A l'occasion de la press junket new yorkaise de Charlie's Angels, Kristen, Ella Balinska etNaomi Scott parlent du film, de leurs personnages, de la réalisatrice Elizabeth Banks ou encore du tournage dans une interview avec MTV.
* Portraits
* Portraits
* Interview
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
Journaliste :
Je vais commencer avec toi, Kristen. On discute ensemble depuis
littéralement une décennie. Je ne sais pas si, dans nos toutes
premières conversations, j'aurais prédit que ; A – tu
animerais le SNL deux fois ; B – tu apparaîtrais dans une
franchise comme celle-là. Si je t'avais dit ça il y a dix ans, que
tu allais faire tout ça un jour … Selon toi, qu'est-ce que tu
m'aurais dit ?
Naomi Scott : 'Je
sais'. Elle aurait dit, 'Ouais, je sais'.
Kristen Stewart :
J'aurais dit, 'Ouais,
ouais'. Lorsqu'ils
m'ont dit, 'Eh, est-ce
que tu veux de nouveau faire le SNL ?',
je me suis dit … [Lève les bras et soupire] … 'Ouais'.
Journaliste :
[Rires]
K : Genre, je ne
peux dire non à ça. Il y a certaines choses qui, dans la vie, peut
être qu'elles sont en quelque sorte difficiles et flippantes et en
quelque sorte intimidantes. Mais ce sont ces choses sur lequelles en
quelque sorte je me penche.
Journaliste :
Oui.
Kristen Stewart :
Donc, même si lorsque j'étais enfant, le simple fait d'être d'être
dans un film me faisait dire, 'Qu'est-ce que je suis en train de
m'infliger ?' … Mais c'est en quelque sorte … Je suis
accro à ce sentiment. Donc, je ne suis pas surprise, même si le
sens de destin tragique imminent a commencé là et je suis contente
d'avoir moins de temps avec ça. [Rires]
Journaliste :
Ca a du sens. Donc, pour vous les filles, lorsque vous faites un film
comme celui-ci, est-ce que vous pensez aux jeunes filles qui vont le
voir et qui vont vraiment s'identifier à vous ?
K : Oui, à 100%.
Je me suis en quelque sort dit, 'Oh mon dieu, on va faire ça. Je
vais marquer l'époque, je vais regarder ces gens et dire … ' …
Naomi Scott :
Oui, c'est ce que tu as fait.
Ella Balinska : 'Ouais, c'est cool'.
Ella Balinska : 'Ouais, c'est cool'.
Kristen Stewart :
Il y a un moment de répit avec que tu fasses quelque chose où on te
dit, 'Allez, c'est parti, on se lance'. Et ils ont pris la
marque et on se dit tous qu'on est en quelque sorte prêts à le
faire, tu sais, mettre à exécution les consignes et elle [Elizabeth
Banks] a dit, 'Les filles, c'est vraiment trop cool !'.
Ella Balinska et Naomi
Scott : 'C'est
vraiment trop cool !'.
Kristen
Stewart, Ella Balinska et Naomi Scott :
[Rires]
Naomi
Scott : Ce qui
d'ailleurs, je pense est vraiment sympa et vraiment important. Je me
disais, 'Peut être
comme ceci, peut être comme cela, juste comme … ' …
Et ensuite, je disais, 'Oh
ouais, désolée, au temps pour moi, je suis là, je suis là'.
Mais ouais …
Ella
Balinska : Mais oui, je
veux dire, on fait des trucs genre tu sais … Celles qui nous
inspirait quand on voit des femmes ça sur grand écran quand on
était jeunes. Et aujourd'hui, soudainement, être dans ce genre de
position où tout à coup, tu réalises que tu fais ça
potentiellement pour d'autres personnes.
Kristen
Stewart : Et tu réalises
qu'en fait, c'est simplement une expérience mutuelle. Quand tu te
dis, 'Oh wow, ces gens dont j'ai le sentiment qu'ils vont
probablement dire, 'Ughhh'.
[Soupire] Ce qui est ce véritable sentiment qui le rend contagieux.
Journaliste :
Alors, à quel point as-tu contribué dans le personnage de Sabina
avec Elizabeth ? Est-ce que tu as dit, 'J'aimerais que cet
élément soit là' ? Est-ce que tout est dans le scénario
qu'elle t'a présenté ou est-ce une collaboration ?
K : Je pense que
c'était en quelque sorte une osmose. La reconnaissance de qui
j'étais et de quelle façon elle allait en quelque sorte insérer
les aspects qu'elle voulait mettre en lumière dans le scénario.
Donc je pense que le rôle est en quelque sorte écrit d'une façon
qui est calqué sur moi. Et ensuite lorqsque j'arrive, Sabina, m'a en
quelque sorte fait ressentir un peu plus comme une sorte de
révélateur. C'est comme lorsque ton ami te reconnaît vraiment et
te voit et dit, 'Eh, je te le dis, tu peux faire ce truc bizarre,
que les gens ne connaissent peut être pas'.
Journaliste :
Oui.
Kristen Stewart :
Et ensuite tu te dis, 'Mon dieu, tu as raison !'. Donc,
la façon dont le personnage a été écrit m'a fait en quelque sorte
me plonger dedans. Tu as le sentiment d'être beaucoup toi-même avec
les gens qui te reconnaissent et j'ai ressenti ça avec ce
personnage.
Journaliste :
Il y a un passage drôle, de flirt à l'entraînement. Est-ce que
c'était vraiment dans le scénario ? Ou est-ce quelque chose
pour lequel, sur le plateau de tournage, tu t'es dit, 'Oh
amusons-nous avec ça, transformons-le en une séquence ?'
Kristen Stewart :
Non, pour être totalement réel, j'ai juste pensé que c'était
vraiment important, genre le film est vraiment inclusif, comme elle
l'a dit. Et on a totalement conscience du monde dans lequel on vit.
Et c'est doux et c'est accueillant. Et donc, je me suis dit, 'Tu
sais, on devrait faire les choses par nous-mêmes et être les
personnes que nous sommes dans une vie réelle pleine de dénigrement,
à moins qu'en quelque sorte, on ne joue pas les personnages qui ne
sont pas nous, mais qui en quelque sorte nous représentent.
Journaliste :
Bien sûr.
Kristen Stewart :
Notre film porte sur les femmes au travail, qui font leurs trucs.
Mais ensuite, en même temps, je me suis dit, 'Je veux dire,
regarde, je ne vais pas avoir une histoire d'amour avec une fille'.
Mais genre, tu ne sais pas en quelque sorte ce que Sabina va faire.
Naomi Scott :
Cela a du sens.
Kristen Stewart :
Elle est genre, elle parle du fait de se marrer avec ce mec en
particulier. Genre, elle flirte avec ce mec. Peut être que cela
n'est pas réel, peut être que ça l'est, peu importe. Et ensuite,
c'est genre, la nana passe par-là et elle se dit … [Tourne la tête
et fait des gros yeux]
Ella Balinska :
Oh ouaiiiiiis ! [Rires]
Kristen Stewart :
Donc c'est genre … Je voulais que chaque personne qui voit le film
se dise, 'Tout le monde est représenté dans ce film'. Et
c'est bizarre pour les gens qui sont gay d'avoir une expérience sur
le papier de jouer un gay. Et c'est genre, si je ne joue pas un
personnage qui est complètement à l'opposé de qui je suis, si je
suis en quelque sorte moi-même dans un film, ce qui se produit
souvent. Alors, ça sera ce que ça sera, parce que je pense qu'on a
besoin que ça commence à se faire.
Journaliste :
Et on dit aussi mentionner que vous avez cette réalisatrice
extraordinaire qui est à la tête de tout ça, qui a plusieurs
casquettes. Et ça doit être inspirant de voir quelqu'un comme ça.
Naomi Scott : En
fait, lorsqu'elle est dans une scène, elle est en quelque sorte en
même temps en train de te diriger en catimini. Donc, lorsqu'elle
n'était pas derrière la caméra, il y avait des moments où je
pouvais en quelque sorte la voir, même si elle était en train
d'échanger des répliques avec moi dans la peau de son personnage.
Je pouvais aussi la voir être en quelque sorte en train d'analyser
ma performance.
Kristen Stewart :
Ouais.
Naomi Scott :
Et tu as dit l'autre jour que parfois tu savais qu'elle allait dire,
'Ouaip, on va la refaire'.
Journaliste :
[Rires]
Kristen Stewart et
Ella Balinska : [Rires]
Naomi Scott :
Je n'avais pas flinguer celle-là.
Journaliste :
On parle depuis un moment du fait que tu réalises. Et, de toute
évidence, j'ai vu que tu as dirigé des courts métrages, etc … A
quoi ta carrière de réalisatrice va t-elle ressembler si on se
projette dans dix ? Quels sont les genres de films que tu auras fait,
si on se penche sur la question ?
Kristen Stewart :
Oh mon pote ! Pour les dix prochaines années, je n'en ai
foutrement aucune idée ! Malgré tout, je veux faire des films
radicaux. Je veux faire des films à propos de femmes que nous
n'avons pas encore vu à l'heure actuelle. Et je veux faire des
expériences physiques. Je veux réaliser des trucs, genre des femmes
et leurs corps et tu sais, le fait de reposséder le langage et la
narration est parfois quelque chose dont on radicalement besoin qu'il
se produise. Genre, abrasif et honnête et cru n'a pas nécessairement
besoin de signifier que c'est hardcore, c'est simplement honnête. Je
veux vraiment faire des films honnêtes au sujet des femmes.
Journaliste :
Don't Call Me Angel, bien
sûr, Ariana, Miley et Lana Del Rey …
Ella Balinska :
Incroyable.
Journaliste :
Est-ce que vous les avez rencontrées ? Est-ce que vous avez
passé du temps
Naomi Scott :
[Désigne Ella] Tu l'as rencontré … Pas moi …
Ella Balinska :
J'étais sur le plateau de tournage le jour où elles ont tourné la
vidéo du clip.
Journaliste :
C'est trop cool !
Ella
Balinska : C'était trop bien ! Chaque Ange avait en
quelque sorte sa base et chacune d'elle avait un plateau de tournage.
C'était incroyable !
Journaliste :
Est-ce que vous avez une connexion avec l'une d'entre elle d'une
façon différente façon ? Qui est Ariana, qui est Miley , qui
est Lana ?
Naomi Scott : Je
suis une grande fan d'Ariane Grande. Je vais prendre un cinquième de
son talent, s'il vous plaît, merci beaucoup !
Journaliste :
[Rires]
Kristen Stewart et
Ella Balinska : [Rires]
Naomi Scott : Oui
… Non, je pense qu'elle est géniale.
Journaliste :
C'est toujours génial de pouvoir papoter avec vous, les filles. Et
c'est génial de vous rencontrer. Félicitations. C'est une super
réalisation et ça va être vraiment super amusant pour plein de
gens.
Kristen Stewart :
Merci mon pote !
Source: MTVNews
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