A l'occasion de la promotion d'Happiest Season réalisé par Clea DuVall, Kristen parle du film, de son personnage, de l'intrigue, de sa vie privée, des traditions de Noël et de son futur rôle de Lady Di dans Spencer de Pablo Larraín dans une interview avec Berliner Kurier.
Traduction faite depuis l'allemand par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Kristen Stewart – 'Devenir Diana, c'est bien plus que simplement mettre une perruque'
Kristen Stewart n'avait que 7 ans lorsque l'accident de Paris a coûté la vie à la 'Princesse de Cœur'. 'Je n'ai pas grandi avec elle, mais je sens à quel point elle était vulnérable'. Kristen étudie Diana. 'Je viens de lire la troisième biographie d'elle. Je ne veux pas seulement l'interpréter, je veux la connaître'. Le film Spencer dépeint trois jours dans la vie de Diana. Ce sont les jours dramatiques durant lesquelles elle décide de divorcer de Charles lors des fêtes de Noël de la famille royale. Comme le veut la coïncidence hollywoodienne, le tournage commence juste après l'avant première du film de Kristen Happiest Season. L'intrigue semble familière : à Noël, la jeune femme se prépare aux contraintes de sa famille conservatrice. Mais contrairement à Spencer, Happiest Season est une comédie dans laquelle il y a deux princesses : un couple d'amoureuses lesbiennes.
Journaliste :
Dans le film, les parents n'ont aucune idée concernant le fait que
leur fille est lesbienne. Comment cela s'est-il passé lorsque vous
avez fait votre coming out auprès de vos parents ?
Kristen
Stewart : Pour être honnête, je n'en ai jamais parlé
directement à ma famille. Cela ne devrait pas sembler faux, mais je
me contrefiche de la façon dont les autres évaluent ma vie. Il n'y
a jamais eu un moment où j'ai officiellement fait mon coming out.
Pas même devant mes parents. Je suis simplement tombée amoureuse
d'une fille. Cela m'a pris par surprise.
Journaliste :
Mais par la suite, vos parents l'ont découvert.
Kristen
Stewart : Bien sûr, je ne suis pas allée vers eux et je ne
leur ai pas dit, 'Salut vous deux, je dois vous avouer quelque
chose'. Je n'ai même jamais envisagé quelque chose comme ça
parce que je n'ai rien trouvé d'inhabituel dans la situation. Je
viens de dire qu'il y a une femme dans ma vie qui me rend heureuse.
C'est juste ça. Désolée, donc pas de drame. [Rires]
Journaliste :
Si vous avez déjà fréquenté des hommes auparavant, pouvez-vous
vraiment commencer un nouveau chapitre comme celui-là ?
Kristen
Stewart : Bien sûr, il y a aussi des moments difficiles
pour moi où je me sentais mal à l'aise à cause de mon identité et
de ma sexualité. Cependant, j'ai eu la chance d'avoir grandi dans
une métropole comme Los Angeles, où vous ne serez pas vraiment
considéré négativement simplement parce que vous êtes lesbienne.
Si j'avais grandi ailleurs, j'aurais probablement eu honte d'être
lesbienne. Parce que d'autres personnes et camarades de classes
m'auraient vu comme différente et dégoûtante.
Journaliste :
Dans le film, vous demandez la main de votre petite amie. Avez-vous
déjà pensé au mariage ?
Kristen Stewart :
Au fond, j'aime les traditions et les déclarations pompeuses comme
un oui. D'un autre côté, je lutte avec la nature moralisatrice de
tout cela. Si je me marie, je le ferai à ma façon. Je peux faire
une promesse et m'engager envers quelqu'un sans le faire de la
manière prescrite.
Journaliste :
Voulez-vous aussi des enfants un jour ?
Kristen
Stewart : Je veux ce que toute personne normale veut dans la
vie. Et cela inclut une famille.
Journaliste :
Vous n'avez jamais été aussi ouverte au sujet de votre orientation
sexuelle qu'aujourd'hui. Qu'est-ce qui a changé ?
Kristen
Stewart : Tout d'abord, je n'ai jamais caché le fait que je
suis lesbienne. Il y a suffisamment de photos de moi tenant la main
de ma copine en public ou en train de sortir avec elle dans la rue.
Mais c'est vrai, je n'avais tout simplement pas envie de marcher sur
cette partie profondément privée de ma vie dans des interviews –
pour que les médias puissent gagner de l'argent avec mon histoire.
Mon film offre maintenant une plateforme digne d'en dire quelque
chose.
Journaliste :
Vous êtes sur les feux de la rampe depuis votre plus jeune âge.
Comment pouvez-vous vous éclipser ?
Kristen Stewart :
C'était beaucoup plus difficile pour moi. J'étais constamment
stressée et j'avais du mal à dormir. Maintenant, je peux faire face
à toutes les peurs qui me dominaient autrefois. Je fais du
kickboxing pour me détendre et je me détends avec mon chien.
Journaliste :
Y a t-il des traditions de Noël spéciales chez les
Stewart ?
Kristen Stewart : Je n'ai pas vécu
à la maison depuis mes 17 ans. Je sors pour manger
traditionnellement thaï le jour de Noël. Je vis à Los Angeles
juste à côté de Thai Town et ce sont les seuls restaurants
ouverts. Bien que cette année, tout soit un peu différent et je
dois attendre et voir. Je veux passer la veille de Noël avec ma
mère. Je vais être testée pour le Covid-19 au préalable pour être
sûre.
Journaliste :
Pour revenir à Diana, ce rôle est-il différent ?
Kristen
Stewart : Oui, il y a certainement plus de pression pour
bien le faire. Je devais d'abord me demander si je me ferais
confiance pour le jouer. Ma première pensée à été de me dire,
'Oh merde, ça va être dur !'.
Devenir Diana, c'est bien plus que simplement mettre une perruque et
porter ses tenues. D'un autre côté, j'ai réalisé que tout le
monde voit quelque chose de différent en elle. Donc je ne peux
vraiment rien faire de bien ou de mal. Je ne peux que mettre tout ce
que j'ai à offrir dans ce rôle.
Source: BerlinerKurier @JacobHanso
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