Kristen en couverture du magazine britannique Harper's Bazaar UK pour le numéro du mois de juin 2015. Elle y accorde également une interview à propos de la sexualité, du sexisme et de la recherche de la sérénité.
* Photoshoot :
Couverture Kiosque / Couverture Abonnement
Clichés HQ tagués
Clichés HQ détagués
* Scans digitaux :
* Outtakes
* Interview
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.
Une rencontre avec une
star d'Hollywood implique généralement une grande suite dans un
hôtel cinq étoiles et des frous frous que le Roi Soleil
reconnaîtrait. Alors quoi faire de Kristen Stewart qui apparaît
dans un petit café cosy de Los Feliz, un quartier tranquille de Los
Angeles, toute seule ; qui discute pendant trois heures ;
et qui, quand nous partons, essaie d'attraper l'addition pour mon
décaféiné et son latte amande-lait ? Et ce de la part d'une
actrice qui a la réputation d'être difficile et hostile durant les
interviews.
Stewart a acquis cette
réputation lorsque la fièvre Twilight était à son
paroxysme. Elle joue la comédie depuis qu'elle a neuf ans, mais
personne ne l'avait préparé à l'hystérie collective qui a
accompagné la relation torturée de Bella Swan avec un vampire
incroyablement beau, Edward Cullen, joué par son petit ami dans la
vie réelle Robert Pattinson. Âgée de 18 ans, Stewart a été
propulsée et poursuivie, assaillie, traquée à propos de chaque
commentaire ou tenue soumis à un examen sévère de tout un tas de
sites ayant de la valeur sur Internet. Pas étonnant qu'elle ait semblé sur ses gardes lors des apparitions sur les tapis rouges et des
conférences de presse.
'Avoir une telle
poussée d'énergie humaine derrière vous et ensuite être analysée
est évidemment désarmant', dit-elle maintenant, penchée
sur son café. 'Les situations de contrôle me rendent
tellement nerveuse. Il s'agit de ne pas savoir ce qui va se passer.
Donc, ce que les gens voyaient était ce qui se passe lorsque vous
êtes terrifié. Mes mains moites, mes genoux tremblants, je ne pense
pas que je peux tenir debout, je respire difficilement, je me sens
nauséeuse. Je vais être tellement nerveuse et ensuite mon corps
crée quelque chose qui me calme et je suis si fatiguée que je vais
juste …' et elle s'effondre sur la table.
Stewart avait clairement
besoin de force. Une partie de ça est venue de l'intérieur :
'J'ai pris un peu de recul et abandonné un peu de contrôle.
Maintenant, je respire profondément, bien qu'il y ait certaines
choses à propos desquelles je suis toujours nerveuse. Je suis
toujours énormément investie personnellement. Vous pouvez vous
asseoir avec moi pour une interview de cinq minutes filmée et me
malmener. Ce n'est pas difficile de me bouleverser'. Mais
elle a aussi appris à utiliser la mode à son avantage. 'J'ai
commencé dans des situations qui m'étaient tout à fait étrangères,
des séances photos, des photographes célèbres, avoir à faire à des créateurs. Je ne me sentais pas à ma place et jeune. Et je me
souviens avoir rencontré quelques unes des pires personnes que vous
pouvez imaginer. Simplement des personnes suceuses d'âme,
arrivistes, totalement du genre Le Diable S'Habille En Prada'.
'Et ensuite j'en ai
aussi rencontré quelques autres qui étaient si respectueux et
naturels et impliqués. Tous ceux que j'ai rencontré chez Chanel
étaient merveilleux et travailler avec eux a été incroyable'.
Donc Chanel est son armure ? 'Absolument'. Karl
Lagerfeld est, pour elle, 'un puits' de connaissances à
propos de tout. 'En tant qu'étrangère, j'ai pensé, 'Il est
probablement incroyablement prétentieux', mais il est tout le
contraire de ce que vous imaginez. Il est drôle et vif et peut vous
parler de plein de choses, de la pellicule de film au fontaines
romaines ou comment clouer un photographe ou briser une situation de
manière très franche'.
Sa relation avec la
maison de couture s'est approfondie pendant le tournage de Clouds
Of Sils Maria, un petit bijou de film, qui a été soutenu par
Chanel et dans lequel Stewart est Valentine, l'assistante énigmatique
d'une actrice européenne célèbre jouée par Juliette Binoche.
Écrit et réalisé par Olivier Assayas et tourné principalement en
Suisse, il se penche sur la célébrité, l'isolement, le
vieillissement et le flux complexe de l'amour entre les femmes.
'J'étais intimidée en toute honnêteté', dit
Stewart au sujet de l'expérience. 'J'étais non seulement hors
de mon élément culturel mais travailler avec l'une des actrices
françaises les plus célèbres de tous les temps. Donc, cela a été
un processus rapide pour lui prouver et me prouver à moi-même
aussi, je crois. Dès la première rencontre, soit vous partagez
cette étincelle, soit vous ne le partagez pas. Et on s'aimait l'une
et l'autre'.
Valentine
doit protéger sa patronne, Maria Enders, des paparazzis (Valentine
les dénomme comme des 'cafards',
qui est aussi le propre terme de Stewart pour la presse à scandale),
organiser le retrait des corbeilles de fleurs sous cellophane de la
chambre d'hôtel de Maria, lire ses lignes avec elle, la reconduire
ivre des casinos et jongler entre les coups de fil de son ex mari et
de son avocat. Le troisième personnage dans le film est une star
trash, Jo-Ann Ellis, poursuivie par les fans et les photographes,
dont la vie, en termes de scandale et d'attention de la presse,
reflète celle de Stewart elle-même. 'Je trouve
ça tellement drôle que, purement par hasard, j'ajoute une ironie à
certaines de ces lignes',
dit Stewart. A l'origine, elle était censée jouer le rôle de
Jo-Ann, pris par Chloë Moretz, 'Mais cela
n'était à aucun moment acceptable pour moi',
dit-elle. 'C'est un grand rôle, mais on
retirerait l'ironie de ça. J'aurais joué une version
sensationnaliste de moi-même pour faire un commentaire sur la façon
dont tout cela est ridicule. Mais jouer le rôle le plus modéré,
périphérique, attentif était très satisfaisant, évidemment.
J'étais tellement amoureuse des mots que je souriais
intérieurement'.
L'expérience d'être une célébrité – déracinée et aliénée,
gâtée, placée sous les spots et seule – est, dit elle, 'Très
véridique. Évidemment, je le sais très bien'.
Stewart a remporté un César pour le rôle, étant la première
actrice américaine à le faire. 'Je pense que cela a créé
une petite dose de conscience ici', dit-elle. 'Juste
avant la cérémonie des Oscars, j'ai vu ça partout', ce qui
aidera peut être la progression du film aux Etats Unis. Son autre
film récent, Still Alice, a été mis en avant aux Oscars
eux-mêmes lorsque sa mère à l'écran, Julianne Moore, a gagné
l'Oscar de Meilleure Actrice pour son interprétation d'un professeur
de linguistique en proie à l'apparition précoce de la maladie
d'Alzheimer. Je défie quiconque de le regarder sans craquer et
Stewart dit : 'Vous racontez à quelqu'un le synopsis de
l'histoire et tout le monde a la main sur le cœur. C'est un film
dévastateur'. Son personnage, Lydia, est la plus jeune des
enfants de Moore, une actrice en herbe, et elle partage certaines des
scènes les plus émouvantes du film avec sa mère. 'Julie a
vraiment du génie. Elle comprend le cinéma d'une manière que je
respecte vraiment. Il y avait une telle parenté en travaillant avec
elle. Et nous avions une bonne équipe. Nous n'avons jamais cessé de
parler'.
Il y a des acteurs qui
feignent de ne jamais lire leur propre presse. Stewart n'est pas
l'une d'entre eux. 'Je veux savoir ce qui se passe',
dit-elle. 'Absolument. Je ne suis pas le genre de personne qui
ne lit pas les critiques. Je lis les critiques. Cela termine le
processus'. Elle fait également des recherches Google sur
elle-même. 'Si je suis nerveuse au sujet d'une robe ou quelque
chose. Je ne veux pas sortir dehors et ne pas savoir ce que les gens
disent de moi. Lorsque les commentaires ont commencé à exister sur
moi, ils étaient très rébarbatifs, mais c'est une mémoire
lointaine, vraiment lointaine maintenant. Je n'en ai rien à foutre
de ce que quelconque gamin du Montana écrit sur moi. Mais
généralement, j'aime savoir ce qui est dit, seulement parce que je
dois très souvent interagir avec ça, car ce sont des questions
qu'on me pose'.
Elle
le fait de son propre chef – et certaines choses parmi tout ça
doivent être très inconfortables à lire. Les observateurs ont peut
être crédité ces images [les photos de paparazzis de Kristen et
Alicia] avec plus de signification à cause d'une tendance à
brouiller les rôles de Stewart à l'écran avec sa vie privée. Elle
a choisi, occasionnellement, de jouer des personnages sexuellement
ambigus. Son excellente interprétation de la star du rock Joan Jett
dans The Runaways
inclut des scènes d'amour avec Dakota Fanning et dans Clouds
Of Sils Maria,
la relation de Valentine avec Maria, tout du moins, contient beaucoup
de désir inexprimé.
'Je ne cherche pas à taquiner les gens', dit Stewart.
'Je gravite autour de personnages qui ne sont pas éloignés de
moi-même à jouer. Naturellement, j'aime en quelque sorte vivre dans
la zone trouble de la vie. Je ne trouve pas ça logique de définir
clairement les choses – cela n'a pas de sens pour moi. Donc, il y a
une ambiguïté que je suis capable de jouer très naturellement dans
ces deux films'. Je lui demande si elle pense que la
sexualité est fluide, un éventail, un spectre. 'Absolument.
Oui. Il y a quelque chose que je respecte. Quelque chose que je
ressens'.
Cette
ambiguïté est également quelque chose qui se joue dans le choix de
ses vêtements. 'J'ai besoin d'un eyeliner noir,
ce serait bizarre de ne pas en porter. Mais j'aime être soit
vraiment sexy ou follement androgyne',
dit-elle. 'Je n'aime pas avoir de beaux cheveux,
jamais. Il y a quelque chose qui me donne plus le sentiment que je
porte un costume. Tant que je peux avoir mes cheveux de la façon
dont ils sont naturellement, alors je peux faire tout le reste à
fond'.
Aujourd'hui, elle est plutôt dans la phase androgyne du spectre,
dans un tee shirt rayé à manches courtes avec une grosse chaîne en
argent autour de son mince cou. Un nouveau tatouage d'un détail de
Guernica de Picasso orne son avant bras droit alors qu'elle se penche
en avant, répondant aux questions avec humour, intelligemment et
avec une honnêteté absolue. Et c'est ce qui est si surprenant à
son sujet : elle est totalement accessible. Tant et si bien
qu'elle ne peut même pas raconter un mensonge pour sauver la face :
'Je dirais que c'est tellement évident quand je
mens que c'est n'est même pas un mensonge'.
Dans
les interviews, elle trouve toujours quelque chose au sujet d'un film
dont elle peut faire les louanges, dit-elle, donc, 'Je
dois simplement être excellente en me concentrant sur tout ce qui
est OK. Si je n'avais pas de connexion avec le réalisateur, je vais
parler de l'excellente relation que j'ai eu avec l'équipe'.
Ou, comme lors de son dernier voyage, 'La restauration
était incroyable, nous étions si bien nourri sur ce film'.
Non pas que la restauration doive être particulièrement spéciale,
même si Stewart aime la cuisine, elle peut, dit-elle, 'Manger
affreusement mal pendant de longues périodes. Je peux prendre des
repas dans les stations essence'.
Je ne suis pas au courant de sa variation de poids, mais elle dit :
'Je suis un peu plus grosse que la taille normale
quand je mange des cheeseburgers et je suis heureuse et à l'aise. Si
je suis stressée ou si je travaille, le poids chute. Mon poids et
mon sommeil sont liés à mon système nerveux. Parfois, je vais
dormir 12 heures par nuit et parfois le sommeil n'existe pas pour moi
pendant plusieurs mois. Je suis une personne petite, mais si je suis
vraiment mal, je deviens trop mince. Mais alors, je suis vraiment
heureuse … J'apprécie énormément la nourriture et j'apprécie un
verre de vin rouge'.
Pour
garder une forme 'phénoménale', elle a besoin d'un mois et d'un
entraîneur personnel, mais elle peut être relativement en forme en
deux semaines simplement en faisant des tractions. 'Si
je ne suis pas en bonne forme, je peux en faire 10. Si j'essaie de me
remettre en forme, je vais me ressaisir et en faire 20 toutes les
demi heures tout au long de la journée. Je peux faire 250 tractions
en une journée, ce qui est assez impressionnant. Mais je suis un tel
boulet. Je suis toujours la gamine qui fait des bras de fer avec ses
amis et qui essaie de jongler avec quatre balles au lieu de trois et
qui dit, 'Oh, pouvez-vous allumer ce briquet avec votre petit doigt ?
Je peux''.
Ses
rôles dans Clouds
Of Sils Maria
et Still Alice
sont tous les deux des performances cérébrales, calmes, mais
Stewart est une héroïne d'action également. Elle se souvient
d'avoir mené la charge avec 100 autres cavaliers sur une plage au
Pays de Galles pendant le tournage de Blanche
Neige Et Le Chasseur :
'Mes deux pieds éraient hors des étriers et mon
pouce était cassé et je le serrais jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de
sang, et à la fin, ils ont dit, 'C'était génial ! On peut le
refaire ?'. Et j'ai dit, 'Nan. J'ai failli mourir là-bas''.
Quant à la façon dont elle a cassé son pouce ? 'En
frappant un nain ou un truc du genre',
dit-elle impassible.
Stewart
a un goût pour la comédie : elle admet presque que son rôle
dans le prochain projet de Woody Allen, aux côtés de Jess Eisenberg
et Bruce Willis, est léger, mais elle dit : 'Je
n'ai lu le scénario qu'une seule fois avec quelqu'un assis en dehors
de chez moi, attendant que je lui rende. Donc, je pense que je ne
suis probablement pas autorisée à vous dire de quoi ça parle. Mais
je suis honorée de travailler avec lui. Je me sens plutôt
chanceuse. Tout le monde n'a pas nécessairement cette chance'.
Elle a aussi obtenu un petit rôle dans le nouveau film d'Ang Lee et
elle est clairement détendue qu'elle soit ou non le rôle principal
dans un film. 'Ma seule réserve concernant le
fait de faire des petits rôles',
explique t-elle, 'Est s'ils essaient de me mettre
en seconde tête d'affiche ou quelque chose comme ça et que je suis
dans trois scènes. C'est inapproprié et embarrassant'.
Je lui fais la remarque qu'il peut y avoir quelques acteurs qui se
battent pour ne pas apparaître dans la bande annonce d'un film.
'C'est une situation assez particulière dans
laquelle je suis',
approuve t-elle. 'Je suis sûre que pour Jennifer
Lawrence, disons, si elle a un petit rôle dans un film, ou Emma
Watson, c'est la même chose'.
Les sociétés cinématographiques utilisent clairement ces tactiques
pour gagner plus d'argent, et ce avec une bonne raison. En 2012,
Stewart était une star tellement bankable qui pour chaque dollar
dépensé sur un film dans lequel elle était, permettait de gagner
40 dollars de recettes. 'C'est juste Twilight',
dit-elle avec un haussement d'épaules. 'C'est le seul film que
j'ai fait qui a rapporté de l'argent. Je veux dire, d'autres que
j'ai fait ont été bons, mais c'est le seul. Maintenant, je suis sur
la liste et maintenant je peux donner le feu vert à des projets'.
Quant à ce qu'elle veut faire prochainement : 'J'aime
énormément les gros films américains quand ils sont bons'.
La machine hollywoodienne peut, dit-elle, 'Être fructueuse,
mais c'est un pari risqué à chaque fois, et cela prend beaucoup de
votre temps et de votre énergie et ça pourrait vous laisser sans
rien'. La réalisation de films indépendants, malgré tout,
'Est la même partout dans le monde. Tout le monde le fait pour
rien d'autre que l'impulsion et la compulsion de créer, et c'est
génial et j'aime ça. C'est pur. Il ne s'agit pas de devenir célèbre
ou riche. La célébrité est la pire chose dans le monde. Surtout si
elle est inutile. Lorsque les gens disent, 'Je veux être célèbre'
– Pourquoi ? Vous ne faites rien ?'.
Qu'elle
peigne des toiles abstraites gigantesques avec des acryliques et des
photographies agrandies dans son garage, ou qu'elle écrive de la
poésie libre de forme, qu'elle bricole un scénario ou qu'elle se
prépare à réaliser son premier court métrage, Stewart est une
créatrice. Et ce qu'elle aime le plus sur un film est de faire
partie d'une équipe. Les seules fois où elle sort de ses gonds sur
les tournages sont, dit-elle, 'Pas sans raison.
Si quelqu'un ne traite pas bien d'autres personnes, je me sens en
quelque sorte en position de droiture de leur dire. J'ai travaillé
avec des hommes – des réalisateurs et des directeurs de la
photographie – qui étaient tout simplement ridicules, et tout
était à propos de l'ego'.
Son premier exemple de la façon dont une femme devrait être sur le
tournage était Jodie Foster, quand elles ont fait Panic Room
ensemble, lorsque Stewart avait neuf ans, et, 'Ce
qui était important pour elle était de savoir que les gens étaient
bien traités. Elle est une vraie matriarche et elle prenait soin de
tout le monde'.
Travailler
avec des femmes fortes est un énorme atout pour Stewart. 'Je
travaille mieux avec des femmes',
dit-elle. 'J'ai appris d'énormes choses de la
part des hommes et j'ai simplement été inspirée par les hommes,
mais je pense que les femmes doivent inévitablement travailler un
peu plus intensément pour se faire entendre. Et il y a certaines
moyens que les femmes ont accompli pour être entendues qui leur sont
propres'.
Stewart aime à penser d'elle-même comme étant maternelle, une mère
louve : 'Oui, je suis déjà comme ça avec mon petit
groupe d'amis. Je l'espère. J'aime cuisiner, j'aime mes chiens,
j'aime être à la maison. J'ai grandi en étant une personne isolée,
mais la nature d'être super reconnaissable signifie que c'est plus
facile d'apprécier la vie à chez soi'.
Je lui demande si elle pense qu’Hollywood est sexiste et elle a
presque crié dans mon dictaphone : 'Oh mon Dieu, à
en vous écœurer. Affreux. C’est dingue. C’est tellement
offensant, c’est fou'.
Elle est fière du discours de Patricia Arquette aux Oscars
sur l’égalité des salaires et elle dit : 'Récemment,
j’ai eu quelques offres qui sont ridicules. ‘Je vais faire ce
film ? Je vais vendre ce film ? Je ne vais pas être payé
mais vous oui ? C’est quoi ce bordel ?’ Les Oscars sont
une plate forme, une tribune improvisée. Quand j’ai vu Patricia,
je me suis dit, ‘Ouais ! Je vais peut-être pouvoir me battre
pour mes droits un peu plus’. Car à un certain point tu es, ‘Pour
une fille, c’est vraiment bien.’ Et ce n’est plus assez'.
Je demande si les jeunes acteurs avec qui elle a travaillé
ressentaient ça pour elle. 'Oh non, ils sont plus du
genre, ’Wouhou !’ de gagner plus d’argent pour le même
travail'.
Et pour plus de sexisme
dégradant, Stewart dit qu’elle ne l’a pas ressenti : 'J’ai
été très chanceuse. Je ne me suis jamais sentie utilisée ou
exploitée par les réalisateurs'. C’est peut-être en
partie parce que toute sa famille est dans l’industrie du film.
Elle est née à Los Angeles, sa mère supervise les scénarios et
est réalisatrice, son père producteur TV, et les plateaux de
tournage sont les endroits où elle se sent chez elle. Cela peut
aussi être parce que l’attitude de Stewart pour tourner les scènes
de sexe est agréablement détendue, 'Elles ne me perturbent pas
plus que ça', dit-elle en haussant les épaules. 'Je
les déteste lorsqu'elles sont forcées. Quand ça met mal à l'aise
de manière grotesque. Sur Twilight, on devait faire la scène de
sexe la plus épique de tous les temps. Cela devait être
transcendant et surnaturel, inhumain, le meilleur sexe que vous
puissiez imaginer [quand Bella Swan se marie finalement avec son
vampire], et on se disait, 'Comment être à la hauteur de ça ?'.
Nous étions tellement conscient de tout ça, Rob [Pattinson] et moi
et les producteurs. C’était l’agonie. Ça craint parce que je
voulais que ce soit si bon. Et sans parler de ça, les scènes de
sexe sont les même que d’autres scènes normales'.
Quand
j’ai demandé si cela faisait une différence d’être nue et
allongée sous une personne, elle proteste. 'Non,
honnêtement. Je pense que nous sommes vraiment des gens dingues,
honteux et bizarres à propos de sexe. Je me pose à peine la
question quand une fille tout juste établie actrice fait finalement
une scène dans un film, quand elle montre ses seins et qu’elle ne
l’avait pas fait jusqu’à maintenant, et peut être qu’elle a
fait ça seulement pour la partie prestigieuse. Et c’est ok pour
cette fois car c’est classique, et je me dis ,'Oh mon Dieu,
merci d’avoir révélé au monde ton trésor'. Je dis, 'Laisse-les
entrer'. Mon truc c’est quelle est la distance entre le public et toi et entre toi et le personnage. Je pense que les gens
sont un peu coincés et bizarres à propos de ça'.
Et donc, une des personnes les moins coincées et bizarres d’Hollywood se lève et quitte calmement le café, sans que
personne ne l’ait remarquée. Ce qui est, quand tu y penses, et une
chose incroyable …
* Mode :
Kristen porte des tenues Chanel issues de la collection haute couture printemps/été 2015.
Source: HarpersBazaarUK
Via: FierceBitchStew @greyswhore TeamKristenSite @Gossipgyal
Via: FierceBitchStew @greyswhore TeamKristenSite @Gossipgyal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire