait échoué. Pas un, mais chacun d'eux. J'en ai un peu honte car j'avais de telles ambitions sérieuses quand j'étais plus jeune, je n'avais jamais imaginé que j'aurais une raison pour ne pas aller à l'école. Mais après c'est arrivé."
Ça pour Kristen, actuellement, veut dire se balader à dos de cheval dans la campagne anglaise en même temps que brandir une énorme épée devant le visage de Charlize Theron. Theron est la Méchante Reine pour la Blanche-Neige de Kristen, dans une interprétation gothique de la fameuse histoire qui a été retravaillé pour le grand écran. Kristen a du se remettre en forme pour son rôle, quelque chose qu'elle n'avait jamais eu le désir de faire. "Je n'ai jamais du me mettre en forme avant. Maintenant j'ai seulement le droit de manger des trucs qui sortent de boîtes. Aussi, je me sens plus énergique et plus forte. Ça m'a pris un long moment de réaliser que j'étais une fille quand j'étais adolescente. Jusqu'à maintenant je n'y avais jamais vraiment cru. J'ai ressemblé à un garçon pendant un long moment. Maintenant, finalement, je me sens comme une femme."
Snow White and The Huntsman est en tournage à et autour de Gloucestershire, bien que Kristen passe du temps dans une location de Notting Hill à Londres. Le jour précédent, sur le photoshoot de GQ, elle a expliqué qu'elle avait hâte de voir plus de l'Angleterre, comme "mon petit copain est anglais", bien que quand j'apporte ça sur la table encore son visage blémit. "Je n'aurais jamais dit ça si j'avais su que vous alliez m'interviewer."
Honnêtement, je ne m'attendais pas à une telle réaction défensive, mais il est clair que quand elle sent que sa vie privée est violée, Kristen se transforme vite en maman tigre. Toute la question, si vous ne le savez déjà pas, est si oui ou non elle sort avec sa co-star de Twilight Robert Pattinson, le sujet qui a vu le plus de spéculation que l'origine du certificat de naissance de Barack Obama. Je lui dit que je suis surprise que ce soit un tel problème étant donné que les preuves sont déjà là que tout le monde peut voir sur Internet - des photos, des moments volés, les escapades à Noël... "Oui je sais !" admet elle. "Tant de ma vie peut-être si facilement googlé. Je veux dire, allez les gars c'est tellement évident !" Ses changements d'humeurs, peut-être trop consciente sur combien elle en a déjà trop dit. "Mais ce sujet, je ne pense pas que vous réalisez que c'est une grosse affaire pour les gens. Ok, c'est une grosse affaire. Ils seraient 'Oh mon Dieu' il y aura toujours un partage 50/50. Certaines personnes seront toujours 'Tu vois, je te l'avais dit qu'ils n'étaient pas ensemble.'"
Kristen est actuellement consciente de tout les médisants. Beaucoup plus que je le suis, il semble. Elle sait à propos des noms: 'Les Robsten' (ceux qui pensent que 'K-stew' et 'R-pattz' sont ensemble), 'Les Nonsten' (ces fans qui pensent qui ne le sont pas) et les 'F***stens' (ceux qui disent qu'ils en ont rien à foutre mais en fait oui). Je lui demande pour qui c'est une grosse affaire ? Ces fans dérangés ? Pour elle et Rob ? De quoi est-elle si inquiète ?
"Je ne m'en soucie pas du tout. C'est juste une de ces choses. Je suis égoïste. Je suis genre 'C'est à moi !' et j'aime que tout ce qui reste à moi le reste de cette manière. C'est un petit jeu amusant à faire et c'est aussi une pente glissante. Je me dis toujours que je ne vais jamais rien donner de suite parce qu'il n'y a pas d'avantage pour moi."
Je dis que peut-être après le dernier volet de Twilight soit sorti ça deviendra un peu plus facile. "Ouais, peut-être. Je veux dire, maintenant ce n'est pas réellement un cauchemar, c'est juste une de ces choses. Je vous garantis que quand je me marierais ou que j'aurais un enfant, tout le monde va vouloir connaître le nom de mon enfant et je ne le dirais pas avant des lustres. C'est juste la façon dont je veux le faire. Cela risque de sortir mais ça ne sera pas venu de moi. Ils vont être vraiment énervé que que je ne le dise pas et je dirais juste 'Non !' J'ai aussi ce désir de laisser échapper des choses, mais j'ai appris que je ne peux pas faire ça. Pas quand vous réalisez que tout le monde vous écoute. C'est peut-être pourquoi je suis si inconfortable dans les interviews à certains. Je veux dire, on a parlé de choses cachées et je dois m'adapter à ça, malheureusement. Mais je suis contente de ne pas être une de ces actrices qui est prête à s'ouvrir à tout le monde."
Y a t'il des conseils sur lesquels elle voudrait revenir et se donner, avant que Twilight fasse d'elle une star mondiale ? "Vraiment ne t'inquiètes pas autant pour n'importe quoi. Ne te maltraite pas à propos de ces grandes scènes qui ne sont pas tiennes. Les choses vont se passer la manière dont elles se passeront. Et tout le truc sur les interviews, de parler au monde entier... C'était pas facile pour moi au début. Faire ça..." Elle sourit et pointe un doigt accusateur sur moi. Elle plaisante qu'à moitié. "Vous dîtes des choses tout les jours qui vont exister pour toujours, il y a des choses dans ta vie qui vous importe le plus, vous êtes pris au dépourvu, vous agissez bizarrement et vous sentez que les gens vous détestent. Parfois les gens vous détestent vraiment."
Vraiment ? Tu sens que les journalistes te détestait ? "La première fois les personnes ont vraiment été agressifs avec moi. Je sais que c'était en réponse à mon énergie. Je pouvais les sentir penser, 'Allez qu'est ce qui ne va pas chez toi - joue le jeu.' Mais je ne savais pas comment ni ne savais que je devais et encore moi j'en avais envie de le faire. Mais je n'étais pas défiante, je n'étais juste pas préparer. Et je pense que les gens ont répondu à cela d'une façon négative. J'étais juste jeune et prise au dépourvu. Ça rend les gens énervés. Ils pensent que vous êtes une fraude. 'Elle dit juste qu'elle est jeune comme excuse: rassemble ça ou sort du business.' J'ai eu des gens qui m'ont dit ça. Comment dire, euh, je suis une actrice et j'en ai vraiment rien à foutre de ce que vous dîtes qu'est ce que vous pensez de ça ?"
Elle rit, allume une Parliament Light et expire, semblant plus calme, plus contenue, et moins cachée qu'elle ne l'a été au cours de l'après-midi. Comment elle se sent ? "Je suis une femme de 21 ans qui a une bière avec GQ. J'y suis arrivée !"
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