Dans une interview avec Ecartelera, Kristen, la réalisatrice Elizabeth Banks, les actrices Ella Balinska et Naomi Scott et le producteur Max Handelman parlent de Charlie's Angels, de l'histoire, de leurs personnages ou encore du tournage.
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs
'Pour
moi, Charlie’s Angels a toujours représenté une relation entre
sœurs, c’est pour ça que je savais exactement comment raconter
cette histoire et comment célébrer l’héritage de cette série de
films. Toutes les femmes qui ont parié sur ces histoires sont sur
les épaules de ces femmes qui ont ouvert la voie à l’étape
suivante pour le prochain groupe de femmes qui ont parié sur ces
films. C’est pour ça que j’ai voulu inclure des éléments des
films originaux', a
déclaré Elizabeth Banks.
'L’idée
c’était de ne pas changer l’univers [des Charlie’s Angels],
mais plutôt de poursuivre sa construction, c’est pour quoi quatre
décennies plus tard l’agence créé par Charles Townsend en 1976 a
évolué en une agence internationale dédiée à l’espionnage, la
sécurité, la recherche et à la gestion de crises',
explique Max Hendelman, producteur du film.
'Il
était très important pour Elizabeth que les trois femmes soient
vraiment différentes, tout en ayant un caractère fort. Chacune
d’elle représente un type de femme’,
note Handelman. 'Il était aussi vital que l’un
des personnages travaille dans le milieu scientifique pour qu’elle
est un rôle de model, afin d’encourager le jeune public à choisir
une carrière dans la science ou les mathématiques'.
'Jane
est une jeune femme indépendante et très à cran, qui apprend au
fur et à mesure qu’elle peut être vraiment douée à travailler
en équipe. Au début, elle est très réservée voir mystérieuse',
dit Balinska, Stewart ajoutant que son personnage fait en sorte de
‘faire tomber cette façade de dure’. ‘Sabina est le
complet opposé, comme une chien errant rebelle et rusée. Un de ces
personnes qui semble de premier abord ne rien contrôler mais qui
finalement fait très bien son travail'.
'Elles
sont toutes ces choses que vous pouvez faire, on ne navigue pas dans
un monde complètement fantastique. C’est inspirant car ce n’est
pas suffisamment éloigné de la réalité le public pour qu’il
n’arrive pas à s’y identifier', explique Scott.
'Nous
ne sommes pas des super-héroïnes', affirme Stewart.
'On ne vole pas en faisant des figures de Kungfu. Nos actions
sont faisables et réalistes. En plus d’être ‘crédible’, ces
scènes mettent en avant le travail d’équipe et le sentiment de
responsabilité’,
ajoute Scott. ‘Nous gérons ces situations
prudemment et intelligemment. Quand nous utilisons des armes, nous le
faisons de manière responsable et d’après notre entrainement’.
'On ne part pas dans tous les sens à tuer tous les vilains sans
nom',
continue Stewart.
'Quand nous sortons notre arme, c’est pour nous
défendre, dans le but de survivre ou pour sauver la vie de l’une
d’entre nous. Chaque balle compte et nous faisons tout en légitime
défense. La plupart du temps on n’utilise des flèches
tranquillisantes'.
'J’ai
basé mon personnage sur des trucs d’espions old-school, comme les
premiers James Bond', explique Banks. 'J’étais
inspirée de 'John Wick' et 'Atomic Blonde', mais finalement tout se
base à partir des personnages car chaque scène doit accomplir
plusieurs choses à la fois. Elle doit faire avancer l’histoire et
vous permettre de découvrir un peu plus chaque personnage et les
relations qui existent entre eux'.
'Il
n’y a plus seulement que trois Charlie’s Angels, il y en a
beaucoup plus',
explique Handelman. 'Même si dans ce film on se
concentre sur la formation d’une nouvelle équipe, l’idée qu’il
y ait des anges partout était importante pour Elizabeth et surtout
que n’importe quelle femme que vous connaissiez puisse être un
ange. De la même manière, il y a plus qu’un seul Bosley, en fait
il y a plusieurs Bosleys qui sont en charge de différents quartiers
généraux aux quatre cois du monde. Patrick Stewart est comme le
patriarche, le vétéran, l’original, mais il y en a plusieurs
comme Elizabeth ou Djimon Hounsou'.
'En
fait, Bosley est plus comme un statut dans l’organisation',
note Banks. 'Ce n’est plus seulement un nom'.
'Je
voulais raconter une histoire à propos des femmes au travail. Je me
contrefiche des petits amis, des mères qu’elles n’appellent plus
ou du chat qu’elles oublient de nourrir. C’était le but :
les femmes sur leur lieu de travail. Ces femmes sont là pour tout
déchirer et elles font un super job'. C’est pourquoi le
seul ‘love interest’ que nous rencontrons rapidement est le
complice d’un soir Noah Centineo. 'Noah joue Langston,
un collègue de travail d’Elena qui développe des sentiments pour
Jane quand il la rencontre'.
'Je
trouve que les jeunes sont très fluides, ce qui pour moi est très
positif, ils sont libres de préjugés', explique Banks, en
parlant de ces personnages et de leur orientation sexuelle.
'Oui',
dit Stewart, quand on lui demande s’il y a des personnages queer.
'C’était très important pour nous que le film joue
un peu avec l’ambiguïté. [Banks] m’a embauché la première et
on peut dire que dans ce film mon personnage n’est pas si éloigné
de moi. Pour dire vrai, si chacun de nos personnages brillent c’est
quand quelque sorte … C’est nous ! Donc au début, je lui ai
presque demandé, 'Est-ce que je peux traîner avec n’importe
qui ?'. Elle m’a dit, 'Avec qui tu veux ! Même avec ce
poteau si ça te chante !''. C’est quelque chose que
Stewart n’a pas arrêté de mettre en pratique dans chacune de ses
scènes, en ajoutant une petite gestuelle de son propre chef :
comme la décision d’adopter une attitude quelque peu masculine
avec le personnage interprété par Scott, quand elle lui fait
découvrir un monde nouveau. 'Il n’y a rien de noir et blanc
à propos de nos personnages'.
Pour
le moment, on peut seulement avoir foi en l’incroyable dévouement
de Stewart et en l’engagement de Banks qui devient toujours les
jours de plus clair. 'En tant que féministe, j’ai
l’impression que je dois me battre pour l’égalité des femmes à
tous les niveaux. Ce film est ma petite contribution'.
Source: @ecartelera Ecartelera
Via/transcription: @comcswim
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