vendredi 5 juillet 2019

Charlie's Angels : Interview de Kristen, Elizabeth Banks, Ella Balinska & Naomi Scott avec Ecartelera

Dans une interview avec Ecartelera, Kristen, la réalisatrice Elizabeth Banks, les actrices Ella Balinska et Naomi Scott et le producteur Max Handelman parlent de Charlie's Angels, de l'histoire, de leurs personnages ou encore du tournage. 



Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs

'Pour moi, Charlie’s Angels a toujours représenté une relation entre sœurs, c’est pour ça que je savais exactement comment raconter cette histoire et comment célébrer l’héritage de cette série de films. Toutes les femmes qui ont parié sur ces histoires sont sur les épaules de ces femmes qui ont ouvert la voie à l’étape suivante pour le prochain groupe de femmes qui ont parié sur ces films. C’est pour ça que j’ai voulu inclure des éléments des films originaux', a déclaré Elizabeth Banks.
'L’idée c’était de ne pas changer l’univers [des Charlie’s Angels], mais plutôt de poursuivre sa construction, c’est pour quoi quatre décennies plus tard l’agence créé par Charles Townsend en 1976 a évolué en une agence internationale dédiée à l’espionnage, la sécurité, la recherche et à la gestion de crises', explique Max Hendelman, producteur du film.

'Il était très important pour Elizabeth que les trois femmes soient vraiment différentes, tout en ayant un caractère fort. Chacune d’elle représente un type de femme, note Handelman. 'Il était aussi vital que l’un des personnages travaille dans le milieu scientifique pour qu’elle est un rôle de model, afin d’encourager le jeune public à choisir une carrière dans la science ou les mathématiques'.

'Jane est une jeune femme indépendante et très à cran, qui apprend au fur et à mesure qu’elle peut être vraiment douée à travailler en équipe. Au début, elle est très réservée voir mystérieuse', dit Balinska, Stewart ajoutant que son personnage fait en sorte de ‘faire tomber cette façade de dure’. ‘Sabina est le complet opposé, comme une chien errant rebelle et rusée. Un de ces personnes qui semble de premier abord ne rien contrôler mais qui finalement fait très bien son travail'.
'Elles sont toutes ces choses que vous pouvez faire, on ne navigue pas dans un monde complètement fantastique. C’est inspirant car ce n’est pas suffisamment éloigné de la réalité le public pour qu’il n’arrive pas à s’y identifier', explique Scott.

'Nous ne sommes pas des super-héroïnes', affirme Stewart. 'On ne vole pas en faisant des figures de Kungfu. Nos actions sont faisables et réalistes. En plus d’être ‘crédible’, ces scènes mettent en avant le travail d’équipe et le sentiment de responsabilité’, ajoute Scott. ‘Nous gérons ces situations prudemment et intelligemment. Quand nous utilisons des armes, nous le faisons de manière responsable et d’après notre entrainement’. 'On ne part pas dans tous les sens à tuer tous les vilains sans nom', continue Stewart. 'Quand nous sortons notre arme, c’est pour nous défendre, dans le but de survivre ou pour sauver la vie de l’une d’entre nous. Chaque balle compte et nous faisons tout en légitime défense. La plupart du temps on n’utilise des flèches tranquillisantes'.

'J’ai basé mon personnage sur des trucs d’espions old-school, comme les premiers James Bond', explique Banks. 'J’étais inspirée de 'John Wick' et 'Atomic Blonde', mais finalement tout se base à partir des personnages car chaque scène doit accomplir plusieurs choses à la fois. Elle doit faire avancer l’histoire et vous permettre de découvrir un peu plus chaque personnage et les relations qui existent entre eux'.

'Il n’y a plus seulement que trois Charlie’s Angels, il y en a beaucoup plus', explique Handelman. 'Même si dans ce film on se concentre sur la formation d’une nouvelle équipe, l’idée qu’il y ait des anges partout était importante pour Elizabeth et surtout que n’importe quelle femme que vous connaissiez puisse être un ange. De la même manière, il y a plus qu’un seul Bosley, en fait il y a plusieurs Bosleys qui sont en charge de différents quartiers généraux aux quatre cois du monde. Patrick Stewart est comme le patriarche, le vétéran, l’original, mais il y en a plusieurs comme Elizabeth ou Djimon Hounsou'.

'En fait, Bosley est plus comme un statut dans l’organisation', note Banks. 'Ce n’est plus seulement un nom'.

'Je voulais raconter une histoire à propos des femmes au travail. Je me contrefiche des petits amis, des mères qu’elles n’appellent plus ou du chat qu’elles oublient de nourrir. C’était le but : les femmes sur leur lieu de travail. Ces femmes sont là pour tout déchirer et elles font un super job'. C’est pourquoi le seul ‘love interest’ que nous rencontrons rapidement est le complice d’un soir Noah Centineo. 'Noah joue Langston, un collègue de travail d’Elena qui développe des sentiments pour Jane quand il la rencontre'.

'Je trouve que les jeunes sont très fluides, ce qui pour moi est très positif, ils sont libres de préjugés', explique Banks, en parlant de ces personnages et de leur orientation sexuelle.

'Oui', dit Stewart, quand on lui demande s’il y a des personnages queer. 'C’était très important pour nous que le film joue un peu avec l’ambiguïté. [Banks] m’a embauché la première et on peut dire que dans ce film mon personnage n’est pas si éloigné de moi. Pour dire vrai, si chacun de nos personnages brillent c’est quand quelque sorte … C’est nous ! Donc au début, je lui ai presque demandé, 'Est-ce que je peux traîner avec n’importe qui ?'. Elle m’a dit, 'Avec qui tu veux ! Même avec ce poteau si ça te chante !''. C’est quelque chose que Stewart n’a pas arrêté de mettre en pratique dans chacune de ses scènes, en ajoutant une petite gestuelle de son propre chef : comme la décision d’adopter une attitude quelque peu masculine avec le personnage interprété par Scott, quand elle lui fait découvrir un monde nouveau. 'Il n’y a rien de noir et blanc à propos de nos personnages'.

Pour le moment, on peut seulement avoir foi en l’incroyable dévouement de Stewart et en l’engagement de Banks qui devient toujours les jours de plus clair. 'En tant que féministe, j’ai l’impression que je dois me battre pour l’égalité des femmes à tous les niveaux. Ce film est ma petite contribution'.

Via/transcription: @comcswim

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