A l'occasion de la promotion de Spencer réalisé par Pablo Larraín lors du Festival du Film de Londres 2021, Kristen parle du film, de son personnage de la princesse Diana, de son impact sur elle, du tournage ou encore de sa façon de l'aborder dans une interview avec The Daily Mail.
[Extraits de l'interview relatifs au film]
Kristen Stewart a déclaré que la seule chose qui la faisait se sentir 'déloyale', tout en décrivant la princesse Diana dans son nouveau film Spencer, c'est que contrairement à Diana, elle n'est pas mère elle-même.
Stewart a déclaré qu'elle avait l'impression que la princesse était la plus 'intouchable' lorsqu'elle était avec ses fils, William et Harry.
'Elle est comme cet animal sauvage que vous n'oseriez pas aborder', a t-elle déclaré à propos de la femme qu'elle joue dans le film de Pablo Larrain, qui imagine trois jours que la princesse a passé à Sandringham à Noël, à l'approche de sa séparation et de son éventuel divorce avec le prince Charles.
Elle a ajouté, 'J'ai besoin de ça pour me sentir authentique'. C'était un thème récurrent lors de notre entretien téléphonique (elle parlait depuis chez elle à Los Angeles). Ce qui m'a donné l'occasion (du moins pensais-je) de lui poser des questions sur la maternité.
À ce moment-là, elle m'a coupé le souffle en déclarant qu'elle était … Enceinte. Avant d'éclater de rire.
Son portrait du personnage complexe qui nous fascine toujours 24 ans après sa mort est convaincant, même si elle a regretté que 'je ne sois pas encore maman'.
'Non, je ne suis pas … Je ne le suis vraiment pas !', a t-elle déclaré rapidement, appréciant clairement mon malaise. ('Vous vous disiez genre, 'Oh mon dieu !'')
En soupirant, elle a poursuivi, 'C'est la seule partie dans le fait de la jouer pour laquelle je me sentais déloyale'.
Spencer a fait son avant première lors du Festival du Film de Londres BFI hier soir, en présence de Stewart et d'autres acteurs. Il sortira le 05 novembre.
Elle a convenu que Conacher était un 'artiste au talent transcendant'. Au fil des ans, 'l'autorité de Diana', comme elle l'appelait, a travaillé avec toutes les versions à l'écran, y compris Naomi Watts dans le long métrage Diana et Emma Corrin dans The Crown (elle 'adore' le travail de Corrin, a t-elle ajouté).
Elle est aussi devenue une sacrée actrice. Spencer a fait un tabac à Venise, bien qu'il y ait eu quelques voix dissidentes.
Stewart est bien consciente de la réaction mitigée. 'Je savais certainement que les chances de 'gâcher ça', comme un britannique pourrait le dire, étaient bien plus grandes que de faire du 'bon travail'', a t-elle déclaré.
'Mais je pensais que ça en valait la peine. Je travaille comme actrice depuis longtemps [depuis l'âge de neuf ans] et c'est vraiment rare de trouver des choses qui vous font ressentir ça'. Entrer dans cette tête, a t-elle ajouté, l'avait imprégnée d'un 'pouvoir effrayant'.
En acceptant le projet, Stewart a déclaré qu'elle s'était préparée à 'l'expérience intimidante et exceptionnellement déchirante' de recréer l'une des périodes les plus critiques de la vie de Diana. Mais un 'à emporter' totalement inattendu de l'expérience était la 'joie'.
Elle a essayé d'expliquer, 'Elle avait vraiment cette belle énergie dominante, désarmante'. Les décisions avec lesquelles Diana était aux prises étaient 'bouleversantes'. Et pourtant, 'l'habiter me faisait me donnait le sentiment d'être plus grande et me donnait l'impression que je pouvais danser. J'ai ressenti son pouvoir d'une putain de belle façon'.
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